Le roman selon Louis-Philippe Delembert : entre "réalisme poétique" et néo-baroque ; Le roman selon Louis-Philippe Delembert : entre "réalisme poétique" et néo-baroque Auteur(s) : Pageaux, Daniel-Henri Pageaux, Daniel-Henri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le Haïtien Louis-Philippe Dalembert a fait son entrée en littérature avec deux recueils poétiques (d'ailleurs primés en France) sous le titre Et le soleil se souvient (l'Harmattan, 1989) que j'avais eu le plaisir de préfacer. Depuis, il est remarquable de constater que L.-Ph Dalembert, dans le temps même où il publiait des romans, n'a pas cessé de pratiquer l'écriture poétique, sous forme de recueils (le dernier en 2010), ou à l'intérieur de ses romans en ménageant des passages, des pauses où s'épanouit une singulière prose poétique, en particulier dans l'autre face de la mer (Stock, 1998). C'est un premier axe que nous souhaitons retenir dans une approche « poétique », Le Haïtien Louis-Philippe Dalembert a fait son entrée en littérature avec deux recueils poétiques (d'ailleurs primés en France) sous le titre Et le soleil se souvient (l'Harmattan, 1989) que j'avais eu le plaisir de préfacer. Depuis, il est remarquable de constater que L.-Ph Dalembert, dans le temps même où il publiait des romans, n'a pas cessé de pratiquer l'écriture poétique, sous forme de recueils (le dernier en 2010), ou à l'intérieur de ses romans en ménageant des passages, des pauses où s'épanouit une singulière prose poétique, en particulier dans L'autre face de la mer (Stock, 1998). C'est un premier axe que nous souhaitons retenir dans une approche « poétique » Le Haïtien Louis-Philippe Dalembert a fait son entrée en littérature avec deux recueils poétiques (d'ailleurs primés en France) sous le titre Et le soleil se souvient (l'Harmattan, 1989) que j'avais eu le plaisir de préfacer. Depuis, il est remarquable de constater que L.-Ph Dalembert, dans le temps même où il publiait des romans, n'a pas cessé de pratiquer l'écriture poétique, sous forme de recueils (le dernier en 2010), ou à l'intérieur de ses romans en ménageant des passages, des pauses où s'épanouit une singulière prose poétique, en particulier dans L'autre face de la mer (Stock, 1998). C'est un premier axe que nous souhaitons retenir dans une approche « poétique », visant à cerner l'esthétique à l'oeuvre dans le monde romanesque de L.-Ph. Dalembert. Les références ibériques constituent un second axe de lecture. Elles sont multiples et peuvent aisément s'expliquer par la formation universitaire du romancier, auteur d'une thèse sur le « Noir chez Alejo Carpentier ». De telles informations, d'ordre biographique ou factuel, sont là pour inviter à aller plus avant dans l'esthétique et dans l'imaginaire du romancier. On pense aux références au réel merveilleux dans des nouvelles (Le songe d'une nuit d'enfance, Le Serpent à plumes, 1993), dans des romans (le personnage de Pauline Bonaparte dans L'île du bout des rêves, Ed. du Rocher, 2007), voire Le roman de Cuba (Ed. du Rocher, 2009), sorte de récit de voyage. Une intertextualité très présente tout au long des romans (en particulier la culture italienne, là encore au départ pour des raisons biographiques, très prégnante dans Ballade d'un amour inachevé, Mercure de France, 2013,peut-être un tournant ?), une polyphonie très active (par exemple dans Rue du Faubourg Saint-Denis, Ed. du Rocher, 2005), une vision très polémique, mais aussi comique, voire grotesque, par exemple dans son île natale (dès le premier roman, Le crayon du Bon Dieu n'a pas de gomme, Stock, 1996), invitent à aller plus profondément dans une définition possible de la poétique romanesque selon Dalembert. Tandis que la notion de "réalisme poétique" est empruntée à Glissant, lorsqu'il définit le dépassement du réalisme chez Kateb Yacine, la notion de "néo-baroque" (depuis Severo Sarduy) ou celle de Baroque (de Carpentier à Glissant) permettent à la fois d'éclairer certains effets d'écriture et de relier le "francophone" Dalembert à une tradition ibérique et plus proprement caraïbe." Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15206 V15206 V15206 | Partager Voir aussi Réalisme merveilleux Roman Ecriture poétique Littérature haïtienne Réalisme merveilleux Roman Ecriture poétique Littérature haïtienne ; Haïti Haïti ; Télécharger |
The use of pesticides by small-scale farmers in rice production in Discrit Nickerie, Suriname. ; L'utilisation des pesticides par de petitd agriculteurs dans la production de riz dans le secteur nickerie. Auteur(s) : Kesharie, Raghni Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation University of Suriname Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : The import data from the Ministry of Trade indicates that Suriname has increased pesticides imports over the last five years. According to research evidence, as much as 80% of potential production in various crops including rice would be lost as a result of agricultural pests without crop protection measures. Even though the benefits of chemical pesticides use are clear, negative health and environmental impacts of their use are also evident. In lieu of this information a study was conducted to determine small rice farmers? perceptions on their knowledge of pesticide use, and safety of pesticides in rice production For this investigation a questionnaire was adapted from a pesticide use survey to generate and collect meaningful data on perceptions of small rice farmer?s knowledge and practices related to pesticide use and safety aspects in rice production in Nickerie. The sample population consisted of 200 small rice farmers.?The collected data was analyzed using SPSS and Microsoft Excel. Descriptive statistics and correlation were used to describe the data. Findings reveal that the rice farmers are male, on the average older than 50 years and have more than 15 years of experience with rice production. Results also reveal that farmers perceive the recommended dosage as too little and therefore increase the dosage. They often mix different types of pesticides and do not use all of their protective equipment while spraying. Based on the results it is recommended to develop pesticide policies to stimulate farmers to practice safe pesticide use in Suriname. Les données d'importation du ministère du commerce indiquent que le Surinam a augmenté des importations de pesticides au cours des cinq dernières années. Selon des preuves de recherches, pas moins de 80% de production potentielle dans diverses cultures comprenant le riz serait perdu en raison des parasites agricoles sans mesures de protection des cultures. Quoique les avantages d'une utilité chimique de pesticides soient clairs, la santé et les impacts sur l'environnement négatifs de leur utilisation est également évident. Au lieu de cette information une étude a été entreprise pour déterminer les perceptions des petits agriculteurs de riz sur leur connaissance d'utilisation de pesticide, et la sécurité des pesticides dans la production de riz. Pour cette enquête un questionnaire a été adapté d'une enquête d'utilisation de pesticide pour se produire et rassembler des données significatives sur des perceptions de la connaissance du petit agriculteur de riz et des pratiques s'est rapporté aux conditions de sécurité d'utiliser-et de pesticide dans la production de riz dans Nickerie. La population témoin s'est composée de 200 petits agriculteurs de riz. Les données rassemblées ont été analysées utilisant SPSS et Microsoft Excel. Des statistiques descriptives et la corrélation ont été employées pour décrire les données. Les résultats indiquent que les agriculteurs de riz sont masculins, les plus vieux que 50 années moyennes et ont plus de 15 ans d'expérience avec la production de riz. Les résultats indiquent également que les agriculteurs perçoivent le dosage recommandé en tant que trop peu et augmentent donc le dosage. Ils souvent mélangent différents types de pesticides et n'utilisent pas tout leur équipement de protection tout en pulvérisant. Basé sur les résultats on lui recommande de développer des politiques de pesticide pour stimuler des agriculteurs pratiquer l'utilisation sûre de pesticide au Surinam. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16248 V16248 | Partager |
Manioc.org : des ressources numériques pour les historiens de la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Description : Manioc, http://www.manioc.org est une bibliothèque numérique spécialisée sur la Caraïbe, l'Amazonie, le plateau des Guyanes et les régions ou centres d'intérêt liés à ces territoires. Manioc apporte sa contribution à la valorisation du patrimoine et à la constitution de la mémoire de demain en mettant à disposition tant des ouvrages anciens restituant la pensée sociale d'une époque que des textes et travaux contemporains issus de la recherche universitaire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14323 V14323 | Partager |
Humanités numériques et sources orales alternatives Auteur(s) : Caruge, Mickaël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : Dans ce système observable qu'est la transmission culturelle, les sources orales permettent de produire, par un choix judicieux des outils de prise de données, une restitution efficiente d'informations contradictoires. C'est-à-dire utile à l'élaboration de recherches académiques. Dans ce droit fil, le Fonds René Louise constitue un travail authentique de prospection et de restitution sonore commencé dans les années 1970, en abordant les trajectoires personnelles d'artistes, d'artisans et de personnalités de la culture. Ce corpus alternatif évoque le contexte historique édifiant des années 1940, se poursuit jusqu'à la fin du XXè siècle, dans un langage, des pratiques, des traditions communes à tout le bassin Caribéen. Cela signifie que l'on peut rendre accessible l'information historique autrement, dans les espaces dédiés à la diffusion de formes sonores, par l'organisation archivistique et la corroboration de la recherche en sciences humaines. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19017 V19017 | Partager |
Lettre d'information ; Lettre d'information (France. Ministère de la culture) Auteur(s) : France -- Ministère de la culture Éditeur(s) : Le de´partement Le département Le de´partement Le département ( Paris ) Résumé : (Statement of Responsibility) Département de l'information et de la communication, Ministère culture. Description based on: No 7 (16 avril 1997); title from cover. France 38155846 1255-6270 | Partager |
Lettre d'information ; Lettre d'information (France. Ministère de la culture) Auteur(s) : France -- Ministère de la culture Éditeur(s) : Le de´partement Le département Le de´partement Le département ( Paris ) Résumé : (Statement of Responsibility) Département de l'information et de la communication, Ministère culture. Description based on: No 7 (16 avril 1997); title from cover. France 38155846 1255-6270 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
La littératie numérique de santé : un domaine en émergence Auteur(s) : Le Deuff, Olivier Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : Par cette présentation, Olivier le Deuff, Maître de Conférences à l'Université Bordeaux Montaigne, vise à décrire le concept de littératie numérique de santé vis-à-vis des autres littératies limitrophes dans un contexte où la recherche d'informations médicales prend de l'essor et peut être source de risques pour la santé notamment pour les publics les moins formés. Digital Health literacy est le concept utilisé par les Anglo-saxons pour définir ces littératies multiples et transversales reposant sur des compétences informationnelles, numériques et en matière de santé. Nous en examinons ici les fondements et les médiations potentielles pour améliorer son acquisition pour une diversité de publics dont les seniors. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15379 V15379 | Partager Voir aussi Santé Littératie numérique Culture de l'information Risque informationnel Translittératie Télécharger |
Martinique, terre amérindienne ; Martinique, terre amérindienne : Une approche pluridisciplinaire Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Benoit Bérard Éditeur(s) : HAL CCSD Sidestone Press Résumé : International audience Aujourd'hui, les traces de la présence amérindienne en Martinique constituent, en dehors des pétroglyphes de la forêt de Montravail et des pièces exposées dans les musées de l'île, un patrimoine invisible. Cependant, avant son invasion par les européens cette île a bien été pendant au moins 1500 ans terre amérindienne. Pendant dix années, entre 1995 et 2005, une équipe pluridisciplinaire internationale a ainsi travaillée à étudier l'occupation précolombienne de la Martinique. Ce programme initialement dirigé par J.-P. Giraud puis par Benoît Bérard a été menée dans le cadre d'un Projet Collectif de Recherche intitulé "Le néolithique martiniquais dans son contexte antillais" agréé par le Ministère de la Culture et de la Communication et financé par la Direction des Affaires Culturelle de la Martinique. La synthèse des résultats de ces travaux a été présentée au public martiniquais dans le cadre d'un séminaire international qui s'est tenu à Fort-de-France en mai 2007 avec le soutient du Conseil Général. Elle constitue le cœur de cet ouvrage. Elle a été complétée par un certain nombre de contributions permettant une mise en perspectives des résultats obtenus. Ce volume se divise en trois parties. La première fait un état des lieux de la connaissance sur les différentes cultures précolombiennes qui se sont succédées dans l'île au travers de la présentation de plusieurs sites de références. Elle se conclue par un regard historique qui grâce au récit de l'incroyable vie de Francisco Congo illustre les contacts entre populations amérindiennes, africaines et européennes au début de la colonisation et nous offre des informations inédites sur l'origine de la communauté des Caraïbes noirs de Saint-Vincent. La seconde partie de l'ouvrage présente un bilan des connaissances sur la relation entre les amérindiens et leur environnement naturel au travers d'études archéo-vulcanologiques, archéo-zoologiques et paléo-ethnobotaniques. Ce recours aux sciences paléo-environnementales offre pour la première fois la possibilité d'une réelle approche historicisée de cette relation. Enfin, parce ce que la division géopolitique coloniale et post-coloniale de l'archipel antillais n'a pas de sens appliquée à l'étude de son peuplement précolombien, il nous est apparu essentiel de conclure cet ouvrage par une ouverture sur les îles voisines en particulier la Dominique et la Guadeloupe. Cela nous fait entrer dans cette perspective archipélique qui guide aujourd'hui le travail des archéologues. Cet ouvrage est le premier volume synthétique sur l'occupation amérindienne de la Martinique publié depuis des décennies. Par son sérieux et son accessibilité il met enfin à la disposition d'un public de spécialistes et de non-spécialistes un bilan des dernières connaissances produites. Il répond en cela tant à un besoin scientifique qu'à une réelle demande sociale. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00971509 ISBN : 9789088901584 hal-00971509 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00971509 | Partager |
L’enseignement et l’apprentissage des connaissances et des compétences motrices utiles en sport collectif Auteur(s) : Gréhaigne, Jean-Francis Poggi, Marie-Paule Zerai, Zeineb Auteurs secondaires : Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique, Discours - UFC (ELLIADD) ; Université de Franche-Comté (UFC) - Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC) Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Cet article prolonge le débat introduit dans l'article précédent de la rubrique « Innovations obsjectivées ». Il s'agit ici de discuter un certain nombre de thèmes autour de enseigner et apprendre afin que les apprentissages en sport collectif à l'école deviennent plus efficaces. A cet effet, nous allons examiner successivement comment les élèves apprennent, comment les professeurs enseignent et aussi comment enseigner pour que les élèves apprennent et retiennent. Dans une dernière partie, une discussion est menée autour de la question de l'égal accès de toutes et tous aux fondamentaux de la culture scolaire et sportive. Mots clés : sport collectif, connaissance, enseigner, apprendre, réussite Le développement des technologies et, en particulier, l'avènement de la société de l'information ont augmenté les possibilités d'accès des individus à l'information et au savoir. Mais, en même temps, tous ces phénomènes entraînent une modification des compétences à acquérir pour le travail ou les loisirs. La société du futur sera donc une société cognitive est-il souvent affirmé (Commission européenne, 1995) et c'est dans cette perspective que se place le rôle central de l'éducation et la formation. L'éducation physique et sportive a plus que jamais une place prépondérante à jouer dans une société où la sédentarité devient une menace. Aussi, dans cette deuxième partie, nous allons discuter un certain nombre de thèmes autour d'enseigner et apprendre afin que les apprentissages en sport collectif à l'école deviennent plus efficaces. A cet effet, nous allons examiner successivement comment les élèves apprennent, comment les professeurs enseignent et aussi comment enseigner pour que les élèves apprennent et retiennent. Enfin une discussion sera menée autour de la question de l'égal accès de toutes et tous aux fondamentaux de la culture scolaire et sportive. eJRIEPS hal-01620910 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620910 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620910/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01620910/file/7.%20eJR%2040%20Gr%C3%A9haigne%20et%20al.%202.pdf | Partager |
Mois du film documentaire 2011 : "Retour vers soi". La démarche et l'esthétique documentaire : débat Auteur(s) : Cadoux, Laurent Céleste, Marie-Claude Elie-dit-Cosaque, Gilles Glaudon, Nathalie Auteurs secondaires : Toumson, Yolande-Salomé Roux-Barny, Gerty Jean-François Morgane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Description : L'association "Tchok en doc" organise du 4 novembre au 3 décembre 2011 le mois du film documentaire en Martinique autour de la thématique : "Retour vers soi". La bibliothèque universitaire du campus de Schoelcher s'associe à cette manifestation autour d'un débat intéressant sur la démarche et l'esthétique du cinéma documentaire avec Gilles-Elie-dit-Cosaque, Marie-Claude Céleste, Laurent Cadoux et Nathalie Glaudon. Ils échangeront autour des pratiques documentaires en Outre-mer, du documentaire comme témoin de la réalité et de leurs perceptions en tant que réalisateurs. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12134 V12134 | Partager Voir aussi Cinéma Information Histoire Patrimoine Culture Documentaire Réalité Télévision Martinique ; Télécharger |
Sommaire des actes du Premier colloque franco-mexicain des sciences de la communication, 8-10 avril 2002, Mexico ; : Primer coloquio en Ciencias de la Comunicación, 8-10 de abril del 2002, México D.F. Auteur(s) : Giménez, Gilberto Gómez Mont, Carmen Jacquinot-Delaunay, Geneviève Lochard, Guy Maldonado, Patricia Martín-Barbero, Jesús Miège, Bernard Mier, Raymundo Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) G. Giménez , C.Gómez Mont , G. Jacquinot , G. Lochard , P. Maldonado , J. Martín-Barbero, B. Miège, R. Mier , B. Ollivier, R. Rieffel Éditeur(s) : HAL CCSD Cerimes Résumé : L'ensemble des articles est archivé sur ArchiveTémaTice. Les actes sont aussi accessibles sur le site du colloque http://www.cerimes.fr/colloquefrancomexicain Les textes qui composent ces actes ont été présentés à l'occasion du premier colloque franco-mexicain en sciences de la communication, organisé par la Asociación mexicana en Ciencias de la comunicación (AMIC) et la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication (SFSIC), à Mexico, du 8 au 10 avril 2002. Les médias classiques: radio, télévision (8 avril 2002) Introduction . La coopération scientifique bilatérale et l'interculturel dans l'activité de recherche, Bruno Ollivier La recherche française sur le média et les discours télévisuels: éléments pour un bilan prospectif, Guy Lochard Parcours de la programmation télévisée au Mexique, Florence Toussaint El regimen de la television hertziana en Mexico, Claudia I. Garcia Rubio La question de l'éthos et du genre en communication politique, Simone Bonnafous L'exposition de la vie privée dans les médias, André Vitalis Identités, culture, communication (9 avril 2002) Reconfiguraciones cimunicativas de la socialidad y reencantamientos de la communication identidad, Jesus Martin-Barbero Identité, culture et communication, Jean François Tetu Las organizaciones civiles en las radiodifusoras comerciales, Dr. José Cisneros E. Les SIC et l'altérité: démarches d'une recherche sur la Chine. réflexions épitstémologiques sur les analyses de corpus à base communicationnelles de langue et de culture non-maternelles, Dominique Colomb Transicion, reforma del estado y medios de comunicacion en Mexico, Dr. Javier Esteinou Madrid Medios masivos y formacion psicosocial, Enrique Guinsberg Technologies d'information et de communication ( 10 avril 2002) Quoi de nouveau dans la recherche française en informatique et communication ? Bernard Miege Convergencia tecnologica: perspectivas de investigacion en Mexico, Delia Crovi Druetta Medias, technologies et public: la notion de projet au cœur d'une éventuelle médiation, Claire Noy La formacion de profesores de educacion superior en el uso de la computadora y la internet. reflexioànes sobre el tema, Luz Maria Garay Cruz Vers un retour à une lecture non linéaire, Schmidt C. T, Roxin I.(), Mercier D, Hufschmitt B. & Cotten J.-P NTIC et éducation à distance. Le cas d'Edusat au Mexique face au cas français, Norma Veronica Fernandez Arriaga. Les sciences de l'éducation et les sciences de la communication en dialogue: à propos des médias et des technologies éducatives, Geneviève Jacquinot-Delaunay Internet et Intranet dans les organisations "un scénario récurrent", Jean-Antoine Corbalan De l'université virtuelle au campus numérique : simple effet de traduction ou changement de paradigme, Françoise Thibault Competencias mediacionales de los sujetos en programas educativos en entornos digitales, Maria Elena Chan Nunez Le journal quotidien sur le Web. L'identité éditoriale au risque du formatage, Annelise Touboul Conclusion, Carmen Gomez-Mont Premier colloque franco-mexicain de sciences de la communication Mexico, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess ISBN : http://www.cerimes.education.fr edutice-00000362 https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362 https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362/document https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362/file/actes.pdf | Partager |
La culture Hip-Hop dans tous ses états Auteur(s) : Gadet, Steve, Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Pourquoi un autre livre sur la culture Hip-Hop ? Parce que comme toute culture, elle est dynamique et ne se laisse pas dompter. Elle possède l’essencedes cultures, elle recherche le contact avec l’autre. Même si le mouvement possède une histoire, une tradition réelle, il ne se réduit pas au rap, ni auxafricains-américains, ni aux clichés déversés par les clips vidéos. Le Hip-Hop doit son dynamisme et sa longévité à sa capacité à entrer en contact avecd’autres cultures et à se laisser infiltrer. Se faisant, il est également porteur de contradictions. Parfois victime de son propre succès, le mouvement Hip-Hop est le résultat d’échanges complexes, de conditions sociopolitiques nourries par des sentiments de désillusion et d’aliénation. De manière élémentaire, nous pouvons le qualifier de « produit de l’Amérique d’après la lutte des droits civiques ».C’est un ensemble d’expressions culturelles conçu par la jeunesse des communautés africaine-américaine, latino-américaine et caribéenne-américaineà New York et ses environs durant les années soixante-dix. Son moyen d’expression le plus populaire a été la musique rap ; néanmoins la danse, legraffiti, la mode vestimentaire, l’art audiovisuel, la criminalité, le sport et le commerce sont aussi ses « terrains de jeu » (Nelson, 1998 :8). La « générationHip-Hop » a entre 13 et 40 ans. Elle a grandi avec ces expressions Hip-Hop comme repère socioculturel, politique et idéologique. Le mouvement continued’avoir un impact considérable sur l’industrie vestimentaire, la presse écrite, l’enseignement, la télévision, le langage, la sexualité, les relations hommefemme, les politiques sociales et économiques aux États-Unis et dans le reste du monde. Parce qu’elle a capturé l’attention et l’imagination d’un grand nombre individus d’origines ethniques et sociales très diverses, elle mérite qu’on s’y intéresse avec beaucoup de sérieux. Nous chercherons à interroger cette culture fertile à la lumière de plusieurs grands thèmes, à savoir : la société étasunienne, la politique, le multiculturalisme, les substances narcotiques, l’Afrique, la mort, la "glocalisation", le capitalisme et l’interculturalité. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379678 ISBN : 9782296129313 hal-01379678 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379678 | Partager |
Au clair-obscur de la relation : l'architectonie poétique d'Edouard Glissant Auteur(s) : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Selon le Professseur Frédéric Lefrançois, les multiples facettes de l'univers conceptuel échafaudé à travers la poétique d'Edouard Glissant confèrent à sa pensée la profondeur et la richesse d'un opus magnum habité par l'incessante question de la Relation. En son principe, cette idée maîtresse agit à l'image d'un architecte investi d'une mission singulière : celle de faire advenir de l'informe et du multiforme, un plan, une carte, pour assister dans ses avancées l'avenir des cultures en contact. Ainsi, en substance, cette relation est à la fois organique - en ce qu'elle a trait à l'agrégation du divers et du composite - et synthétique, parce qu'elle génère une poétique du divers dans laquelle le tout et la partie entrent en résonance... Ordo ab chao. En ces trois mots tiennent donc l'essence et la finalité d'un propos tour à tour translucide ou opaque, selon le dessein visé, et qu'il nous appartient aujourd'hui de saisir. En pareille matière, l'élan des métaphores, puisé d'un substrat psychosociologique d'une rare densité, s'avère un puissant allié. S'y adjoint la quête de vérité expérientielle, qui n'épargne en rien les aspects problématiques de l'antillanité. Selon quelles modalités passe-t-on des ténèbres à la lumière ? Sur quelle trame conceptuelle et poétique l'écheveau de la mémoire est-il tissé ? Faut-il y voir la tracée d'une destinée manifeste ou l'ambition scripturaire d'un démiurge ? Le Professeur envisage de contribuer à cette investigation en mettant au jour le dénominateur commun entre les fractions d'identité où le génie créateur glissantien se dévoile pour se mettre au service d'une langue poétique nouvelle. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18089 V18089 | Partager |
Approcher le genre par les Sciences de l'Information et de la Communication : représentations et déconstruction des assignations genrées dans la sphère discursive contemporaine des Antilles françaises Auteur(s) : Almar, Nathalie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Représentations, pratiques, déconstruction du genre dans les sociétés caribéennes" : journée d'étude, le 14 novembre 2016. Université des Antilles Description : Chercheuse en information et communication, Nathalie Almar questionne les effets des médias et la réception des informations par le public martiniquais particulièrement au sujet du rôle des médias sur la socialisation de genre. L'analyse de Nathalie Almar s'intéresse aux discours sociaux en interaction autour de l'identité féminine et plus globalement aux rôles de genres. Elle explique qu'à partir des années 1980, la représentation médiatique est constitutive du réel qu'elle produit et dont elle rend légitime les normes. En effet à cette époque, les travaux de Stuart Hall révèlent un récepteur actif, opérant un décodage en fonction de la lecture prescrite du message médiatique. Selon cette approche de la représentation qui est perçue comme une négociation qui s'interroge sur le processus de production des identités féminines dans le contexte des Antilles françaises, Nathalie Almar situe son propos dans la théorie d'incubation culturelle de George Gerbner. Selon elle, ceci évoque un processus de culture ou d'incubation des normes diffusées par les médias. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16328 V16328 | Partager |
Le tourisme scientifique, un après-tourisme en Patagonie ? Auteur(s) : Bourlon, Fabien Bourdeau, Philippe Michel, Franck Inostroza, Gabriel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur fond de crise du tourisme au Nord, de la globalisation de l’économie et de l’accélération des mobilités, une évolution des formes de développement touristiques semble à l’œuvre dans les confins géographiques. Dans certains territoires touristiques du fait de conflits dans l’usage des ressources naturelles, des pratiques récréatives alternatives émergent qui combinent une logique économique avec des préoccupations socio-environnementales.Notre article analyse l’apparition du tourisme scientifique dans la région « non-touristique » de Aysén, en Patagonie chilienne. Des acteurs d’un territoire se mobilisent selon des pôles culturels et des axes thématiques autour de projets pilotes, de recherche expérientielle et de médiations scientifiques innovantes. Sur ce front pionnier, un réseau informel d’acteurs coordonne ses actions pour aborder les problématiques sociales et environnementales de leur territoire. Opérateurs et prestataires pour le tourisme scientifique créent de manière participative une offre originale. Un système touristique alternatif, axé sur la protection de l’environnement, de la culture et des dynamiques sociales de la communauté d’accueil, favorise l’acquisition et le partage de savoirs entre scientifiques, acteurs locaux et visiteurs.Le tourisme scientifique s’inscrit-il dans une évolution globale des pratiques touristiques ? En proposant de dépasser les frontières, entre activités récréatives et le travail, de lieux de vie et de loisir, il apparaît comme l’expression d’un « après-tourisme ». L’hybridation des pratiques, une approche scientifique associée à l’esprit de la découverte inhérent au voyage, semble pouvoir relever des défis sociétaux liés à l’essor d’un tourisme globalisé. Alors que le tourisme est pensé depuis longtemps en termes de transfert de compétences, de modèles et d’ingénierie du Nord vers le Sud, une périphérie propose de nouveaux cadres de pensée, d’action et de participation qui renouvellent le sens du voyage. In the context of a tourism crisis in the north, a globalized economy and an increase of mobility, a change in the forms of tourism development seems to occur in peripheral areas. In some tourism areas and due to conflicts over the use of natural resources, alternative recreational practices arise that combine economic needs and socio-environmental concerns.Our article analyzes the appearance of scientific tourism in the "non-tourist" region of Aysén, in Chilean Patagonia. Actors of a territory unite according to specific cultural poles and thematic axes through experiential research and innovative scientific mediation pilot projects. On this pioneer front, an informal network of stakeholders coordinates its actions to address the social and environmental issues of their territory. Operators and service providers for scientific tourism create an innovative offer in a participatory process. An alternative tourism system, focused on protecting the environment, the culture and social dynamics of the host community, promotes the acquisition and sharing of knowledge between scientists, local actors and visitors.Is scientific tourism part of a global evolution of tourism practices? By proposing to go beyond established boundaries, of recreational activities and work, everyday places and leisure areas, it appears as the expression of an “After-Tourism”. The hybridization of practices, a scientific approach associated with the spirit of the discovery inherent of the travel experience, seems to respond to the challenges of the community confronted to the rise of a globalized tourism. While tourism has always been thought of in terms of transfer of skills, models and engineering from the North to the South, a periphery offers new frameworks of thought, action and participation that renew the meaning of travel. En un escenario de crisis del turismo en los países desarrollados, de la globalización de la economía y del incremento de las movilidades, una evolución de las formas de desarrollo del turismo parece estar en marcha en los confines geográficos. En ciertos territorios turísticos, debido a los conflictos de uso de los recursos naturales, prácticas recreativas alternativas surgen que combinan una lógica económica con preocupaciones socio-ambientales.El presente artículo analiza el surgimiento del turismo científico en la región “no-turística” de Aysén en la Patagonia chilena. Actores del territorio se unen según polos y temáticas científicas, a través de proyectos pilotos, de investigación experiencial y mediaciones científicas innovadoras. En este frente pionero, una red informal se organiza para abordar las problemáticas sociales y ambientales de su territorio. Operadores y proveedores de servicios para el turismo científico crean de manera participativa una oferta novedosa. Un sistema turístico alternativo, basado en el cuidado del medio ambiente, de la cultura y de las dinámicas sociales del comunidad de acogida, favorece la adquisición y el intercambio de conocimientos entre científicos, actores locales y visitantes. ¿Será la aparición del turismo científico la expresión de una evolución global de las practicas turísticas? Al invitar a que sean sobrepasadas las fronteras, entre actividades recreativas y el trabajo, lugares de vida y sitios de esparcimiento, este se presenta como un “Pos-Turismo”. La hibridación de las prácticas, una aproximación científica asociada al espíritu de descubrimiento inherente del viaje, parece poder resolver los desafíos de nuestras sociedades vinculados al auge de un turismo globalizado. Cuando el turismo suele ser pensado desde hace mucho, como un proceso de transferencia de capacidades, de modelos y de ingenierías, del Norte hacia el Sur, una periferia propone nuevos marcos conceptuales, de acción y de participación, que renuevan el sentido del viaje. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11169 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11169 | Partager |
Marvin Fabien : De l'art multimédia au dispositif performatif, l'univers bouyon Auteur(s) : Berry, Anne-Catherine Auteurs secondaires : Fabien, Marvin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Artincidence CEREAP Extrait de : "Festival international d'art performance (FIAP)" : table ronde, le 21 avril 2017. Université des Antilles Description : Anne-Catherine Berry présente l'artiste Marvin Fabien le 21 avril 2017 lors de la table ronde du Festival International d'Art Performance. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17061 V17061 | Partager Voir aussi Performance Art interactif Art contemporain Numérique Bouyon Multimédia Digitale Nouveaux Médias ; Martinique Dominique Télécharger |
Approche psychosociologique de la formation professionnelle dans les Antilles et la Guyane françaises : entre désirs de responsabilités et conduites d’évitement Auteur(s) : Lamic, Nicolas Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À travers l’étude du dispositif de la formation professionnelle en Martinique, étendue à la Guadeloupe et à la Guyane française, l’article analyse la spécificité des dispositifs de formation sur ces territoires français des Amériques par comparaison à la France métropolitaine puis souligne les mutations qui se produisent dans les dispositifs de formation à distance de ces territoires sous l’effet du développement des nouvelles technologies de l’information. L’intérêt est d’engager une réflexion sur la relation problématique entre emploi et formation en intégrant le rôle du politique et du contexte social et culturel Through the study of the approaches to professional training in Martinique, Guadeloupe and French Guiana, this article compares how training in these territories of French America compares to training in France and then highlights the changes that have occurred as a result of the introduction and development of the new information technologies into distance education programmes in those territories. Our purpose is to initiate a reflection on the need to examine the relationship between employment and training by integrating the role of politics and the social and cultural context Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.488 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/488 | Partager |
Constructions identitaires et communications médiatisées en Martinique Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) LCF-CNRS UMR 8143, Université de la Réunion Bernard Idelson, Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo (s/d) Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience La Martinique constitue l'un des trois départements français d'outre-mer de la zone Caraïbe-Amérique. Cette société est marquée dans sa période contemporaine, par le dynamisme de ses formes culturelles et par un essor notable des médias de masse. Les mutations rapides qui la travaillent en profondeur sous l'effet des activités d'information et des phénomènes de communication invitent au renouvellement de l'approche des cultures et des identités. Comment envisager la place de la médiatisation dans la discussion publique sur l'identité martiniquaise? On observe les représentations de l'identité dans l'espace public martiniquais à partir de la sphère médiatique. On s'intéresse ici aux modalités de circulation des messages relatifs aux cultures quant à leur rôle dans les processus de construction identitaire. Cette approche permet d'interroger les relations qui existent entre journalistes, personnel politique et opinion publique ; elle ouvre la réflexion sur le sens que les acteurs donnent au message médiatisé et, l'usage qu'ils en font dans un espace social donné. Un contexte sociopolitique pesant L'espace public martiniquais reste encore marqué actuellement, par le contexte sociopolitique local fortement politisé des années 1960. Les discours politiques de l'époque s'articulent d'abord sur la nature des relations à la Métropole et posent la question du changement de statut pour le département d'outre-mer. Ils se structurent aussi autour de préoccupations culturelles et visent la conservation du patrimoine. Paroles d'outre-mer. Identités linguistiques, expressions littéraires, espaces médiatiques Saint-Denis (La Réunion), France hal-01152955 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152955/file/Identites_et_medias.pdf | Partager |