Le luxe des montres (xixe-xxe siècle) : réputation et identité de l’horlogerie de Genève Auteur(s) : Sougy, Nadège Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : À la fin du xixe siècle, la fabrique horlogère de Genève est confrontée à l’arrivée de montres reprenant abusivement ses marques et le nom de Genève. En réaction, les horlogers, les marchands et les pouvoirs publics mettent en place un dispositif pour protéger ce secteur économique. L’une des solutions retenues est d’identifier les montres faites Genève en certifiant leur qualité. En 1886, la création d’un poinçon de l’État et de la République de Genève est le premier label associant les savoir-faire d’un territoire à la qualité technique de ses produits. A l’origine défensif, le poinçon fait la promotion de produits de haut de gamme caractérisés par une bonne facture, une fiabilité et leur origine, marqueur du luxe des montres de Genève. At the end of the 19th century, the watchmakers of Geneva are confronted to the arrival of products retaking abusively its brands and the name of Geneva. In response, watchmakers, retailers and public actors decided to protect this economic sector. One of the solutions picked up was to identify Geneva-made watches by certifying their quality. In 1886, the creation of a hallmark of the State and the Republic of Geneva is the first label associating the expertise of a territory with the technical quality of its products. Originally defensive, the hallmark promotes high-quality products characterized by a good invoice, a reliability and their origin, a branding of the luxury of Geneva watches. Genève Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7370 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7370 | Partager |
La tome des Bauges : de la labellisation du produit à l'histoire de la localité Auteur(s) : Palisse, Marianne Auteurs secondaires : Centre de recherches et d'études anthropologiques (CREA) ; Université Lumière - Lyon 2 (UL2) Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Article soumis à la revue Ruralia fin 2006. La revue a cessé de paraître en 2007. La tome des Bauges est un fromage fabriqué dans les Alpes du Nord, qui a obtenu en 2002 une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC). Elle fait donc partie de ces produits dits " de terroir " sur lesquels se penchent depuis plusieurs années les chercheurs en sciences sociales et qui accèdent au statut de patrimoine. Elle tend à devenir un emblème pour le territoire des Bauges. Or, cette évolution est remarquable dans la mesure où la tome était, il n'y a pas si longtemps, une production quelque peu dévalorisée, qui n'aurait sans doute pas été choisie pour représenter les Bauges vis-à-vis de l'extérieur. Elle n'est devenue ce qu'elle est aujourd'hui qu'après une évolution marquée par des discussions et des confrontations. Étudier en détail l'histoire du processus de labellisation, qui met en jeu les agriculteurs, les élus locaux, les chargés de mission du Parc et les instances nationales chargées de la labellisation des produits permet non seulement de s'interroger sur les transformations de l'élevage bovin dans les Bauges mais aussi plus largement d'évoquer les négociations entre les agriculteurs et d'autres acteurs intervenant en Bauges. En effet, la tome est sans doute l'un des objets les plus pertinents pour analyser la façon dont les différents groupes envisagent l'avenir du massif et de sa filière agricole. Symbole de la transition vers une nouvelle agriculture, moins productiviste, la tome constitue pour le chercheur un objet-clef pour analyser la place qu'occupent aujourd'hui les éleveurs parmi les autres groupes présents en moyenne montagne. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842 halshs-00809842 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00809842/file/MPalisse_Tome-des-Bauges.pdf | Partager |
Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
Del lujo al terorrismo : turismo, el terrorismo por otros medios Auteur(s) : E. Korstanje, Maximiliano Skoll, Geoffrey Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Los estudios en terrorismo parecen apuntar al turismo como una industria del lujo y el placer, dos de los valores prohibidos por el Islam. Muchos analistas sugieren que el turismo es una actividad secular que obstruye la vida religiosa, otros sugieren que el lujo desmedido y la ostentación generan un resentimiento precisamente en aquellas poblaciones donde las necesidades básicas no se encuentran satisfechas. Desde otra perspectiva, defendemos la tesis que turismo y terrorismo comparten un origen común, la organización del trabajo en la era industrial. Ni el terrorismo es un fenómeno moderno, ni mucho menos monopolio del Islam. Si por un lado, la lucha sindical devino en un sinnúmero beneficios para la fuerza laboral, beneficios que terminaron masificando a la industria de los viajes, no menos cierto es que por el otro, las demandas sindicales que atentaban contra el aparato productivo capitalista fueron rechazadas y expulsadas hacia las afueras de los contornos de la sociedad. Sin miedo al error, puede afirmarse que el turismo es el terrorismo por otros medios. Desde dentro, la lucha sindical y la huelga fueron los mecanismos legales para lo que fuera de las fronteras fueron denominados actos de terrorismo. A medida que la lógica de producción capitalista comenzó a descentralizarse, y las viejas estructuras de poder fueron recicladas, los blancos de los ataques terroristas dejaron de ser los políticos, o personajes importantes de la cultura, para pasar a ser los turistas. Comprender la función social del lujo es entender la forma en que la organización del trabajo y el terrorismo convergen. Terrorism-led studies pointed out to tourism as a pleasure industry where visitors experience hedonism and luxury. Many analysts see in tourism a secular activity that intrudes in the religious forms of Middle East, while others signals to the resentment generated by unlimited luxury and ostentation these types of establishment offer. A third view is oriented to discuss a new fresh thesis. We argue that are inextricably intertwined by means of the industrial organization of labor. Nor terrorism is a monopoly of Islam, neither it is a modern phenomenon. If, on one hand, the worker union struggle resulted in a set of monetary and legal benefits for workforce, advantages that led to a mass-tourism, no less truth was that, on another hand, those claims which defied the capitalist order were rejected and expulsed towards the periphery of system. With no fear to any mistake, this validates the idea that tourism is terrorism by other means. Within society, strike and worker union organization served as two legal mechanisms to discipline workers, but beyond the control of society, the same was labeled as terrorism. At time the logic of production was decentralized, as main target of terrorism, politicians and important celebrities set the pace to lay people and tourists. By understanding the role played by luxury at this stage, is a good first step to acknowledge that organization of labor and terrorism converge. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7388 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7388 | Partager |