Du forum au réseau social : usages et détournements ? Auteur(s) : Charnet, Chantal Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : EUTIC : le réseau international et interdisciplinaire pour les Enjeux et Usages des Technologies de l'Information et de la Communication Extrait de : "Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle" : colloque, les 3 et 4 novembre 2015. Université des Antilles Description : Le forum, instrument de communication écrite et collective, asynchrone et à distance fait partie de l'environnement numérique des étudiants avec une visée pédagogique lors des enseignements, mais aussi informative dans les relations avec l'administration. Outil de liaison dans l'éco-système numérique de l'étudiant, il participe de fait à la transmission d'informations académiques de la part de l'institution même en concurrence avec d'autres outils (Web, réseaux sociaux). Cette communication, présentée par Chantal Charnet, professeur de l'Université Montpellier 3, a pour objectif de dégager le cadre d'usage de cette transmission, les pratiques développées par les usagers concernés, les services administratifs et les étudiants-eux-mêmes et les détournements discursifs opérés. Elle s'attachera à analyser comment l'information se structure et se construit par le biais des différentes interventions et en quoi l'usage des réseaux sociaux détourne en fait l'échange institutionnel mis en place par des forums. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15393 V15393 | Partager |
Du forum au réseau social : usages et détournements Auteur(s) : Charnet, Chantal Auteurs secondaires : Praxiling UMR 5267 (Praxiling) ; Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Le forum, instrument de communication écrite et collective, asynchrone et à distance fait partie de l’environnement numérique des étudiants avec une visée pédagogique lors des enseignements, mais aussi informative dans les relations avec l’administration. Outil de liaison dans l’éco-système numérique de l’étudiant, il participe de fait à la transmission d’informations académiques de la part de l’institution même en concurrence avec d’autresoutils (Web, réseaux sociaux). Cette communication a pour objectif de dégager le cadre d’usage de cette transmission, les pratiques développées par les usagers concernés, les services administratifs et les étudiants-eux-mêmes et les détournements discursifs opérés. Elle s’attachera à analyser comment l’information se structure et se construit par le biais des différentes interventions et en quoi l’usage des réseaux sociaux détourne en fait l’échange institutionnel mis en place par des forums. Les écosystèmes numériques et la démocratisation informationnelle : Intelligence collective, Développement durable, Interculturalité, Transfert de connaissances Schoelcher, France hal-01268082 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01268082 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01268082/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01268082/file/EUTIC_Charnet-2015_ARTICLE%2B.pdf | Partager |
How wide is the seismogenic zone of the Lesser Antilles forearc? Auteur(s) : Gutscher, Marc-andre Westbrook, Graham Marcaillou, Boris Graindorge, David Gailler, Audrey Pichot, Thibaud Maury, Rene Éditeur(s) : Soc Geol France Résumé : The Lesser Antilles subduction zone has produced no recent strong thrust earthquakes, making it difficult to quantify the seismic hazard from such events. The Lesser Antilles arc has a low subduction rate and an accretionary wedge that is very wide at its southern end. To investigate the effect of the wedge on seismogenesis, numerical models of forearc thermal structure were constructed along six transects perpendicular to the arc in order to determine the thermally predicted width of the seismogenic zone. The geometry of each section is constrained by published seismic profiles and crustal models derived from gravity and seismic data and by earthquake hypocenters at depth. A major constraint on the deep part of the model is that mantle temperature beneath the volcanic arc should achieve a temperature of 1,100 degrees C to generate partial melts. Predicted surface heat flow is compared to the available heat flow observations. Thermal modeling results indicate a systematic southward increase in the width of the seismogenic zone, more than doubling in width from north to south and corresponding to a dramatic southward increase in forearc width (distance from the arc to the deformation front of the accretionary wedge). The minimum width of the seismogenic zone (distance between the intersections of the subduction interface with the 150 degrees C and 350 degrees C isotherms) increases from about 80 km, north of 16 degrees N, to 230 km, at 13 degrees N. The maximum width (between the 100 degrees C and 450 degrees C isotherms) ranges from about 150 km in the north to up to 320 km in the south. This large variation in the width of the seismogenic zone is a consequence of the increasing width of the accretionary wedge to the south, caused by the increased thickness of sediment on the subducting plate. There is good agreement between the thermally predicted seismogenic limits and the sparse distribution of recorded thrust earthquakes, which are observed only in the northern portion of the arc. Possible scenarios for mega-thrust earthquakes are discussed. Depending on the segment length (along-strike) of the rupture plane, the occurrence of an event of magnitude 8-9 cannot be excluded. L’absence de grands séismes récents à mécanismes chevauchants dans la zone de subduction des Petites Antilles rend difficile l’évaluation de l’aléa sismique lié à de tels événements. L’arc des Petites Antilles est caractérisé par une faible vitesse de subduction et par la présence d’un prisme d’accrétion très développé à son extrémité méridionale. Afin d’évaluer les effets de la largeur de ce prisme sur la genèse des séismes, nous avons étudié six sections perpendiculaires à l’arc, du nord au sud de celui-ci, pour déterminer la largeur de la zone sismogène prédite par les modèles thermiques appliqués à chacune de ces coupes. La géométrie de ces dernières est contrainte par les profils sismiques publiés, par les modèles de structure crustale déduits des données gravitaires et sismiques, et enfin par la distribution des hypocentres des séismes. Un contrôle important permettant de tester la validité des modèles thermiques en profondeur est qu’une température minimale de 1 100oC, compatible avec la fusion partielle du manteau hydraté, doit être atteinte sous l’arc volcanique actif. Par ailleurs, le flux thermique en surface prédit par ces modèles doit être compatible avec les mesures de flux de chaleur. Les modèles thermiques retenus d’après ces critères montrent une augmentation du simple au double vers le sud de la largeur de la zone sismogène, qui correspond à un élargissement considérable de la taille du domaine avant-arc. En effet, la largeur minimale de la zone sismogène (définie comme la distance entre les intersections de l’interface des plaques avec les isothermes 150o et 350oC) augmente d’environ 80 km au nord de 16oN jusqu’à 230 km à 13oN. La largeur maximale de cette zone (définie par les intersections de l’interface avec les isothermes 100o et 450oC) augmente, quant à elle, d’environ 150 km au nord jusqu’à 320 km au sud de l’arc. Cette variation considérable est la conséquence de l’augmentation de la largeur du prisme d’accrétion, elle-même causée par l’accumulation croissante des sédiments déposés sur la plaque plongeante. Les largeurs de la zone sismogène prédites à l’aide des modèles thermiques sont en bon accord avec les rares données disponibles sur les séismes à mécanismes chevauchants dans la partie nord de l’arc. Les scénarios possibles relatifs à des méga-séismes de ce type n’excluent pas de futurs événements atteignant des magnitudes de 8 à 9. Bulletin De La Societe Geologique De France (0037-9409) (Soc Geol France), 2013 , Vol. 184 , N. 1-2 , P. 47-59 Droits : 2013 Societe Geologique de France http://archimer.ifremer.fr/doc/00140/25140/29432.pdf DOI:10.2113/gssgfbull.184.1-2.47 http://archimer.ifremer.fr/doc/00140/25140/ | Partager |
Variations spatiotemporelles du régime de reproduction de Dicorynia guianensis Amshoff (Caesalpiniaceae) en forêt guyanaise Auteur(s) : Caron, Henri Dutech, C. Bandou, Eric Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Diversité et amélioration génétique ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Éditeur(s) : HAL CCSD BioMed Central Résumé : Le régime de reproduction de Dicorynia guianensis (caesalpiniaceae), arbre de la forêt guyanaise a été étudié à l'aide des marqueurs enzymatiques. Le matériel végétal a été collecté en 1993 et 1995, sur le dispositif sylvicole de Paracou. Le taux d'allofécondation moyen de la population est élevé, tm = 0,85, stable d'une année à l'autre malgré une variation importante du taux de floraison. Le taux individuel varie entre les arbres mais aucune corrélation n'a pu être établie avec des facteurs spatiaux, densité de floraison ou distance aux plus proches voisins. L'hétérogénéité des nuages polliniques est sensible au niveau des agrégats et des arbres individuels, échelle spatiale où se déploie l'activité des insectes pollinisateurs. Nous n'avons en évidence aucune corrélation spatiale entre compositions des nuages polliniques individuels. Des distances de migration du pollen de 190 mètres ont été mise en évidence grâce aux allèles rares. Aucune différence significative du régime de reproduction de D. guianensis n'a été trouvée entre parcelles traitées et parcelles témoin du dispositif. ISSN: 0999-193X hal-01032370 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032370 | Partager |
Variations spatiotemporelles du régime de reproduction de Dicorynia guianensis Amshoff (Caesalpiniaceae) en forêt guyanaise Auteur(s) : Caron, Henri Dutech, C. Bandou, Eric Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Diversité et amélioration génétique ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Le régime de reproduction de Dicorynia guianensis (caesalpiniaceae), arbre de la forêt guyanaise a été étudié à l'aide des marqueurs enzymatiques. Le matériel végétal a été collecté en 1993 et 1995, sur le dispositif sylvicole de Paracou. Le taux d'allofécondation moyen de la population est élevé, tm = 0,85, stable d'une année à l'autre malgré une variation importante du taux de floraison. Le taux individuel varie entre les arbres mais aucune corrélation n'a pu être établie avec des facteurs spatiaux, densité de floraison ou distance aux plus proches voisins. L'hétérogénéité des nuages polliniques est sensible au niveau des agrégats et des arbres individuels, échelle spatiale où se déploie l'activité des insectes pollinisateurs. Nous n'avons en évidence aucune corrélation spatiale entre compositions des nuages polliniques individuels. Des distances de migration du pollen de 190 mètres ont été mise en évidence grâce aux allèles rares. Aucune différence significative du régime de reproduction de D. guianensis n'a été trouvée entre parcelles traitées et parcelles témoin du dispositif. Colloque BRG/USTL. Méthodologie de gestion et de conservation des ressources génétiques Lille, France hal-01032382 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01032382 | Partager |
Signatures de transitions démographiques des arbres de la Forêt Tropicale Humide du plateau des Guyanes Auteur(s) : Barthe, Stéphanie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Scotti, Ivan Hérault, Bruno Résumé : La distribution actuelle des espèces d’arbres des forêts tropicales humides amazoniennes est le résultat de processus dynamiques sur lesquels les perturbations passées, d’origine climatique ou anthropique, peuvent avoir jouées un rôle majeur. Des outils génétiques actuels associés à des méthodes d’analyses puissantes permettent d’inférer et de dater l’empreinte génomique des évènements démographiques subits par les populations naturelles. Le but de cette thèse est de contribuer à une vision d’ensemble de l’évolution démographique de la forêt tropicale humide du plateau des Guyanes pendant le Quaternaire. J’ai d’abord étudié les propriétés des microsatellites (répétitions simple de séquences, SSR) et les limites de leurs applications en tant que marqueurs moléculaires en phylogéographie. Plusieurs allèles SSR contenu dans diverses populations de trois genres d’arbres différents ont été séquencés et le polymorphisme, porté par chaque partie des fragments ADN contenant des SSR, a été étudié. J’ai observé que la quantité de variation génétique était aussi importante dans les régions encadrant le microsatellite que dans le SSR lui-même. Ces régions ont contribué significativement à l’information phylogénétique et ont parfois été la principale source de différenciation entre les individus et les populations. Cette expérience m’a permis de choisir la meilleure stratégie à adopter pour traiter les données de variation génétique des SSR dans des modèles démographiques. J’ai ensuite utilisé ces marqueurs SSR et des méthodes ABC pour étudier l’impact local des occupations humaines précolombiennes sur les forêts en Guyane française. Les changements démographiques subis par des populations de quatre espèces d’arbres ont été comparés entre cinq sites occupés et quatre sites non perturbés. Les perturbations naturelles et induites par l’homme ont contribué à la mise en place de la diversité observée actuellement, comme le suggère des signatures d’effet fondateur détectées sur les sites perturbés ou non. Néanmoins, la taille des populations fondatrices semble être proportionnelle à l’impact humain estimé, indiquant que les perturbations anthropique ont induit un remplacement des populations plus important que les processus écologiques naturels. Pour terminer, j’ai mené une étude de démographie comparative d’espèces d’arbres tropicaux à l’échelle régionale de la Guyane française. Cinq scénarios démographiques ont été testés pour neuf populations de huit espèces en utilisant des microsatellites nucléaires et des séquences chloroplastiques. Les changements démographiques les plus récents détectés convergent vers une signature générale d’expansion de la forêt humide depuis probablement la dernière glaciation. Cela peut suggérer, soit que la composition des forêts du plateau des Guyanes était différente, ou que le couvert forestier était moins étendu. Ce résultat constitue le premier indice de changement passé, probablement d’origine climatique, subi par les communautés forestières du plateau des Guyanes ; qui n’avait jusque-là pas pu être testé avec des méthodes standards en raison d’un manque de fossiles. En conclusion, j’ai recueilli des preuves génétiques que les perturbations, à différents échelles de temps, ont marqué la structure et la composition génétique des forêts du plateau des Guyanes. L’application de ces méthodes à d’autres régions Néotropicales pourrait contribuer, à l’avenir, à reconstruire l’histoire écologique de la forêt amazonienne de façon détaillée. The current tree species distribution in Amazonian tropical rainforests is the outcome of dynamic processes in which past perturbations, climatic or anthropogenic, may have played a major role. Currently available genetic tools associated with powerful analytical methods allow inferring and dating the genomic imprint of demographic events undergone by natural populations. The aim of my thesis is to contribute to an overview of the demographic evolution of the tropical rainforest in the Guiana shield during the Quaternary. I have first studied the properties of microsatellites or Simple sequence repeat (SSR) and the limits in their applications as molecular markers in phylogeography. Several SSR alleles in multiple populations of three divergent tree genera have been sequenced and the sources of polymorphisms, carried by each portion of SSR-containing DNA amplicons, have been broken apart. I have observed that the amount of variation was as large in flanking regions as in the SSR itself. The former contributed significantly to the phylogenetic information and sometimes was the main source of differentiation among individuals and populations. This experiment allowed me to choose the best strategy to treat SSR variation in demographic modeling. I have subsequently used SSR markers and ABC methods to study the impact of pre-Columbian human settlements at the local level on rainforests in French Guiana. Demographic changes undergone by populations of four tree species were compared between five settled and four undisturbed sites. Both natural turnover and human-induced disturbances appeared as shaping currently observed genetic diversity, with signatures of founder effect both at disturbed and undisturbed sites. Nevertheless, the size of founding populations appeared to be proportional to the estimated human impact, suggesting that human-made disturbance caused deeper population turnover than background ecological processes. Finally, I have conducted a comparative demography study of tropical tree species at the regional level across French Guiana. Five demographic scenarios have been tested for nine populations from eight species using both nuclear microsatellites and chloroplastic sequences. The most recent demographic signals detected converge on a global signature of expansion of the rainforest since probably the last glaciation. This finding can suggest either that the composition of the Guiana shield rainforests was different, or that its global extent was smaller, during earlier epochs of the Pleistocene than today. This result is the first firm indication of changes undergone by the forest communities of the Guiana shield in the distant climatic past – something which could not be tested with standard methods due to almost complete lack of fossil evidence. In conclusion, I have gathered genetic evidence that disturbances, both in historical and geological times, have marked the structure and composition of forests in the Guiana shield.The extensive application of these methods to other regions of the Neotropics maycontribute, in the future, to the detailed reconstruction of the ecological history ofAmazonian forests. http://www.theses.fr/2012AGUY0568/document | Partager |