Two steps back, one step forward Auteur(s) : Rosset, Peter Benjamin, Medea, 1952- International Institute for Environment and Development -- Sustainable Agriculture Programme Éditeur(s) : Sustainable Agriculture Programme, International Institute for Environment and Development Sustainable Agriculture Programme, International Institute for Environment and Development ( London UK ) Résumé : (Bibliography) Includes bibliographical references (p. 24). (Statement of Responsibility) Peter Rosset, Medea Benjamin. Cover title. Cuba Cuba Cuba Cuba Cuba Cuba 31725533 | Partager |
The principles of REDD+ facing deforestation models : study case in the Guiana Shield ; Les fondements de REDD+ à l’épreuve des modèles de déforestation : cas d’étude sur le Plateau des Guyanes Auteur(s) : Dezécache, Camille Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Guyane Bruno Hérault Jean-Michel Salles Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Since its appearance at the beginning of the 2000’s, the Reduction of Emissions from Deforestation and forest Degradation, known as REDD+, has gradually been admitted as an indispensable option for global policies aiming at tackling climate change. Relying on the concept of « avoided deforestation », it requires the formulation of a reference scenario aiming at evaluating efforts made by the countries involved in controlling their level of deforestation. Those scenarios are facing numerous political and scientific debates. This thesis aims at putting into perspective the principles of REDD+, based on a study site covering the Guiana Shield. In a first step, the formulation of a spatialiazed deforestation model over French Guiana will be presented, insisting on the necessity to focus on socio-economic drivers of deforestation. This statement will be reinforced, in a second step, by the the study of deforestation due to gold mining in the Guiana Shield, showing a very strong effect of gold prices and national political contexts on deforestation. These results finally contribute to a critical discussion on REDD+ mechanism, based on the formulation of very variable reference scenarios, relying more on political than on scientific determinants, and potentially enabling the emergence of environmental blackmailing. Depuis ses balbutiements au début des années 2000, la Réduction des Emissions liées à la Déforestation et la Dégradation forestière, plus connue sous le sigle REDD+, a peu à peu été admise comme un moyen indispensable des politiques globales de lutte contre le changement climatique. Reposant sur le concept de « déforestation évitée », elle nécessite la formulation d’un scénario de référence servant à évaluer les efforts des pays dans la maîtrise de leur niveau de déforestation. Ces scénarios sont au cœur de nombreux débats politiques et scientifiques. Cette thèse constitue une mise en perspective des principes de REDD+ avec, comme cas d’étude, le Plateau des Guyanes. Dans un premier temps, on présentera l’établissement d’un modèle spatialisé de déforestation pour la Guyane française, insistant sur la nécessité de se focaliser sur les moteurs socio-économiques de la déforestation. Ce constat sera renforcé, dans un second temps, par l’étude de la déforestation liée à l’orpaillage à l’échelle de l’ensemble du Plateau des Guyanes, montrant un impact très fort du cours de l’or et des contextes politiques sur le niveau déforestation. Ces résultats alimenteront une discussion critique du mécanisme REDD+, basé sur la formulation de scénarios de référence potentiellement très variables et fondés sur des déterminants davantage politiques que scientifiques, ouvrant ainsi la porte à un potentiel chantage environnemental. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01564584 NNT : 2017YANE0005 tel-01564584 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01564584 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01564584/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01564584/file/these_dezecache.pdf | Partager |
De la Balagne à l’ouest de Porto Rico : réseaux et champs migratoires Auteur(s) : Casablanca, Marie Jeanne Castellani, Laetizia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’émigration corse vers Porto Rico s’inscrit dans un mouvement général d’émigration européenne vers les Amériques durant le xixe siècle. Une étude plus attentive des données a mis en évidence la présence d’un nombre significatif de Balanins aux côtés des Cap Corsins. La Balagne, située au nord-ouest de la Corse, est une des régions les plus riches de l’île. Son économie repose sur l’agriculture.Ce mouvement d’émigration, déjà attesté dans la première moitié du xixe, s’est renforcé à partir de 1840. Les Balanins s’implantèrent principalement dans l’ouest de Porto Rico. À partir de 1815, cette île de la Caraïbe, peu peuplée et possédant de vastes espaces à mettre en valeur, s’ouvrit aux étrangers. Les Balanins participèrent au développement de l’agriculture commerciale. Si certains ont fait souche à Porto Rico, d’autres sont rentrés en Corse.Nous examinerons l’émigration balanine vers Porto Rico en intégrant les concepts de champ et de réseaux migratoires dans le cadre d’une double approche macro et micro-analytique. La emigración corsa hacia Puerto Rico se enmarca en el movimiento general de emigración europea hacia las Américas durante el siglo XIX. Un estudio minucioso de los datos disponibles pone en evidencia la presencia de un número significativo de Balanini al lado de los Capicursini. La Balagne, ubicada al noroeste de Córcega, era una de las áreas más ricas de la isla. Su economía se fundamentaba en la agricultura. El movimiento migratorio, comprobado desde la primera mitad del siglo XIX, se fortaleció a partir de 1840.Los Balanini se establecieron principalmente en el oeste de Puerto Rico. A partir de 1815 esta isla caribeña poco poblada y con amplios espacios para cultivar se abrió a los extranjeros. Los Balanini participaron en el desarrollo de la agricultura comercial. Algunos echaron raíces en Puerto Rico, otros regresaron a Córcega. Examinaremos la emigración de Balanini hacia Puerto Rico por medio de los conceptos de redes y espacios migratorios en el marco de un acercamiento tanto macro como micro-analítico. Balagne Porto Rico Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11315 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11315 | Partager |
La géographie esthétique de Douglas Tompkins, une utopie éco-philanthropique en Patagonie Auteur(s) : Bourlon, Fabien Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Patagonie a longtemps été considérée comme une Terra Australis res Nillius : les terres du sud sans maître. Depuis la Conquista espagnole cet espace a été l’objet de nombreuses utopies, collectives, celles des découvreurs, des militaires et des missionnaires, et individuelles, celles des marchands et des aventuriers et sportifs, avides de richesses et de gloires. Vers la fin des années 1980, une nouvelle idéalisation de la nature, le wilderness, fait de la Patagonie un « must » à découvrir puis à sauvegarder, face à la pression des usages industriels, agricoles, miniers, forestiers, hydroélectriques, et halieutiques. L’utopie éco-philanthropique du milliardaire étasunien Douglas Tompkins puise ses origines dans une expédition au Fitzroy en 1968, mais s’inscrit dans une tradition nord-américaine du xixe siècle. Convaincu de l’impérieuse nécessité de sauvegarder la biodiversité sud-américaine, il propose une Nouvelle Économie, basée sur les principes de la Deep Ecology. Il achète des terres pour « la valeur de la beauté et de l’harmonie » et façonne ses parcs pour « le bien de l’humanité » (Tompkins, 2012).Par une approche biogéographique, cet article montre comment un parcours individuel a instauré un nouvel imaginaire, culturel et touristique. Une œuvre dessine une nouvelle géographie, esthétique, utopique et individualiste qui fait débat, au-delà des enjeux territoriaux et politiques liés à la conservation et à la création de parcs privés. Écrits, films et affiches en faveur de l’écologie et contre l’industrialisation et la technologie changent le regard des acteurs sur ces terres de confins. Les activistes verts et acteurs écotouristiques louent son apport aux luttes socio-environnementales. Le monde rural, les entrepreneurs et les défenseurs de l’esprit des pionniers, défricheurs de terres vierges, critiquent son opposition au développement et son manque de respect pour leur mode de vie. Mais ils vendent leurs terres aux riches occidentaux et chiliens, qui veulent posséder leurs propres parcs du bout du monde et espèrent que le tourisme leur assurera leur futur. Patagonia has long been considered a Terra Australis res Nillius: the lands of the south with no master. Since the Spanish Conquista this space has been the object of many collective utopias, those of discoverers, soldiers and missionaries, and individual ones, those of merchants and adventurers and sportsmen, eager for wealth and glory. Towards the end of the 1980’s a new idealization of nature, the wilderness, changed Patagonia into a “must” to discover and then to safeguard against the pressure of industrial, agricultural, mining, forestry, hydroelectric, and fisheries exploitation. The eco-philanthropic utopia of the American millionaire Douglas Tompkins finds draws its origins from an expedition to Mount Fitzroy in 1968 but is part of a North American tradition of the nineteenth century. Convinced of the imperious need to safeguard South American biodiversity, he proposes the “Next Economy”, based on the Deep Ecology ideals. He buys land for “the value of beauty and harmony” and shapes his parks for “the good of humanity” (Tompkins, 2012).Through a biogeographic approach, this article shows how an individual project has created a new imaginary, both cultural and touristic. The work of an artist defines a new geography, aesthetic, utopian and individualistic, that questions us, beyond the territorial and political issues associated with the conservation and creation of private parks. Books, films and graphic works in favor of ecology and against industrialization and technology, change views actors have on these remote lands. Eco activists and ecotourism actors praise his contribution to tackle socio-environmental issues. The rural world, entrepreneurs and defenders of the spirit of the pioneers, clearers of virgin lands, criticize his opposition to development and lack of respect for their way of life. Nevertheless they sell their land to rich westerners and Chileans who want to posses their own private parks at world’s end while hopping that tourism will ensure their future. La Patagonia ha sido considerada por mucho tiempo como una Terra Australis res Nillius : las tierras austral de nadie. Desde la Conquista española este espacio ha sido objeto de numerosas utopías, colectivas e individuales, las de los descubridores, de los militares, misioneros, mercantes, aventureros y deportistas, en búsqueda de riquezas y glorias. Hacia el final de los años 80, una nueva idealización de la naturaleza, el wilderness, transforma la Patagonia en un lugar para conocer y preservar de las codicias industriales, agrícolas, mineras, forestales, hidroeléctricas o pesqueras. La utopía eco-filantrópica del millonario norte americano Douglas Tompkins nace en una expedición al Cerro Fitzroy en 1968, pero se enmarca en una tradición de los Estados Unidos del siglo xix. Convencido de la necesidad de salvaguardar la biodiversidad sur americana, el propone una Nueva Economia, basada en los principios de la Ecología Profunda. Compra tierras por el valor de su belleza y harmonía y planea sus parques por el bien de la humanidad.A través de una metodología llamada biogeográfica, esta comunicación muestra como un proceso personal ha instalado un nuevo imaginario cultural y turístico. Una obra moldea una nueva geografía, estética, utópica y personal, que genera debates, mas allá de los desafíos territoriales y políticos que conllevan la conservación y creación de parques privados. Escritos, películas y afiches a favor de la ecología y en contra de la industrialización y la tecnologización de la sociedad, cambian la mirada de los actores locales de estas zonas australes. Los activistas verdes y los emprendedores eco-turísticos alaban su contribución en las luchas socio-ambientales. El mundo rural, empresarios y defensores del espíritu de los colonos, critican sur oposición al desarrollo y su falta de afinidad con sus modos de vida. Pero ellos venden sus tierras a los ricos norte americanos, europeos y chilenos, deseosos de poseer sus propios parques del fin del mundo, esperando, sin embargo, que el turismo les asegure su futuro. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11150 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11150 | Partager |