Les migrations et la Caraïbe : [dés]ancrages, mouvements et contraintes Auteur(s) : Béchacq, Dimitri Dubost, Isabelle Audebert, Cédric Auteurs secondaires : Charles, Carlo Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Bibliothèque Universitaire Description : Le mardi 10 décembre 2019, la BU du campus de Schoelcher a organisé une rencontre intitulée « Les migrations et la Caraïbe : [dés]ancrages, mouvements et contraintes ». Les échanges se sont appuyés sur les contributions parues dans le n° 8 de la revue Recherches haïtiano-antillaises, (L'Harmattan, juillet 2019). Depuis quelques années, souvent sur le registre de la passion irraisonnée, le débat agite les sociétés européennes dans toutes leurs dimensions, mais qu'en est-il de la question migratoire dans l'ensemble géographique auquel nous appartenons ? Quels sont ses ressorts historiques, ses dynamiques contemporaines, les mécanismes identitaires qu'elle actionne, les enjeux qu'elle recouvre, les acteurs qu'elle met en mouvement, les territoires qu'elle mobilise ? Tous ces questionnements ramènent à la question centrale posée au cours de cet échange et soulevée dans la revue : "En quoi l'analyse de la migration dans la région caribéenne, peut-elle contribuer à la réflexion et aux débats menés sur cette question dans d'autres zones géographiques". Les anthropologues Dimitri Béchaq (LC2S/CNRS) et Isabelle Dubost (LC2S/UA), et le géographe Cédric Audebert (LC2S/CNRS), reviennent sur les différentes contributions qu'ils ont fournies à la revue avant de se prêter à un échange avec le public, coordonné par Carlo Handy Charles, doctorant en sociologie et en géographie (McMaster University, Canada/LC2S), qui soumet également une série de questions aux trois chercheurs. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19129 V19129 | Partager |
Dans les entrailles de l'Histoire. Le dépassement des espaces traumatiques chez Edwidge Danticat Auteur(s) : Moïse, Myriam Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIEF: Conseil International d'Études Francophones Extrait de : 31e congrès mondial du Conseil international d'études francophones, du 26 juin au 2 juillet 2017. Université des Antilles Description : Myriam Moise, chercheuse pour le Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales (Université des Antilles), présente l'auteur haitiano-americain, Edwidge Danticat, qui dans ses écrits met en lumière les espaces culturels et historiques subalternes qui permettent de dépasser les traumas de l'histoire. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17199 V17199 | Partager |
L'évolution des relations diplomatiques entre Haïti et la République Dominicaine Auteur(s) : BLANCO, Délia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CAGI : Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale Ville de Pointe-A-Pitre Université des Antilles. Service commun de la documentation Description : Dans cette conférence Mme Délia Blanco aborde les relations entre Haïti et la République Dominicaine. Elle retrace, sur le thème de négociation et évolution de la diplomatie Haïtiano-dominicaine, l'histoire d'une relation conflictuelle, mais aussi fraternelle. Dans ce contexte de négociation fragile et prudent, les deux états doivent trouver leur équilibre mais aussi l'harmonisation de leur relation. Les enjeux vont être des investissements avec des résultants positifs. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16011 V16011 | Partager |
L’Haïtianité et la responsabilité sociale de la diaspora dans le développement d’Haïti Auteur(s) : Paul, Bénédique Séraphin, Hugues Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’identité haïtienne, l’Haïtianité, est exprimée au sein de la Diaspora haïtienne aussi bien voire plus que sur le territoire national. Cette expression identitaire qui fonctionne comme un mouvement social a permis à la diaspora d’atteindre ses objectifs, c’est-à-dire s’insérer en territoire d’accueil et devenir un moteur de développement territorial en Haïti. Les conséquences positives de l’action diasporique dans la dynamique économique territoriale en Haïti apparaissent alors comme des atouts qui méritent d’être pris en compte dans une démarche de planification du développement. Haitian identity, namely Haitianity, is even stronger within the Haitian Diaspora than it is within Haitians stayed in the country. This Haitianity that appears like a social movement has contributed to help the Haitian Diaspora be inserted in host countries and become major player in the development of Haiti. The Diaspora is seen as an asset that should be used for the economic development of the country. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7161 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7161 | Partager |
Les églises protestantes haïtiennes de Martinique : des tiers-lieux d’éducation et d’intégration ? Auteur(s) : Belaise, Max Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En dehors de l’école et de la famille, d’autres lieux permettent aux jeunes d’apprendre au contact des adultes : c’est ce qu’on appelle les tiers-lieux éducatifs. Les églises de la communauté haïtienne de la Martinique relèvent selon nous de cette catégorie. En effet, cette diaspora se retrouve dans des ecclésioles — véritables entreprises à la tête desquelles se trouvent des pasteurs (autoproclamés) issus de la communauté exilée — qui prennent en charge sa progéniture et l’aident à s’intégrer dans la société martiniquaise. Dans cet article, nous entendons démontrer cette fonction éducative de ces lieux de rassemblement de la communauté haïtiano-martiniquaise. À l’instar d’autres communautés évangéliques autochtones nous avons posé cette hypothèse explicative que nous avons vérifiée. Une fonction que ne rempliraient pas en revanche les rares temples vaudous de l’île à la tête desquels se trouvent des fils de Toussaint Louverture. Outside regular school and family structures, the youth are exposed to other environments that allow them to learn from adults. This is referred to as “tiers-lieu éducatif” or "third-place education". Churches in Haitian communities in Martinique emerge, in our opinion, from this experience. In fact, the Haitian Diaspora is concentrated in areas that contain small ecclesiastical strongholds, enterprises led by self-acclaimed pastors who originate from the exiled community, assuming responsibility for their progeny, and thus helping them to integrate in the society. This article highlights the function of Education in these areas highly populated by Haitians. Following the example of the native Evangelical Communities, we have formulated the explanatory hypothesis that we have verified: A function that does not fulfil, on the other hand, the few voodoo temples on the island, led by the sons of Toussaint Louverture. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4600 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4600 | Partager |
Entrepreneuriat : Quelle voie pour le développement d'Haïti? Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Boungou, Gaspard Ciguino, Hubermane Daniel, Marie Evadie Diallo, Oumar Duchêne, François Faouzi, Hassan Gowreesunkar, Vanessa Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Haïti, rien ne semble être planifié et pensé sur le long terme, raison sans doute pour laquelle l’entrepreneuriat ne joue pas un rôle prépondérant dans le développement de l’économie du pays (Financial Times, 2015). Cette vision sur le court terme qui est celle de la majorité de la population -à savoir les pauvres- n’est cependant pas une vérité absolue puisque le groupe largement minoritaire de la population, les riches ou encore l’élite économique, compte des entrepreneurs au sens des pays riches, c'est-à-dire des personnes ayant une vision de l’entreprise sur le long terme avec pour perspective la croissance de l’entreprise et l’enrichissement personnel, parfois « saupoudré » ,ici et là, d’une touche sociale par rapport à la montée en puissance du phénomène Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Ce numéro spécial sur l’entrepreneuriat en Haïti se veut force de propositions (pratiques) pour que l’entrepreneuriat ait droit de cité comme force motrice du développement d’Haïti. Si comme le dit l’entrepreneur Jerry Tardieu : investir et s’investir en Haïti est un acte de foi, que faire pour faire pour que l’entrepreneuriat soit un moteur de développement durable en Haïti ? Telle est la question centrale de ce numéro spécial. L’entrepreneuriat en Haïti a longtemps été marqué – notamment dans la partie formelle – par la dominance du commerce opéré pour une large part par des immigrés moyen-orientaux (Syriens, Libanais, etc.) et de grandes entreprises étatiques. L’économie haïtienne a entamé depuis les trois dernières décennies un élargissement de son entrepreneuriat à travers la privatisation des monopoles d’Etat et, récemment, se précise l’engouement des jeunes pour la création d’entreprises. Si pour certains analystes comme Lundahl (2010), l’entrepreneuriat communautaire a échoué en Haïti, il n’en demeure pas moins que la micro finance a connu un développement tel, qu’elle a démocratisé l’accès au financement et permis le développement d’une multitude de micro-entreprises (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). In Haiti, nothing seems to be planned in advance. Everything seems to happen by chance, hence the reason why entrepreneurship is a heavy weight in the GDP of the country (Financial Times, 2015). This non strategic and short term vision of entrepreneurship in Haiti is peculiar to the vast majority of the population, that is to say the poor. However, this does not happen across the board as the rich (the minority of population) also called the ‘elite’ have a perception of entrepreneurship similar to developed countries where entrepreneurship is seen as a long term strategy with so called Corporate Social Responsibilities (CSR). This special issue about Haiti is to find practical solutions to ensure that entrepreneurship can play a major role in the economic development of the country. Jerry Tardieu, a Haitian entrepreneur, claimed that investing in Haiti is a proof of faith in the country’s potential. What can be done to turn entrepreneurship into a sustainable tool for the development of Haiti? This is the central research question of this special issue. For a while, leading entrepreneurs in Haiti were from the Middle East (Syria, Liban, etc) and public companies. However, over the last three years, entrepreneurs in Haiti have come from different backgrounds. Also, more and more young people are getting into entrepreneurship and many public companies have been privatised. Despite the fact that for some analyst’s entrepreneurship in Haiti has totally failed (Lundahl, 2010), the development of micro finance over the last few years has democratized access to funding, enabling development of a multitude of micro-enterprises (Paul & Dameus Garrabé, 2011) (Paul, Daméus & Garrabé, 2011). En Haití, nada parece estar planificado y pensado en el largo plazo, probablemente es la razón por la cual la iniciativa empresarial no está jugando un papel importante en el desarrollo de la economía (Financial Times, 2015). Esta visión a corto plazo es el de la mayoría de la población. Sin embargo, no es una verdad absoluta ya que el grupo de población en gran minoría, los ricos o la élite económica, los empresarios responsables de los efectos de los países ricos es decir, las personas con una visión de negocio a largo plazo con la perspectiva del crecimiento de la empresa y de enriquecimiento personal, aunque a veces 'salpicado aquí y allá de un toque social, en comparación con el aumento del fenómeno de la Responsabilidad Social Corporativa (RSC). Este número especial sobre el emprendimiento en Haití quiere suscitar propuestas (prácticas) para que la iniciativa empresarial llega a ser citada como una fuerza impulsora en el desarrollo de Haití. Si, como lo dice el empresario Jerry Tardieu, invertirse e invertir en Haití es un acto de fe, ¿que hacer para que el espíritu empresarial sea un motor para el desarrollo sostenible en Haití? Esta es la pregunta central de este número especial. Emprendimiento en Haití durante mucho tiempo ha sido etiquetado - sobre todo en la parte formal - por el predominio del comercio operado en gran parte por inmigrantes de Oriente Medio (Siria, Líbano, etc.) y las grandes empresas estatales. La economía haitiana ha comenzado las últimas tres décadas la expansión de la iniciativa empresarial a través de su privatización de los monopolios estatales y, desde hace poco, la moda de los jóvenes emprendedores. Aunque segun algunos analistas como Lundahl (2010), el emprendimiento comunitario no sucede Haití, el hecho es que las microfinanzas ha experimentado un desarrollo tal, se ha democratizado el acceso a la financiación, como permite el desarrollo de una multitud de microempresas (Paul & Dameus Garrabé, 2011). Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9541 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9541 | Partager Voir aussi |
De la dédiasporisation des jeunes Haïtiens à New York Auteur(s) : Melyon-Reinette, Stéphanie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les facteurs répulsifs de l’émigration haïtienne ont complètement changé depuis les années 1950 qui marquèrent le début de ce mouvement avec le régime duvaliériste. Les entités géopolitiques et sociopolitiques qui en résultent évoluent, elles aussi, proportionnellement et rationnellement aux motivations des individus en partance. Ainsi, les exilés forcés rêvaient de retrouver leur chère Haïti, les nouveaux primo-arrivants sont des individus qui cherchent à se ré-enraciner dans un terreau aux airs d’ailleurs. Le diasporique est-il un individu dont l’identité est figée ? Dans cet article, une étude statistique simple cherche à démontrer l’évolution des mentalités des jeunes Haïtiens à travers un questionnement des identités et des orientations culturelles. Des dynamiques se font jour montrant que la diaspora est fluctuante comme les identités et les cultures qui la composent. The Push factors of Haitian emigration have completely changed since the late 1950s which marked the beginning of this movement with the Duvalier regime. The geopolitical and sociopolitical entities which result from it are changing as well, in proportion and accordance with the motivations of the people who leave. Thus, the forced exiles dreamt of going back to their dearest Haiti, the latest newly-arrived immigrants are individuals who desire to re-root into a land that sounds like “elsewhere”. Must the diasporic individual’s identity be stable? In this article, a simple survey seeks to shed light on the changing mentalities of young Haitians, examining their identities and cultural choices. Emerging trends show that diaspora is a flow, not unlike the identities and the cultures of which it is composed. New York Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4628 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4628 | Partager |