Éditeur(s) : HAL CCSD Springer
Résumé : International audience
Diabetologia
Stockholm, Sweden

hal-01204766
https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01204766
DOI : 10.1007/s00125-015-3687-4

Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Masson
Résumé : National audience
Objectif Analyser les caractéristiques virologiques et les complications des syndromes grippaux chez les diabétiques en période hivernale. Patients et Méthodes Étude conduite dans 6 hôpitaux (Montpellier, Lyon, Cochin, Bichat, Limoges, Rennes) au cours de 3 saisons grippales (2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015), sur 1 451 adultes hospitalisés avec syndrome grippal récent (début ≤ 7 jours), associant un signe respiratoire (toux, dys-pnée) et un signe systémique (fièvre, céphalées, malaise, myalgies). Les virus respiratoires étaient recherchés par RT-PCR sur prélèvement naso-pharyngé ou LBA (Centre National de Référence, Lyon). La vaccination anti-grippale, la présence d'un diabète, les comorbidités, les complications en cours d'hospitalisation (insuffisance rénale, cardiaque, respiratoire, pneumonie, décès) et la durée moyenne de séjour (DMS) étaient enregistrées. Les facteurs de risque de complications ont été étudiés par régression logistique multivariée ajustée sur âge, sexe, infection grippale, vaccination, diabète et antécédents de pathologies rénale, cardiaque ou respiratoire. Résultats Les hospitalisations ont eu lieu dans des services de maladies respiratoires, médecine interne, MIT et réanimation. Un diabète était présent chez 368 sujets (non traités : 15 %, ADO : 41 %, insuline : 27 %, mixte : 17 %). Les diabétiques étaient plus âgés (71 ± 15 vs 65 ± 20 ans, P < 0,001) et présentaient plus souvent un antécédent de pathologie rénale (18 % vs 8 %, P < 0,00001) ou cardiaque (19 % vs 11 %, P < 0,001). Leur couverture vaccinale était meilleure (60 % vs 46 %). Les données virologiques étaient comparables : grippe 38,9 % (76,1 % type A) vs 39,2 % ; (74,1 % type A) ; autres virus respiratoires : 17,0 % vs 19,9 %. La DMS était un peu plus élevée chez les diabétiques (9,1 ± 9 vs 8,9 ± 11, P = 0,015), avec une tendance à un risque de décès plus élevé (6,25 % vs 3,97 %, P 0,07). En analyse multivariée, le diabète était un facteur de risque de complications à type d'insuffisance rénale (OR : 1,66, IC 95 % : 1,10-2,52) mais pas d'insuffisance cardiaque, respiratoire ou de décès. Les complications n'étaient pas modi-fiées par les résultats virologiques. Conclusions Le diabète est un facteur de risque de complications rénales chez les patients hospitalisés avec syndrome grippal
ISSN: 1262-3636

hal-01300779
https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01300779
DOI : 10.1016/S1262-3636(16)30020-9

Éditeur(s) : HAL CCSD Taylor & Francis
Résumé : International audience
To analyze the characteristics and outcome of infective endocarditis (IE) according to the time interval between IE first symptoms and diagnosis.
Among the IE cases of a French population-based epidemiological survey, patients having early-diagnosed IE (diagnosis of IE within 1 month of first symptoms) were compared with those having late-diagnosed IE (diagnosis of IE more than 1 month after first symptoms).
Among the 486 definite-IE, 124 (25%) had late-diagnosed IE whereas others had early-diagnosed IE. Early-diagnosed IE were independently associated with female gender (OR = 1.8; 95% CI [1.0-3.0]), prosthetic valve (OR= 2.6; 95% CI [1.4-5.0]) and staphylococci as causative pathogen (OR = 3.7; 95% CI [2.2-6.2]). Cardiac surgery theoretical indication rates were not different between early and late-diagnosed IE (56.3% vs 58.9%), whereas valve surgery performance was lower in early-diagnosed IE (41% vs 53%; p = .03). In-hospital mortality rates were higher in early-diagnosed IE than in late-diagnosed IE (25.1% vs 16.1%; p < .001).
The time interval between IE first symptoms and diagnosis is closely related to the IE clinical presentation, patient characteristics and causative microorganism. Better prognosis reported in late-diagnosed IE may be related to a higher rate of valvular surgery. KEY MESSAGES Infective endocarditis, which time interval between first symptoms and diagnosis was less than one month, were mainly due to Staphylococcus aureus in France. Staphylococcus aureus infective endocarditis were associated with septic shock, transient ischemic attack or stroke and higher mortality rates than infective endocarditis due to other bacteria or infective endocarditis, which time interval between first symptoms and diagnosis was more than one month. Infective endocarditis, which time interval between first symptoms and diagnosis was more than one month, were accounting for one quarter of all infective endocarditis in our study and were associated with vertebral osteomyelitis and a higher rate of cardiac surgery performed for hemodynamic indication than other infective endocarditis.
ISSN: 0785-3890

hal-01509563
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01509563
PUBMED : 27607562