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HAL CCSD Elsevier Masson Résumé : International audience
Objectifs. - Évaluer les effets du triathlon classique (1,5 km natation, 40 km cyclisme, 10 km course à pied) sur la capacité de diffusion pulmonaire (DLCO) 24 heures après la compétition. Méthodes et résultats. - Dix triathlètes masculins (21,5 ± 2,8 ans) ont effectué une spirométrie et une mesure de la capacité de diffusion pulmonaire avant la compétition (pré-T) et 24 heures après l'épreuve (post-T). Les résultats montrent une diminution significative du volume expiratoire maximal en 1 s (5,17 ± 0,4 L.s-1 contre 4,09 ± 0,6 L.s-1) et du débit expiratoire maximal 25-75 % de la capacité vitale (6,98 ± 0,2 L.s-1 contre 4,90 ± 0,2 L.s-1). En revanche, les résultats ne montrent pas de différence significative entre les DLCO pré-T et post-T (38,1 ± 3,3 mL.min-1.mmHg-1 contre 37,1 ± 3,7 mL.min-1.mmHg-1) ni les ratios DLCO/VA (5,59 ± 0,5 mL.min-1.mmHg-1.A-1 contre 5,55 ± 0,7 ml.min-1.mmHg-1.A-1). Conclusion. - La DLCO est normale chez les triathlètes 24 heures après une compétition classique. Ceci peut traduire l'absence de lésions alvéolocapillaires pendant le triathlon. La baisse de la DLCO rapportée deux heures après un exercice dans la littérature peut s'expliquer par la baisse du volume sanguin pulmonaire qui apparaît comme un phénomène transitoire. Cependant, la baisse des débits pulmonaires observée 24 heures après le triathlon suggère la persistance chez les triathlètes d'un syndrome obstructif bronchique.
ISSN: 0765-1597
hal-00720522
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