Littératures, identités et vagabondage Auteur(s) : Dalembert, Louis-Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : La migration, les déplacements incessants des personnages constituent une thématique forte dans mon travail d'écrivain et participent d'une esthétique que je nomme vagabondage. Ces déplacements sont parfois liés à des nécessités économiques, mais plus souvent à une pulsion de l'ailleurs, qui finit, chez certains, par prendre la forme d'une véritable obsession. Les données de cette obsession du déplacement ? et de son pendant, l'ailleurs ? sont présentes dès mon premier recueil de poèmes. Toutefois, loin de la subir, certains personnages finissent par s'en servir pour constituer une géographie personnelle. Faite de nostalgie et de rêves. Un lieu toujours repoussé plus loin, qui participe d'un choix de l'individu, de sa liberté, liée de manière intrinsèque à la prise de conscience de son humanité et aussi du caractère éphémère de celle-ci. En ce sens, l'idée de vagabondage se différencie d'autres concepts proches comme l'errance, le nomadisme ou encore l'exil. Elle est surtout liée à ce que je nomme le pays-temps, une idée développée dans l'épilogue de mon roman Le crayon du bon Dieu n'a pas de gomme. Dans l'esprit du narrateur, le Temps est fait d'étapes, de «lieux» successifs qu'on n'habite jamais qu'une fois. C'est alors lui qui définit l'individu et non plus l'espace, auquel il se substitue. Cette obsession du Temps, présente aussi bien dans ma prose que dans ma poésie, relève d'une thématique personnelle. Elle y rejoint l'idée de vagabondage, ce désir inconscient de vouloir arrêter sinon le Temps, du moins de ne pas le voir passer. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15207 V15207 | Partager |
Jazz et exaltation d'une Afrique idéale : l'héroïsme esthétique Auteur(s) : Sadikalay, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La fin de années cinquante et le début des années soixante marquent historiquement une période de tumultes, de mutation profonde de nombreuses sociétés. Aux États-Unis, plusieurs mouvements sociaux questionnent de façon cruciale et radicale l'expérience démocratique de ce grand pays. Les communautés Africaines-Américaines impriment une fois de plus de façon spectaculaire - ainsi que le pensait Amiri Baraka - leurs aspirations dans le sonore contemporain. S'il faut accorder une dimension éminemment révolutionnaire au Civil Rights Movement, il faut rappeler que celui-ci n'entendait pas abattre un système politique, mais avait pour but d'y faire entrer de plein droit les africains-américains. Révolution « inclusive » ? Comme l'affirme Théodore Adorno, le son est « socialement préformé à travers la conscience des hommes ». Comment donc une idée, une prière aussi forte que l'appel à la Liberté ou à la l'affranchissement a-t-elle pu être exprimée à travers la musique instrumentale ? Quel rapport entretient-elle donc avec l'idée mystique de l'Afrique, à l'aune de son renouveau esthétique ? L'approche anthropologique du jazz, ou Jazz anthropologie permet d'analyser le sonore africain-américain en tant qu'expérience sociale, identitaire mémorielle et esthétique. Nous verrons donc comment l'idée de l'espace de l'Afrique fut impliquée dans le renouveau esthétique, tout en rassérénant les espoirs dans les promesses de l'African-American Dream. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16229 V16229 | Partager |
Hommage à Vincent Placoly. Lecture mise en espace et en musique de "Frères volcans. Chronique de l'abolition de l'esclavage" Auteur(s) : Exelis, José Beaudry, Jann Venance, Virgil Malasné, Guillaume Kali Léger, Willy Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire ETC Caraïbe : Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2018-2019. Université des Antilles Description : Dans le cadre d'une soirée-hommage à l'écrivain Martiniquais Vincent Placoly (1946-1992), l'association Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe propose, sous la forme d'une mise en espace et en musique, une séance de lectures d'extraits de "Frères volcans. Chronique de l'abolition de l'esclavage", publié en 1983. Cette oeuvre prend la forme singulière d'un journal intime tenu entre janvier et mai 1848 par un Béké de Saint-Pierre souffreteux. Au fil d'une plume portée par le sens de l'histoire et une conscience tiraillée entre les devoirs de son état et les idéaux humanistes de l'époque, le personnage déroule le récit des événements personnels et politiques ayant accompagné les premières apparitions de la liberté conquise par les esclaves puis la proclamation de l'abolition décrétée. Édifiant tableau d'atmosphère de l'an 1848 conjuguant scènes de vie, réflexions philosophiques et interrogations sur l'avenir ainsi ouvert, Frères volcans est, chronologiquement, la quatrième des sept oeuvres littéraires publiées par V. Placoly. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18317 V18317 | Partager |
Labarre condamné au supplice Extrait de : Les bagnes : Histoire, Types, Murs, Mystères (p. 32) Résumé : Illustration représentant la mise à mort publique du chevalier de Labarre, condamné en 1765 avec l'un de ses amis, puis exécuté, pour ne s'être pas découvert au passage d'une procession de moines. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA110250048i1 FRA110250048i1 | Partager |
Joseph Zobel et Euzhan Palcy : deux architectes du rêve et des arts caribéens ; Joseph Zobel et Euzhan Palcy : deux architectes du rêve et des arts caribéens Auteur(s) : Chali, Jean-Georges Chali, Jean-Georges Auteurs secondaires : Bertin-Elisabeth, Cécile Bertin-Elisabeth, Cécile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GREAL : Groupe de Recherches en Esthétiques, Arts et Littératures GREAL : Groupe de Recherches en Esthétiques, Arts et Littératures Extrait de : "L'oeuvre de Joseph Zobel : portées, héritages et modernité" : colloque international, du 14 au 16 octobre 2015. Université des Antilles Description : Jean-Georges CHALI, MCF-HDR, Université des Antilles, considère Zobel comme un archéologue de la pensée, de la langue, de la culture créole. La main de l'écrivain rétablit les choses et elle en fait jaillir l'essence du monde. C'est le Moi qui se met debout, le mot volant au secours de la dignité enracinant l'être dans un réel nouveau qu'il fait désormais sien en dépit des attentes néfastes du maître. Le maître est désemparé car pour la première fois le poète va asperger l'avant-scène du monde de sa sève poétique. Dès lors, s'établit sous la plume de Zobel un rapport différent qui ne relève plus ni de l'asservissement, ni de la propriété individuelle. Il crée déjà l'idée de la langue rebelle et de l'érection volcanique du sujet pour écrire sur les tablettes de basalte le nouveau code de l'émancipation et du discours laminaire, forgeant la conscience collective. La puissance des mots qui se dessinent sous les doigts du sculpteur zobélien expose au-devant de ce monde égoïste et prêt à tout dominer, de nouvelles valeurs, un sens philosophique de la vie que plus rien ne peut contredire et que nul ne peut nier. La force du mot jaillit du morne et la terre aride s'offre à Diab'-la pour donner à Philomène l'envie d'exister. C'est la magie du mot zobélien qui déconstruit l'ancien, le dégradé, le cloaque, pour reconstruire au nom de la volonté et de un espace sain, un monde de liberté et un homme d'épanouissement. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15350 V15350 V15350 | Partager Voir aussi Oeuvre Littérature antillaise Sève poétique Oeuvre Littérature antillaise Sève poétique ; Martinique Martinique ; Télécharger |
Esthétique du dominé et émergence identitaire. Approche comparée d'un texte littéraire de Soeuf Elbadawi Auteur(s) : DESERT, Gérald Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience RÉSUMÉ – Le Nouveau Roman latino américain dont la figure de proue est Fuentes estune transposition du Nouveau Roman français qui postule “l'aventure de l'écriture”.Parallèlement, la poétique de la négritude de Césaire et la créolisation de Glissant sontdes stratégies esthétiques où prédominent la liberté de création et la conscience del'histoire, et qui s'inscrivent dans le bassin caribéen. À la faveur des éléments précités,on mesurera les stratégies de l'écriture comorienne de Soeuf Elbadawi. ABSTRACT – The New Latin American novel with Carlos Fuentes as its figurehead is atransposition of the New French novel which postulates “the adventure of writing”. Atthe same time, the avant garde poetics of Aimé Césaire’s negritude and ÉdouardGlissant’s creolization are aesthetic strategies celebrating the total freedom of creation,the writer’s commitment and historical consciousness which appear in the Caribbean.This paper probes into these conjectures in the writing of Soeuf Elbadawi. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679494 hal-01679494 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679494 | Partager |
Lendemains incertains pour les printemps Arabes Auteur(s) : Lemine ould Ba ould Guig, Mohamed Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les « printemps » arabo-africains se suivent et ne se ressemblent pas, aux « printemps » doux et pacifiques succèdent des « printemps » chauds et sanguinaires. Un « printemps » en chasse un autre, mais le bilan est mitigé, l’avenir encore incertain et les acquis réversibles. Indéniablement, ils n’ont pas encore dit leur dernier mot. De nouvelles raisons de préoccupations voient le jour, de nature différente ; elles ont pour nom : instabilité, intolérance, chaos, paralysie de l’État et ses institutions, menace qui plane sur le droit des femmes, des minorités de tous ordres, sur la liberté de conscience et le droit à la différence. Mais aussi de nouvelles raisons d’espérer des lendemains meilleurs.L'Afrique n’en est pas à un « printemps » près, mais les retombées sont toujours restées en deçà des attentes. La mise en place laborieuse d'un système panafricain des droits de l’homme et des peuples fut saluée, à juste titre, comme un évènement majeur et un « printemps » avant la lettre.L'article retrace toutes les étapes et péripéties de cette mise en place, le contexte, les tenants et les aboutissants de l'élaboration de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples qui en constitue le substratum. Il met en exergue ses spécificités, ses originalités, les mécanismes prévus et les organes érigés (Commission et Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples) pour assurer l'application et la promotion des droits de l'homme et des peuples. À beaucoup d’égards, la Charte innove courageusement et originalement par rapport à ses illustres devancières.Dans son intitulé d'abord : il s'agit d'une Charte et non d’une Déclaration. Ensuite, les droits de l’homme sont couplés aux droits des peuples et hissés au même niveau d'importance et d'impérativité, sinon plus. Enfin, la Charte ne reconnait pas seulement des droits mais elle édicte des devoirs (envers la famille, la communauté, l'État, l'Afrique, l’environnement, etc.) et fait de l'accomplissement de ceux-ci une condition de la jouissance de ceux-là. Deux décennies de recul et seulement 12 affaires traitées (sur seulement 24 qui lui sont parvenus), on peut dire que cette dernière est loin d'avoir atteint sa vitesse de croisière et mérité tant d'espoir placé en elle. De là à jeter le bébé avec l'eau du bain, occulter tous les bienfaits d'un système qui est loin d'avoir démérité, il n'y a qu'un pas que ne franchirons guère. The Arab-African springs follow one after the other but are not alike, soft and peaceful springs are succeeded by hot and bloodthirsty springs. One spring expels another one, but the situation s balance sheet is mixed, the future is still uncertain and the experiences are reversible. Undeniably, they didn't say their last word. New reasons of preoccupation are born, made of different nature : they are named : instability, intolerance, chaos, paralysis of the state and its institutions, threat to the women rights, minorities of all kinds, the conscience freedom and the rights to difference ; but also new reasons to hope for a better tomorrow. Africa is not at its last "spring" but the rewards remained always below expectations.The laborious Implementation of a Pan-African system of human rights and peoples was hailed, deservedly, as a major event and a "spring" far ahead of its time. The article in attached outlines all the steps and vicissitudes of this implementation rerelease the context, the end and results of the elaboration of human and people’s rights African charter which constitutes the substratum. It highlights its specificities, its originalities, the planed mechanisms and high instruments (Commission and the African Court of Human and Peoples' Rights) to ensure the application and the promotion of human and people’s rights.In many respects, the Charter innovates bravely and originally compared to its illustrious predecessors.At first in its title: it is matter of a charter and not a declaration. Then, human rights are closely connected to the people’s rights and hoisted at the same level of importance and imperativeness or more. Finally, the Charter does not only recognizes rights but it promulgates duties (to family, community, the state, Africa, the environment, etc.) and makes of the fulfillment of these a condition of enjoyment of those. Two decades backout, and only 12 cases treated (from only 24 have reached) later, in front of the Court, we can say that it is far from having reached its cruising speed and deserved so much hope placed in it.From there to throw the baby out with the bath water, hide all the benefits of a system which is far from being unworthy, there is only one step which shall exceed hardly. Afrique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6735 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6735 | Partager |