Lendemains incertains pour les printemps Arabes Auteur(s) : Lemine ould Ba ould Guig, Mohamed Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les « printemps » arabo-africains se suivent et ne se ressemblent pas, aux « printemps » doux et pacifiques succèdent des « printemps » chauds et sanguinaires. Un « printemps » en chasse un autre, mais le bilan est mitigé, l’avenir encore incertain et les acquis réversibles. Indéniablement, ils n’ont pas encore dit leur dernier mot. De nouvelles raisons de préoccupations voient le jour, de nature différente ; elles ont pour nom : instabilité, intolérance, chaos, paralysie de l’État et ses institutions, menace qui plane sur le droit des femmes, des minorités de tous ordres, sur la liberté de conscience et le droit à la différence. Mais aussi de nouvelles raisons d’espérer des lendemains meilleurs.L'Afrique n’en est pas à un « printemps » près, mais les retombées sont toujours restées en deçà des attentes. La mise en place laborieuse d'un système panafricain des droits de l’homme et des peuples fut saluée, à juste titre, comme un évènement majeur et un « printemps » avant la lettre.L'article retrace toutes les étapes et péripéties de cette mise en place, le contexte, les tenants et les aboutissants de l'élaboration de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples qui en constitue le substratum. Il met en exergue ses spécificités, ses originalités, les mécanismes prévus et les organes érigés (Commission et Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples) pour assurer l'application et la promotion des droits de l'homme et des peuples. À beaucoup d’égards, la Charte innove courageusement et originalement par rapport à ses illustres devancières.Dans son intitulé d'abord : il s'agit d'une Charte et non d’une Déclaration. Ensuite, les droits de l’homme sont couplés aux droits des peuples et hissés au même niveau d'importance et d'impérativité, sinon plus. Enfin, la Charte ne reconnait pas seulement des droits mais elle édicte des devoirs (envers la famille, la communauté, l'État, l'Afrique, l’environnement, etc.) et fait de l'accomplissement de ceux-ci une condition de la jouissance de ceux-là. Deux décennies de recul et seulement 12 affaires traitées (sur seulement 24 qui lui sont parvenus), on peut dire que cette dernière est loin d'avoir atteint sa vitesse de croisière et mérité tant d'espoir placé en elle. De là à jeter le bébé avec l'eau du bain, occulter tous les bienfaits d'un système qui est loin d'avoir démérité, il n'y a qu'un pas que ne franchirons guère. The Arab-African springs follow one after the other but are not alike, soft and peaceful springs are succeeded by hot and bloodthirsty springs. One spring expels another one, but the situation s balance sheet is mixed, the future is still uncertain and the experiences are reversible. Undeniably, they didn't say their last word. New reasons of preoccupation are born, made of different nature : they are named : instability, intolerance, chaos, paralysis of the state and its institutions, threat to the women rights, minorities of all kinds, the conscience freedom and the rights to difference ; but also new reasons to hope for a better tomorrow. Africa is not at its last "spring" but the rewards remained always below expectations.The laborious Implementation of a Pan-African system of human rights and peoples was hailed, deservedly, as a major event and a "spring" far ahead of its time. The article in attached outlines all the steps and vicissitudes of this implementation rerelease the context, the end and results of the elaboration of human and people’s rights African charter which constitutes the substratum. It highlights its specificities, its originalities, the planed mechanisms and high instruments (Commission and the African Court of Human and Peoples' Rights) to ensure the application and the promotion of human and people’s rights.In many respects, the Charter innovates bravely and originally compared to its illustrious predecessors.At first in its title: it is matter of a charter and not a declaration. Then, human rights are closely connected to the people’s rights and hoisted at the same level of importance and imperativeness or more. Finally, the Charter does not only recognizes rights but it promulgates duties (to family, community, the state, Africa, the environment, etc.) and makes of the fulfillment of these a condition of enjoyment of those. Two decades backout, and only 12 cases treated (from only 24 have reached) later, in front of the Court, we can say that it is far from having reached its cruising speed and deserved so much hope placed in it.From there to throw the baby out with the bath water, hide all the benefits of a system which is far from being unworthy, there is only one step which shall exceed hardly. Afrique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6735 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6735 | Partager |
Durban - A subtropical coastal paradise? Tourism dynamics in a post-apartheid city Auteur(s) : Maharaj, Brij Pillay, Vino Sucheran, Reshma Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper examines the changing fortunes of Durban as a tourist city from the apartheid to the post apartheid eras. Durban has long earned its prime position as one of South Africa’s most popular year‑round tourist destination. In keeping with the dictates of apartheid, the city catered largely for the needs of the white minority, while that of the black majority was largely ignored. With political changes and shifts in both the international and domestic markets, an effort had to be made to reposition tourism in the city. In order to successfully promote its tourism opportunities, Durban attempted to enhance its image and appeal by promoting its sports, convention and cultural attractions. The democratic transition of the 1990s provided many challenges, the most enduring of which was the need to cater for the emerging black tourist market. There was also an urgency to address problems of crime and grime, disparities in the distribution of labour market opportunities, especially in terms of race and gender within the tourism sector. A serious threat to tourism in Durban is unemployment and alienation of the majority of African people from the industry. Ce document examine l'évolution des dynamiques touristiques de la ville de Durban dans un contexte post-apartheided. La ville de Durban s’est imposée comme l'une des destinations touristiques les plus populaires d’'Afrique du Sud. En accord avec les diktats de l'apartheid, pour satisfaire les souhaits d’une minorité blanche, l’organisation de la ville avait ignoré les besoin de la majorité noire. Aujourd’hui la ville de Durban se repositionne sur l’échiquier touristique, portée par les changements politiques intérieurs et les opportunités des marchés touristiques internationaux et nationaux. Afin de se positionner avec succèssur ce marché, la ville de Durban renforce son image autour de la promotion son front de mer, des sports nautiques, du tourisme de congrés, et des animations culturelles. La transition démocratique des années 1990 a fourni de nombreux défis et oppportunités dans la première sur le plan touristique fut de se positionner sur le nouveau marché touristique noir. Cal passe aussi par les urgence à résoudre sur le plan de la criminalité, de l’hygiène et de la résorption des disparités sur le marché du travail, en particulier en termes de race et de l'égalité des sexes dans le secteur du tourisme. Les plus sérieuses limites pour le tourisme à Durban sont le chômage et la marginalisation de la majorité des African people. Afrique du Sud Durban Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1192 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1192 | Partager |
Las religiones y culturas de origen africano (Brasil, Cuba, Venezuela) a prueba de políticas turísticas y rivalidades ¿ Un desarrollo sostenible ? Auteur(s) : Fitó, Montserrat Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las religiones de origen africano han sido tomadas en Brasil, en Cuba y más recientemente en Venezuela como instrumento para incrementar la entrada de divisas, en programas de desarrollo del turismo presentados por las autoridades como sostenibles. Pero, tanto el control ejercido sobre ellas por los organismos oficiales, con fines de comercialización, como las rivalidades entre paises, así como en algún caso, entre ciudades de un mismo país, conllevan una enajenación de la cultura (según la teoría del control cultural de Guillermo Bonfill), cuestionando la posibilidad de un desarrollo equilibrado, es decir sostenible. Les religions d’origine africaine ont été transformées, au Brésil, à Cuba et plus récemment au Venezuela, en instruments pour augmenter la captation de devises, par le biais de programmes présentés par les autorités comme répondant aux normes du développement durable. Mais, tant le contrôle exercé sur ces manifestations culturelles, à des fins de commercialisation, que les rivalités engendrées entre pays, ou entre villes dans certains cas, mènent à une aliénation des acteurs de leur propre culture (après Guillermo Bonfill), contredisant la définition même de “développement durable”. The religions of African origin have been taken in Brazil, in Cuba and more recently in Venezuela as instruments to increase the inflow of currency, in tourism development programs presented by the authorities as sustainable. But the control exercised on them by the State organizations, with marketing purposes, as well as the rivalries between countries, as well as between cities of the same country in some cases, carry an alienation of the culture (according to Guillermo Bonfill's theory of cultural control), questioning the possibility of a balanced development, that is to say a sustainable development. Brésil Cuba Venezuela Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3852 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3852 | Partager |