La concession d'une stratégie éco-touristique pour le développement des territoires et la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel ? L'espace colombien du parc amazonien Amacayacu Auteur(s) : Sierra Jimenez, Maria Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : En Colombie, il y a actuellement 56 parcs nationaux dont 24 sont à vocation touristique. Le parc Amacayacu est ouvert au tourisme national et international depuis 2002, il est par ailleurs frontalier avec le Brésil et le Pérou. Le titre de propriété du parc est communautaire, et doit permettre de sauvegarder le patrimoine culturel et naturel des locaux. Seulement les différentes communautés du parc sont hétérogènes, ce qui pose de nombreux problèmes de redistribution des bénéfices liés au tourisme. Depuis peu, le parc à un partenaire privé dans le cadre du développement du tourisme, ce nouvel interlocuteur a encore accentué les rivalités entre les communautés. Ainsi, loin d'être une valorisation culturelle, le parc doit essayer de trouver une gestion plus unifiée et redistributive des ressources liées au tourisme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12115 V12115 | Partager Voir aussi Tourisme Patrimoine culturel Patrimoine naturel Patrimonialisation Parc naturel Colombie ; Télécharger |
Bali (Indonésie) : Le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique Auteur(s) : Michel, Franck Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Bali est un îlot hindouiste dans un pays musulman : l'Indonésie. Pourtant, plus de la moitié des touristes vont à Bali, non pour les plages mais pour un dépaysement culturel. En effet, les touristes se déplacent pour s'imprégner d'une population, d'un mode de vie... Cependant, le tourisme augmente et entraine dans une certaine mesure un processus d'acculturation. Les balinais ont alors opéré une séparation entre le sacré et le profane, certains rites sont ainsi interdits aux touristes et permettent de garder leur identité. Cette résistance culturelle est aussi un refus d'aller vers une folkorisation de leurs traditions. Il semblerait que les balinais soient arrivés à vendre leur patrimoine sans pour autant vendre leur âme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12114 V12114 | Partager |
Table ronde : Quel tourisme pour notre territoire ? ; Table ronde : Quel tourisme pour notre territoire ? ; Table ronde : Quel tourisme pour notre territoire ? Auteur(s) : Bérard, Benoît (1972-....) Naudin, Patrick Jalta, Philippe Ruiz, Gérard Loury, Nadia Duchel, Patrick Joris, Aurore Nadeau, Marcelin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Agence des 50 pas géométriques Agence des 50 pas géométriques Agence des 50 pas géométriques Extrait de : 3e forum Bodlanmè. "Une zone de croissance durable ?", les 6 et 7 juin 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Au cours de cette table ronde, il est entre autre question des formes de tourismes ainsi que des impacts du tourisme sur la biodiversité. Il est également question de la présentation d'un dispositif écologique sur la destination Martinique. Le patrimoine culturel et historique est présenté comme une possible voie de développement pour le tourisme martiniquais. Au cours de cette table ronde, il est entre autre question des formes de tourismes ainsi que des impacts du tourisme sur la biodiversité. Il est également question de la présentation d'un dispositif écologique sur la destination Martinique. Le patrimoine culturel et historique est présenté comme une possible voie de développement pour le tourisme martiniquais. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13210 V13210 V13210 V13210 | Partager |
Développement touristique et imprégnation touristique Auteur(s) : Raboteur, Joël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Mr Raboteur propose une définition de l'identité caribéenne par sa dimension patrimoniale englobant l'artisanat, les langues, les traditions, la gastronomie, les arts, l'histoire, l'architecture... Puis, il essaye d'appréhender le poids économique de la culture, en s'appuyant sur la méthode d'évaluation contingente. Ainsi, le patrimoine culturel à une valeur économique qui par ailleurs contribue aussi à sa sauvegarde. Ensuite, il tente de percer les liens contradictoires qui perdurent suite au phénomène d'acculturation puis d'assimilation, que n'a pu gommer totalement cette forme de syncrétisme culturel dont émerge une culture propre. Enfin, il présente le cas concret du musée du rhum en Guadeloupe ayant réussi la conversion économique de producteur à écomusée. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12113 V12113 | Partager |
Oyapock : un fleuve, une frontière, deux cultures. Clôture : Les axes de coopération culturelle à développer Auteur(s) : Chalco-Lefay, Rolande Thébia-Melsan, Annick Cécile, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Université Fédérale de l'Amapa Université de Guyane Extrait de : 1ère rencontre culturelle transfrontalière annuelle de l'Oyapock Guyane-Amapa, le 8 octobre 2016. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16291 V16291 | Partager |
" Nos ancêtres les Amérindiens ". La valorisation du patrimoine précolombien dans les Antilles Françaises Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Havard G. et M. Augeron Éditeur(s) : HAL CCSD Les Indes Savantes-Rivages des Xantons Résumé : International audience Les Antilles, lieu du premier contact entre Européens et Amérindiens, sont aujourd'hui un des centres majeurs du tourisme mondial. Il s'agit avant tout d'un tourisme balnéaire et de croisière. Cependant, la forte concurrence au niveau planétaire, et au sein même de l'archipel, a incité certaines îles à expérimenter d'autres formes de tourisme, en particulier le tourisme culturel. Dans les Antilles françaises le patrimoine amérindien, certes moins spectaculaire que celui présent dans les Grandes Antilles, a toutefois fait l'objet depuis les années 1930 d'une exploitation poussée, exceptionnelle même à l'échelle de l'archipel. Cette volonté de se présenter à autrui sous les traits d'un ancêtre aujourd'hui invisible ou quasi-invisible - l'Amérindien -, non seulement dans le paysage mais aussi dans les caractéristiques de la population, ne peut que surprendre. Faut-il voir dans la précocité de ce phénomène une conséquence lointaine des liens privilégiés qu'entretenaient Français et Amérindiens durant la période de contact ? Rien n'est moins sûr. La mise en valeur du patrimoine amérindien dans les Antilles françaises est plutôt à mettre en relation, comme on va le voir, avec l'évolution de la place occupée par ce pan de l'histoire dans le discours identitaire antillais. Un continent en partage. Cinq siècles de rencontres entre Amérindiens et Français Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess ISBN : 978-2-84654-356-9 hal-00968430 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430/file/Nos_ancA_tres_les_amA_rindiens.pdf | Partager |
Mise en tourisme du patrimoine colombien : Appropriation et désappropriation en territoire indigène Auteur(s) : Guilland, Marie Laure Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La Colombie cherche à devenir une destination touristique, elle essaye donc de changer son image internationale et met en avant des sites patrimoniaux. Le site archéologique étudié se trouve au nord de la Colombie au sein d'un parc naturel dont l'accès se fait après 6 jours de marche. La patrimonialisation faite par la Colombie est une manière de s'approprier les sites en écartant les enjeux identitaires. Ainsi, les vestiges sont ceux de civilisations disparues ce qui nie toute continuité culturelle des populations natives et les désapproprient de leur héritage ancestrale. Toutefois, le tourisme outre son intérêt financier est aussi un moyen pour les locaux de diffuser leur histoire, leur identité... Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12117 V12117 | Partager |
La route sous toutes ses coutures Auteur(s) : Michel, Franck Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2015-2016. Université des Antilles Description : Franck Michel, anthropologue du voyage et cofondateur de La croisée des routes (www.croiseedesroutes.com), propose une conférence sur les mobilités contemporaines, le voyage et le tourisme, à l'aune de la mondialisation culturelle et du dérèglement géopolitique actuels. Auteur entre autres de "Routes" (2009) et "Du voyage et des hommes" (2013), il décrypte, entre Patagonie et Indonésie en passant par la Martinique, l'univers des routes du monde, en présentant notamment l'alternative de "l'autonomadie" - contraction des termes autonomie et nomadisme - un concept susceptible d'éveiller, à l'heure de tous les désenchantements, nos consciences de voyageurs désorganisés et de citoyens libres. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16040 V16040 | Partager |
Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
De l'authenticité touristique : danses, tourisme et revendications politiques chez les Peuls Wodaabe du Niger Auteur(s) : Lassibille, Mahalia Auteurs secondaires : Charles-Dominique, Luc Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CFQCU : Conseil Franco-Québécois de Coopération Universitaire CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines LEO : Laboratoire d'Ethnomusicologie et d'Organologie CIRCPLES : Centre Interdisciplinaire Récits, Cultures, Psychanalyse, Langues Et Sociétés Extrait de : "Signature performancielle et construction identitaire" : journées d'étude, les 24 et 25 mai 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Madame Mahalia Lassibille nous présente son travail de recherche sur les Peuls Wodaabe du Niger. Peuple nomade du Niger, les Wodaabe sont connus pour leur danse traditionnelle, devenue aujourd'hui une véritable vitrine touristique et culturelle de leur pays. Les recherches de Madame Lassibille l'ont mené à étudier comment cette danse traditionnelle a été le moyen d'affirmer leur identité et de mener de nombreuses revendications politiques et économiques ? Une danse au coeur de l'affirmation et de la réaffirmation identitaire. Comment ces nouvelles pratiques culturelles et touristiques sont perçues par les ethnologues, les touristes et les Wodaabe ? Cette étude sera suivie d'un débat intéressant. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12019 V12019 | Partager |
Autour du paradigme d’écotourisme Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Transler, Anne-Laure Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Ecotourism provides an original conceptual framework that enables approaches to development that are better able to provide a more equitable distribution of income, as well as better organized and thought through initiatives which are more likely to promote a holistic sustainable local development. With somewhat less negative impact than normal tourism, considerably less that mass tourism, ecotourism can encompass nature tourism, cultural tourism, scientific exploration, and even outdoor sports... A definition of ecotourism should take into account the following six points: 1/ nature and culture, 2/ the welfare of the host community, tourists acting responsibly, 3/ participation by the local community, 5 / sustainability , 6/ promotion of cultural exchanges. L’écotourisme ouvre un cadre conceptuel original qui permet d’envisager des démarches renouvelées de développement à partir des revenus issus de consommations touristiques mieux réfléchies et organisées, susceptibles de soutenir des initiatives de développement local s’inscrivant dans un projet global de développement durable. Variante douce du tourisme, loin du tourisme de masse, le champ de l’écotourisme s’étend aux confins du tourisme de nature, du tourisme culturel et des pratiques scientifiques et sportives de plein air. Une définition de l’écotourisme peut être proposée à partir des six points suivants : 1/ nature et culture, 2/ le bien-être des sociétés hôtes, 3/ des touristes responsables, 4/ la participation des sociétés hôtes, 5/ la durabilité, 6/ l’art de la rencontre. ISSN: 1779-0980 hal-01624739 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624739 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.414 | Partager |
La patrimonialisation des sous-bois vanilliers réunionnais : entre nature et (agri)culture Auteur(s) : Demené, Camille Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les espace ruraux sont de plus en plus patrimonialisés ce qui a un impact sur l'agriculture et dans ce cas sur la vanille réunionnaise. Par ailleurs, la production de vanille est de plus en plus marginale en raison de mutations sociales et d'une concurrence malgache. Dès lors, son marché se resserre sur la vente locale et le tourisme. Comment l'activité agricole peut alors s'intégrer dans le processus de patimonialisation des espaces naturels ? La vanille est un patrimoine culturel associé à l'image de l'île, produit au nord et paysager au sud. Cependant, la filière est menacée de disparition par son manque de viabilité. En effet, bien que revendiquant sa dimension traditionnelle, c'est la production hors-sol qui est actuellement la plus productive. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12070 V12070 | Partager Voir aussi Patrimoine naturel Agriculture tropicale Vanille Patrimonialisation Agriculture La Réunion Télécharger |
De la richesse de Saint-Pierre à sa ruine : deux facettes d’un tourisme patrimonial martiniquais Auteur(s) : Desse, Michel Hartog, Thierry Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) patrice Cosaert et François Bart patrice Cosaert et François Bart François Bart Éditeur(s) : HAL CCSD PUB Résumé : International audience The rich capital of the French Antilles, Saint-Pierre, was destroyed by the Pelée mountain eruption wich killed about 30 000 people on 8th May 1902. This town still nowadays looks overwhelmed by that tragedy despite the diversity of its natural and marine, religious and military, commercial and administrative heritage. Space was filled again without taking into account the sites and buildings which had existed previously, and efforts in favour of tourism have been limited. The authors first analyse the diversity of these patrimonies, then examine the views and purposes which have divided the people : preservation, development or ignorance. Ancienne et riche capitale, des Antilles françaises, Saint-Pierre fut détruite le 8 mai 1902 par l’éruption de la montagne Pelée, qui fit près de 30 000 morts. Cette commune donne toujours aujourd’hui l’impression d’être écrasée par cette tragédie, malgré la variété et la richesse de son patrimoine, naturel et marin, religieux et militaire, commercial et administratif. La réappropriation spatiale, s’est faite sans mémoire des lieux ; la mise en valeur touristique et restée limitée. Après avoir analysé la diversité de ces héritages, les auteurs s’interrogent ici sur les logiques qui ont opposé les acteurs, entre préservation, exploitation et ignorance. DESSE M, HARTOG T (2003). De la richesse de Saint-Pierre à sa ruine : deux facettes d’un tourisme patrimonial martiniquais. IXè journées de géographie tropicale, Patrimoines et développement dans les pays tropicaux. Sous la direction de P Cosaert et F Bart, Espaces tropicaux n°18, Pessac, pp 689-696. La Rochelle, France hal-01203474 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474/file/Saint-Pierre%20Patrimoine.pdf | Partager |
Tourism in Islands: to Contextualize the Territorial Project ; Le tourisme dans les îles : contextualiser le projet territorial Auteur(s) : Furt, Jean-Marie Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience The power of attraction of the islands is well established, between the power of intangible resources fed by representations built over time and specific natural and cultural resources of these territories borders. Tourism then appears as an undeniable opportunity. However, the singular territorial context that the island must be considered to weigh the issues of tourism development and opening to the world. In this context it is necessary to develop efficient indicators to measure the sustainability of the tourism project as well as the development of the tourism sector which is only one step (and not an end in itself) in the opening process the island. Le pouvoir d’attraction des îles n’est plus à démontrer, entre la puissance des ressources intangibles nourries par des représentations construites au fil du temps et les ressources naturelles et culturelles spécifiques de ces territoires de confins. Le tourisme apparait alors comme une opportunité indéniable. Néanmoins le contexte territorial singulier qui fait l’île doit être pris en considération pour bien mesurer les enjeux du développement touristique et l’ouverture sur le monde. Dans ce contexte, il convient de se doter d’indicateurs efficients pour mesurer la soutenabilité du projet touristique sans oublier que le développement du secteur touristique n’est qu’une étape (et non une fin en soi) dans le processus d’ouverture de l’île. ISSN: 1779-0980 hal-00987544 https://hal-univ-corse.archives-ouvertes.fr/hal-00987544 | Partager |
De “Turistas” y “Viajeros” en el mundo trasnacional: retos, desafíos y problemas del turismo cultural-patrimonial Auteur(s) : Lacarrieu, Mónica Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En el contexto actual, en el que la Organización Mundial del Turismo vaticina el constante incremento del turismo, se habla, con más frecuencia que antes, del turismo cultural. Algunos especialistas especulan que el “turismo de/con identidad” –como también se lo denomina- viene avanzando por sobre el “turismo de sol y playa”. Sin embargo, la visión cuantitativista suele prevalecer respecto de la cualitativista, al mismo tiempo en que se consolidan ciertas naturalizaciones, como la relación estrecha que se ha establecido entre turismo cultural y patrimonio –particularmente en los últimos años, con el patrimonio “inmaterial”-. Es nuestro interés en este artículo, desnaturalizar cierta visión y los “lugares comunes” que contribuyen en la desproblematización del campo y de la noción. Es nuestro objetivo reflexionar críticamente sobre qué es y qué se espera del turismo cultural, el lugar que se otorga al turismo cultural en relación a los niveles de trasnacionalización y localización, focalizando en su vínculo problemático con el patrimonio y sobre la noción de autenticidad, cualidad visualizada como requisito imprescindible e indiscutible en la definición tanto del turismo como del patrimonio cultural. Dicha problematización será realizada desde el análisis complejo de diversas situaciones empíricas vinculadas a América Latina. Dans le contexte actuel de pleine croissance des flux touristiques, le thème du tourisme culturel prend une place de plus importante. Certains experts pensent que le "tourisme identitaire" -comme on l'appelle parfois-, va connaitre un regain d'intérêt par rapport au classique tourisme balnéaire. Cependant, la vision quantitativiste emporte généralement sur l'approche qualitative. Dans le même temps, le rapprochement s'opère entre le tourisme culturel et le patrimoine -en particulier ces dernières années avec un «patrimoine immatériel».Notre intérêt, dans cet article, est de déconstruire une certaine vision, faite de "lieux communs", qui contribuent à vider ce champ de recherche de toute problématique. Notre objectif est de réfléchir de manière critique sur ce qu'est et ce qui est entendu par tourisme culturel, sur la place donnée au tourisme culturel selon les niveaux de transnationalisation, en se concentrant sur sa relation problématique entre le patrimoine et la notion d'authenticité ; une qualité perçue comme condition préalable indiscutable dans la définition à la fois le tourisme et le patrimoine culturel. Cette problématisation est conduite à travers l'analyse de situations empiriques variées et complexes d’Amérique latine In the current context of growing tourist flows, the theme of cultural tourism is an ever important. Some experts believe that the "identity tourism" -as it is sometimes called-, will attract renewed interest at the expense of traditional seaside tourism. However, vision quantitativist generally outweighs the approach qualitative.Dans the same time, there is a reconciliation that occurs between tourism and cultural heritage (especially in recent years with an "intangible heritage").Our interest in this article is to deconstruct a vision, made of "platitudes" where this field of research is then emptied of any problem. Our goal is to reflect critically on what is and what is meant by cultural tourism, the importance given to cultural tourism as the levels of transnationalism, focusing on the problematic relationship between wealth and the notion of authenticity, a quality seen as indisputable prerequisite in defining both the tourism and cultural heritage. This problematization is conducted through analysis of empirical situations varied and complex in Latin America. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3792 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3792 | Partager |
Bali (Indonésie) : le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique ? Un paradis en sursis et le risque d’un tourisme de luxe non maîtrisé Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article traite de la spécificité de l’activité touristique à Bali, fondée sur une identité locale forte et un riche patrimoine naturel et culturel mais aussi troublante en raison de l’importance et la complexité des jeux d’acteurs, ou encore des contextes sociaux, religieux et géopolitiques propres à ce territoire insulaire. Nous analyserons les liens pérennes ou non entre patrimoine et développement en focalisant sur ce qui fait l’image de marque de Bali sur les plans touristique et politique : le tourisme culturel. Cette étude de cas illustre les dynamiques d’acteurs dans le cadre de l’île de Bali où l’on constate une forte imbrication entre tourisme international, protection de l’environnement et promotion du patrimoine culturel. Vendue comme un paradis tropical, perçue comme l'île des Dieux, Bali se voit contrainte de mesurer les risques d'un tourisme culturel qui se transformerait trop rapidement en culture touristique. Des pistes seront proposées afin d’encourager l’ensemble des acteurs à œuvrer pour que le « dernier paradis » (last paradise) ne devienne pas un « paradis perdu » (lost paradise). Since the 1930s, Bali has been generally seen as a traditional tourism destination quite fashionable. Nowadays, a new kind of tourism, rather esoteric if not totally spiritual, is emerging on this small “paradise” often referred as a natural untouched and cultural preserved island. To attire more international tourists, the “Island of Gods”, as the tourism promoters still name this tropical holiday paradise, is now also targeting on the industry of “well-being”. This article deals about the specificity of the local tourism activity which is based on a strong cultural identity and a rich natural and also religious heritage. Uncontrolled development of this predatory industry brings also a lot of new problems, such as pollution or acculturation. Here, our aim is to focus and analyse the real and false ties between heritage, development and tourism, always by keeping in mind that the regional motto about tourism policy still is to encourage “cultural tourism” as a real model (a “brand”, in fact) of success. We especially try to explain, in this current work (still in progress), the touristic situation in the main cultural site located on the island: Ubud. This small city, really boosting during the last decade, is worldwide reputed for the rich cultural performances and seen as “the” artistic capital of Bali. Ubud offers also a perfect example of an intense and dynamic bond between cultural heritage and economic development. Often for the best and sometimes also for the worse. In this rural but international spot, it seems that tourism business allows the local population to live in better ways and, sometimes, even to reborn, culturally speaking! Our case study shows also the big threats behind the current tourism policy: the large scale business occurred by globalization and all the tourism opportunities thus provided cannot hide the real weakness that for sure also concern the balinese way of thinking and living. Cultural tourism could rapidly be transformed in a dangerous kind of tourism of the culture, with all the big (and bad) changes the Balinese don’t want to see happening on their lovely and holy island. So, the present reflection conducts us to think more deeply on some new and alternative ways of developing tourism in Bali. Finally, our aim is to think, first by listening to the desire of the Balinese themselves, in which best manner this “last paradise” will not become a “lost paradise”. Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5385 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5385 | Partager |
Vivé : centre d'animation et d'interprétation de la culture amérindienne Auteur(s) : Verneuil, Christian Régis, Cynthia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée Départemental d'Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire Conseil général de la Martinique Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine AIAC : Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe Extrait de : 24e congrès international de l'Association internationale d'archéologie de la Caraïbe, du 24 au 29 juillet 2011. Université des Antilles et de la Guyane" Description : Le site préhistorique de Vivé au Lorrain est l'un des plus importants et des plus anciens sites préhistoriques de la Martinique. Ce site est au coeur d'un projet porté par la Communauté des communes du Nord de Martinique : créer un espace dédié à la découverte du peuple amérindien et à la recherche archéologique (fouille, conférence, échange, recherche). Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12053 V12053 | Partager |
World Cultural Nomadictates: An Inquiry into the Trans-local Dynamics of Music Festivals in Morocco Auteur(s) : Moulay Driss, El Maarouf Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The aim of this paper is to study Moroccan music festivals against the existing theories on globalization, while coming up with new concepts aimed at overcoming the problems often facing experts in popular culture and media studies who feel that globalization thesis lapses into fatal gestures of leveling, reductionism, and totalitarianism, especially when it tries to account for current discussions related to the circulation of artifacts and cultural texts. The general consensus has it that modern technologies have hugely altered the meaning and revolutionized the traditional functions attached to art and cultural industries. The grotesque circulation of western cultural artifacts is justifiably judged to be many times agonizing for theorists in cultural studies, linguistics and political science, etc who want to be sure that the unequal transmissions of products across the world will not harm local cultural, linguistic and economic capital of the less dominant other. Moroccan music festivals for instance are seen to be increasingly governed by a complex whirlpool of the far-too-melodramatic implications of today’s world global connections. In view of this, this paper, which borrows from data collected during between 2010 and 2011, will examine cultural industries, music festivals in general and the Essaouira festival in particular, in relation to world flows, while holding the argument that the appropriation of western artifacts locally has always been part of a not-so-novel process of mobility of what we call world cultural nomadictates (nomadic dictates). The paper gives a detailed definition of this concept and develops other new concepts (e.g. recurents, exclusives) related to the «glocal» face of culture and art in Morocco in an attempt to find an escape route outside the impasses of the globalization/cultural imperialism theses surrounding the study of cultural industries. To drive this idea home, we will open up the discussion at hand onto existing controversies around notions of place, authenticity, urbanism, tourism and consumption. L'objectif de cette recherche est d’étudier les festivals de musique marocains en portant un regard critique sur les théories existantes de la mondialisation et en proposant de nouveaux concepts afin de surmonter les problèmes auxquels les théoriciens de la culture populaire et des médias se sont souvent confrontés. Selon eux, le concept de mondialisation sombre dans le réductionnisme et le totalitarisme, surtout lorsqu’il s’agit de la circulation des objets et des textes culturels. Un consensus général semble s’être développé autour de l’idée selon laquelle les technologies modernes ont considérablement altéré et révolutionné le sens et les fonctions traditionnelles de l'art et des industries culturelles. L'insolite diffusion des objets culturels occidentaux est à juste titre source d’angoisse pour les théoriciens des études culturelles, de la linguistique, et des sciences politiques qui veulent s'assurer que la transmission inégale des produits dans le monde ne nuira pas au capital local, culturel, linguistique et économique de l'autre (le moins dominant). Les festivals de musique marocains, par exemple, sont perçus comme étant de plus en plus tributaires des vicissitudes de la mondialisation actuelle. Dans cette perspective, cette recherche, s'inspire de données recueillies au cours de deux années de travail de terrain (2010/2011), et se penche sur les flux mondiaux de produits culturels qui mettent en interface les industries culturelles, les festivals de musique en général et celui d'Essaouira en particulier. Elle maintient l'idée selon laquelle l'appropriation des objets occidentaux par les communautés locales a toujours fait partie d'un processus de mobilité, qui n'est pas si récent, de ce que nous appelons les ‘nomadictâtes’ culturels du monde (dictâtes nomades). En explicitant la définition de ce concept, cette recherche développe d'autres concepts liés à la notion de glocalité de la culture et de l'art au Maroc. Enfin, elle suggère aussi une issue à l’impasse des théories de la mondialisation traditionnelles et celle de l’impérialisme culturel en particulier dans lesquelles l’étude des industries culturelles semble s’être emprisonnée. Pour ce faire, nous exposons le débat actuel sur les controverses autour des notions de lieu, d'authenticité, d'urbanisme, de tourisme, et de consommation. Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5993 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5993 | Partager |
Le « tourisme d’aventure organisé », nouvelle utopie touristique ? Cas du trekking au Maroc Auteur(s) : Charbonnier, Annabelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Parler de « tourisme d’aventure organisé », dans le contexte actuel des pratiques de loisirs en plein air, est-il une aberration ? Cet oxymore ne permettrait-il pas de rendre compte des ambivalences d’une pratique touristique qui aspire à profiter des avantages de la combinaison de ces deux formes de tourisme, d’aventure et organisé ? Le terme « trekking » est considéré à la fois comme un terme spécifique et comme un effet de mode et de marketing. Cette duplicité lui procure sa spécificité : un tourisme fondé sur l’aventure, la nature et la découverte culturelle pourtant inséré dans un système marketing très organisé. Pleine nature, culture, sociabilité sont donc tantôt la principale motivation du voyage, tantôt une des raisons (ou les trois raisons) qui décident le plus souvent à voyager dans les montagnes marocaines. Ainsi, les motivations à participer à un voyage organisé dans l’Atlas marocain deviennent de plus en plus hétérogènes et concernent des publics variés. Les imaginaires et les rêves se retrouvent alors littéralement supplantés par la combinaison, parfois contradictoires, des motivations.Forte d’avoir développé ce type de séjours, l’industrie touristique a ainsi récupéré ces pseudo-imaginaires et on assiste aujourd’hui à l’assimilation de ces derniers par les professionnels et les touristes. Expérience aventureuse et marché de l’aventure se font donc face et encouragent l’émergence d’une nouvelle utopie touristique. Talking about "organized tourism of adventure" in the present context of outdoor leisure activities, an aberration is it? This oxymoron could be explained by the ambivalence on tourist practices that take advantage of the combination of these two forms of tourism, isn't it? "Trekking" is considered both as a specific term and as a marketing term. This duplicity gives it his specificity: a tourism based on adventure, nature and cultural discovery; nevertheless, it is included into a very organized marketing system. Wilderness, culture, sociability are sometimes the main motivations of a trip in Moroccan mountains, or sometimes they constitute one of the main reasons. In addition, motivations to participate to an organized trip in Atlas are becoming more and more diverse and affect various travelers. Imagination and dreams are supplanted by a combination, sometimes contradictory, of motivations. Tourist industry renewed these pseudo-imagination and we are now seeing their assimilation by both professionals and tourists. Adventurous experiences and industry of adventure face each other and encourage the emergence of a new tourist utopia. Maroc Atlas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11310 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11310 | Partager |