Art et Artisanat : authenticité, propriété intellectuelle (restitution) Auteur(s) : Lacaisse, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Restitution de l'atelier sur "l'art et l'artisanat : authenticité, propriété intellectuelle". Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12029 V12029 | Partager |
Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial. Discussion Auteur(s) : Gauthard, Nathalie Bondil, Frédéric Auteurs secondaires : Poli, Muriel Cécile, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Comparaison entre le carnaval de Guadeloupe et la Corse. Intervention sur L'UNESCO,restrictions qui faillent observer : carnaval de Binche ou on avait occulté la présence des femmes. Est ce que cela n?oblitère pas l'authenticité du carnaval ? Piste de comparaison intéressante pour la présentation du dossier du carnaval de Guyane au comité intergouvernemental de l'UNESCO. En décembre 2016, le comité intergouvernemental de l'UNESCO a inscrit le carnaval de Granville sur la liste représentatif du patrimoine culturel et matériel. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17118 V17118 | Partager |
Place Brand Authenticity in Social Media Interaction: a Postmodern Perspective Auteur(s) : Handayani, Bintang E Korstanje, Maximiliano Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This essay aims to demystify the postmodern perspective on social media interaction in developing place brand authenticity. It is a reflective study that relies on a structure review approach. The findings denote that (1) place brand authenticity which emerges as the brand image of a place is derived from the content of the shared value in the social media sphere, where control of shaping place brand authenticity is in the hands of members of the public; (2) sustaining place brand authenticity can only be established by the producer through retaining a form of shared value, which is formed by members of the public in the social media sphere. Overall, this study offers a way of examining place brand authenticity development in the postmodern era and raises suggestions for further empirical study to test the framework and its perspectives. Cet essai a pour but de démystifier la perspective postmoderne sur l’interaction des médias sociaux dans le développement de la marque d’authenticité du lieu. La réflexion repose sur l’examen des différentes approches. Les résultats indiquent que (1) la marque d’authenticité du lieu apparait comme l’image issue d’une valeur partagée dans la sphère des médias sociaux, où le contrôle d’authenticité du lieu prend forme entre les mains du public : (2) le maintien de la marque du lieu peut seulement être établie par le producteur à travers la conservation d’une forme de valeur partagée, qui a été posée par le public dans la sphère des médias sociaux. Plus généralement, cette étude propose une façon d’examiner le développement des marques d’authenticité des lieux dans l’ère post-moderne et suggère des pistes pour de nouvelles études empiriques pour tester ce cadre de réflexion et ses perspectives. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11182 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11182 | Partager |
Art et Artisanat : authenticité, propriété intellectuelle (Partie 2) Auteur(s) : Lacaisse, Patrick Doorson, Ken Ateni, Joseph Miranda, Andelie Othily, Arthur Abonnenc, Mathieu Jungurman, Remy Kapiten Ngwete, Abelli Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le thème de cet atelier trouve son origine dans les propos de Magda Adjasie : dans son atelier de Paramaribo, cette styliste saamaka crée depuis une quinzaine d'années des pangi dont elle retrouve de (mauvaises) copies sur les marchés du Guyana et de Sainte-Lucie. De son côté, le Musée des cultures guyanaises souhaiterait nouer des relations avec des artistes et artisans vivant en Guyane, auxquels il serait régulièrement passé commande de pièces « originales » proposées à la vente dans sa boutique du 54 rue Madame Payé, à Cayenne. Mais que recouvrent ces notions d'originalité et d'authenticité, souvent rattachées à la « tradition », concept complexe et ambigu qui renvoie trop vite à des expressions immuables, répétitives ? Quelles sont les conséquences du passage d'un art « pour soi » à un art destiné à la vente, à un marché débordant les frontières de son groupe culturel ? Le processus de reconnaissance de l'art tembe en Guyane pourra nous aider à mieux comprendre les enjeux, les écueils, et à tenter de formuler des réponses adaptées au contexte local, débordant le cadre strict de la législation (OMPI). Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12022 V12022 | Partager |
Art et Artisanat : authenticité, propriété intellectuelle (Partie 1) Auteur(s) : Tiouka, Alexis Soly, Elsol Jungurman, Remy Abonnenc, Mathieu Othily, Arthur Ateni, Joseph Miranda, Andelie Ruben Van der Bock, Steven Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Museu Paraense Emilio Goeldi (Belém) Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Stichting Surinaams Museum (Paramaribo) Extrait de : Journées du patrimoine. "Patrimoines partagés : rencontres transfrontalières", le 17 septembre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le thème de cet atelier trouve son origine dans les propos de Magda Adjasie : dans son atelier de Paramaribo, cette styliste saramaka crée depuis une quinzaine d'années des pangi dont elle retrouve de (mauvaises) copies sur les marchés du Guyana et de Sainte-Lucie. De son côté, le Musée des cultures guyanaises souhaiterait nouer des relations avec des artistes et artisans vivant en Guyane, auxquels il serait régulièrement passé commande de pièces « originales » proposées à la vente dans sa boutique du 54 rue Madame Payé, à Cayenne. Mais que recouvrent ces notions d'originalité et d'authenticité, souvent rattachées à la « tradition », concept complexe et ambigu qui renvoie trop vite à des expressions immuables, répétitives ? Quelles sont les conséquences du passage d'un art « pour soi » à un art destiné à la vente, à un marché débordant les frontières de son groupe culturel ? Le processus de reconnaissance de l'art tembe en Guyane pourra nous aider à mieux comprendre les enjeux, les écueils, et à tenter de formuler des réponses adaptées au contexte local, débordant le cadre strict de la législation (OMPI). Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12021 V12021 | Partager |
Cayenne, un Site Patrimonial Remarquable (SPR) en devenir Auteur(s) : Bruguerolle, Antoine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : À partir de la connaissance accumulée lors de l'étude d'AVAP (Aire de Valorisation de l'Architecture et du Patrimoine) avec l'identification des principaux enjeux (grand paysage et paysage urbain, composition urbaine et problématique de développement durable, conservatoire d'architecture historique et moderne), il est possible de se demander quelle proposition de plan de développement intégrant la mise en valeur de la collectivité locale et du public peut-elle être faite ? Quelle proposition pourrait donc répondre à une culture commune permettant ainsi de définir un nouveau projet de ville qui donnerait la possibilité de concilier les enjeux patrimoniaux au sens large, paysagers, urbains, archéologiques et architecturaux et qui serait compatible avec les données sociales et économiques dont ce n'est à priori pas le sujet. Avec les outils développés dans l'étude d'AVAP, comment partager ce qui fait la particularité et l'authenticité du site ? Comment ouvrir la « conscience » patrimoniale et l'inscrire dans le quotidien pour mieux partager le projet urbain ? La présentation déroulera l'expérience faite à Cayenne dans le rapport du chargé d'étude avec les différents intervenants, représentants de la collectivité locale, élus et techniciens, les administrations et services ainsi que les professionnels et les habitants. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16283 V16283 | Partager |
De “Turistas” y “Viajeros” en el mundo trasnacional: retos, desafíos y problemas del turismo cultural-patrimonial Auteur(s) : Lacarrieu, Mónica Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En el contexto actual, en el que la Organización Mundial del Turismo vaticina el constante incremento del turismo, se habla, con más frecuencia que antes, del turismo cultural. Algunos especialistas especulan que el “turismo de/con identidad” –como también se lo denomina- viene avanzando por sobre el “turismo de sol y playa”. Sin embargo, la visión cuantitativista suele prevalecer respecto de la cualitativista, al mismo tiempo en que se consolidan ciertas naturalizaciones, como la relación estrecha que se ha establecido entre turismo cultural y patrimonio –particularmente en los últimos años, con el patrimonio “inmaterial”-. Es nuestro interés en este artículo, desnaturalizar cierta visión y los “lugares comunes” que contribuyen en la desproblematización del campo y de la noción. Es nuestro objetivo reflexionar críticamente sobre qué es y qué se espera del turismo cultural, el lugar que se otorga al turismo cultural en relación a los niveles de trasnacionalización y localización, focalizando en su vínculo problemático con el patrimonio y sobre la noción de autenticidad, cualidad visualizada como requisito imprescindible e indiscutible en la definición tanto del turismo como del patrimonio cultural. Dicha problematización será realizada desde el análisis complejo de diversas situaciones empíricas vinculadas a América Latina. Dans le contexte actuel de pleine croissance des flux touristiques, le thème du tourisme culturel prend une place de plus importante. Certains experts pensent que le "tourisme identitaire" -comme on l'appelle parfois-, va connaitre un regain d'intérêt par rapport au classique tourisme balnéaire. Cependant, la vision quantitativiste emporte généralement sur l'approche qualitative. Dans le même temps, le rapprochement s'opère entre le tourisme culturel et le patrimoine -en particulier ces dernières années avec un «patrimoine immatériel».Notre intérêt, dans cet article, est de déconstruire une certaine vision, faite de "lieux communs", qui contribuent à vider ce champ de recherche de toute problématique. Notre objectif est de réfléchir de manière critique sur ce qu'est et ce qui est entendu par tourisme culturel, sur la place donnée au tourisme culturel selon les niveaux de transnationalisation, en se concentrant sur sa relation problématique entre le patrimoine et la notion d'authenticité ; une qualité perçue comme condition préalable indiscutable dans la définition à la fois le tourisme et le patrimoine culturel. Cette problématisation est conduite à travers l'analyse de situations empiriques variées et complexes d’Amérique latine In the current context of growing tourist flows, the theme of cultural tourism is an ever important. Some experts believe that the "identity tourism" -as it is sometimes called-, will attract renewed interest at the expense of traditional seaside tourism. However, vision quantitativist generally outweighs the approach qualitative.Dans the same time, there is a reconciliation that occurs between tourism and cultural heritage (especially in recent years with an "intangible heritage").Our interest in this article is to deconstruct a vision, made of "platitudes" where this field of research is then emptied of any problem. Our goal is to reflect critically on what is and what is meant by cultural tourism, the importance given to cultural tourism as the levels of transnationalism, focusing on the problematic relationship between wealth and the notion of authenticity, a quality seen as indisputable prerequisite in defining both the tourism and cultural heritage. This problematization is conducted through analysis of empirical situations varied and complex in Latin America. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3792 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3792 | Partager |
L'agrotourisme en Poitou-Charentes Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Le tourisme à la ferme fait l'objet d'un intérêt croissant, tant de la part des médias que des élus, en cette période de crise que traversent de nombreuses zones rurales où dominaient traditionnellement les activités et les emplois agricoles.En effet, en raison de l'affirmation du secteur touristique dans l'économie et des nouvelles attentes des clientèles urbaines en quête de verdure, d'authenticité et de qualité, il semble qu'il y ait une "opportunité à saisir" pour les agriculteurs confrontés à une remise en cause de leur mode de production, de leur mode de vie. Après les décennies de travail vouées à l'intensification et à la spécialisation, les difficultés actuelles imposent à nombre d'agriculteurs des stratégies de diversification susceptibles d'apporter de nouvelles sources de revenus... Géo-Centre-Ouest, Poitiers hal-01405862 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405862 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405862/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405862/file/1997%20L%27agrotourisme%20en%20Poitou-Charentes.pdf | Partager |
Démarche d'investigation : en veut-on vraiment ? Regard décalé et proposition d'un cadre didactique Auteur(s) : Cariou, Jean-Yves Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Des éducateurs proposent, depuis longtemps déjà, la mise en oeuvre dans l'enseignement d'approches qui répondent à ce que l'on nomme aujourd'hui " démarche d'investigation " , qui visent à permettre aux élèves de résoudre des problèmes en prenant appui sur leurs propres forces intellectuelles. Les instructions officielles comportent, en France, des exhortations à ce type de démarche depuis plus de cinquante ans, et le fait qu'elles paraissent actuellement à nouveau nécessaires est un signe de leur échec. Mais ces instructions sont-elles claires et cohérentes ? C'est loin d'être toujours le cas et les ressources mises à la disposition des enseignants, l'image du métier véhiculé par les concours de recrutement et par leur environnement professionnel général ne les placent pas dans les conditions les plus favorables pour une telle mise en oeuvre. Pour tenter de surmonter ces obstacles, un cadre théorique centré sur des critères d'authenticité des démarches d'investigation et des exemples de séquences pratiques élaborées en conformité avec ses principes, en même temps qu'une plus large diffusion des travaux des didacticiens en direction des praticiens, paraissent nécessaires. ISSN: 2110-6460 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01535170 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535170 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535170/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01535170/file/Cariou_RDSTn%C2%B07_2013_D%C3%A9marche%20d%27investigation%2C%20en%20veut-on%20vraiment.pdf DOI : 10.4000/rdst.717 | Partager |
Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
World Cultural Nomadictates: An Inquiry into the Trans-local Dynamics of Music Festivals in Morocco Auteur(s) : Moulay Driss, El Maarouf Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The aim of this paper is to study Moroccan music festivals against the existing theories on globalization, while coming up with new concepts aimed at overcoming the problems often facing experts in popular culture and media studies who feel that globalization thesis lapses into fatal gestures of leveling, reductionism, and totalitarianism, especially when it tries to account for current discussions related to the circulation of artifacts and cultural texts. The general consensus has it that modern technologies have hugely altered the meaning and revolutionized the traditional functions attached to art and cultural industries. The grotesque circulation of western cultural artifacts is justifiably judged to be many times agonizing for theorists in cultural studies, linguistics and political science, etc who want to be sure that the unequal transmissions of products across the world will not harm local cultural, linguistic and economic capital of the less dominant other. Moroccan music festivals for instance are seen to be increasingly governed by a complex whirlpool of the far-too-melodramatic implications of today’s world global connections. In view of this, this paper, which borrows from data collected during between 2010 and 2011, will examine cultural industries, music festivals in general and the Essaouira festival in particular, in relation to world flows, while holding the argument that the appropriation of western artifacts locally has always been part of a not-so-novel process of mobility of what we call world cultural nomadictates (nomadic dictates). The paper gives a detailed definition of this concept and develops other new concepts (e.g. recurents, exclusives) related to the «glocal» face of culture and art in Morocco in an attempt to find an escape route outside the impasses of the globalization/cultural imperialism theses surrounding the study of cultural industries. To drive this idea home, we will open up the discussion at hand onto existing controversies around notions of place, authenticity, urbanism, tourism and consumption. L'objectif de cette recherche est d’étudier les festivals de musique marocains en portant un regard critique sur les théories existantes de la mondialisation et en proposant de nouveaux concepts afin de surmonter les problèmes auxquels les théoriciens de la culture populaire et des médias se sont souvent confrontés. Selon eux, le concept de mondialisation sombre dans le réductionnisme et le totalitarisme, surtout lorsqu’il s’agit de la circulation des objets et des textes culturels. Un consensus général semble s’être développé autour de l’idée selon laquelle les technologies modernes ont considérablement altéré et révolutionné le sens et les fonctions traditionnelles de l'art et des industries culturelles. L'insolite diffusion des objets culturels occidentaux est à juste titre source d’angoisse pour les théoriciens des études culturelles, de la linguistique, et des sciences politiques qui veulent s'assurer que la transmission inégale des produits dans le monde ne nuira pas au capital local, culturel, linguistique et économique de l'autre (le moins dominant). Les festivals de musique marocains, par exemple, sont perçus comme étant de plus en plus tributaires des vicissitudes de la mondialisation actuelle. Dans cette perspective, cette recherche, s'inspire de données recueillies au cours de deux années de travail de terrain (2010/2011), et se penche sur les flux mondiaux de produits culturels qui mettent en interface les industries culturelles, les festivals de musique en général et celui d'Essaouira en particulier. Elle maintient l'idée selon laquelle l'appropriation des objets occidentaux par les communautés locales a toujours fait partie d'un processus de mobilité, qui n'est pas si récent, de ce que nous appelons les ‘nomadictâtes’ culturels du monde (dictâtes nomades). En explicitant la définition de ce concept, cette recherche développe d'autres concepts liés à la notion de glocalité de la culture et de l'art au Maroc. Enfin, elle suggère aussi une issue à l’impasse des théories de la mondialisation traditionnelles et celle de l’impérialisme culturel en particulier dans lesquelles l’étude des industries culturelles semble s’être emprisonnée. Pour ce faire, nous exposons le débat actuel sur les controverses autour des notions de lieu, d'authenticité, d'urbanisme, de tourisme, et de consommation. Maroc Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5993 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5993 | Partager |