Traditional Culture Preservation in Chinese Ethnic Tourism Community1 Auteur(s) : Qiong, Xiao Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tourism economic development and traditional culture preservation has been a topic of concern and discussion in academic fields. Based on the development of the tourism economy in Xijiang Miao Village of China, the paper focuses on the analysis of the preservation methods and effects of traditional culture in Chinese ethnic communities. Finally, it points out that the preservation of traditional cultures and tourism development in ethnic communities are not always contradictory. Including the community’s participation can help achieve a “win-win” situation for all actors. Le développement économique du tourisme et la préservation de la culture traditionnelle est un sujet de préoccupation et de discussion dans les milieux universitaires. Basé sur le développement de l'économie du tourisme du village Miao Xijiang en Chine, cet article se concentre sur l'analyse des méthodes de préservation et leurs conséquences sur la culture traditionnelle des communautés ethniques chinoises. Enfin, l’étude souligne que la préservation des cultures traditionnelles et le développement du tourisme dans les communautés ethniques ne sont pas toujours contradictoires ; la participation de la communauté peut aider à atteindre une situation "gagnant-gagnant" pour tous les acteurs. Chine Guizhou Leisha Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7556 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7556 | Partager |
Géographie de la ségrégation ethnique et géopolitique des drogues illicites. L'exemple de la Caraïbe indo-créole Auteur(s) : Figueira, Daurius Cruse, Romain Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article discute du lien entre racisme, ségrégation ethnique et trafic de drogues illicites dans trois territoires caribéens caractérisés par une forte représentation des populations d'origine indienne et africaine : Trinidad, le Suriname et le Guyana. Pour des raisons historiques, ces territoires ont connu l'apparition relativement récente d'une classe d'entrepreneurs indo-caribéen prospère. D'un autre côté, pour les mêmes raisons, les populations d'origine afro-caribéennes y représentent l'essentiel de la classe pauvre urbaine. C'est sur cette base que s'est développé, à partir des années 1980, le trafic de cocaïne colombienne. D'où, dans la majorité des cas, une spécialisation ethnique des activités liées au trafic. A la base de la pyramide sociale, les jeunes Afro-caribéens des bidonvilles de Buxton (Guyana) ou de Laventille (Trinidad), par exemple, se retrouvent sur-représentés parmi les coupables de crimes commandités liés au trafic. Et émerge un discours raciste présentant les « noirs » comme plus enclin au crime... This paper focus on an analysis of the relationship between racism, segregation and the illicit drug trade inside three Caribbean territories known for their large share of population of Indian and African origin: Trinidad, Suriname and Guyana. Because of historical reasons, those territories have known the recent growth of a wealthy Indo-Caribbean business class. On the other hand, for similar reasons, Afro-Caribbeans today represent most of the urban poor lower class. From the 1980's Colombian cocaine trafficking affected those territories; hence a drug trafficking activities' ethnical specialization. At the bottom of the pyramid, young Afro-Caribbeans are today overwhelmingly represented amongst perpetrators of crime linked to the traffic. Progressively a racist discourse tends here to present « blacks » as more prone to crime... Guyana Suriname Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5334 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5334 | Partager |
La culture, comme ressort de la diffusion touristique dans l’archipel indonésien Auteur(s) : Cabasset, Christine Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article met en lumière le processus d’expansion de l’espace touristique en Indonésie. Dans ce vaste archipel qui se caractérise par une très grande diversité environnementale et culturelle, la « Culture » constitue traditionnellement l’axe de communication majeur. Bien qu’étant un « Monde d’une diversité infinie », le pays connaît pourtant une grande concentration spatiale du tourisme. Bali est depuis toujours la première destination touristique du fait de sa renommée et de son antériorité en matière d’infrastructures. Sous le coup de la croissance des arrivées touristiques internationales que l’Indonésie a connu entre 1969 et 1997, de la volonté de l’Etat de diffuser l’activité touristique dans d’autres régions de l’archipel, de la quête de « culture » d’une partie des touristes, un mouvement d’expansion va bien avoir lieu, notamment vers des minorités ethniques « primitives ». Ce mouvement d’expansion, bien que marginal par rapport aux flux principaux, est cependant remis en cause avec la crise touristique que l’Indonésie traverse depuis 1998, dont l’attentat de Bali en octobre 2002 fut le point d’orgue. This article focuses on the process of expansion of tourism in Indonesia. In this vast archipelago of immense environmental and cultural diversity, “culture” has been its main tourist promotion theme. Even though Indonesia is a “world of infinite diversity”, its tourist spots are highly concentrated in a few regions. Undoubtedly Bali remains THE place to visit given its fame and early infrastructural developments. However, due to the phenomenal growth in the numbers of international tourists between 1969 and 1997, the State's desire to diffuse tourism to other regions of the Archipelago, and the quest for “culture” by some tourists - tourism in Indonesia has expanded, especially to regions of “primitive” ethnic minorities. This expansion, even if marginal related to the mains streams, has been seriously threatened since 1998 by the crisis in tourism in Indonesia - of which the bombing in Bali in October 2002 was the pinnacle. Indonésie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1132 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1132 | Partager |
Patrimonialisation et enjeux d’un développement touristique durable Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Ramassamy, Diana Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro met en perspective l’approche développementaliste et la dimension dialogique du tourisme. Les auteurs successifs y interrogent l’équation tourisme, culture et développement, par le prisme de la patrimonialisation.L’émergence puis le développement, dans les années soixante-dix, d’un tourisme culturel ont largement contribué à favoriser la prise de conscience des populations et des politiques, ainsi qu’à formaliser la nécessité d’une nouvelle approche des discours s’agissant des espaces naturels et du patrimoine historique et immatériel. Des regards croisés de juristes, d’anthropologues et de géographes, se dégage une problématique qui fait écho à un constat largement partagé : les connaissances sur les applications et les instruments des orientations politiques internationales, de même que sur leurs liens avec les identités sociales et ethniques, restent insuffisantes.Les enjeux de la patrimonialisation requièrent donc que l’on se pose, dans le domaine considéré, la question de la relation entre les concepts, les discours et les politiques, et que l’on esquisse, à partir des expériences rapportées, les contours de réponses susceptibles d’y être apportées. This issue puts into perspective the development-centric vision and the dialogic dimension of tourism. The successive authors examine the relationship between tourism, culture, and development, in the light of heritage.In the 1970s, the emergence and the growth of cultural tourism contributed significantly to raise awareness among ordinary people and politicians, as well as to formalize the need for a new approach to discourse about natural spaces and historical and intangible heritage. The overlapping perspectives of legal experts, anthropologists, and geographers, draw out a set of problems that echoes an observation shared by many: the knowledge on the applications and the instruments of international policy guidance, as well as the knowledge on their relationship with social and ethnic identity, is still inadequate.hen dealing with the issues at stake in the heritage field, it is thus necessary to question the relationship between concepts, discourse, and policies, and to outline the basis of possible solutions from the experience covered. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5711 | Partager |
Las religiones y culturas de origen africano (Brasil, Cuba, Venezuela) a prueba de políticas turísticas y rivalidades ¿ Un desarrollo sostenible ? Auteur(s) : Fitó, Montserrat Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Las religiones de origen africano han sido tomadas en Brasil, en Cuba y más recientemente en Venezuela como instrumento para incrementar la entrada de divisas, en programas de desarrollo del turismo presentados por las autoridades como sostenibles. Pero, tanto el control ejercido sobre ellas por los organismos oficiales, con fines de comercialización, como las rivalidades entre paises, así como en algún caso, entre ciudades de un mismo país, conllevan una enajenación de la cultura (según la teoría del control cultural de Guillermo Bonfill), cuestionando la posibilidad de un desarrollo equilibrado, es decir sostenible. Les religions d’origine africaine ont été transformées, au Brésil, à Cuba et plus récemment au Venezuela, en instruments pour augmenter la captation de devises, par le biais de programmes présentés par les autorités comme répondant aux normes du développement durable. Mais, tant le contrôle exercé sur ces manifestations culturelles, à des fins de commercialisation, que les rivalités engendrées entre pays, ou entre villes dans certains cas, mènent à une aliénation des acteurs de leur propre culture (après Guillermo Bonfill), contredisant la définition même de “développement durable”. The religions of African origin have been taken in Brazil, in Cuba and more recently in Venezuela as instruments to increase the inflow of currency, in tourism development programs presented by the authorities as sustainable. But the control exercised on them by the State organizations, with marketing purposes, as well as the rivalries between countries, as well as between cities of the same country in some cases, carry an alienation of the culture (according to Guillermo Bonfill's theory of cultural control), questioning the possibility of a balanced development, that is to say a sustainable development. Brésil Cuba Venezuela Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3852 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3852 | Partager |