Henry Botino ; Mathelié-Guinlet, Patrick Auteur(s) : Botino, Henry Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Université des Antilles et de la Guyane. CampusFM Résumé : Biographie et bibliographie de l'auteur, ainsi qu'un débat sur le thème de la poésie. Lecture de poèmes: "La complainte du misérable", " le choix", "le palestinien", "à Kanaki", "O Guadeloupe", "Noël sans noël (sur la misère des enfants), "Freedom" (sur l'Afrique du Sud). "Humour, amour, poésie". Martinique 20 fichiers:D2 | Partager |
Chemins croisés de l'Inde Auteur(s) : Baumeister, Rémi Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "Chemins croisés de l'Inde" : conférence, le 3 mai 2016. Université des Antilles Description : Rémi Baumeister, fondateur de l'Association « Peuple Arc-en-Ciel » et grand admirateur du poète Rabindranath Tagore (1861-1941), présente l'oeuvre de cet homme, à la fois compositeur, écrivain, dramaturge, peintre et philosophe. D'ascendance aristocratique, au quotidien misérable des hommes, et tout particulièrement des femmes, le parcours de Rabindranath Tagore (prix Nobel de littérature en 1913) revèle un grand humaniste, un homme universel. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16137 V16137 | Partager |
La créolistique saisie par la question du sujet : l'intuition de Jean Bernabé Auteur(s) : Bélaise, Max Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Jean Bernabé n'a pas manqué de poser la question du sujet en articulation avec la pensée de Saussure, de Benvéniste et d'autres mapipi de la linguistique. En effet, le créoliste martiniquais installe le sujet dans un étroit rapport à la langue. Sa position de principe : « Le sujet, autre marque de bi-ubiquité, est dans la langue et la langue dans le sujet. Ce dernier est aussi dans la culture et la culture est en lui ». Cependant, comment émerge ce sujet dans un contexte de violence qui lui a nié toute existence ? Objectivement, l'homme créole, qui a intériorisé l'idée selon laquelle la langue créole serait langue de la misère et de l'arriération ? comme le déclare l'homme de sciences (du langage) ?, peut-il s'affirmer comme sujet par l'appropriation de celle-ci ? Quel rôle assigne-t-il à la transmission en tant que processus de construction de la personne comme sujet ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17263 V17263 | Partager |
Cafés littéraires. Rencontre avec Alfred Alexandre Auteur(s) : Alexandre, Alfred Auteurs secondaires : Gradel, Alice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2010-2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les rencontres littéraires de la Bibliothèque universitaire a organisé le 22 Mars dernier, un café littéraire autour de l'ouvrage de l'écrivain martiniquais Alfred Alexandre : "Les villes assassines", dernier tome de sa trilogie foyalaise. Un récit poétique mettant en scène le destin tragique de trois adolescents : Winona, Evane et Slack,habitant tous trois un quartier périphérique sordide où règne la violence et où les rêves sont écrasés par la misère. Cette rencontre s'accompagnera d'un débat avec le collectif Mada Paint qui réalisa une fresque inspirée de l'ouvrage. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11001 V11001 | Partager |
Henry Botino Auteur(s) : Mathelié-Guinlet, Patrick Botino, Henry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. CampusFM Extrait de : "Rencontre avec des poètes de chez nous" : émission radiophonique. Campus FM Résumé : Biographie et bibliographie de l'auteur, ainsi qu'un débat sur le thème de la poésie. Lecture de poèmes: "La complainte du misérable", " le choix", "le palestinien", "à Kanaki", "O Guadeloupe", "Noël sans noël (sur la misère des enfants), "Freedom" (sur l'Afrique du Sud). "Humour, amour, poésie". Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/D2 D2 | Partager |
Festival Contes et musique dans la cité, 10ème édition Auteur(s) : Steward, Appoline Chavanon, Agnès Cissoko, Ali Boulo Santo Egouy, Valer Egouy, Mickaël Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Association Virgule Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2016-2017. Université des Antilles Description : Pour sa 10ème édition, le festival Contes et musique dans la cité présente deux virtuoses du genre et un musicien de haute tradition à la Bibliothèque Universitaire, le mardi 11 octobre 2016. Appoline Steward, comédienne, enseignante de théâtre, "a trouvé son expression dans le conte antillais et pratique le théâtre depuis plus de vingt ans. Elle a écrit plusieurs contes qu'elle a mis en scène pour et avec des enfants, le conte antillais pour enfant étant toujours à construire", ainsi que nous la présente le site d'ETC Caraïbe. En 2011, son spectacle "Les Trois grâces", huis-clos de trois s?urs liées par un lourd secret, a reçu le 1er prix d'écriture théâtrale contemporaine de la Caraïbe - Ville de Paris. Agnès Chavanon, quant à elle, conteuse de longue main, voit son nom associé à celui de Bruno de la Salle dans le regain d'intérêt suscité par cette forme d'expression orale depuis les années 70, notamment auprès des publics scolaires et de bibliothèques. Le site de l'AMAC nous invite à mieux connaître cette artiste qui interprète "grâce au conte, les relations humaines dans toutes leurs dimensions : amour, mort, guerres, misère, joie, maladie; abandon, vieillesse, tendresse, maternité...". Le spectacle est accompagné en musique par Ali Boulo Santo Cissoko, héritier d'une grande lignée de griots mandingues joueurs de kora comme le rappelle cet article de présentation d'Africultures. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16257 V16257 | Partager |
La thématique de la terre dans l'oeuvre romanesque de Joseph Zobel et de Jaques Roumain (Diab'-là et Gouverneurs de la rosée) Auteur(s) : Fardin, Liliane Auteurs secondaires : Arthéron, Axel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GREAL : Groupe de Recherches en Esthétiques, Arts et Littératures Extrait de : "L'oeuvre de Joseph Zobel : portées, héritages et modernité" : colloque international, du 14 au 16 octobre 2015. Université des Antilles Description : Liliane FARDIN, Maître de conférences-HDR à l'Université des Antilles, croise les approches de la terre dans les oeuvres de Joseph Zobel et Jacques Roumain. Zobel met en scène la vie paysanne, non pas dans une visée folklorique, mais dans le souci de dépeindre une humanité vraie, à l'exemple de J. Roumain qui valorise paysages et gens d'Haïti qu'il nomme Gouverneurs de la Rosée. Roumain, intellectuel militant marxiste, campe une histoire d'amour au sein de clans ennemis, au milieu du cadre de la misère tragique du petit peuple, victime d'exploitation de la part des riches bourgeois ou d'autres personnages corrompus ; ce sont ces mêmes ennemis que doivent combattre les héros de Zobel, qui campe lui aussi des paysans, ayant la volonté de sortir de la misère grâce à l'école ou le travail. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15365 V15365 | Partager |
Une rue de Bahia Auteur(s) : Gauchard, J. Riou, Édouard (1833-1900) Biard, M Extrait de : Deux années au Brésil (P.39) Résumé : Vignette représentant des hommes noirs discutant dans une rue de Bahia Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/images/HASH244bc1f46d06d7066057a6 HASH244bc1f46d06d7066057a6 | Partager Documents liés :
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Février ; Jules Résumé : M Guyane 6 habitation La Misère (M. Raymond Joseph) Montsinéry http://www.manioc.org/esclaves/individu3619 | Partager Voir aussi |
Février ; Paul Emile Résumé : M Guyane 3 habitation La Misère (M. Raymond Joseph) Montsinéry http://www.manioc.org/esclaves/individu3620 | Partager Voir aussi |
Février ; Valentine Résumé : F Guyane 33 cultivatrice habitation La Misère (M. Raymond Joseph) Montsinéry http://www.manioc.org/esclaves/individu3618 | Partager Voir aussi |
Tourisme et pauvreté : le champ des possibles ; Tourisme et pauvreté : le champ des possibles : Tourism and Poverty: Open the Scope of the Possible Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corina Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université d'Oradea Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Poverty is a global concern and international tourism is seen as a tool to fight against poverty.This is the issue addressed in this reflection: What is poverty? Consider tourism as a remedy requires first to question the nature of evil. It is therefore necessary to analyze at first, poverty without reducing to its economic approach. Poverty is a multidimensional concept, which should be studied in a systematic approach. Tourism attracted international institutions and many politicians (at local and national levels) by its development opportunities. Tourism is distinguished by its adaptability and its ability to transform host environments. These are consumers who move from producers (home territories). This activity therefore provides direct revenue for the host societies.Hence the tourism capabilities to create specific jobs and stimulate investment. However, if the economic potential is undeniable, this activity should be placed in a real development project that benefits the poorest territories. La pauvreté est une préoccupation à l’échelle mondiale et le tourisme international est envisagé comme un outil de lutte contre la pauvreté. Telle est la problématique abordée dans cette réflexion : qu’est-ce que la pauvreté ? Envisager le tourisme comme un remède nécessite d’abord de s’interroger sur la nature du mal. Il convient donc d’analyser dans un premier temps, la pauvreté sans la réduire à sa seule approche économique. La pauvreté est un concept multidimensionnel qui doit être étudié dans une démarche systémique.Le tourisme séduit les instances internationales et nombre de responsables politiques (aux échelles locale et nationale) par ses opportunités de développement. Le tourisme se distingue par sa capacité d’adaptation et de transformation des environnements d’accueil. Ce sont les consommateurs qui se déplacent chez les producteurs (les territoires d’accueil). Cette activité apporte donc des revenus directs pour les sociétés d’accueil. D’où la création d’emplois spécifiques et la stimulation des investissements. Cependant, si les potentialités économiques sont indéniables, il faut placer cette activité dans un véritable projet de développement pour qu’elle bénéficie aux territoires les plus pauvres. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368486 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368486 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368486/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368486/file/tourisme-et-pauvrete-le-champ-des-possibles.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.6578 | Partager |
Les villes et la mer dans la Caraïbe ; entre paupérisation et gentrification Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Jean Bernabé et Serge Mam Lam Fouck Éditeur(s) : HAL CCSD Ibis Rouge Editions Résumé : International audience La liaison entre les villes de la Caraïbe et la mer semble banale et évidente. Le Malécon de La Havane, ce long boulevard battu par les vagues, haut lieu de sociabilité, ou encore la vieille ville de San Juan de Puerto Rico sont les modèles des liens qu’entretiennent les grandes villes antillaises et la mer.Pourtant les contre-exemples sont tout aussi nombreux. A Port-au-Prince, le bord de mer est devenu au fil des années de misère le dépotoir d’une ville incontrôlable. Dans les Petites Antilles, les fronts de mer s’artificialisent et se séparent des villes par des parkings, des boulevards et des enrochements ou des murs de protection comme à Roseau. Les nouveaux bassins portuaires et les nouvelles zones industrialo-portuaires sont construits en périphérie des capitales insulaires. Les fronts de mer connaissent donc depuis 20 ans des dynamiques territoriales spécifiques entre éloignement et réintégration dans les centres-villes, entre paupérisation et gentrification.Après avoir rappelé le temps de la fusion entre les villes et la mer, nous analyserons les causes de l’éloignement des ports et les formes d’occupation du littoral durant les années 1970. Les phénomènes de réhabilitation de certaines fonctions portuaires ciblées, essentiellement axées vers le tourisme de croisière et les phénomènes de gentrification qui les accompagnent permettront de dégager les nouvelles perspectives d’aménagement des fronts de mer. Mélanges offerts à Lucien Abenon, Sur les chemins de l’histoire antillaise hal-01202988 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01202988 | Partager |
Quelle pauvreté réduire ? Le problème de la réduction utilitariste de la richesse Auteur(s) : Girard, Alain Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En adoptant les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) des Nations Unies en 2000, la communauté internationale a placé la réduction de la pauvreté en tête des priorités de l’agenda politique mondial. Par-là, la communauté internationale n’a pas seulement placé la lutte contre la pauvreté sous les projecteurs des medias, elle l’a également rendu difficile à remettre en cause. Qui pourrait décemment s’opposer à la réduction de la pauvreté dans le monde ?Si l’on veut cibler les « pauvres » dans la mise en œuvre d’une politique, il faut d’abord pouvoir les reconnaître. Or ceux-ci sont définis par les institutions internationales en fonction d’un seuil de pauvreté universel établi à moins de 1 ou de 2 $ par jour ! La pauvreté n’est pas réductible à une question de richesse monétaire quotidienne et l’on sait qu’elle varie en fonction de nombreux critères géographiques, culturels, sociologiques, psychologiques,…Cette conception réductrice de la pauvreté se traduit par une catégorisation parfois arbitraire et stigmatisante, qui marque du sceau de la pauvreté des personnes qui ne se considèrent pas forcément comme telles, avec pour conséquence de se tromper potentiellement de cible, et dans certains cas, de contribuer à un passage de la pauvreté à la misère.Nous proposons ici une déconstruction de la conception utilitariste de la pauvreté et de la richesse sur laquelle repose la plupart des politiques mises en œuvre s’inscrivant dans l’objectif officiel de « réduction de la pauvreté ». Cette déconstruction nous permet non seulement de faire ressortir la pluralité des pauvretés mais également de réinscrire l’objectif de « réduction de La pauvreté » dans les enjeux de pouvoir sur la qualification de « pauvre » et sur les conceptions de la richesse qui peuvent légitimer ce pouvoir. By adopting the Millennium Development Goals (MDGs) in the United Nations in 2000, the international community has made poverty reduction a top priority on the global political agenda. In doing this, the international community has put poverty reduction in the media spotlight, which has also made it more difficult to challenge. Yet who would decently oppose the reduction of global poverty?If we want to target the poor in policy implementation, it is first necessary to be able to recognize them. But these people are defined by international institutions based on a universal poverty threshold established at less than $1 - $2 per day. Poverty depends on a multitude of geographic, cultural, sociological, psychological and other criteria. As such, it cannot be reduced merely to a question of daily monetary wealth.This reductionist approach to poverty leads to adopt categorizations which are sometimes arbitrary and stigmatizing because they label people who do not necessarily consider themselves poverty-stricken. This can result in policy which targets the wrong people, and in some cases contributes to a transition from poverty to misery.In this paper we propose a deconstruction of the utilitarian approach to poverty and wealth on which most “poverty reduction” policies are based. This deconstruction allows us not only to emphasize the diversity of types of poverty, but also to reinforce the objective of "reducing poverty" within power relations in regards to the significance of poverty and the concepts of wealth that can legitimize that power. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6490 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6490 | Partager |
Les villes de la Caraïbe et la mer Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience « Des villes hautes s'éclairaient sur tout leur front de mer et par de grands ouvrages de pierre se baignaient dans les sels d'or du large. … C'est brise de mer à toutes portes et mer à bout de toutes rues, c'est brise et mer dans nos maximes et la naissance de nos lois » Saint-John Perse, Amers La liaison entre les villes de la Caraïbe et la mer semble banale et évidente. Le Malécon de La Havane, ce long boulevard battu par les vagues, haut lieu de sociabilité, ou encore la vieille ville de San Juan de Puerto Rico sont les modèles des liens qu'entretiennent les grandes villes antillaises et la mer. Pourtant les contre-exemples sont tout aussi nombreux. A Port-au-Prince, le bord de mer est devenu au fil des années de misère le dépotoir d'une ville incontrôlable. Dans les Petites Antilles, les fronts de mer s'artificialisent et se séparent des villes par des parkings, des boulevards et des enrochements ou des murs de protection comme à Roseau. Les nouveaux bassins portuaires et les nouvelles zones industrialo-portuaires sont construits en périphérie des capitales insulaires. Les fronts de mer connaissent donc depuis 20 ans des dynamiques territoriales spécifiques entre éloignement et réintégration dans les centres-villes, entre paupérisation et gentrification. Après avoir rappelé le temps de la fusion entre les villes et la mer, nous analyserons les causes de l'éloignement des ports et les formes d'occupation du littoral durant les années 1970. Les phénomènes de réhabilitation de certaines fonctions portuaires ciblées, essentiellement axées vers le tourisme de croisière et les phénomènes de gentrification qui les accompagnent permettront de dégager les nouvelles perspectives d'aménagement des fronts de mer. ISSN: 1779-0980 hal-01174354 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174354 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174354/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174354/file/villes%20et%20mer.pdf | Partager |
Haïti: des littoraux en sursis Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience L’inégalité économique est dans un rapport de 1 à 50 entre les PNB par habitant d’Haïti et des Etats-Unis. Cette faiblesse économique est liée à la faible productivité agricole, à l’absence de matières premières et d’industries et à l’instabilité des différents régimes politiques. La société repose sur une majorité de pauvres. Dans ces conditions le rapport à l’environnement est très différent de celui que l’on trouve dans le reste des Antilles à niveau de vie plus élevé.Pour le Haïtien, le milieu est un moyen de production qui peut être utilisé dans l’immédiat. C’est ce milieu dans sa globalité qui est alors exploité; le sous-sol pour la construction, le sol quand il existe pour l’agriculture, les arbres pour le charbon de bois ou les poteaux de construction et quand la faim persiste : les eaux littorales. Il n’existe aucune limite à l’exploitation des écosystèmes. La misère se vit à l’instant. L’idée de protection durable n’a pas de sens en période de crise. Les pressions exercées par les populations littorales sont diverses et d’intensité variée. Ces atteintes aux milieux littoraux et marins augmentent et couvrent des étendues croissantes.Les littoraux supportent ainsi un grand nombre d’activités ; les unes sont liées à la mer (la pêche, le cabotage), les autres reposent sur l’exploitation de la bordure terrestre (l’extraction de matériaux, l’exploitation des mangroves et l’agriculture, le tourisme). ISSN: 1779-0980 hal-01174348 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174348 | Partager |
Les zones de tolérance à Cuba sous la république : l’enfermement réel et symbolique des femmes publiques Auteur(s) : Moreau-Lebert, Mélanie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La prostitution est une problématique très intéressante d’une part parce qu’elle est transversale à tous les temps, à toutes les classes sociales, à tous les espaces, et d’autre part parce qu’il s’agit d’un fléau qui se conjugue le plus souvent au féminin. Il s’agit à mon sens du versant spécifique d’une problématique universelle dont personne ne peut s’affranchir sans mettre en jeu l’ensemble de la condition humaine. En effet, la prostitution est le lieu où convergent et se concentrent de façon exacerbée tous les maux d’une société. La femme est malgré elle au centre de ce système dans lequel on retrouve les frustrations, les rapports de domination, de pouvoir, la violence, la misère, la corruption, l’aliénation… La prostitution, tout comme le concept de genre, est une construction sociale, dans laquelle les femmes sont enfermées réellement et symboliquement.D’autre part, si les maux d’une société sont décuplés dans le système de la prostitution, nulle part ailleurs n’existe un tel abîme entre fantasme et réalité. C’est le lieu des fausses représentations et des euphémismes comme le montrent ces deux expressions édulcorées « zones de tolérance » et « femmes publiques ». A Cuba, malgré les tentatives d’éradication de la prostitution dans les premières décennies qui suivirent le triomphe de la Révolution de 1959, la chute du bloc soviétique et la période de pénurie qui s’ensuivit donnèrent lieu à un retour de cette prostitution, sous de nouvelles formes qui persistent aujourd’hui. Cependant, il fut une époque, celle de la première République (1902-1958) durant laquelle Cuba, rongée par un système néocolonial, connût une recrudescence de ce phénomène, dans des proportions jamais égalées. Une époque somme toute récente où les zones de tolérance, espaces où étaient regroupées les maisons closes, occupaient une grande partie de La Havane coloniale ainsi que des quartiers entiers à travers l’île. A l’intérieur de ces zones très lucratives dont profitaient à la fois les proxénètes, policiers, politiques et hommes d’affaires, les femmes cubaines, mais également, dans une grande proportion des Françaises victimes de la traite des Blanches, se trouvaient au cœur d’un système qui étaient à lui seul le symptôme de la frustration néocoloniale, mais également de l’exacerbation du patriarcat.Cette problématique, on ne peut plus actuelle, convoque la pluridisciplinarité, c’est pourquoi j’ai eu recours à des témoignages de prostituées depuis le début du siècle jusqu’à la Révolution, recueillis et publiés à Cuba. Je me suis penchée sur les différents discours sur la prostitution de l’époque, discours politiques et féministes. Les rapports de police, les plaintes déposées par des femmes, les comptes rendus de procès, et les descriptions des médecins-hygiénistes sont autant de sources qui viennent corroborer les témoignages. The republican era in Cuba is a complex and difficult one for the Cuban population. 1898 remains engraved in people’s memories as being a time of great disillusion for a population who, having freed itself from Spanish colonial domination, was deprived of independence by the United States of America. Three years of American intervention sufficed to put power bases into place, guarantee maximal exploitation conditions and organize the legal framework of the American domination over Cuba by means of the Platt Amendment in 1901. The protectorate set up by the United States, followed by a neocolonial system in 1934, relies upon the collaboration of presidents and corrupt governments succeeding each other in power. Corruption, nepotism and violence are put in place in a society in which inequality is dramatically worsening and all moral values are disintegrating. In this context and in a Cuban society governed with patriarchal rules, women are the first victims of the system. After the wars of independence, the only options they have are marriage, work or prostitution. Legitimate marriage is only available to a privileged few. With regards to employment, only 9.8% of women have the opportunity to work and this percentage didn’t change until 1959. It was at this time that prostitution reached unprecedented levels. It wasn’t just the case of a few marginalized women but of thousands of mothers, wives, widows and working women who were trapped in this alienating condition, forced to sell their bodies. Legislation and violence are used to control and restrict the work space for prostitutes, removing these ‘streetwalkers’ from the public eye, grouping them together in tolerance zones with very strict rules, which are in reality in the hands of Cuban and French procurers, and subjecting them to constant inspections carried out by hygienists who physically and symbolically assault women’s bodies. What is more, speeches about prostitution, whether made by politicians, feminists, journalists, doctors or mere observers, contribute significantly to a certain representation of these women. While debates about prostitution have recently shaken public opinion, this work refers back to an episode of Cuba’s history which brings us to reflect upon the evolution of the phenomenon and on its protean nature. Cuba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6945 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6945 | Partager |
Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
Tourisme et pauvreté : le champ des possibles Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Tatar, Corine Theng, Sopheap Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La pauvreté est une préoccupation à l’échelle mondiale et le tourisme international est envisagé comme un outil de lutte contre la pauvreté. Telle est la problématique abordée dans cette réflexion : qu’est-ce que la pauvreté ? Envisager le tourisme comme un remède nécessite d’abord de s’interroger sur la nature du mal. Il convient donc d’analyser dans un premier temps, la pauvreté sans la réduire à sa seule approche économique. La pauvreté est un concept multidimensionnel qui doit être étudié dans une démarche systémique.Le tourisme séduit les instances internationales et nombre de responsables politiques (aux échelles locale et nationale) par ses opportunités de développement. Le tourisme se distingue par sa capacité d’adaptation et de transformation des environnements d’accueil. Ce sont les consommateurs qui se déplacent chez les producteurs (les territoires d’accueil). Cette activité apporte donc des revenus directs pour les sociétés d’accueil. D’où la création d’emplois spécifiques et la stimulation des investissements. Cependant, si les potentialités économiques sont indéniables, il faut placer cette activité dans un véritable projet de développement pour qu’elle bénéficie aux territoires les plus pauvres. Poverty is a global concern and international tourism is seen as a tool to fight against poverty. This is the issue addressed in this reflection: What is poverty? Consider tourism as a remedy requires first to question the nature of evil. It is therefore necessary to analyze at first, poverty without reducing to its economic approach. Poverty is a multidimensional concept, which should be studied in a systematic approach. Tourism attracted international institutions and many politicians (at local and national levels) by its development opportunities. Tourism is distinguished by its adaptability and its ability to transform host environments. These are consumers who move from producers (home territories). This activity therefore provides direct revenue for the host societies. Hence the tourism capabilities to create specific jobs and stimulate investment. However, if the economic potential is undeniable, this activity should be placed in a real development project that benefits the poorest territories. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6578 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6578 | Partager |