Propriétaires de couleur à la Guadeloupe Auteur(s) : Régent, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Dans le rôle d'imposition de 1664, « plusieurs nègres libres », à l'instar de Jean Sence, du quartier de la Rivière-à-Collas jusqu'à l'Anse à la Barque (actuelle commune de Bouillante en Guadeloupe), sont maîtres de case. Dans le dénombrement de 1671, Jean Sence (écrit aussi Sanse) possède deux esclaves. Il est donc attesté dès le XVIIe siècle que des non-Européens possèdent des esclaves ou des terres. Au début de la Révolution française, ce sont environ 5% des esclaves qui appartiennent à des libres de couleur. Cette contribution s'intéressera à la constitution de cette catégorie de propriétaires jusqu'à la première abolition de l'esclavage, à partir de l'étude des recensements, des actes notariés et des registres paroissiaux. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16095 V16095 | Partager |
La représentation du Noir dans les récits de voyage et de colons de 1635 à 1848 : l'exemple de la "négresse" vue par son maître Auteur(s) : Régent, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le corpus d'analyse sera constitué de récits de voyageurs et de propriétaires d'esclaves. Les récits de voyage sont d'abord écrits par les missionnaires jusqu'au début du XVIIIe siècle, puis par des voyageurs et des abolitionnistes. Il s'agira d'analyser la manière dont les femmes esclaves noires sont représentées par leur maître. Un regard particulier sera porté sur les relations entre la femme noire esclave et son propriétaire. La figure de la "négresse" sera comparée avec celle de la mulâtresse, celle de la blanche. Ces récits seront confrontés aux sources historiques, à savoir : les registres notariés ou paroissiaux. Il s'agira d'analyser les distorsions qui peuvent exister entre un discours et une observation plus objective de la société coloniale par l'historien. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13042 V13042 | Partager Voir aussi Récits de voyage Noirs Femmes Histoire Mémoire Couleur de peau Relation Maître-Esclave Utopie Esclavage Esclaves ; Martinique Guadeloupe ; Télécharger |
Le monde du café à la Martinique du début du XVIIIe siècle aux années 1860 ; The world of coffee from the beginning of the eighteenth century through the 1860s Auteur(s) : Hardy, Marie Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bégot, Danielle Résumé : L’historiographie antillaise n’a donné jusqu’ici qu’une vision tronquée de la société martiniquaise. L’appréhension de l’ère coloniale s’est très tôt autocentrée sur l’économie plantationnaire sucrière à moteur externe, mais cette dernière n’a guère occupée plus de la moitié de la population de l’île au XVIIIe et dans la première moitié du XIXe siècle. Pour une grande majorité, la masse laborieuse libre ou esclave se répartit entre les villes et les exploitations de type « secondaire ». A mesure de l’appréhension de l’univers caféier, un monde à part se profile dessinant une nouvelle catégorie sociale divergente de l’élite sucrière qui apparaissait jusqu’ici comme le modèle représentatif de la population blanche propriétaire terrienne. Une catégorie intermédiaire est mise en place mettant en relief un groupe caféier économiquement faible au mode de vie difficile, présentant des comportements matrimoniaux endogames aussi bien spatialement que socialement. Cette analyse révèle un corps social pluriel dans lequel les femmes, les libres de couleur, et avec l’abolition de l’esclavage les nouveaux libres tiennent une place de choix. Ce travail a l’avantage de combler un important vide historiographique en matière d’histoire sociale de la Martinique, ainsi que de renouveler le concept de société d’habitation à travers la mise en perspective d’une catégorie sociale jusque-là restée inaperçue. The historiography of the Antilles to date has yielded only a limited vision of society in Martinique. The scientific works of the Colonial Era were egocentrically focused on the economy of sugar plantations, but this only covered a little over half of the population of the island in the eighteenth century and the first half of the nineteenth century. The other half of the working population, whether they were free or slaves, was divided between cities and secondary enterprises. As the coffee industry took root, a separate world emerged, diverging from the elite sugar plantation owners that represented the land-owning white population. This parallel society of economically disadvantaged small farmers and coffee growers, living a hard-working, difficult lifestyle, exhibited endogamous marriage behavior. This analysis highlights a multi-faceted social body in which women, free people of color, and, with the abolition of slavery, the new free hold a special role. On the other side of the barrier, the slaves also have a unique profile, they operate in small plantations on which opportunities for advancement are greater than in the large sugarcane plantations. This work fills an important gap in the social history of Martinique, as it reexamines the perception of the elite sugar plantation society via the perspective of a social class hitherto unnoticed. http://www.theses.fr/2014AGUY0724 | Partager |