Les rapports hétérosexuels en Martinique : Échanges économico-sexuels ou sexualité transactionnelle ? Auteur(s) : Thirot, Myriam Zebina, Mylenn Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Représentations, pratiques, déconstruction du genre dans les sociétés caribéennes" : journée d'étude, le 14 novembre 2016. Université des Antilles Description : Myriam Thriot et Mylenn Zebina posent la question suivante à travers leur réflexion sur le rapport hétérosexuel des femmes martiniquaises : le rapport hétérosexuel peut-il être qualifié d'échange économico-sexuel ou de sexualité transactionnelle ? Leur propos se situe dans le cadre d'une recherche qui porte sur les formes et les publics de la prostitution en Martinique. Une recherche menée en 2015, financée par l'Agence Régionale de la Santé et coordonnée par l'Observatoire de Santé de la Martinique. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16332 V16332 | Partager |
Les zones de tolérance à Cuba sous la république : l’enfermement réel et symbolique des femmes publiques Auteur(s) : Moreau-Lebert, Mélanie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La prostitution est une problématique très intéressante d’une part parce qu’elle est transversale à tous les temps, à toutes les classes sociales, à tous les espaces, et d’autre part parce qu’il s’agit d’un fléau qui se conjugue le plus souvent au féminin. Il s’agit à mon sens du versant spécifique d’une problématique universelle dont personne ne peut s’affranchir sans mettre en jeu l’ensemble de la condition humaine. En effet, la prostitution est le lieu où convergent et se concentrent de façon exacerbée tous les maux d’une société. La femme est malgré elle au centre de ce système dans lequel on retrouve les frustrations, les rapports de domination, de pouvoir, la violence, la misère, la corruption, l’aliénation… La prostitution, tout comme le concept de genre, est une construction sociale, dans laquelle les femmes sont enfermées réellement et symboliquement.D’autre part, si les maux d’une société sont décuplés dans le système de la prostitution, nulle part ailleurs n’existe un tel abîme entre fantasme et réalité. C’est le lieu des fausses représentations et des euphémismes comme le montrent ces deux expressions édulcorées « zones de tolérance » et « femmes publiques ». A Cuba, malgré les tentatives d’éradication de la prostitution dans les premières décennies qui suivirent le triomphe de la Révolution de 1959, la chute du bloc soviétique et la période de pénurie qui s’ensuivit donnèrent lieu à un retour de cette prostitution, sous de nouvelles formes qui persistent aujourd’hui. Cependant, il fut une époque, celle de la première République (1902-1958) durant laquelle Cuba, rongée par un système néocolonial, connût une recrudescence de ce phénomène, dans des proportions jamais égalées. Une époque somme toute récente où les zones de tolérance, espaces où étaient regroupées les maisons closes, occupaient une grande partie de La Havane coloniale ainsi que des quartiers entiers à travers l’île. A l’intérieur de ces zones très lucratives dont profitaient à la fois les proxénètes, policiers, politiques et hommes d’affaires, les femmes cubaines, mais également, dans une grande proportion des Françaises victimes de la traite des Blanches, se trouvaient au cœur d’un système qui étaient à lui seul le symptôme de la frustration néocoloniale, mais également de l’exacerbation du patriarcat.Cette problématique, on ne peut plus actuelle, convoque la pluridisciplinarité, c’est pourquoi j’ai eu recours à des témoignages de prostituées depuis le début du siècle jusqu’à la Révolution, recueillis et publiés à Cuba. Je me suis penchée sur les différents discours sur la prostitution de l’époque, discours politiques et féministes. Les rapports de police, les plaintes déposées par des femmes, les comptes rendus de procès, et les descriptions des médecins-hygiénistes sont autant de sources qui viennent corroborer les témoignages. The republican era in Cuba is a complex and difficult one for the Cuban population. 1898 remains engraved in people’s memories as being a time of great disillusion for a population who, having freed itself from Spanish colonial domination, was deprived of independence by the United States of America. Three years of American intervention sufficed to put power bases into place, guarantee maximal exploitation conditions and organize the legal framework of the American domination over Cuba by means of the Platt Amendment in 1901. The protectorate set up by the United States, followed by a neocolonial system in 1934, relies upon the collaboration of presidents and corrupt governments succeeding each other in power. Corruption, nepotism and violence are put in place in a society in which inequality is dramatically worsening and all moral values are disintegrating. In this context and in a Cuban society governed with patriarchal rules, women are the first victims of the system. After the wars of independence, the only options they have are marriage, work or prostitution. Legitimate marriage is only available to a privileged few. With regards to employment, only 9.8% of women have the opportunity to work and this percentage didn’t change until 1959. It was at this time that prostitution reached unprecedented levels. It wasn’t just the case of a few marginalized women but of thousands of mothers, wives, widows and working women who were trapped in this alienating condition, forced to sell their bodies. Legislation and violence are used to control and restrict the work space for prostitutes, removing these ‘streetwalkers’ from the public eye, grouping them together in tolerance zones with very strict rules, which are in reality in the hands of Cuban and French procurers, and subjecting them to constant inspections carried out by hygienists who physically and symbolically assault women’s bodies. What is more, speeches about prostitution, whether made by politicians, feminists, journalists, doctors or mere observers, contribute significantly to a certain representation of these women. While debates about prostitution have recently shaken public opinion, this work refers back to an episode of Cuba’s history which brings us to reflect upon the evolution of the phenomenon and on its protean nature. Cuba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6945 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6945 | Partager |
Echos picaresques dans "C'est vole que je vole" et "L'Espagnole" de Nicole Cage-Florentiny Auteur(s) : Gros-Désirs, Patricia Auteurs secondaires : Belrose, Maurice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Extrait de : "Les récits de la marginalité en Amérique" : journées d'étude, les 28 et 29 février 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : La doctorante Patricia Gros-Désir, nous présente son travail sur l'étude des oeuvres de la romancière martiniquaise Nicole Cage-Florentiny. Comment l'auteur se réapproprie et actualise le genre picaresque espagnole au monde antillais ? Quelles sont les caractéristiques des "pícaras antillaises" ? Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12171 V12171 | Partager Voir aussi Littérature antillaise Pícara Pícaro Marginalité Violence Exclusion Roman Identité Errance Prison ; Martinique ; Télécharger |
La représentation du Noir dans les récits de voyage et de colons de 1635 à 1848 : l'exemple de la "négresse" vue par son maître Auteur(s) : Régent, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le corpus d'analyse sera constitué de récits de voyageurs et de propriétaires d'esclaves. Les récits de voyage sont d'abord écrits par les missionnaires jusqu'au début du XVIIIe siècle, puis par des voyageurs et des abolitionnistes. Il s'agira d'analyser la manière dont les femmes esclaves noires sont représentées par leur maître. Un regard particulier sera porté sur les relations entre la femme noire esclave et son propriétaire. La figure de la "négresse" sera comparée avec celle de la mulâtresse, celle de la blanche. Ces récits seront confrontés aux sources historiques, à savoir : les registres notariés ou paroissiaux. Il s'agira d'analyser les distorsions qui peuvent exister entre un discours et une observation plus objective de la société coloniale par l'historien. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13042 V13042 | Partager Voir aussi Récits de voyage Noirs Femmes Histoire Mémoire Couleur de peau Relation Maître-Esclave Utopie Esclavage Esclaves ; Martinique Guadeloupe ; Télécharger |
Paroles de chefs coutumiers Auteur(s) : Anakesa Kululuka, Apollinaire Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Mr Appolinaire associe l'idée de patrimoine à celui du développement puis développe les difficultés du retour des connaissances qui ont été partagées. Par la suite, les chefs coutumiers explicitent leurs points de vue : Ils souhaitent recevoir et connaitre les résultats, être informé, que soit considéré les hommes de savoir locaux et que soit sauvegardé l'artisanat de qualité. De plus, ils voudraient que soit traité l'éloignement des écoles, les problèmes de l'orpaillage illégal et de ses conséquences avec la drogue, les armes, la prostitution et les clandestins. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12111 V12111 | Partager |