Négociations et ajustements autour de l'acceptation d'une aire protégée (Ouest Maranhão - Brésil) Auteur(s) : Nasuti, Stéphanie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Pour promouvoir un mode de gestion patrimoniale pragmatique, le processus d'implantation d'aire protégée sélectionné a été celui des réserves extractivistes. L'espace protégé est ainsi une réserve de 8 000 hectares comportant 150 familles soit 17 hab/km2, ayant pour vocation la conservation d'une espèce de palmier. C'est un mécanisme de patrimonialisation dont le concept est l'existence sur un territoire donné d'une population traditionnelle ayant un faible impact environnemental. En effet, ces populations obtiennent une sécurité foncière en échange de la protection des ressources naturelles du territoire. Enfin, loin d'être marginalisés, ils bénéficient d'une opinion publique favorable et peuvent alors développer une stratégie de labellisation, saisir des opportunités politiques par la médiatisation d'une identité extractiviste. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12049 V12049 | Partager Voir aussi Patrimoine naturel Identité Réserve extractiviste Accès à la terre Environnement Brésil ; Télécharger |
L'expérience brésilienne de gestion de la biodiversité : l'exemple des réserves extractivistes Auteur(s) : Teisserenc, Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IDOM : Institut de Droit d'Outre-Mer Extrait de : "Exploitation des ressources naturelles et environnement sur le plateau des Guyanes" : journées d'étude, les 29 et 30 avril 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Pierre Teisserenc présente la gestion de la biodiversité comme étant au coeur des problématiques amazoniennes. Il s'arrête ensuite sur la réserve extractiviste comme exemple significatif de la manière dont les politiques publiques amazoniennes traitent le problème aux niveaux fédéral, national et territorial local. Il est ensuite question de cette réserve, comme moyen à caractère utopique pour appréhender les problématiques liées à l'exploitation des ressources naturelles. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13256 V13256 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |