Le tourisme, un nouvel atout pour le développement aveyronnais? Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Au cours de la dernière décennie, les activités touristique ont enregistré une remarquable progression dans le département de l'Aveyron. Désormais le tourisme constitue un des grands secteurs de l'économie averyronnaise.L'évolution, de l'activité touristique aveyronnaise s'est réalisée en quatre phases successives. Tout d'abord, jusque dans les années soixante, elle demeura informelle. Le retour des émigrés s'accompagnait de flux notables au profit des sites les plus réputés tels Conques, les gorges du Tarn, les caves de Roquefort... Par la suite, le département de l'Aveyron figura rapidement parmi les précurseurs du tourisme vert. Les nombreuses initiatives locales donnèrent lieu à d'intéressantes innovations. Ce furent les "vacances insolites", associant séjour à la compagne et apprentissage d'une activité manuelle, qui débutèrent au cours de l'été 1965, dans le village de Peyrusse-le-Roc, l'initiative d'un jeune paysan passionné de sculpture. En 1968, les premières expériences de "camping à la ferme" apparaissaient dans le Ségala, soutenues par le Comité de Rénovation Rurale du Naucellois (C.A.R.R.NAU.) créé cinq ans auparavant par les habitants du canton de Naucelle... Revue du Rouergue hal-01405894 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01405894/file/1997%20Le%20tourisme%2C%20nouvel%20atout%20pour%20le%20d%C3%A9veloppement%20aveyronnais.pdf | Partager |
TRAMIL: about the use of medicinal plants, a novel model of collaboration in the Caribbean ; TRAMIL: a partir el uso medicinal de las plantas, un modelo único de colaboración en el Caribe ; TRAMIL : autour de l’usage médicinal des plantes, un modèle inédit de collaboration dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Gavillán Suárez, Jannette Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience TRAMIL is a research program applied to the use of medicinal plants in the Caribbean, established in the 1980s. Significant uses of herbal remedies to address self limiting health problems are identified through participatory ethnopharmacological surveys and are the subject of scientific validation. The results are then disseminated to several audiences.While comprising an international scientific contribution to academic research, the TRAMIL network activities value the popular and local knowledge. This fertile relationship between local knowledge and scientific research draws answers to key challenges for Caribbean societies: improving the health of Caribbean populations first and foremost, but also indirectly developing economic prospects in various sectors (agriculture, industry, tourism, and health).The success of TRAMIL is based on a rigorous methodology and on a noteworthy informal network of collaborators invested at different levels of the program, locally and / or regionally. TRAMIL is one of the few trilingual networks that have been active for nearly forty years, well before the popularization of the Internet, in more than twenty Caribbean territories. It involves people and communities, health care professionals, researchers in many disciplines, and information and documentation professionals.This paper proposes to explore these new ways of working together and the accomplishments to which they give rise by presenting some concrete examples of the TRAMIL program in Puerto Rico and examining the program's website and the complex challenges faced by the stakeholders involved in its implementation. TRAMIL es un programa de investigación aplicada a la medicina popular del Caribe, iniciado en la década de los ‘80. Su trabajo se basa en llevar a cabo encuestas etnofarmacológicas participativas para identificar usos significativos de remedios de plantas, que son objeto de la validación científica, para tratar problemas comunes de salud. La difusión de los resultados de validación de los remedios con uso significativo completa las líneas de acción de TRAMIL. Al tiempo que representan una contribución científica internacional para la investigación académica, las actividades de TRAMIL constituyen la valoración de los saberes populares y locales. Esta relación fecunda entre el conocimiento local y la investigación científica es una respuesta a desafíos fundamentales para las sociedades del Caribe: mejorar la salud de las poblaciones del Caribe directa y en primer lugar, pero también, indirectamente, desarrollar oportunidades económicas en varios sectores (agricultura, la industria, el turismo y la salud).El éxito de TRAMIL se basa en una metodología rigurosa y una importante red informal de colaboradores que participan en diversas funciones del programa, a nivel de país y regional. TRAMIL es una de las pocas redes totalmente trilingües, activa durante casi cuarenta años, mucho antes de la popularización del Internet, en más de una veintena de territorio caribeños. Asocia especialmente a comunidades, profesionales de la salud, investigadores en muchas disciplinas, y profesionales de la información y documentación.Este trabajo tiene como objetivos explorar las modalidades de cooperación y logros sin precedentes de TRAMIL, presentando algunos ejemplos concretos del programa en Puerto Rico y examinar el sitio Web del programa y la complejidad de los desafíos que han enfrentado los actores involucrados en su implementación. TRAMIL est un programme de recherche appliquée à l’usage des plantes médicinales dans la Caraïbe, né dans les années 1980. Les usages significatifs des plantes pour répondre à des problèmes de santé sont recensés par des enquêtes ethnopharmacologiques participatives puis font l’objet de travaux scientifiques destinés à les valider. Les résultats sont ensuite diffusés auprès de larges publics.Tout en constituant un apport scientifique international à la recherche universitaire, les activités du réseau TRAMIL s’inscrivent dans la valorisation des savoirs locaux. Cette relation fertile entre savoirs locaux et recherche scientifique dessine des réponses à des défis essentiels pour les sociétés caribéennes : l’amélioration de la santé des populations caribéennes de façon directe et en premier lieu, mais également, de façon indirecte, le développement de perspectives économiques dans des secteurs divers (agriculture, industrie, tourisme, santé).Le succès de TRAMIL repose sur une méthodologie rigoureuse et sur un important réseau informel d’acteurs investis à différents niveaux du programme, sur le plan local et/ou pancaribéen. C’est l’un des rares réseaux entièrement trilingue, actifs depuis près de quarante ans (bien avant la popularisation d’internet), dans plus d’une vingtaine de territoire de la Caraïbe. Il associe notamment les populations, les professionnels de santé, les chercheurs dans de nombreuses disciplines, et les professionnels de l’information et de la documentation.La présente contribution propose d’explorer ces modalités de collaboration inédites et les réalisations auxquelles elles donnent lieu, en présentant quelques exemples concrets du programme TRAMIL à Porto Rico, puis en examinant le site internet du programme et les défis complexes auxquels il a confronté les acteurs impliqués dans sa réalisation. ACURIL 2017 San Juan, Puerto Rico hal-01629021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01629021 | Partager Voir aussi Savoirs locaux Ethnopharmacologie Travail collaboratif Plantes médicinales Organisations informelles [SHS.INFO] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences [SHS.MUSEO] Humanities and Social Sciences/Cultural heritage and museology [SHS.ENVIR] Humanities and Social Sciences/Environmental studies |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95% du Produit Intérieur Brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23% du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5% à 60% du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4728 http://etudescaribeennes.revues.org/4728 | Partager |
Les déterminants de la disposition des managers à formaliser les PME informelles en Côte d’Ivoire Auteur(s) : Nohoua, Traoré Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les déterminants de la disposition des managers à formaliser les PME informelles en Côte d’Ivoire. Les données utilisées portent sur 400 entreprises du secteur informel enquêtées dans le cadre du projet CAPEC/CRDI. À partir des statistiques descriptives et de l’estimation d’un modèle Probit, l’étude met en évidence d’une part les variables qui influencent négativement et d’autre part celles qui influencent positivement la disposition à formaliser les PME. Il ressort de ces enquêtes que les taxes, le fait que l’entreprise soit dirigée par une femme, les coûts d’enregistrement, l’affiliation à une organisation politique et l’ignorance des procédures ont un effet négatif sur la disposition des managers à formaliser leurs entreprises. Les résultats montrent que la possession d’un plan d’affaires à la création, l’expérience du manager, la localisation, le niveau d’instruction supérieur, la simplification des procédures d’enregistrement affectent positivement la propension à formaliser les PME informelles. De même, les problèmes d’accès au financement et aux marchés publics conduisent les managers à la formalisation de leurs entreprises. Au regard de ces déterminants, la réduction des coûts de la formalisation, un meilleur accès des PME qui se formalisent au financement et aux marchés publics, le renforcement des capacités des opérateurs de l’informel, l’instauration d’une fiscalité incitative et la vulgarisation des procédures de déclaration s’avèrent des leviers importants de la formalisation. This paper analyzes the determinants of the willingness of managers to formalize informal SMEs in Côte d'Ivoire. The data used relate to 400 informal sector enterprises surveyed under the CAPEC / IDRC project. On the basis of descriptive statistics and the estimation of a Probit model, the study highlights both variables that negatively influence and those that positively influence the willingness to formalize SMEs. These surveys show that taxes, the fact that the company is headed by a woman, registration costs, affiliation to a political organization and ignorance of procedures have a negative effect on the formalization of businesses.Moreover, the results show that ownership of a business plan at creation, managerial experience, location, higher education, simplification of registration procedures positively affect the propensity to formalize informal SMEs. Similarly, the problems of access to finance and public procurement lead to more formalization. In view of these determinants, the reduction in the costs of formalization, better access by SMEs to financing and public procurement, capacity building for informal operators, the introduction of tax incentives and the Dissemination procedures are important levers of formalization. Côte d’Ivoire Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10358 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10358 | Partager |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95 % du Produit intérieur brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23 % du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5 % à 60 % du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4757 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4757 | Partager |