Marine cage fish farming Auteur(s) : Espeut, P. Harache, Yves Lemarie, Gilles Ricard, Jean-marc Résumé : Marine capture fisheries in Jamaica is primarily artisanal in nature ansd is conducted maiinly by fishermen operating from canoes. Approximately 95% of these fishermen operate on the coastal shelf and its associated banks. The commercial species harvested comprise bottom-dwelling, coral reef species and free swimming species of finfish. Other fishery resources of commercial value include marine shrimp, conch and lobsters. Catch statistics are not available for all species, but the Department of Fisheries reports a slight decline in fishery production with production decreasing from 16 milion lbs in 1990, despite the fact that fishing efforts have doubled. Over this period the number of registered fishermen has grown from 12 000 to 16 000, al of whom are engaged in full-time fishing. There arealso part-time fishermen who are not registered. The decline in fish catch is accompanied by a decrease in fish size and quality, suggesting that the fisheries are under pressure and have already exceeded optimum production in relation to vailable resources. As a result the economic returns to fishermen are declining. There are also other problems, such as high incidence of conflicts among fishermen at sea, the high cost of purchasing boats, outboard engine fuel, and equipment, with together with the dangers involved in fishing offshore (piracy, and praedial larceny) create serious social ans economic difficulties for fishermen. Notwithstanding, there is an apparent move on the part of the fishermen to leave the industryor to seek alternative forms of employment. In fact, the Department ofFisheries reports that it is still reciving applications for new licences to operate fishing boats. This is probably due to the fact that where the basis of a community is fishing, it becomes difficult to introduce alternative forms of employment, such as cottage industries, village crafts and other trades. In 1987 the Jamaica Department of Fisheries prepared a Management plan which proposed several conservation measures to promote the efficient use of fisheries resources and to control the development of the Fishery in such a way that the country would receive highest benefits. Adequate attention was given to limitations on fishing gear, institution of closed seasons and related legislation. Strategies to diversify the marine fishing were also proposed. The 1990 five year Devlopment Plan for marine fisheries also focuses on proper resource management in order to reverse trends associated with the overexploitation of marine resources. According to the plan, emphasis will be placed on inland fisheries and mariculture in order to reduce pressure on the fisheries. Inland fisheries in the form of freshwater fish fanning has expanded significantly over the past 10 years with production increasing from less than 0,5 million lbs. in 1980 to in excess of 6.0 million lbs. in 1989. However, some freshwater fish farmers are already experiencing serious competition for water usage and, to a lesser extent for land from crop-producing farmers. The Ministry of Agriculture is of the view that marine cage culture technologically has the potential for introduction in Jamaica . This technologyhas been successfully developed in Norway and the technology is currentlty being experimentally utilized in several countries in the area. The technology, if widely utilized in Jamaica, couls significantly reduce pressure on fisheries, making fishing more cost effective and improve the economic returns to fishermen. Already there exist some technical and institutional capabilities in Jamaica to support commercial development of marine cage culture. The Department of Fisheries has highly trained personnel in aquaculture and marine fisherie, some of whom are directly responsible for the success of freshwater fish fanning. In adition, the Marine Laboratory at the Univesity of the West Indies (UWI) is caarying research on hatchery facilities for marine cage farming. The Department of Fisheries will seek the collaboration ofg the marine unit at UWI which could provide fingerlings of selected marine species for cage 1 Les pêcheries de captage marin en Jamaïque sont principalement de nature artisanale et elles sont dirigées principalement par les pêcheurs qui travaillent depuis des canoës. Environ 95 % de ces pêcheurs travaillent sur la plaine côtière et ses bancs associés. Les espèces commerciales récoltées comprennent les espèces benthiques, les espèces de corail et les espèces de poisson marin de nage libre. D'autres ressources de pêcheries de valeur commerciale comprennent la crevette, la conque et le homard. Les statistiques des pêches ne sont pas disponibles pour toutes les espèces, mais le Département des Pêcheries fait état d'une légère réduction de production de pêcheries, la production se réduisant de 16 millions de livres en 1990, en dépit du fait que les efforts de la pêche ont doublé. Sur cette période le nombre de pêcheurs inscrits a augmenté de 12 000 à 16 000, dont tous sont occupés à plein temps à la pêche. Il y a aussi des pêcheurs à mi-temps qui ne sont pas inscrits. La réduction des pêches est accompagnée d'une réduction de la taille et la qualité des poissons, ce qui implique que les pêcheries sont sous pression et qu'elles ont déjà dépassé la production optimum par rapport aux ressources disponibles. En conséquence, les rendements pour les pêcheurs sont en baisse. Il y a aussi d'autres problèmes, tels qu'un taux élevé de conflits entre les pêcheurs en mer, le coût élevé pour acheter les bateaux, le combustible pour les moteurs hors-bord, et le matériel, ainsi que les dangers impliqués dans la pêche offshore (le piratage, et le vol prédial) ont créé de graves problèmes sociaux et économiques pour les pêcheurs. Néanmoins, il y a une tendance évidente chez les pêcheurs de quitter l'industrie ou de chercher du travail dans d'autres domaines. En fait, le Département des Pêcheries signale qu'il continue de recevoir des demandes de nouveaux permis pour opérer les bateaux de pêche. Ceci est probablement attribuable au fait que là où la base d'une communauté est la pêche, il est difficile d'y introduire des formes alternatives de travail, telles que l'industrie artisanale, l'artisanat de village ou d'autres métiers. Le Département des Pêcheries de la Jamaïque a préparé en 1987 un Projet de gestion qui proposait plusieurs mesures de conservation afin d'encourager l'utilisation efficace des ressources des pêcheries et de contrôler le développement de la Pêcherie de manière que le pays touche le plus de bénéfices. Une attention adéquate a été prêtée aux limitations sur les engins de la pêche, l'établissement de saisons de clôture et les législations associées. Des stratégies pour diversifier la pêche marine ont aussi été proposées. Le Plan de développement quinquennal de 1990 pour les pêcheries marines met l'accent aussi sur la gestion de ressources appropriée afin de faire reculer les tendances associées à la surexploitation des ressources marines. Selon le plan, l'accent sera mis sur les pêcheries intérieures et la mariculture afin de réduire la pression sur les pêcheries. Les pêcheries intérieures, sous la forme de l'élevage de poissons en eau douce, ont pris leur essor sur les 10 dernières années avec une production qui s'est élevée de moins de 0,5 millions de livres en 1980 pour atteindre en 1989 plus de 6.0 millions de livres. Cependant, certains pisciculteurs en eau douce expérimentent déjà une concurrence sérieuse avec les agriculteurs pour l'usage de l'eau et, dans une moindre mesure, de la terre. Le Ministère de l'Agriculture est de l'avis que l'élevage en cage marine a technologiquement le potentiel d'être introduit en Jamaïque. La technologie a été développée avec réussite en Norvège et plusieurs pays dans la région utilisent actuellement la technologie expérimentalement. La technologie, si elle était utilisée en Jamaïque, pourrait réduire de façon significative la pression sur les pêcheries, ce qui rendrait la pêche plus économique et améliorerait les rendements aux pêcheurs. Certaines capacités techniques et institutionnelles existent déjà en Jamaïque qui pourraient soutenir le développement de l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries a un personnel bien formé en aquaculture et pêcherie marine, dont certains qui sont directement responsables du succès de la pisciculture en eau douce. Par ailleurs, le Laboratoire Marin à l'Université des Antilles (UWI) mène des recherches sur les installations d'écloseries pour l'élevage en cage marine. Le Département des Pêcheries demandera la collaboration de l'unité marine à l'UWI qui pourra fournir des saumoneaux d'espèces marines sélectionnées pour la cage 1. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1993/rapport-1918.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1918/ | Partager |
Recomposition des jeux d’acteurs et concurrence pour l’espace face à la mise en place d’un Centre touristique Intégralement Planifié (CIP). L’exemple de Santa Maria Huatulco dans l’état d’Oaxaca (Mexique) Auteur(s) : Marie dit Chirot, Clément Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En développant, à partir de 1984, un Centre touristique Intégralement Planifié dans une localité de la côte Pacifique de l’état d’Oaxaca, l’État mexicain entendait impulser un développement économique dans une région périphérique et pauvre du pays. Basé sur l’expropriation d’une portion du territoire communal, le processus engendre un certain nombre de résistances au sein des communautés locales. Le centre touristique est aujourd’hui un espace fragmenté, reflet et conséquence des inégalités sociales et des conflits sociaux. Depuis une perspective de géographie sociale, cet article cherche à mettre en lumière les conflits et compromis sociaux qui traversent la société locale. L’appropriation de l’espace, les luttes de pouvoir et les stratégies développées par les différents acteurs seront les entrées privilégiées pour interroger un modèle de planification, « par le haut », ignorant trop souvent les réalités sociales à l’échelle locale. Since 1984, the Mexican government has tried to stimulate the economy in a poor and peripheral area of the country. They aimed to do so by developing an Integrally Planed Resort (CIP, in Spanish) in a community, located in the Oaxaca state on the Pacific coast. Being based on the expropriation of some parts of the communal territory, this process created some remittances among the local communities. Today, this resort is still a fragmented space and reflects social inequalities and social conflicts. From a social geographical perspective, this article aims to show the social conflicts and social compromises among the local society. Space appropriation, power battles and strategies developed by the different actors, will be the main tools to investigate this planning model. In this model, the government too often has ignored social realities on the local scale. Al crear, a partir de 1984, un Centro turístico Integralmente Planeado en un poblado de la costa del estado de Oaxaca, el gobierno mexicano pretendió impulsar el desarrollo económico de una región periférica y marginada del país. Basado en la expropiación de una parte del territorio municipal, dicho proceso genera resistencias entre las comunidades locales. Hoy en día, el centro turístico es un espacio fragmentado, reflejo y consecuencia de las desigualdades sociales y conflictos. Desde una perspectiva de geografía social, el presente artículo buscará destacar los conflictos y compromisos sociales que atraviesan la sociedad local. La apropiación del espacio, las luchas de poder y las estrategias desarrolladas por los diferentes actores serán los enfoques privilegiados para cuestionar un modelo de planeación “vertical”, que suele ignorar las realidades sociales a nivel local. Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4069 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4069 | Partager |
Les espaces naturels protégés en forêt amazonienne. des doctrines de gestion aux dispositifs : quelle efficacité pour la protection de l’environnement ? : étude comparative France (Guyane) / Brésil (Amapa) ; Protected areas in the Amazonian forest : from the doctrine to the management arrangement : what efficiency for the protection of the environment? : comparative study between France (Guyana) and Brazil (Amapá) Auteur(s) : Nicolle, Sandra Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Grenand, Françoise Leroy, Maya Résumé : Les espaces naturels protégés sont aujourd’hui à l‘échelle mondiale l’une des principales politiques publiques mises en œuvre pour faire face à la destruction des écosystèmes. Leur nombre a beaucoup augmenté ces dernières années et les modes d’action qu’ils recouvrent se sont considérablement diversifiés. Pour autant, les écosystèmes continuent à se dégrader, et l’efficacité de ces dispositifs est souvent remise en cause. Cette thèse vise à analyser les facteurs influant sur l’efficacité des espaces protégés pour la conservation d’écosystèmes amazoniens encore peu dégradés. Elle étudie pour cela la mise en œuvre de dispositifs relevant de doctrines de gestion de l’environnement différentes, basées sur (i) la limitation réglementaire maximale des activités humaines impactantes pour les écosystèmes, (ii) la gestion des ressources par des populations locales ou traditionnelles ou (iii) la mise en place d’une gestion forestière durable sur des terres publiques. Nous nous plaçons dans une posture comparative entre la Guyane (France) et l’Amapá (Brésil), territoires partageant une frontière commune, principalement matérialisée par le fleuve Oyapock. La comparaison internationale entre ces deux régions présentant une couverture exceptionnelle en espaces protégés, dans des conditions écologiques et géographiques relativement similaires, nous permet d’observer l’influence du contexte historique et sociopolitique sur les modes de prise en charge de la gestion de l’environnement par les aires protégées. Nous nous sommes basés sur une approche constructiviste, appuyée sur une production de données principalement qualitatives (entretiens semi-directifs, analyse de documents, observation participante…). Nous avons ainsi procédé à une déconstruction critique des dispositifs « aires protégées », permettant de mettre en lisibilité les enjeux environnementaux qu’ils portent, et d’analyser l’efficacité environnementale des stratégies mises en œuvre. Cette analyse s’est articulée autour d’une lecture à la fois diachronique et multiscalaire des processus de gestion.Nous montrons que la mise en place des espaces protégés de Guyane et d’Amapá a été portée par des coalitions d’acteurs structurées autour de doctrines de gestion, c’est à dire de conceptions partagées des conditions de mise en œuvre d’une « bonne gestion environnementale ». Les dispositifs créés ont hérité des ressources stratégiques d’action et de la légitimité de ces coalitions. Les coalitions porteuses de la création des espaces protégés en Amapá sont fortement articulées aux mouvements sociaux et environnementaux plus généraux de l’Amazonie brésilienne, notamment pour les revendications socio-environnementales émergeant à la sortie de la période dictatoriale. En Guyane française, les espaces naturels protégés sont principalement la résultante de compromis entre d’une part une volonté d’exemplarité de l’action de la France en Amazonie, et d’autre part une recherche de minimisation des conflits avec les acteurs politiques locaux. Nowadays, natural protected areas are one of the main public policies implemented at the international level in order to prevent the destruction of ecosystems. During the last decades, they became very numerous, and mobilized more and more diversified modes of action. However, natural ecosystems continue to deteriorate, and the effectiveness of protected areas is often questioned. The aim of this thesis was to analyse the factors influencing the effectiveness of protected areas in a context of Amazonian ecosystems that are still well preserved. We observed the implementation of environmental management arrangement (protected areas) that are based on various doctrines: (i) the strong limitation of all harmful human activities through legislation; (ii) the management of resources by local or traditional populations; and (iii) the implementation of sustainable forest management on public lands. We adopted a comparative approach between Guyana (France) and Amapá (Brazil), territories that share a common border, mainly identifiable by the Oyapock River. These two territories present quite similar ecological and geographical conditions, and both have an exceptional coverage of protected areas. Therefore this international comparison allowed us to observe the influence of the historical and socio-political context on the implementation of protected areas. We used a constructivist approach, mainly based on qualitative data (semi-structured interviews, document analysis, participant observation...). We effected a critical deconstruction of "protected areas" management arrangements in order to make their environmental objectives intelligible, and we analysed the environmental effectiveness of the strategies implemented. This analysis was based on a diachronic and multiscalar lecture of management processes. We show that the establishment of protected areas in Guiana and Amapá was led by coalitions of actors structured around management doctrines, i.e. shared conceptions of "good environmental management". Management arrangements created inherited the strategic resources of action and the legitimacy of these coalitions. In Amapá, coalitions were strongly articulated with wider social and environmental movements of the Brazilian Amazon, especially in the case of socio-environmental claims rising at the end of the dictatorship. In French Guiana, the natural protected areas are mainly the result of compromise between the French willingness to serve as an example in the Amazon region, and the minimisation of conflicts with local politicians. http://www.theses.fr/2014AGUY0744/document | Partager |
Crises et conflits dans les territoires insulaires de la Caraïbe et de l’Océan Indien (2009-2010) Auteur(s) : Desse, Michel Selise, Mario Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les crises environnementales ont de profondes répercussions sur les économies et les sociétés insulaires, et ceci de manière exacerbée en Haïti, après le terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010. Les petites îles de la Caraïbe et de l’Océan Indien sont confrontées à de nombreuses crises qui ont des origines locales, mais le plus souvent exogènes. Par delà le marasme mondial actuel, l’insularité et l’exiguïté sont autant de facteurs qui aggravent la crise économique et accroissent les tensions dans ces territoires. Dans les DROM (Département et Région d’Outre-mer), les mouvements sociaux ont été très importants. Environmental crises have a profound impact on island economies and societies, and this so exacerbated in Haiti after the devastating earthquake of January 12, 2010. Small islands in the Caribbean and in the Indian Ocean endured numerous crises sometimes of local origin but more often due to external factors. Beyond the current global downturn, insularity and small size are factors that aggravate the economic crisis and increasing tensions in these areas. In DROM (Department Region Overseas), social movements have been very important. Caraïbes Guadeloupe Guyane française Martinique Réunion Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5013 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5013 | Partager Voir aussi crise conflit petite île Océan indien cyclone séisme crisis conflict small island cyclone |