Les mémoires fragmentées de la migration : une histoire des Haïtiens en Guadeloupe Auteur(s) : Béchacq, Dimitri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : Cette intervention s'attachera à restituer les différentes étapes d'une recherche sur la migration haïtienne en Guadeloupe. Depuis les années 1970, la figure de l'étranger ? le métropolitain, le Dominiquais, l'Haïtien ? est posée comme la clef de voûte de la dramaturgie sociale et économique locale. Dans cette configuration, la figure générique de « l'Haïtien » occupe une place à part : elle repose sur une essentialisation de traits rendus spécifiques mais qui, dans ce contexte, renvoie à un profil socioprofessionnel, le travailleur agricole, majoritaire au tout début de cette présence haïtienne en Guadeloupe. Analyser comment cette figure générique est mobilisée depuis les années 1970 sur la scène guadeloupéenne permettra de décrire les situations et expériences migratoires qui composent cette présence haïtienne. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18325 V18325 | Partager |
Rapport annuel 1994 Résumé : L'IFREMER a fêté ses dix ans en 1994. Au cours de la décennie écoulée, la recherche océanographique a connu de profondes mutations dans la définition et la prise en compte de nouveaux problèmes nécessitant la mise en place de programmes à grande échelle et de nouveaux moyens : raréfaction des ressources halieutiques, climat, environnement littoral ... Ainsi le rôle capital de l'océan mondial a conduit à développer de grands programmes rendus possibles par l'amélioration notable des moyens de mesure et d'observation, en mer ou embarqués sur des satellites, et par le spectaculaire développement des moyens de calcul. Le milieu littoral, par son importance dans le fonctionnement de l'océan, le devenir et la valorisation des ressources halieutiques, par leur importance économique, sont devenus également d'importants thèmes de recherche. 1994 a été, à plus d'un titre, symbolique de ces évolutions pour I'IFREMER.
[OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1994/rapport-4826.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4826/ | Partager |
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN MILIEU INSULAIRE TROPICAL ; LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN MILIEU INSULAIRE TROPICAL : DES ÎLES EN CLAIR-OBSCUR Auteur(s) : Claude, Jean-Philippe Chonville, Nadia Forgeront, Amandine Mitchell, Adjoa Sylvia Paggi Polli, Alejandra Ithany, Jennifer Dauler, Clara Petit, Ethel Auteurs secondaires : Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Le comité organisateur de la J.E.S 2016 de l'ADJC : JP. CLAUDE (Biogéographie/Botanique), Amandine Forgeront (Traductologie), Clara Dauler (Espagnol), Ethel Petit (Cultures et Langues Régionales), Jean-Philippe Girier (Anglais), Elodie Drané (Phytochimie), Jessica Pierre-Louis (Histoire). Pr. Gilbert ELBAZ Éditeur(s) : HAL CCSD Publibook Résumé : L’association ADJC est née en 2014 de la volonté de favoriser les liens entre doctorant.e.s, jeunes chercheur.e.s et les divers membres de la communauté universitaire et scientifique de l’Université des Antilles.Elle se compose de doctorant.e.s, de jeunes chercheur.e.s et ami.e.s de l’association.Ses principaux objectifs :- Fédérer les doctorant.e.s, rompre l’isolement, créer des liens.- Promouvoir les études doctorales dispensées au sein de l’université.- Accompagner les doctorant.e.s dans leur projet de recherche et professionnel- Valoriser leurs travaux scientifiques auprès du plus grand nombre, étudiants, citoyens, décideurs économiques et politiques. International audience La deuxième édition de la Journée d'Études Scientifiques (J.E.S) de l'association Ansanm Doctorant.e.s et Jeunes Chercheur.e.s s'est tenue le 21 avril 2016, en prenant pour thématique celle qui porte le nouvel intitulé des Écoles doctorales de l'Université des Antilles : « La recherche scientifique en milieu insulaire tropical ». Les présentations pluridisciplinaires sur lesquelles reviennent ces actes ont dessiné les contours de territoires en mouvement, marqués par la complexité et la richesse de leurs biodiversités, leurs histoires et leurs cultures. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01575329 ISBN : 9782753904538 hal-01575329 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01575329 | Partager |
CNEXO - Rapport annuel 1977 Résumé : L'année 1977 a été celle de la création d'une zone économique au large des côtes françaises de la mer du Nord, de la Manche, de l'Atlantique, des départements de Saint-Pierre et Miquelon et de Guyanne (décret du 11 février 1977), en application de la loi du 16 juillet 1976. Ces dispositions seront complétées en février 1978 par des décrets qui institueront une zone économique au large des côtes des autres départements et territoires français d'outre-mer créant ainsi un espace maritime français de plus de 11 millions de kilomètres carrés. Dans un tel contexte, l'année 1977 a été marquée en France par l'intérêt porté aux questions océaniques considérées comme facteur de développement économique. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1977/rapport-4821.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4821/ | Partager |
Les français au Mexique (XIXe-début XXe): entre identité mythologisante et réalité migratoire Auteur(s) : Garotin, Solène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au milieu du XIXe siècle, les français du Mexique comptent environ 6000 âmes principalement installées en zones urbaines ; par leur nombre ils constituent le groupe européen le plus présent. En 1860, la communauté française cesse de se développer, à l'exception du Sonora situé au nord-est du Mexique, où beaucoup de français se dirigent après la découverte de l'or en Californie en 1848. La France n'a jamais été une nation de forte émigration et la présence française au Mexique représente un cas particulier du fait de la frontière du pays avec les États-Unis et sa proximité avec les Antilles françaises qui forment une zone de circulation des migrants français. Nous verrons que l'émigration française au Mexique se mesure en fonction de l'influence qu'elle a exercée dans la société d'accueil et s'appréhende à travers le mythe d'une terre promise mais pas donnée. En dépit des rapports de soumission et de force qui la déterminent, elle laisse toujours place à l'échange et la découverte d'une terre promise qui doit se mériter ou bien être abandonnée. Au-delà du profil sociologique des migrants qui, à leur façon, opèrent des changements dans la construction identitaire, économique et culturelle du pays, nous présenterons Arsène Montcouquiol, exemple d'une intégration réussie non sans difficultés, dans une colonie agricole de l'État de Veracruz. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16220 V16220 | Partager |
Géodiversité sous-marine de Nouvelle-Calédonie. 1ère partie Auteur(s) : Collot, Julien Patriat, Martin Rouillard, Pierrick Pelletier, Bernard Loubersac, Lionel Éditeur(s) : Neidine Editeurs Résumé : The object of this article is to offer a synthesis of the knowledge clarifying the originality and the diversity of the submarine geological formations of the New Caledonian EEZ. A reminder is given onto the geologic history of the region, based upon the dislocation of the Gondwana Continent, the opening of the Tasman Sea, the presence of submarine volcanism, the setting up of heavy peridotitic rocks, the building up of the Fairway and Lord Howe Ridges and of sedimentary basins, the formation of volcanic domes and sea-mounts or guyots, the subduction along the Vanuatu Trench, the uplift of the Loyalty Islands, the development of carbonated ptatforms around the islands etc.... Of this complex history ensues an exceptional submarine geo-diversity. After this presentation the article clarifies the methods and the tools used in marine geosciences to map, explore, observe, analyze, sample, that they are embarked or are autonomous, teleoperated or inhabited systems. A chapter describes the programs which were set up since about forty years and the results obtained as well as the scientific teams concerned with. In conclusion, based on the unpublished character of this geo-diversity, the article introduces the second text to come in a next issue of theTai Kona magazine, text which will focus on the scientific, economic (mineral resources), environmental (deep biodiversity) and risks (seismicity) challenges that are worn by one of the most original submarine geologic context in the world. L’objet de cet article est de proposer une synthèse des connaissances explicitant l’originalité et la diversité des formations géologiques sous-marines de la ZEE calédonienne. Un rappel est donné sur l’histoire géologique de la région basée sur la dislocation du continent Gondwana, l’ouverture de la Mer de Tasman, la présence de volcanisme sous-marin, la mise en place des péridotites, la formation des rides de Fairway et Lord Howe et de bassins sédimentaires, la formation de dômes et monts sous-marins ou guyots, la subduction le long de la fosse de Vanuatu, la surrection des Loyautés, la mise en place de plateformes carbonatées etc... De cette histoire complexe découle une géo-diversité sous-marine exceptionnelle. Après cette présentation l’article explicite les méthodes et les outils utilisés en géosciences marines pour cartographier, explorer, observer, analyser, prélever, qu’ils soient embarqués ou soient des systèmes autonomes, télé-opérés ou habités. Un chapitre décrit les programmes qui ont été mis en place depuis une quarantaine d’années et les résultats obtenus ainsi que les équipes scientifiques en place. En conclusion sur le constat du caractère inédit de cette géo-diversité, l’article introduit un deuxième texte à venir dans un prochain numéro de Tai Kona, texte qui se focalisera sur les enjeux scientifiques, économiques (ressources minérales), environnementaux (biodiversité profonde) et de risques (sismicité) portés par un contexte géologique sous-marin des plus originaux. Tai Kona (2269-7535) (Neidine Editeurs), 2014 , N. 8 , P. 48-57 Droits : 2014 Tai Kona http://archimer.ifremer.fr/doc/00194/30574/29098.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00194/30574/ | Partager |
Decolonization and social change in the French West Indies (1946-1961) ; Décolonisation et changement social aux Antilles françaises. De l'assimilation à la "Départementalisation" ; socio-histoire d'une construction paradoxale (1946-1961) Auteur(s) : Lavenaire, Maël, Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles Jean-Pierre SAINTON Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : The social change which takes place in the French West Indies after the Second World War ensues from a historical interactive process. It occurs between 1946 and 1961, within the frame of the new dynamic fostered in the aftermath of the war. Here we refer to the new political status of Department, the outbreak of social conflicts during the process of decolonization, the public policies and the planning of “the economic and social development” of the overseas departments. The dynamic also includes the population growth with the birth of a new generation- from the sociological point of view. The aforementioned interaction instils the new type of society emerging in the French West Indies since the 1960’s, without drastically changing their colonial social structure. This transformation named “Departmentalization” seems paradoxical because it will generate “modern” social frustrations, while maintaining existing frustrations that stemmed from the plantation society. This process led to the transition from a slave society to a consumer society. It allows us to understand the persistence of a latent social unrest in these departments, in spite of the overall significant improvement of the living conditions during the early twentieth century. La transformation sociale des Antilles françaises qui se produit après la Seconde Guerre mondiale résulte d’un processus interactif historique. Celui-ci se produit entre 1946 et 1961 autour des nouvelles dynamiques de l’après-guerre. Il s’agit du statut départemental, de la décolonisation avec l’explosion des conflits sociaux, de la politique publique de « développement économique et social » avec la planification dans les départements d’outre-mer, et de l’accroissement démographique avec l’apparition d’une nouvelle génération « sociologique ». C’est précisément cette interaction qui est à l’origine du nouveau type de société qui émerge aux Antilles à partir des années 1960 sans pour autant que leur structure sociale coloniale ne soit bouleversée. Cette construction qui prend le nom commun de « Départementalisation » est paradoxale car elle va générer des frustrations sociales « modernes », tout en maintenant des frustrations anciennes issues de la société de plantation. En induisant ainsi le passage d’un monde d’ « habitation » à un monde de consommation, cette construction permet de comprendre un peu mieux, le maintien, au début du XXIe siècle, d’un malaise social latent dans ces départements en dépit d’une amélioration sensible et générale des conditions de vie. https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01675708 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess tel-01675708 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01675708 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01675708/document https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01675708/file/D%C3%A9colonisation%20et%20changement%20social%20aux%20Antilles%20fran%C3%A7aises%20%281946-1961%29%20-%20Ma%C3%ABl%20LAVENAIRE%202017.pdf | Partager Voir aussi French West Indies, Overseas departments, Plantation societies in America Twentieth century, Post- war period – 1946-1961 Social political and cultural history – Public policies – Social movements Antilles françaises, Départements d’outre-mer, Amérique des plantations XXe siècle , Après-guerre – 1946-1961, Histoire sociale politique et culturelle – Action publique – Mouvements sociaux [SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History [SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology |
Provincial exhibitions and colonial identities in the Nineteenth Century ; Expositions provinciales et identités coloniales au XIXe siècle Auteur(s) : LOZERE, CHRISTELLE, Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Association culturelle Diacronie Résumé : International audience Is it possible to construct a history of France’s ‘colonial exhibitions’ without mentioning those organized in the Nineteenth Century at Bordeaux, Nantes, Metz, Le Havre, Lyon, Rochefort, Cherbourg, Beauvais, Nice, Montauban, Rouen and Tours? By studying the scenography of these little-known provincial exhibitions, this paper seeks, firstly, to understand the economic, political and especially symbolic issues for these towns (especially the ports) around the construction of their colonial identities; secondly, it wants to determine the role of the State in the dissemination and gradual popularization of a unified national discourse. Peut-on construire une histoire des ‘expositions coloniales’ françaises sans parler de celles organisées au XIXe siècle à Bordeaux, Nantes, Metz, Le Havre, Lyon, Rochefort, Cherbourg, Beauvais, Nice, Montauban, Rouen, Tours? En étudiant la scénographie de ces expositions provinciales peu connues, cet article propose, d’une part, de comprendre les enjeux économiques, politiques et surtout symboliques pour ces villes (particulièrement les ports) autour de la construction de leurs identités coloniales et, d’autre part, de déterminer le rôle de l’État dans la diffusion et la vulgarisation progressive d’un discours national unifié. Si può forse ricostruire una storia delle ‘mostre coloniali’ francesi senza accennare a quelle organizzate nel XIX secolo a Bordeaux, Nantes, Metz, Le Havre, Lione, Rochefort, Cherbourg, Beauvais, Nizza, Montauban, Rouen, Tours? Analizzando la scenografia di queste mostre provinciali poco conosciute, il presente contributo si propone, in primo luogo, di mettere in luce i risvolti economici, politici e soprattutto simbolici che per quelle città (in particolare quelle portuali) si manifestarono intorno alla costruzione delle loro identità coloniali e, in secondo luogo, di determinare il ruolo dello Stato nella diffusione e progressiva estensione di un discorso nazionale unitario. ISSN: 2038-0925 hal-01092401 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01092401 | Partager |
CNEXO - Rapport annuel 1976 Résumé : En 1976, conformément à l'évolution générale du droit de la mer d'une part, et d'autre part à la résolution du Conseil réuni à la Have le 3 novembre 1976 qui constata l'accord des 9 États membres de la Communauté Economique Européenne pour créer à partir du 1er Janvier 1977 une zone de pêche communautaire de 200 milles au large des côtes de la mer du Nord et de l'Atlantique, la France s'est donnée les moyens législatifs de créer une zone économique de 200 milles au large de ses côtes. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1976/rapport-4820.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4820/ | Partager |
Ecological and economic viability for the sustainable management of mixed fisheries Auteur(s) : Gourguet, Sophie Éditeur(s) : University of Tasmania, Université de Bretagne Occidentale Résumé : Empirical evidence and the theoretical literature both point to stock sustainability and the protection of marine biodiversity as important fisheries management issues. Decision-support tools are increasingly required to operationalize the ecosystem-based approach to fisheries management. These tools need to integrate (i) ecological and socio-economic drivers of changes in fisheries and ecosystems; (ii) complex dynamics; (iii) deal with various sources of uncertainty; and (iv) incorporate multiple, rather than single objectives. The stochastic co-viability approach addresses the trade-offs associated with balancing ecological, economic and social objectives throughout time, and takes into account the complexity and uncertainty of the dynamic interactions which characterize exploited ecosystems and biodiversity. This thesis proposes an application of this co-viability approach to the sustainable management of mixed fisheries, using two contrasting case studies: the French Bay of Biscay (BoB) demersal mixed fishery and the Australian Northern Prawn Fishery (NPF). Both fisheries entail direct and indirect impacts on mixed species communities while also generating large economic returns. Their sustainability is therefore a major societal concern. A dynamic bio-economic modelling approach is used to capture the key biological and economic processes governing these fisheries, combining age- (BoB) or size- (NPF) structured models of multiple species with recruitment uncertainty, and multiple fleets (BoB) or fishing strategies (NPF). Economic uncertainties relating to input and output prices are also considered. The bioeconomic models are used to investigate how the fisheries can operate within a set of constraints relating to the preservation of Spawning Stock Biomasses (BoB) or Spawning Stock Size Indices (NPF) of a set of key target species, maintenance of the economic profitability of various fleets (BoB) or the fishery as a whole (NPF), and limitation of fishing impacts on the broader biodiversity (NPF), under a range of alternative scenarios and management strategies. Results suggest that under a status quo strategy both fisheries can be considered as biologically sustainable, while socio-economically (and ecologically in the NPF case) at risk. Despite very different management contexts and objectives, viable management strategies suggest a reduction in the number of vessels in both cases. The BoB simulations allow comparison of the trade-offs associated with different allocations of this decrease across fleets. Notably, co-viability management strategies entail a more equitable allocation of effort reductions compared to strategies aiming at maximizing economic yield. In the NPF, species catch diversification strategies are shown to perform well in controlling the levels of economic risk, by contrast with more specialized fishing strategies. Furthermore analyses emphasize the importance to the fishing industry of balancing global economic performance with inter-annual economic variability. Promising future developments based on this research involve the incorporation of a broader set of objectives including social dimensions, as well as the integration of ecological interactions, to better address the needs of ecosystem-based approaches to the sustainable harvesting of marine biodiversity. L’objectif général de la thèse est de modéliser les principaux processus biologiques et économiques régissant des pêcheries multi-espèces et multi-flottilles afin de proposer des stratégies viables pour la gestion durable de ces pêcheries mixtes, dans un contexte stochastique et multiobjectif. Plus spécifiquement, cette thèse utilise des analyses de co-viabilité stochastique pour étudier les arbitrages entre des objectifs contradictoires de gestion (conservation, et viabilité économique et sociale) des pêcheries mixtes. Deux pêcheries mixtes sont analysées dans cette thèse: la pêcherie française mixte démersale du golfe de Gascogne et la pêcherie crevettière australienne du Nord (NPF). Ces deux pêcheries sont multi-espèces, et utilisent des stratégies multiples de pêche, induisant des impacts directs et indirects sur les écosystèmes. Cette thèse propose une application de la co-viabilité stochastique à ces deux cas, en prenant en compte leur histoire, leur contexte socio-politique et les différences dans les stratégies et objectifs de gestion. Les résultats suggèrent que le status quo peut être considéré comme une stratégie biologiquement durable mais socio économiquement à risque dans les deux pêcheries (ainsi qu’à risque écologique dans le cas de la pêcherie australienne). Les simulations réalisées pour le golfe de Gascogne permettent de comparer les arbitrages associés à différentes réductions de capacités par flottille et de montrer qu’il existe des solutions de gestion permettant la co-viabilité du système (viabilité biologique des différentes espèces considérées et viabilité socio-économique des flottilles) contrairement à des stratégies de gestion mono-spécifiques ou basées sur la maximisation de la rente. Dans la pêcherie crevettière australienne, l’analyse montre que les stratégies de diversification permettent de limiter le risque économique contrairement aux stratégies plus spécialisées. Droits : UBO, Univ. Tasmania http://archimer.ifremer.fr/doc/00206/31731/30134.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00206/31731/ | Partager |
Perceptions et pratiques territoriales des littoraux de la Caraïbe Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Le territoire est une aire appropriée, investie par une communauté ou une société qui y vit, chaque île se décompose donc en une série de territoires qui se jouxtent et se superposent suivant les fonctionnalités qu’ils représentent. On peut identifier des territoires de vie, de production, de découverte et de loisirs. Ces derniers sont multiples en fonction des pratiques sportives, des groupes qui les exercent, de la symbolique qui l’accompagne. L’espace de vie du pêcheur se compose des lieux du quotidien : sa maison, le quartier, la plage, la zone de pêche plus ou moins étendue en fonction de la région. Les valeurs psychologiques qu’il projette sur la mer sont nombreuses et fondent en partie ses connaissances empiriques, sa représentation mentale du fond, des biocénoses marines et la réponse technique qu’il apporte. Les espaces vécus des individus comprennent les espaces de vie (lieux fréquentés par l’individu), l’espace social (composé des interrelations sociales spatialisées) et les valeurs psychologiques qui y sont projetées et perçues (Frémont A, 1984). La constitution multiethnique des sociétés insulaires et créoles accroît la variété des espaces vécus. Ces derniers constituent des métastructures spatiales qui englobent les différents territoires de l’individus (Di Méo G, 1991) qu’il est nécessaire d’appréhender afin de comprendre en partie le fonctionnement des dynamiques littorales. Les territoires littoraux sont appropriés par des communautés qui y vivent, y travaillent et y pratiquent des loisirs. Les sociétés littorales traditionnelles sont faciles à identifier : elles comprennent les pêcheurs, les marins de commerce, les professions induites aux activités maritimes. Leur niveau d’appropriation de l’espace littoral est cependant très divers entre le pêcheur à pied qui capture les crabes en mangrove et celui qui effectue des sorties de plusieurs jours en mer. Si le territoire du premier est restreint, les phénomènes de territorialisation peuvent être forts dans les deux cas. Les habitants du littoral sont plus nombreux et leur rapport à la mer reste difficile à appréhender. Les rivages permettent la survie pour les paysans haïtiens fuyant les mornes de l’intérieur, la mer apporte un complément d’activité, un espace libre pour s’y installer. Cependant dans la majorité des îles de la Caraïbe, les littoraux accueillent de nouvelles populations attirées par la beauté des paysages marins, par de nouveaux modes d’existence où les loisirs nautiques donnent sens à la vie. Vivre au bord de la mer et bénéficier de la vue océane devient signe d’une promotion sociale, et aussi de spéculation foncière et économique. D’autre exercent par choix, de nouveaux métiers maritimes, moniteurs de plongée, skippers de voiliers …Les touristes enfin constituent des populations littorales éphémères mais en renouvellement constant. Leur rapport à la mer est très divers et peut-être très intime pour certains d’entre eux, passionnés de voile, de surf ou de plongée. Ils créent aussi des territoires particuliers.Le territoire induit aussi l’identification de la société à un lieu qu’il charge d’une histoire et d’un patrimoine communs et d’une idéologie particulière. Ces éléments fondent en partie le sentiment d’identité collective (Di Méo G, 2000).Ainsi dans une société qui se tertiairise, la mer, espace mythique, se charge de multiples valeurs symboliques : la liberté, la pureté, le plaisir. Le surfeur, comme le pêcheur deviennent emblèmes de ces valeurs alors que leur nombre est réduit aux Antilles. Dans ces îles rurales, ce sont les pêcheurs pourtant peu nombreux qui incarnent en partie la tradition des métiers d’autrefois : les courses de bateaux de travail (gommiers, yoles, keelboat) se développent et sont appréciées dans toute la Caraïbe. ISSN: 1779-0980 hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/file/etudescaribeennes-583-3-perception-et-pratiques-territoriales-des-littoraux-de-la-caraibe.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.583 | Partager |
Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
Dare to “Decolonising the mind”:Meeting around the Thought of Ngugi wa Thiong'o ; Osez « décoloniser l’esprit » : Rencontre autour de l’œuvre de Ngugi wa Thiong’o Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Theng, Sopheap Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Biodiversité, Risques Écologiques dans les Territoires Caraïbes Insulaires (BIORECA - UMR ESPECE DEV) ; Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience The aim of this article is to propose the basis for an open reflection on the sources of colonization through the literary approach proposed by Ngugi. In this context, it has been repetitively noted that the relations between Colonized and Colonizer (Memmi) are tenacious in our nature and everyday ways of thinking. And, contradictorily, the term "colonization" seems to evoke the days of yore, already accomplished, in our minds - one of the closed chapters in history - while the colonial-type armed conflicts and the process of recolonization have burst out again by the beginning of XXI century. Conquering the African resources, then to chase with all haste - using many stratagems - the least conciliatory leaders! The colonization is a process of the politico-economic exploitation that requires a mind control, of both the colonized and the colonizers. L’objectif de cet article est de proposer les bases d’une réflexion ouverte sur les ressorts de la colonisation à travers la démarche littéraire proposée par Ngugi. Dans le prolongement de sa réflexion, il s’agit de rappeler que les rapports colonisé-colonisateur (Memmi) sont fortement ancrés dans nos logiques et raisonnements ordinaires du quotidien. Et, paradoxalement, alors que le terme de colonisation semble évoquer dans nos consciences un lointain passé, révolu – l’un des dossiers clos de l’histoire -, les guerres de type colonial et les processus de recolonialisation se précipitent en ce début de XXIème siècle. Haro sur les ressources du continent africain et qu’on chasse au plus vite -sous moult habillages- les dirigeants les moins conciliants! La colonisation est un processus d’exploitation politico-économique qui nécessite de contrôler les esprits, du colonisé comme du colonisateur. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368530 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368530 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368530/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368530/file/osez-decoloniser-l-esprit-rencontre-autour-de-l-ouvre-de-ngugi-wa-thiong-o.pdf | Partager |
La culture Hip-Hop dans tous ses états Auteur(s) : Gadet, Steve, Auteurs secondaires : Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Pourquoi un autre livre sur la culture Hip-Hop ? Parce que comme toute culture, elle est dynamique et ne se laisse pas dompter. Elle possède l’essencedes cultures, elle recherche le contact avec l’autre. Même si le mouvement possède une histoire, une tradition réelle, il ne se réduit pas au rap, ni auxafricains-américains, ni aux clichés déversés par les clips vidéos. Le Hip-Hop doit son dynamisme et sa longévité à sa capacité à entrer en contact avecd’autres cultures et à se laisser infiltrer. Se faisant, il est également porteur de contradictions. Parfois victime de son propre succès, le mouvement Hip-Hop est le résultat d’échanges complexes, de conditions sociopolitiques nourries par des sentiments de désillusion et d’aliénation. De manière élémentaire, nous pouvons le qualifier de « produit de l’Amérique d’après la lutte des droits civiques ».C’est un ensemble d’expressions culturelles conçu par la jeunesse des communautés africaine-américaine, latino-américaine et caribéenne-américaineà New York et ses environs durant les années soixante-dix. Son moyen d’expression le plus populaire a été la musique rap ; néanmoins la danse, legraffiti, la mode vestimentaire, l’art audiovisuel, la criminalité, le sport et le commerce sont aussi ses « terrains de jeu » (Nelson, 1998 :8). La « générationHip-Hop » a entre 13 et 40 ans. Elle a grandi avec ces expressions Hip-Hop comme repère socioculturel, politique et idéologique. Le mouvement continued’avoir un impact considérable sur l’industrie vestimentaire, la presse écrite, l’enseignement, la télévision, le langage, la sexualité, les relations hommefemme, les politiques sociales et économiques aux États-Unis et dans le reste du monde. Parce qu’elle a capturé l’attention et l’imagination d’un grand nombre individus d’origines ethniques et sociales très diverses, elle mérite qu’on s’y intéresse avec beaucoup de sérieux. Nous chercherons à interroger cette culture fertile à la lumière de plusieurs grands thèmes, à savoir : la société étasunienne, la politique, le multiculturalisme, les substances narcotiques, l’Afrique, la mort, la "glocalisation", le capitalisme et l’interculturalité. https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379678 ISBN : 9782296129313 hal-01379678 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01379678 | Partager |
Une union économique et monétaire entre Haïti et la République dominicaine est-elle aujourd’hui une option concevable ? Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le présent document étudie à l’aide d’un modèle à composantes inobservables, la faisabilité d’une union économique et monétaire (UEM) entre Haïti et la République dominicaine, deux pays partageant géographiquement le même territoire, mais dont l’histoire est parsemée de conflits et de résultats économiques divergents notamment en matière de croissance. Pour autant, peut-on, malgré les obstacles du passé et les incompréhensions du présent envisager un processus d’intégration, allant jusqu’à la création entre les deux pays d’une union économique et monétaire ? L’objectif de l’étude est d’identifier et d’évaluer le degré d’(a) symétrie des chocs macroéconomiques au sein des économies en question afin d’apprécier la pertinence ou non de l’instauration d’une UEM entre elles. Les résultats révèlent la fragilité aujourd’hui de ce processus d’intégration en raison de la faible convergence des politiques économiques entre les deux pays. La désagrégation des chocs issue de notre modèle confirme cette asymétrie des comportements, asymétrie expliquée par le faible poids des composantes communes notamment par les chocs de politique économique domestiques. Cependant, l’endogénéité de la plupart des critères retenus plaide en faveur d’un agenda visant à créer à moyen terme les conditions d’une plus grande convergence entre les politiques économiques des deux pays, conditions qui, une fois réunies, faciliteraient pour l’avenir leur implication dans un schéma d’intégration plus poussé par rapport au présent. This paper uses an unobserved component model to analyse the feasibility of economic and monetary union (EMU) between Haiti and Dominican Republic, two countries sharing the same island but whose history is one conflict and divergent economic prospects. In spite of these historical obstacles, is it possible to plan an economic and monetary union among these economies? The objective of this paper is to provide a framework to identify and evaluate the asymmetry degree of macroeconomic shocks within these economies in order to appreciate the viability of this project, also the nature of these potential benefits and costs. The results show the fragility of this process because of the weak economic policy convergence among these countries. The shocks disintegration stemming from our model confirm these results and suggests that at this stage, several economic criteria are not satisfied for the two countries to fully benefit from an economic and monetary union. However, the endogeneity of most of these criteria militates in favour of an agenda for progressive integration between them. Haïti République dominicaine Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7188 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7188 | Partager |
Éducation et socialisation en contextes multilingues et pluriculturels Auteur(s) : Anciaux, Frédéric Jeannot-Fourcaud, Béatrice Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Delcroix Antoine Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Aux Antilles et en Guyane françaises, comme dans d’autres territoires, les acteurs de l’enseignement, toutes disciplines confondues, sont confrontés à des effets de contextes. Ces derniers peuvent être définis comme les décalages observés entre un objectif d’enseignement et sa réalisation lorsque ces décalages sont attribuables aux différents contextes en présence dans le processus didactique. Ceux-ci peuvent être de natures variées (langagière, culturelle, socio-économique, géographique, géologique, écologique) et mettent en jeu différents objets : objets d’enseignement ou liés au système éducatif, documents pédagogiques, représentations des acteurs, etc.En mettant en scène différentes disciplines d’enseignement et des contextes variés sur le plan sociolinguistique et culturel, ce numéro 5 de la revue Contextes et Didactiques intitulé « Éducation et socialisation en contextes multilingues et pluriculturels » vise à faire émerger des éléments de compréhension des mécanismes menant à l’apparition d’effets de contexte. Les travaux de didactiques contextualisées constituent de fait ici des références convoquées dans les différentes contributions de ce volume.L’une des questions sous-jacente à la thématique et abordée dans ce volume est de savoir dans quelle mesure, à quels niveaux et de quelles manières les processus d’éducation et de socialisation peuvent-ils être adaptés aux contextes sociolinguistiques et culturels dans lesquels ils se déroulent ? L’une des orientations proposées est de décrire et de mesurer les effets de l’environnement sociolinguistique et culturel ainsi que leur prise en compte dans les processus d’apprentissage. Sont ainsi regroupés dans ce volume des travaux centrés sur les langues dites « minorées » au cours des processus d’apprentissage et sur l’utilisation de ces langues dans les processus de socialisation, ainsi que des travaux portant sur les profils linguistiques des locuteurs, les représentations sociolinguistiques, les phénomènes identitaires, les pratiques linguistiques (aspects phonologiques, morphologiques, syntaxiques) et langagières (gestion des langues par les locuteurs, alternance codique), tant chez les élèves que chez les enseignants, dans l’enseignement des langues ou d’autres disciplines. De fait, ces travaux présentent des cadres théoriques et méthodologiques spécifiques basés sur la formulation de problématiques propres à l’identification et à la prise en compte de la diversité sociolinguistique et culturelle des contextes dans l’enseignement. Ces questions sont éclairées par des réflexions d’ordre sociologique, historique et épistémologique sur le processus de contact et de métissage des savoirs locaux et universels. Ainsi, ce numéro 5 de la revue Contextes et Didactiques propose des études quantitatives et qualitatives susceptibles de décrire, de comparer et d’éclairer les processus de contextualisation didactique notamment sur les plans linguistiques, langagiers et culturels. La diversité des contextes évoqués dans les différentes contributions présentes dans ce numéro peut permettre d’envisager des comparaisons de systèmes éducatifs, de situations d’enseignement, de conceptions d’apprenants et de pratiques éducatives. Neuf articles composent ce cinquième numéro de la revue Contextes et Didactiques. Le premier article rédigé par Raphaële FOUILLET et intitulé « Les grammaires du français conçues en Italie : un lieu de contextualisation » vise à mettre en évidence des éléments de contextualisation du discours grammatical écrit observables dans les grammaires du français produites en Italie.Dans le deuxième article, « La géopolitique pour comprendre le contexte socio-culturel libanais et ses pratiques linguistiques », Ludivynn MUNOZ propose une démarche géopolitique en vue d’éclairer le contexte du Liban et de mettre en exergue les contributions de cette discipline dans ce contexte socio-culturel complexe.La troisième contribution, proposée par Christian MICHAUD et intitulée « Disciplines Non Linguistique en Langues Vivantes Étrangères : Quelle prise en compte des effets de contextes pour améliorer les enseignements ? », a comme objectif d’explorer les pratiques pédagogiques de professeurs ayant en charge l’enseignement d’une discipline dite non linguistique en langue vivante étrangère en section européenne en France.Le quatrième article, intitulé « La prise en compte de la dimension linguistique dans les disciplines non-linguistiques : du prescrit au réel ? » et rédigé par Julien BASSO, propose une réflexion sur l’appropriation du français en contexte scolaire, en se focalisant plus précisément sur la prise en compte de la dimension linguistique dans l’enseignement de l’Histoire, de la Géographie et des Sciences de la Vie et de la Terre en Outre-Mer français.La cinquième contribution, de Dominique DÉMOCRITE-LOUISY, s’intitule « Un enseignement bilingue peut-il être une réponse à l’échec scolaire ? Le cas de la collectivité de Saint-Martin ». Cet article porte sur l’enseignement à l’école maternelle à Saint-Martin où la grande majorité des enseignants est essentiellement francophones et où les Agents Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles sont anglophones.Dans le sixième article, intitulé : « TICE et transposition didactique contextualisée : retour d’expérience dans l’enseignement-apprentissage du français langue 3 en milieu universitaire arabophone », Carine ZANCHI traite du recours aux Technologies de l’Information et de la Communication en Éducation dans le cadre de l’enseignement du français en Jordanie. Elle s’intéresse ainsi à la construction d’outils de formation multimédia à destination d’apprenants arabophones débutants.Le septième article, rédigé par Noël CORDONIER et Sonya FLOREY, a pour titre « Pour un contexte épistémologique du présent. Ou comment se libérer des apories d’une postmodernité généreuse mais fatiguée ». Il relate une expérience scolaire menée en Suisse qui a permis aux élèves d’une classe primaire de créer un imagier plurilingue, en sollicitant l’aide de leurs parents francophones ou allophones, et de l’intégrer dans des tâches d’apprentissage.Dans le huitième article, « Rôle de la langue maternelle et de l’origine sociale des élèves sur l’activité de co-révision à distance d’un texte explicatif en français langue seconde dans le contexte diglossique d’Haïti », Emilien DUVELSON se donne pour objectif d’étudier l’effet de la langue (créole versus français) utilisée dans les textes d’aide, sur la compréhension et la réécriture de textes en langue seconde (français) dans le contexte diglossique d’Haïti chez des lecteurs d’origines sociales différentes.Enfin, dans le neuvième et dernier article, intitulé « La diversité linguistique et culturelle à l’école primaire : quels enjeux pour les enseignants de la Dominique ? », Stella CAMBRONE-LASNES évoque les enjeux culturels, éducatifs et pédagogiques liés à la prise en compte de la diversité linguistique et culturelle en contexte scolaire dominiquais. Elle aborde notamment le statut des langues en présence (anglais, garifuna, kokoy, français, espagnol, chinois, hindi, créole haïtien, créole dominiquais) ainsi que les représentations d’enseignants du primaire sur ces différentes langues, et en particulier le créole dominiquais. De l’Italie au Liban, en passant par la France hexagonale et ses collectivités d’Outre-mer (Saint-Martin, Guadeloupe), la Jordanie, la Suisse, la Dominique et Haïti, ce numéro 5 de la revue Contextes et Didactiques a comme objectif de mettre en évidence les mécanismes qui mènent à l’apparition d’un certain nombre d’effets de contextes en éducation dans des territoires divers et des contextes sociolinguistiques et culturels variés. Revue « Contextes et Didactiques » hal-01609280 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01609280 | Partager |
Géodiversité sous-marine de la Nouvelle-Calédonie. 2ème partie Auteur(s) : Collot, Julien Patriat, Martin Rouillard, Pierrick Samadi, Sarah Gardes, Lionel Pelletier, Bernard Loubersac, Lionel Éditeur(s) : Neidine Editeurs Résumé : This article of the number 10 of Tai Kona is the natural complement to the article appeared under the number 8, dedicated to the submarine geodiversity of the New Caledonian EEZ. The first article notably put the bases of knowledge on the history, the origins and the specificities of the geodiversity of the maritime spaces of the New Caledonian EEZ. The present article focuses on four of the major stakes which are put: 1/ the scientific ones relative to an exceptional submarine geologic context, 2 /the economic ones connected to such a favorable geologic context and to mineral resources exploitation perspectives which are no more domain of the utopia, 3/ the major environmental ones with the existence of a semi deep and deep major biodiversity and 4/ the stakes on the natural risks of a zone in the active local or regional seismicity. The conclusions of this article underline all the major challenges, in the interface of four main quoted questions, which New Caledonia must know how to raise. Cet article du numéro 10 de Tai Kona est le complément naturel de l’article paru sous le numéro 8, dédié à la géo diversité sous-marine de la Nouvelle-Calédonie. Le premier article posait notamment les bases de connaissance sur l’histoire, les origines et les spécificités de la géo diversité des espaces maritimes de la ZEE calédonienne. Le présent article se focalise sur quatre des enjeux majeurs qui sont posés aux plans : 1/ scientifique, relatifs à un contexte géologique sous-marin exceptionnel, 2/ économique, liés à un contexte géologique favorable et à des perspectives d’exploitation de ressources qui ne sont plus du domaine de l’utopie, 3/ environnemental avec là encore un contexte totalement original et l’existence d’une biodiversité semi profonde et profonde majeure et 4/ des risques naturels d’une zone à la sismicité locale ou régionale active. Les conclusions de cet article soulignent tous les enjeux majeurs, à l’interface des quatre grands défis cités, que la Nouvelle-Calédonie doit savoir relever. Tai Kona (2269-7535) (Neidine Editeurs), 2014-09 , N. 10 , P. 24-37 Droits : 2014 Tai Kona http://archimer.ifremer.fr/doc/00209/32013/30443.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00209/32013/ | Partager |
Rapport annuel 1995 Résumé : L'Ifremer a démarré en 1995 une réflexion sur ses missions et son devenir sous la forme d'un plan stratégique pour les cinq prochaines années. L'Ifremer est confronté à un certain nombre de défis qu'il doit être capable de relever. Dans un contexte social, économique et politique où les questions d'environnement occupent une place grandissante, il n'est plus aujourd'hui mis en doute que l'océan joue un rôle considérable dans l'équilibre écologique de la planète. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1995/rapport-4827.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4827/ | Partager |
Rapport annuel 1985 Résumé : L'année 1985 a été la première année de fonctionnement de l'IFREMER créé par le décret du 5 juin 1984. Le rapport d'activité de cette année prend en compte les événements marquants résultant des nouvelles orientations de l'établissement, selon les missions assignées à l'IFREMER : " conduire et promouvoir des recherches fondamentales et appliquées et des actions de développement technologique et industriel destinées à connaître, évaluer et mettre en valeur les ressources des océans et à rationaliser leur exploitation, à améliorer les méthodes de prospection et de mise en valeur de l'environnement marin et à favoriser le développement socio-économique du monde maritime ". Par ailleurs le travail de l'établissement a compris une réflexion pour la mise en place d'un plan à moyen terme (1986-1990). Ce plan respecte les priorités fixées à l'IFREMER : inscrire un programme prioritaire de recherche et de développement technologique en liaison avec l'industrie ; limiter ses propres programmes de recherche fondamentale aux domaines d'excellence et agir en association avec la communauté scientifique national ; orienter une grande partie de son activité en liaison avec les professionnels et les pouvoirs publics régionaux pour l'exploitation et la gestion des milieux marins et côtiers. [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1985/rapport-4835.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4835/ | Partager |
Terre promise et engagisme : expériences d'engagés français des Petites Antilles françaises (1626-1715) Auteur(s) : Marie-Luce, Manuel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La relation entre terre promise et engagisme est une donnée importante dans le cadre de la colonisation française. Notre approche permet de comprendre l'importance de la volonté d'appropriation foncière et les expériences esclavagistes vécue par les engagés dans les petites Antilles Française entre 1626 et 1715, de la Compagnie de Sainte-Christophe à la mort de Louis XIV. À ses débuts, la colonisation française dans les Antilles se fit avec des vagues de migrants européens issus en majorité de l'allouage et connus sous le terme d'engagés. Pourquoi parler d'une terre promise pour des hommes sous contrat ? La Thématique de la terre promise présente des aspects particuliers : l'un se basait sur la puissance de l'Église catholique à travers une littérature missionnaire décrivant une forme d'âge d'or ; l'autre sur l'idée d'une terre de rédemption pour les « inadaptés » de la société française de l'époque. Ces aspects étayèrent les approches d'un renouveau spirituel, social, économique, moral et matériel sous la conduite des autorités publiques et religieuses. Une autre perception est celle de la vision des réformés français persécutés. Afin de rejoindre les refuges américains, il fallait passer par l'exil pour atteindre ces terres synonymes de liberté puis utiliser les interlopes. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16219 V16219 | Partager |