Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
L'écriture de Chamoiseau et le mode narratif du réalisme merveilleux Auteur(s) : Scheel, Charles Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux et baroque (I) : des notions propres aux cultures caribéennes créoles, distinctes d'un "magical realism" dorénavant galvaudé dans une "world literature" ?, le 16 mai 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Charles W. Scheel aborde sa relation au concept de réalisme merveilleux. Il apporte par la suite quelques précisions sur les notions de réalisme merveilleux et réalisme magique en tant que modes narratifs, à travers la présentation du travail de quelques auteurs sur le sujet. "Chez Chamoiseau, le réalisme merveilleux en tant que mode narratif correspond à la corrélation entre le style baroque de son écriture, avec un baroque de la construction du livre sur le plan de sa structure narrative et même de sa mise en page dans certains cas." Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13204 V13204 | Partager |
Art et Sciences Auteur(s) : Berthet, Dominique Henri, Hugues Tauliaut, Henri Culus, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CEREAP : Centre d'Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques Description : Dominique Berthet (Professeur d'esthétique, ESPE, Université des Antilles) ouvre la réflexion sur la thématique "art et sciences". Jean-François Culus (maître de conférences, ESPE, Université des Antilles) propose une réflexion sur Maurtis Cornelis Escher et les concepts mathématiques qui ont inspiré son oeuvre. Hugues Henri ( PRAG d'arts plastiques, ESPE, Université des Antilles) propose une réflexion sur les croisements entre musique, sculture, architecture, mathématiques, informatique dans la création tout au long du XXe siècle. Henri Tauliaut (doctorant, Université des Antilles) poursuit la réflexion sur la rencontre des arts, sciences et technologie illustrée à partir de l'oeuvre de l'artiste Gilberto Esperza. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16134 V16134 | Partager |
Conceptions d'étudiants scientifiques de Guadeloupe sur l'Observation de l'Orientation de la lune et des saisons climatiques Auteur(s) : Forissier, Thomas Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Bruno Péquignot Éditeur(s) : HAL CCSD l'Harmattan Résumé : International audience Combien y a-t-il de saisons ? Sont-elles chaudes, froides, humides ou sèches ? La lune dans le ciel apparaît-elle verticale ou penchée ? Ces questions qui paraissent scientifiquement simples sont liées à de multiples contextes et, en particulier, au lieu d’observation. Elles ont été posées par questionnaire à l’ensemble d’une promotion d’étudiants scientifiques de Guadeloupe. Les réponses sont-elles plus pertinentes sur la description des saisons de métropole que sur celles des Antilles ? Confrontés à des photographies, les étudiants se réfèrent-ils plus à leurs observations de la lune ou à des images et modèles ? Ces questions renvoient toutes au rapport entre observation de la nature et transmission des connaissances formelles dans les apprentissages de sciences expérimentales. Ce travail vise principalement à estimer les conceptions d’étudiants scientifiques guadeloupéens de première année universitaire vis-à-vis de deux observations courantes : la forme apparente de la lune, et en particulier son orientation par rapport à la verticale, et les caractéristiques climatiques des saisons. Ces deux objets d’observation astronomique peuvent être réunis par trois caractéristiques communes :•Ils correspondent à des observations directes et fréquentes de la nature. Elles ne nécessitent pas de matériel d’observation complexe ni de protocole élaboré. Elles ne sont pas rares, et chacun, en zone intertropicale, est confronté quotidiennement à la météorologie (précipitation et température) et très fréquemment à l’observation de la lune. •Ils sont traités en cours de sciences dans l’enseignement secondaire français. En Sciences de la Vie et de la Terre (SVT dans la suite de ce texte) pour les saisons, et en Physique Chimie pour l’observation de la lune. Ces programmes sont nationaux et les manuels utilisés sont les mêmes dans les Antilles françaises que dans le reste du pays. •De nombreuses représentations des saisons situées en zones tempérées et de lune verticale sont utilisées en zone caraïbe. Elles sont liées aux arts (littératures, cinéma, musique,…) comme à des symboles divers (dessin de lune dans les agendas par exemple). Pour ces deux exemples une contradiction est notable entre le premier point, lié à l’observation locale, et les deux autres qui correspondent à des observations de zone tempérée. Cet article a pour objet d’estimer l’impact relatif de ces facteurs sur les conceptions des étudiants à l’issue de leurs cursus secondaire. En d’autres termes, notre objectif est d’observer, sur un échantillon représentatif d’étudiants de première année scientifique, si leurs descriptions des saisons tempérées est plus précises que celle des saisons des Antilles, et si leur conception de l’aspect de la lune est en lien avec l’observation de la nature.Le premier objectif de l’enseignement des sciences dans le secondaire est particulièrement clairement défini ainsi dans les programmes scolaires du collège :À l’issue de ses études au collège, l’élève doit s’être construit une première représentation globale et cohérente du monde dans lequel il vit. Il doit pouvoir apporter des éléments de réponse simples mais cohérents aux questions : « Comment est constitué le monde dans lequel je vis ? », « Quelle y est ma place ? », « Quelles sont les responsabilités individuelles et collectives ? ».Introduction générale des programmes de SVT du collège (BO du 28août 2008)Une rapide analyse scientifique et didactique sera présentée à la suite de la partie théorique afin de rappeler au lecteur les connaissances en jeu comme elles peuvent apparaître dans la littérature et dans les prescrits du secondaire. Cette analyse vise à mettre en perspective les résultats présentés et discutés dans les parties suivantes. Apprentissages, éducation, socialisation et contextualisation didactique, approche plurielles ISBN : 978-2-343-07837-3 hal-01536021 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01536021 | Partager |
Un système d'agroécologie et d'agroforesterie innovant en Guadeloupe Auteur(s) : Joseph, Henry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Service commun de la documentation Phytobokaz Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Le laboratoire Phytobôkaz fabrique des compléments alimentaires et des phytocosmétiques. Les matières premières naturelles nécessaires aux besoins de l?entreprise sont puisées au c?ur de la biodiversité de la Guadeloupe. La conception de nos produits suit un itinéraire technique précis de la plante au produit fini, que nous avons dû mettre en place pour assurer un développement harmonieux de la faune, de la flore et de l?Homme avec notre unité de production. Il s?agit d?un concept innovant d?agroécologie, d?agroforesterie et d?agro- transformation liant le développement de notre laboratoire et le maintien de la biodiversité de façon concomitante. Le projet était de produire des plantes oléagineuses (galbas, cocotiers, calebassiers, avocatiers) en comprenant le fonctionnement de chacune de ces espèces, les interconnexions trophiques faune / flore et les adaptations humaines à effectuer, afin d?optimiser le développement de notre entreprise tout en préservant la biodiversité. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16316 V16316 | Partager Voir aussi Agriculture Agroécologie Agriculture biologique Interaction Phytobokaz Agroforesterie Guadeloupe ; Télécharger |
The principles of REDD+ facing deforestation models : study case in the Guiana Shield ; Les fondements de REDD+ à l’épreuve des modèles de déforestation : cas d’étude sur le Plateau des Guyanes Auteur(s) : Dezécache, Camille Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - AgroParisTech - Université de Guyane (UG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Université de Guyane Bruno Hérault Jean-Michel Salles Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Since its appearance at the beginning of the 2000’s, the Reduction of Emissions from Deforestation and forest Degradation, known as REDD+, has gradually been admitted as an indispensable option for global policies aiming at tackling climate change. Relying on the concept of « avoided deforestation », it requires the formulation of a reference scenario aiming at evaluating efforts made by the countries involved in controlling their level of deforestation. Those scenarios are facing numerous political and scientific debates. This thesis aims at putting into perspective the principles of REDD+, based on a study site covering the Guiana Shield. In a first step, the formulation of a spatialiazed deforestation model over French Guiana will be presented, insisting on the necessity to focus on socio-economic drivers of deforestation. This statement will be reinforced, in a second step, by the the study of deforestation due to gold mining in the Guiana Shield, showing a very strong effect of gold prices and national political contexts on deforestation. These results finally contribute to a critical discussion on REDD+ mechanism, based on the formulation of very variable reference scenarios, relying more on political than on scientific determinants, and potentially enabling the emergence of environmental blackmailing. Depuis ses balbutiements au début des années 2000, la Réduction des Emissions liées à la Déforestation et la Dégradation forestière, plus connue sous le sigle REDD+, a peu à peu été admise comme un moyen indispensable des politiques globales de lutte contre le changement climatique. Reposant sur le concept de « déforestation évitée », elle nécessite la formulation d’un scénario de référence servant à évaluer les efforts des pays dans la maîtrise de leur niveau de déforestation. Ces scénarios sont au cœur de nombreux débats politiques et scientifiques. Cette thèse constitue une mise en perspective des principes de REDD+ avec, comme cas d’étude, le Plateau des Guyanes. Dans un premier temps, on présentera l’établissement d’un modèle spatialisé de déforestation pour la Guyane française, insistant sur la nécessité de se focaliser sur les moteurs socio-économiques de la déforestation. Ce constat sera renforcé, dans un second temps, par l’étude de la déforestation liée à l’orpaillage à l’échelle de l’ensemble du Plateau des Guyanes, montrant un impact très fort du cours de l’or et des contextes politiques sur le niveau déforestation. Ces résultats alimenteront une discussion critique du mécanisme REDD+, basé sur la formulation de scénarios de référence potentiellement très variables et fondés sur des déterminants davantage politiques que scientifiques, ouvrant ainsi la porte à un potentiel chantage environnemental. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01564584 NNT : 2017YANE0005 tel-01564584 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01564584 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01564584/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01564584/file/these_dezecache.pdf | Partager |
Unicity of the relations between representations and value systems in the teaching of biologyand geology ; DE L'UNICITÉ DES RELATIONS ENTRE REPRÉSENTATION ET SYSTÈME DE VALEUR DANS L'ENSEIGNEMENT DES SVT Auteur(s) : Forissier, Thomas Mazabraud, Yves Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience A cross-analysis of the transposition (analysis of official instructions and textbooks) of the concepts of “agrosystem” and “biological identity” in French secondary school on is presented here. The relationship between the teaching of these knowledges and some ideologies (productivism, determinism) are highlighted. Finally, the uniqueness of the relationship between conceptions, value systems and scien- tific paradigms is discussed. Une analyse croisée de la transposition interne des concepts d'agrosystème en première L et d'identité biologique en première S s'appuyant sur des analyses de programmes et de manuels scolaires est ici présentée. Les rapports entre l'enseignement de ces connaissances et certaines idéologies (produc-tivisme, déterminisme) sont mis en évidence. Enfin, l'unicité des liens entre représentations, systèmes de valeurs et paradigmes scientifiques est discutée. ISSN: 2551-6116 hal-01537722 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537722 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537722/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537722/file/Forissier-et-Mazabraud-2007.pdf | Partager |
Du lieu à l'oeuvre : l'espace de l'entretien, un « entre-lieux » et une réflexion en acte dans les ateliers d'artistes, en Martinique et à Cuba Auteur(s) : Potoczny, Martine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ANR : Agence Nationale de la Recherche CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Histoires orales alternatives dans la Caraïbe, 19ème-21ème siècle" : colloque de clôture, du 19 au 21 novembre 2018. Agence nationale de la recherche, Centre national de la recherche scientifique, LC2S. Description : En Martinique et à Cuba, le concept de lieu est un élément fondamental dans la détermination des idées, des imaginaires, des identités et des démarches artistiques singulières. Les ateliers, lieux de pratique, cadre conceptuel des oeuvres, sont intimement liés au lieu. Sortes de territoires mémoriels, espaces de la sensibilité, de l'action, de la réflexion, ils témoignent directement ou plus métaphoriquement de la réalité du lieu caribéen, de sa spécificité, de sa puissance, de sa prégnance. Intervalles entre le lieu et l'oeuvre, les ateliers sont des espaces à interroger tant sur le plan matériel, celui de la production des oeuvres, que sur le plan immatériel, celui de la pensée en acte et du discours. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19005 V19005 | Partager |
Les Indes promises d'Edouard Glissant Auteur(s) : Prudent, L. - Félix Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Une collection éparse de longs poèmes inspirés, une dizaine de romans compliqués à souhait mais sources de reconnaissances enviées, une production théâtrale plutôt modeste, la direction d'une revue à haute prétention dans la Martinique étriquée des années 70, une thèse de philosophie soutenue en Sorbonne livrée dans une forme déconcertante (pour ne pas dire désinvolte), cinq essais poétiques de plus en plus aventureux, quelques prises de positions vigoureuses sur la situation internationale, deux ou trois libelles coécrits avec des amis disparates, une anthologie poétique de bric et de broc, l'oeuvre d'Édouard Glissant qui s'étend sur 59 ans et des milliers de pages, présente une dimension qui impressionne. Ce caractère foisonnant suggère le changement et peut-être même la métamorphose car, tout au long de sa vie, d'un genre à l'autre, l'auteur fait l'expérience de lieux et de contextes fort divers, du Lamentin à Paris, de New York à Tokyo, de Bâton Rouge à Tunis. Cette communication prend pour prétexte le premier poème d'envergure paru en 1955, Les Indes, pour arpenter le parcours ultérieur du poète penseur autour de thèmes, de concepts et de slogans, jamais définis dans les règles de l'art, toujours revisités sous différentes formes et très diversement interprétés, l'homme ne suscitant jamais le consensus. Antillanité, Relation Démesure, Chaos, Tout-monde, Créolisation ? Les toutes dernières années de sa vie le verront couronné comme l'apôtre d'une audacieuse théorie de la mondialisation et de la diversité des langues, naviguant avec ces mots comme autant de balises et d'étapes curieuses dans son voyage aux Indes promises. Sans jamais prétendre en donner une synthèse exhaustive et cohérente, le projet est ici d'esquisser un cap, une orientation dominante à partir de l'examen de la langue d'écriture et des multiples déclarations du poète à ce sujet. L'occasion rêvée pour un linguiste natif du même pays de repartir en quête des promesses tenues ou non et des découvertes réelles ou imaginaires d'un texte abondant. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16089 V16089 | Partager |
Le cercle vicieux de la violence dans le discours du président Emmanuel Macron du 10 décembre 2018. Auteurs secondaires : Mulot, Stéphanie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CAGI : Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale CREDDI : Centre de Recherche en Economie et en Droit sur le Développement Université des Antilles Extrait de : "Réflexions croisées sur la crise des gilets jaunes" : conférence, le 30 mars 2019. Université des Antilles Description : Stéphanie Mulot identifie dans ce discours, des séquences qui sont autant de formes de violence (politique, économique, symbolique, structurelle, du politique et perverse). Selon elle, le Président y expose une conception hautaine du pouvoir et de ses rapports avec les citoyens. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19072 V19072 | Partager |
Le Dispositif de Concentration de Poissons (DCP): une alternative à la forte pression de pêche sur les ressources récifales de la Martinique Auteur(s) : Taquet, Marc Éditeur(s) : University of Miami Résumé : This paper describes the fishing activity in Martinique, French West Indies. It draws up the balance sheet of acquirements about marine resources of the island. The difficulties of fisheries management are discussed with reference to biologists and economists works in the last ten years. We also show how management efforts to decrease fishing pressure on reef resources has induced the implantation of a new technology: the Fish Aggregating Deviee. The differing histories of development of FADs in the French West Indies are compared. The positive results from the introduction of the FADs and the estimated risks due to the transferance of fishing pressure on the continental shelf is presented. The use of FADs to enhance the exploitation of marine resources is a concept that justifies.a cooperative plan throughout the Caribbean region A partir d'une présentation synthétique de l'activité de pêche en Martinique, cette note dresse le bilan des connaissances actuelles sur l'état des ressources halieutiques de l'île. Les difficultés de la gestion des pêches sont discutées en référence aux travaux réalisés par les halieutes et les économistes des pêches au cours des dix dernières années. On montre comment un objectif de gestion, l'allégement de la pression de pêche sur les ressources démersales, a pu conduire à l'implantation d'une nouvelle technologie: le dispositif de concentration de poissons. Les différents contextes de développement des DCP observés dans les deux départements français des Antilles sont comparés. Les retombées positives de l'introduction des dispositifs sont évaluées mais le risque d'aboutir à un report d'une partie de la puissance de pêche sur le plateau est également évoqué. L'influence du DCP sur l'exploitation des ressources halieutiques constitue un argument supplémentaire pour intensifier la coopération caribéenne sur ce thème Proceedings - Gulf and Caribbean Fisheries Institute, University of Miami (0072-9019) (University of Miami), 1998 , Vol. 50 , P. 249-261 Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00113/22409/20106.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00113/22409/ | Partager |
La SARA, une entreprise dans son intégration régionale Auteur(s) : Marion, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation IESG : Institut d'Enseignement Supérieur de la Guyane Extrait de : Journées de l'entreprise 2012. "L'industrie pétrolière et la Guyane : croissance économique et développement durable", le 29 mars 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le directeur général de la SARA revient l'historique de l'implantation de la société, de son modèle économique ainsi que sur sa politique d'engagement sociétale notamment le concept de développement durable. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15149 V15149 | Partager |
Édifier Sion en Guadeloupe : la notion de terre promise chez les Mormons Auteur(s) : Bouchaut, Nathalie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La foi mormone est fondée sur l'idée d'une terre promise spirituelle, « Sion », « Là où vivent ceux qui le c?ur pur ». La terre promise des « saints des dernier jours » (The Latter-day Saints), ou « Mormons », n'est pas nécessairement un lieu précis, mais un idéal de mode de vie chrétienne. Basée sur la doctrine du rassemblement d'Israël, peuple de alliance Abrahamique, l'édification de Sion implique l'expansion de ses préceptes. Apparue en Guadeloupe en 1982, la communauté « mormone » s'est développée conformément à sa croyance en une terre promise spirituelle. Elle compte aujourd'hui environs 500 membres et trois congrégations principales sur l'ensemble de l'île et reste méconnue de la population locale. Quelle importance revêt donc le concept de Sion chez les Mormons, et quel est le lien entre la notion de Terre promise et l'implantation de la communauté mormone en Guadeloupe ? Nous répondrons à ces questions en présentant l'évolution de cette église, ainsi que les origines de son installation en Guadeloupe. Nous mettrons par la suite en évidence la corrélation entre l'édification de « Sion » en Guadeloupe et la quête d'une vie meilleure. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16231 V16231 | Partager |
Quand le maître et l'esclave se raturent Auteur(s) : Leupin, Alexandre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIEF: Conseil International d'Études Francophones Extrait de : 31e congrès mondial du Conseil international d'études francophones, du 26 juin au 2 juillet 2017. Université des Antilles Description : Alexandre Leupin, professeur à la Louisiana State University aux Etats-Unis, examine la relation entre le maitre et l'esclave à travers les écrits de quelques philosophes tels qu'Edouard Glissant et Georg Wilhelm Friedrich Hegel, en explorant certains concepts comme la Relation, le Tout Monde, l'Identité et la Créolisation. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17188 V17188 | Partager |
Genre et violence à la Martinique ; Genre et violence à la Martinique ; Genre et violence à la Martinique Auteur(s) : Kabile, Joëlle Daniel, Justin Lefaucheur, Nadine Ozier-Lafontaine, Léoncine Zobda-Zébina, Mylenn Cantacuzène, Roger Kabile, Joëlle Daniel, Justin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université des Antilles et de la Guyane CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : Les jeudis de l'Université. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Le CRPLC a organisé le 31 mars dernier une Conférence - Débat autour du rapport : « Genre et violence à la Martinique ». Cette recherche porte sur les violences interpersonnelles et conjugales ayant lieu sur notre île. Les intervenants présentent leurs enquêtes réalisées à partir de statistiques obtenues à partir d'entretiens auprès d'hommes et de femmes. Les recherches se portent sur : la violence chez les jeunes et quelles en sont les causes ? Sur la victimation des violences à l'égard des femmes. Pourquoi la femme accepte-t-elle ce schéma de violence ? Puis une enquête exploratoire sur la violence à l'égard des hommes, ainsi qu'une étude sur leurs conceptions de l'identité sexuelle et de la virilité. Le CRPLC a organisé le 31 mars dernier une Conférence - Débat autour du rapport : « Genre et violence à la Martinique ». Cette recherche porte sur les violences interpersonnelles et conjugales ayant lieu sur notre île. Les intervenants présentent leurs enquêtes réalisées à partir de statistiques obtenues à partir d'entretiens auprès d'hommes et de femmes. Les recherches se portent sur : la violence chez les jeunes et quelles en sont les causes ? Sur la victimation des violences à l'égard des femmes. Pourquoi la femme accepte-t-elle ce schéma de violence ? Puis une enquête exploratoire sur la violence à l'égard des hommes, ainsi qu'une étude sur leurs conceptions de l'identité sexuelle et de la virilité. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11014 V11014 V11014 V11014 | Partager Voir aussi Hommes Femmes Violences conjugales Hommes Femmes Violences conjugales Hommes Femmes Violences conjugales Martinique Martinique Martinique ; Télécharger |
Des vieux mondes au nouveau monde : mise en perspective des traités modernes, XIVe au XVIIe siècle Auteur(s) : Almeida Mendes, Antonio de Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le processus esclavagiste atlantique est un mécanisme mis en place petit à petit à partir du 14e siècle. Le Portugal est à l'initiative de ce mouvement en envahissant le Maroc, à l'époque coloniser veut dire exterminer puis déporter. Puis, les portugais découvrent que la culture du sucre est possible sur les Iles Canaries, du Cap-vert.. ce qui entraine par l'apport massif d'esclave noir, la création de sociétés créoles. C'est durant cette période qu'est élaboré le concept d'affranchissement et des libres, mais surtout l'association de la couleur noir à celui d'esclave. Lors de la découverte de l'Amérique, l'Europe va exporter ce modèle économique en le massifiant et le "perfectionnant". Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11051 V11051 | Partager Voir aussi Esclavage Colonisation Expansionisme Culture du sucre Société créole République dominicaine Portugal Maroc ; Télécharger |
Droits linguistiques comme pré-conditions pour l'intercompréhension des langues cultures dans l'espace créolophone Auteur(s) : Devonish, Hubert Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Intercompréhension des langues et des cultures dans la Caraïbe" : séminaire international, les 4 et 5 décembre 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Hubert St-Laurent Devonish réagit d'abord sur les réalités linguistiques caribéennes. Il met l'accent sur la lutte existant entre les langues indigènes de la Caraïbe et les langues officielles. Il fait également part du projet de création du concept de langue du territoire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14058 V14058 | Partager |
Vers un cadre d'analyse opérationnel des phénomènes de contextualisation didactique Auteur(s) : Delcroix, Antoine Forissier, Thomas Anciaux, Frédéric Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Frédéric Anciaux, Thomas Forissier, Lambert-Félix Prudent Jean-Claude Sallaberry Éditeur(s) : HAL CCSD L'Harmattan Résumé : International audience Cette contribution porte sur la contextualisation de l’enseignement en tant que processus de prise en compte des effets de contexte (culturel, sociolinguistique, écologique, historique, didactique) dans l’enseignement et l’apprentissage. Ces effets se caractérisent par un décalage entre, d’une part, les prescrits (programmes, instructions officielles…) et, d’autre part, l’environnement et les conceptions des élèves. L’analyse des processus concernés devrait permettre l’élaboration de modèles opérationnels de contextualisation didactique. Celui proposé ici comporte trois niveaux de contextualisation :•la noo-contextualisation, que nous définirons ici comme une contextualisation opérée par l’institution scolaire sous l’effet de contraintes internes (liées à son fonctionnement) et externes (liées aux attentes supposées de la société, aux progrès scientifiques…),•la contextualisation pédagogique, qui concerne l’adaptation des pratiques d’enseignement aux différents contextes d’apprentissages,•la contextualisation sociocognitive, qui s’intéresse aux rapports entre les conceptions des élèves et les attentes de l’enseignant ou de l’institution scolaire. Ces différents niveaux de contextualisation s’expriment sous plusieurs formes ou degrés (par exemple : contextualisation faible vs forte), rencontrent des contraintes ou résistances (épistémologiques, didactiques, sociales) qui seront illustrées pendant la conférence. Ainsi se dessinent des profils de contextualisation, différents selon les disciplines ou les notions enseignées. Contextualisations didactiques : approches théoriques ISBN : 978-2-343-00974-2 hal-01530871 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530871 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530871/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01530871/file/Texte%20DelcroixForissierAnciauxV5.pdf | Partager |
La description des vécus subjectifs dans la formation des apprentis, l'entretien d'explicitation : un outil pour le formateur de CFA Auteur(s) : Lecefel, Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ESPE de Martinique : Ecoles Supérieures du Professorat et de l'Education Extrait de : "L'efficacité en éducation et en formation : définitions, pratiques et innovations" : journée d'étude, le 18 avril 2018. ESPE Martinique Description : Pierre Lecefel, ATER en sciences de l'éducation parle d'une recherche qui se déroule à Rivière-Salée, au sein d'un centre de formation pour apprentis (CFA), qui mesure l'impact d'une modalité de formation utilisant l'entretien d'explicitation (Vermersch, 1994) sur le sentiment d'efficacité personnelle (SEP) des formateurs et des apprentis. Le SEP se définit comme « le jugement que porte une personne sur sa capacité d'organiser et d'utiliser les différentes activités inhérentes à la réalisation d'une tâche à exécuter » (Bouffard-Bouchard, Pinard, 1988, p. 411). Si un tel concept, développé dans le cadre de la théorie sociale cognitive (Bandura, 2007), suscite un intérêt croissant chez les chercheurs dans le domaine de l'éducation depuis de nombreuses années, c'est en partie parce que son influence sur les enseignants, sur leurs pratiques pédagogiques ainsi que sur la réussite de leurs élèves est largement démontrée (Skaalvik, Skaalvik, 2007). Dans cette étude, qui suit un paradigme quasi-expérimental, le SEP est utilisé comme moyen de mesure de l'efficacité d'une modalité de formation avec « entretien d'explicitation ». L'objectif est double, d'une part documenter le rôle de la verbalisation dans la construction de l'expérience des apprentis, d'autre part, juger de l'impact d'une approche centrée sur la personne sur le sentiment d'efficacité personnelle du formateur de CFA. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18127 V18127 | Partager |
De la "déviance maximale" à la "langue indigène du récit" ou Jean Bernabé, le fabricant de concepts Auteur(s) : Confiant, Raphaël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : « Déviance maximale », « langue indigène du récit », « double continuum-discontinuum », « diglossie multipolaire », « langue matricielle », « bannzil kréyol », « lexique à trous » et bien d'autres, autant de concepts que Jean Bernabé, à la fois grammairien, linguiste, sociolinguiste, analyste littéraire et essayiste a forgé tout au long de ses quelques quarante années d'activité intellectuelle et universitaire. Il s'agira d'essayer de comprendre les mécanismes grâce auxquels, tout en s'appuyant sur les grands textes scientifiques européens et nord-américains, il s'est efforcé de fonder, avec la plus grande rigueur, une conceptualité créole ou, à tout le moins, adaptée à la réalité des aires créolophones. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17229 V17229 | Partager |