Les langues de Guyane : logique patrimoniale et enjeux de développement Auteur(s) : Launey, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La Guyane est plurilingue, en partie du fait des différentes strates de peuplement qui ont eu lieu. Il est ainsi recensé six langues amérindiennes, le français, le créole guyanais et des créoles à base d'anglais, ainsi que l'espagnol, le brésilien, les créoles caribéens, le mong et le chinois. Les langues sont alors un patrimoine de la Guyane et font partie pour certaines des langues de France. Une langue est ainsi un produit du genre humain, en détruire une où la laisser disparaitre est une forme de vandalisme. De plus, du point de vue de la linguistique, les langues amérindiennes ont des structures étonnantes (classificateurs, deux nous...), quant au créole, il utilise des conjugaisons combinatoires. Les langues sont un enjeu de société, tout particulièrement dans le milieu scolaire qui a du mal à s'adapter à la réalité plurilingue mais parfois non-francophone des élèves. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12110 V12110 | Partager |
Approche des phénomènes linguistiques en contextes sociodiglossiques Auteur(s) : Dispagne, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : La présente communication est centrée sur la question de la langue et de sa pratique dans des espaces créolophones. Elle abordera dans le sillage des réflexions développées par Jean Bernabé dans son ouvrage fondateur Fondal-Natal, à travers la notion de « hiérarchisation des compétences » et de celle de « compétences linguistiques perforées », des éléments favorisant la visibilité et la singularité de l'identité créole du locuteur, sujet et acteur. Plus précisément, cette question langagière et culturelle, nous entendons l'inscrire par l'observation de faits indiquant sa complexité, d'autant que cette approche n'interroge pas un monolinguisme et sa pratique, ni un bilinguisme individuel réduit à la parlure de la langue mais plutôt un bilinguisme sociétal (John Gumperz, 1968) opérant à travers l'usage des pratiques collectives des deux langues, créole et français au sein de ces espaces où le code-switching est à l'oeuvre (Marielle Rispail, 2003). Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17248 V17248 | Partager |
Le bailleur d'étincelle (2002) de Jean Bernabé : naissance d'un romancier et accouchement d'une oeuvre Auteur(s) : Belrose, Maurice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : Dans cette communication, l'attention sera attirée d'emblée sur les troublantes similitudes existant entre Le bailleur d'étincelle (2002) de Jean Bernabé et El bazar de los idiotas (1974) du Colombien Gustavo Álvarez Gardeazábal, disciple de Gabriel García Márquez. Dans ces deux oeuvres pleines d'humour sont narrés en effet les incroyables « miracles » que, grâce au pouvoir magique de leur pénis et à leur fluide mental, réalisent respectivement Lorimer Printemps et une paire d'idiots. L'étude portera certes sur l'histoire narrée, en l'occurrence les invraisemblables aventures de Lorimer Printemps, appelé aussi Pè Lorimè, et sur ce qu'elles sont susceptibles de révéler quant aux prétendus problèmes psychologiques, voire psychiques, liés au sexe dans la société martiniquaise du XXè siècle. Mais il y sera aussi et surtout question des procédés narratifs utilisés par Jean Bernabé ; de la structure singulière de Le bailleur d'étincelle et de sa division en « ballants » - terme énigmatique -; de la confusion qui s'y opère entre auteur présumé et narrateur; de la distinction qui y est faite entre « récit » et « roman »; de l'intérêt porté à la langue et à la culture créoles, ainsi qu'à la cohabitation entre français standard, créole et français régional. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17264 V17264 | Partager |
"Kampis Kréyol". Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap ; Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap ; Bokantaj ! Soirée-Débat sur le Rap Auteur(s) : Gadet, Steve Modeste, Frédéric-Christian Malidor, Yves Michel Isch, Pamphile Gadet, Steve Modeste, Frédéric-Christian Malidor, Yves Michel Isch, Pamphile Auteurs secondaires : Gradel, Alice Gradel, Alice Gradel, Alice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Université des Antilles et de la Guyane Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2012-2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : La saison culturelle de la bibliothèque universitaire de Schoelcher débute sa rentrée autour du créole. Tout le mois d'octobre est dédié au créole à travers plusieurs manifestations : débat, atelier, café littéraire ... La saison culturelle de la bibliothèque universitaire de Schoelcher débute sa rentrée autour du créole. Tout le mois d'octobre est dédié au créole à travers plusieurs manifestations : débat, atelier, café littéraire ... Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12227 V12227 V12227 V12227 | Partager |
Earl Lovelace ou la poétique du Welto Auteur(s) : Marie-Sainte, Lina Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Ma thèse en 180 secondes, le 22 février 2020. Université des Antilles Description : L'objectif de cette courte intervention est d'expliquer succinctement le concept de welto, comme art du masque, d'en donner une traduction en français et d'illustrer comment il est à l'oeuvre dans les romans d'Earl Lovelace et la société créole de Trinidad. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20124 V20124 | Partager |
L'enracinement créole de la poterie Caraïbe Auteur(s) : Anicet, Victor Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CASEE : Cellule d'Aide Sociale et d'Epanouissement de l'Etudiant CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Kréyol bo kampis-nou", le 28 octobre 2009. Université des Antilles et de la Guyane Description : A travers son parcours de plasticien et de céramiste, Victor Anicet souligne sa rencontre avec le Père Pinchon qui lui a fait découvrir l'importance de la céramique amérindienne et l'a conduit à mener des recherches sur cette civilisation déterminante dans la construction de la société créole. De nombreux mots amérindiens dans la langue créole désignent des produits et la vaisselle utilisés dans la cuisine traditionnelle et témoignent de cette influence. Victor Anicet explique les sources d'inspiration multiculturelles qui sont à l'origine de ses oeuvres, notamment à travers son oeuvre intitulée "Restitution" Siècle(s) traité(s) : 13 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASHe78de837df42a74fd559db HASHe78de837df42a74fd559db | Partager |
Introduction, présentation des résultats d'un sondage Auteur(s) : Jaham, Roger de André, Marie-Eugénie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Résilience - Martinique, groupe d'étude et de réflexion Extrait de : "La résilience, une démarche collective pour la Martinique ?", le 10 novembre 2012 Description : Le 10 novembre 2012 a eu lieu, au campus universitaire de Schoelcher, une "conférence-débat" sur le thème de la résilience sous l'égide du professeur et psychiatre Boris Cyrulnik. Marie-Eugénie André, introduit et détaille le programme de la conférence. Roger de Jaham présente les résultats d'une enquête internet. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12245 V12245 | Partager |
Déshumanisation et surexploitation néocoloniales. Démounaj et Pwofitasyon dans la Guadeloupe contemporaine. Débat Auteur(s) : Verdol, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Faculté de Droit et de Sciences économiques de la Guadeloupe Description : Débat entre Philippe Verdol et le public concernant son ouvrage : "Déshumanisation et surexploitation néocoloniales : démounaj et pwofitasyon dans la Guadeloupe contemporaine". Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13107 V13107 | Partager |
La représentation picturale de l'Antillais sous la Troisième République Auteur(s) : Lozère, Christelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles Mémorial ACTe Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Dans la construction de l'imaginaire colonial, les "vieilles colonies" apparaissent à la fin du XIXe siècle comme les symboles d'une assimilation réussie. A l'heure du paternalisme triomphant, les pouvoirs publics sont convaincus que seule la France peut faire naître le sentiment esthétique chez les Antillais trop longtemps exposés "à la langueur de l'ennui", incapables de ressentir le sublime et le pittoresque, pourtant omniprésents dans les paysages paradisiaques insulaires. Seuls des esprits éclairés peuvent réveiller des talents artistiques endormis. Cette communication portera principalement sur l'impact des images dans la construction d'une identité antillaise. Elle évoquera particulièrement le rôle des artistes de "la Société coloniale des artistes français" dans la diffusion d'un imaginaire créole. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13062 V13062 | Partager Voir aussi Peinture Art Colonisation Assimilation Exposition Femmes Exotisme Utopie Costume ; Guadeloupe Martinique ; Télécharger |
Aspects de la préhistoire des Antilles, des Saladoïdes aux Taïnos : 50 ans de recherches Auteur(s) : Petitjean Roget, Henry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Description : M. Henry Petitjean Roget, docteur en préhistoire spécialisé sur les Antilles, est l'un des archéologues français les plus réputés pour ses publications sur les sociétés amérindiennes des Antilles. Lors de la conférence du 19 février 2016, à la BU de Saint-Claude, l'occasion lui est donné de présenter ses deux ouvrages "Archéologies des Petites Antilles : chronologie, art céramique, art rupestre" et "Les Taïnos, les Callinas des Antilles". Les deux tomes offrent un vaste panorama de la caraïbe précolombienne et des amérindiens insulaires de la fin du XVe siècle à la première moitié du XVIIIe siècle. L'auteur s'est particulièrement attaché à montrer l'importance de l'apport amérindien à la culture créole antillaise. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16052 V16052 | Partager |
Sous l'éclairage de Vano, 30 années en Guyane Auteur(s) : Mam Lam Fouck, Serge Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Description : Dans le cadre de l'exposition Unifocales 2015, Serge Mam Lam Fouck expose le travail photographique de Vano et en souligne la valeur documentaire. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16022 V16022 | Partager |
Research framework for the developpement of creole pig's niche lmarket in Martinique : a holistic approach" ; Cadre de recherches pour le développement du marché de niches du porc créole martinique : une apprache holistique Auteur(s) : Gourdine, Jean-Luc Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : The Creole pig has always been part of the rural and suburban landscape of Martinique. Currently, this breed is not integrated into a research and conservation program. The Natural Park of Martinique Region (PNRM) has the objective to maintain and valorize the genetic heritage of Martinique?s Creole pig and develop a niche business. Based on PNRM knowledge, some Creole pigs live freely in the mountains in the North, in the South coast and in a few disparate traditional breeders located in the countryside. It is essential to carry out an inventory of the local pig population to propose a scheme for conservation and economic development. In order to favour the appropriation of the Creole pig niche, the PNRM, as a decision maker, acts in a systemic and holistic way by considering the whole Martinican territory and the pig sub-sector: producers involved in the COOPMAR pig farmers? cooperative, researchers of INRA (FWI), the food chain and at least (in a second phase) the consumers and the Martinican society. First of all, the pig farmers are involved (private family farms and specialised pig producers). Researchers and technicians from PNRM and INRA- URZ (Animal production research unit) and INRA-PTEA (Tropical platform in animal experimentation) are performing experimental studies both in controlled conditions and in farms, in order to: i) determine phenotypic and genetic characteristics of Martinique?s Creole pigs in comparison with other pig breeds from the Caribbean area; ii) help at designing genetic management to maintain the population and avoiding inbreeding; iii) help at defining feeding management by a) establishing, at the whole territorial food chain, an inventory of co or by-products available for pig feeding; b) implementing experimental studies in technology for conservation; c) implementing feeding and growing experiments and finally iv) help at defining eco-friendly production systems a) aiming at generate an adequate revenue and b) focusing on ecosystem services such as meat quality, socio-cultural services and circular economy. Le porc créole a toujours fait partie du paysage rural et suburbain de la Martinique. Actuellement, cette race n'est pas intégrée dans un programme de recherches et de conservation. Le parc naturel de la région de la Martinique (PNRM) a l'objectif pour maintenir et valoriser l'héritage génétique du porc créole de la Martinique et pour développer des créneaux. Basé sur la connaissance de PNRM, quelques porcs créoles vivent librement dans les montagnes dans le nord, dans la côte sud et chez quelques éleveurs traditionnels disparates situés dans la campagne. Il est essentiel d'effectuer un inventaire de la population locale de porc pour proposer un plan pour la conservation et le développement économique. Afin de favoriser l'appropriation du créneau créole de porc, le PNRM, comme décideur, agit d'une manière systémique et holistique en considérant tout le territoire de la Martinique et sous-secteur de porc : producteurs impliqués dans la coopérative d'agriculteurs de porc de COOPMAR, les chercheurs d'AICN (FWI), la chaîne alimentaire et au moins (dans une deuxième phase) les consommateurs et la société Martiniquaise. Tout d'abord, les agriculteurs de porc sont impliqués (les fermes privées de famille et les producteurs de porc spécialisés). Les chercheurs et les techniciens de PNRM et AICN URZ (unité de recherches de production animale) et INRA-PTEA (plate-forme tropicale chez l'expérimentation animale) réalisent des études expérimentales dans des conditions commandées et dans les fermes : i) déterminent des caractéristiques phénotypiques et génétiques des porcs créoles de la Martinique en comparaison d'autres races de porc à partir du secteur des Caraïbes ; ii) aide à concevoir la gestion génétique pour maintenir la population et à éviter l'endogamie ; iii) aide à définir la gestion de alimentation a) en établissant, à la chaîne alimentaire territoriale de totalité, à un inventaire de Co ou aux sous-produits disponibles pour l'alimentation de porc ; b) mise en oeuvre des études expérimentales en technologie pour la conservation ; c) mettant en application des expériences de alimentation et croissantes et finalement iv) aide à définir viser qui respecte l'environnement des systèmes de production a) produisent de à revenu approprié et b) se concentrant sur des services d'écosystème tels que la qualité de viande, des services socioculturels et l'économie circulaire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16263 V16263 | Partager |
L'usage de la graphie créole à Trinidad-et-Tobago Auteur(s) : Ferreira, Jo-Anne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Tracées de Jean Bernabé" : colloque international, du 25 au 27 octobre 2017. Université des Antilles Description : L'île de Trinidad, créolophone depuis du 18ème siècle et lieu d'apparition de la première grammaire du créole français antillais, a commencé à perdre sa place dans la créolophonie au début du 20ème siècle. Jusqu'au milieu du 19ème siècle pourtant, le créole français était la langue maternelle de la grande majorité des Trinidadiens et était aussi devenu la lingua franca d'une population de plus en plus multilingue. Depuis la publication de John Jacob Thomas (1869), la représentation orthographique de la langue créole a été - et est toujours - soumise à la connaissance du français et de l'étymologie française, aux interférences de la phonologie anglaise et créole anglaise (à celles de l'orthographe de l'anglais) et aux préférences individuelles. En 1990, près de deux décennies après l'introduction de la norme GEREC-1 de Bernabé, Carrington (un Trinidadien travaillant sur le st-lucien) et ses collègues de l'Université des West Indes, utilisent le système d'orthographe GEREC pour un cours basé sur le st-lucien, en utilisant des matériaux conçus par Carrington et Valdman et enseignés par des Martiniquais venus lors d'un échange avec l'UAG. Les étudiants de ce cours apprennent le GEREC-1 (le GEREC-2 n'est pas encore pratiqué) et l'utilisent dans leurs publications, présentations et dans les médias sociaux. Cependant, ces étudiants représentent bien moins de 1% de la population du pays. La connaissance de ce système graphique n'a donc pas pénétré la conscience de la grande majorité de la société trinidadienne, de sorte que les chercheurs qui ne sont pas linguistes, de même que les praticiens de la culture, les journalistes et la société environnante, se tournent vers le français central / le parisien standard du 21ème siècle, dans une approche étymologique donc, pour écrire le créole. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17234 V17234 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
L'enracinement créole de la poterie Caraïbe Auteur(s) : Anicet, Victor Loading the player... Éditeur(s) : CASEE CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CASEE CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : A travers son parcours de plasticien et de céramiste, Victor Anicet souligne sa rencontre avec le Père Pinchon qui lui a fait découvrir l'importance de la céramique amérindienne et l'a conduit à mener des recherches sur cette civilisation déterminante dans la construction de la société créole. De nombreux mots amérindiens dans la langue créole désignent des produits et la vaisselle utilisés dans la cuisine traditionnelle et témoignent de cette influence. Victor Anicet explique les sources d'inspiration multiculturelles qui sont à l'origine de ses oeuvres, notamment à travers son oeuvre intitulée "Restitution" Martinique 13 17 21 Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASHe78de837df42a74fd559db | Partager |
Matinik se ta nou ? » : contention, consensus et mémoire du mouvement social de 2009 ; Matinik se ta nou ? » : contention, consensus et mémoire du mouvement social de 2009 Auteur(s) : Théodose, Céline Théodose, Céline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : "Penser les frontières et les appartenances depuis la Caraïbe et les Amériques" , Séminaire : 26 Octobre 2017. Université des Antilles Description : Céline Théodose, professeure à l'Université d'Édimbourg, présente ses recherches sur l'état des mouvements sociaux et nationalistes en Martinique. Pour aborder ce sujet, elle met en relation les théories tenues par des modernistes et des ethno symbolistes. À partir de ses constats, elle tente de répondre à la question suivante : Quand est-ce qu'une nation devient justement une nation ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17262 V17262 V17262 | Partager |
Langues créoles dans les Outre-mers français : programme scientifique et projet identitaire Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience La question des langues dans les espaces créoles français n'échappe pas au chercheur qui entreprend de saisir le fonctionnement de ces collectivités humaines singulières pour en proposer une intelligence à ses contemporains. Sans entrer dans un débat scientifique purement linguistique, il apparaît difficile d'éluder le développement général de ce thème dans les départements d'outre-mer, ainsi que ses répercussions dans les espaces publics concernés. L'extension des usages du créole dynamise en l'élargissant, la recherche sur l'objet, même si la diffusion de résultats reste encore trop modeste. L'explosion de phénomènes liés à ce que l'on a pris coutume d'appeler la modernité (urbanisation, communication, etc.) travaillent nos sociétés en profondeur. Une approche fine des processus de changement que connaissent ces aires appelle une élucidation incontournable du réel linguistique. La question des langues dans nos sociétés ne laisse pas le chercheur en Sciences humaines et sociales, indifférent d'autant que le thème déborde les seuls aspects de la recherche en linguistique. Il suffit pour s'en convaincre, d'en observer l'écho médiatique (local/national), la proximité avec les discours sur l'identité culturelle, ou encore les formes du débat sur l'enseignement du créole dans différents champs (presse, discours politique, domaine intellectuel et scientifique). Entamer un travail de déconstruction des statuts et des représentations associés aux langues en présence permettrait sans doute de fournir des éléments de réponse. Dans cette perspective, le présent texte se veut porteur d'une contribution épistémologique. Il pose la question linguistique dans les univers créoles français (et singulièrement aux Antilles) de manière résolument critique. Sa prétention vient de l'urgence de dépassionner un débat d'importance pour nos sociétés dans la mise au jour d'un acteur social créole capable de faire face aux défis toujours plus complexes qui se présentent à lui. L'idée même d'un acteur social créole devrait d'ailleurs, occuper une place essentielle dans notre activité de recherche. Ainsi, à travers le couple langues/sociétés, nous nous proposons d'observer les rapports qu'entretiennent la recherche en linguistique et l'espace public, de cerner les figures diverses que prend le sujet-chercheur et enfin, d'éclairer les enjeux sociaux de la recherche scientifique dans nos aires créoles. 1. La créolistique : un apport de la recherche en linguistique L'ampleur du débat public sur le créole dans nos sociétés, avec parfois ses glissements paroxysmiques a de quoi surprendre. C'est que le débat dont aucun observateur avisé ne se plaindra, demeure intrinsèquement lié aux points de Olivier PULVAR 168 crispation qui se manifestent dans l'opinion (relayée par certains de ses leaders) quant à l'existence d'un créole écrit, aux modalités de son écriture et, aux critères de sa généralisation dans le cadre de son enseignement comme langue. Il renvoie pourtant, aux concepts que pratiquent couramment les chercheurs en linguistique : normalisation, standardisation ou encore aménagement linguistique. On comprend la complexité mais aussi l'impérieuse nécessité d'une clarification pour le non spécialiste. S'initier au travail du linguiste, approcher le contexte sociolinguistique en espaces créolophones, saisir la posture des chercheurs créolistes, représentent autant d'étapes qui, autorisent une approche plus sereine du problème. L’article propose d’interroger les rapports qu’entretiennent la recherche sur les faits de langue et l’espace public dans les Outremers français créolophones. Philologica Jassyensia hal-01152995 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152995 | Partager |
Des vieux mondes au nouveau monde : mise en perspective des traités modernes, XIVe au XVIIe siècle Auteur(s) : Almeida Mendes, Antonio de Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le processus esclavagiste atlantique est un mécanisme mis en place petit à petit à partir du 14e siècle. Le Portugal est à l'initiative de ce mouvement en envahissant le Maroc, à l'époque coloniser veut dire exterminer puis déporter. Puis, les portugais découvrent que la culture du sucre est possible sur les Iles Canaries, du Cap-vert.. ce qui entraine par l'apport massif d'esclave noir, la création de sociétés créoles. C'est durant cette période qu'est élaboré le concept d'affranchissement et des libres, mais surtout l'association de la couleur noir à celui d'esclave. Lors de la découverte de l'Amérique, l'Europe va exporter ce modèle économique en le massifiant et le "perfectionnant". Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11051 V11051 | Partager Voir aussi Esclavage Colonisation Expansionisme Culture du sucre Société créole République dominicaine Portugal Maroc ; Télécharger |
Entretien et présentation de l'ouvrage "Bains d'or" Auteur(s) : James-Ousénie, Françoise Auteurs secondaires : Cavalier, Nitza Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire Université de Guyane Extrait de : Mille bulles Description : "Mille bulles" est un rendez-vous littéraire organisé par la bibliothèque universitaire de Guyane à l'initiative de Nitza Cavalier, étudiante à l'UG. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V22001 V22001 | Partager |