La gestion de projet multi-acteurs au sein des écosystèmes d’affaires Auteur(s) : Parize-Suffrin, Claudya Auteurs secondaires : Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) UQAM Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience La gestion de projets multi-acteurs est très complexe, eu égard aux cycles de vie de plus en plus courts des concepts et technologies, aux nouvelles normes réglementaires auxquelles les acteurs ne peuvent se soustraire, et à l’augmentation du nombre de parties prenantes, qui travaillent de manière cloisonnée.Pour relever ces défis, comment gérer la complexité de ces projets et les profils des différents acteurs ? Plus précisément, comment les faire collaborer efficacement afin d’optimiser les échanges, les remontées d’information et les arbitrages ?A travers une recherche-intervention (David, 2000) menée sur une période de plus de trois ans, nous analysons les pratiques d’un groupe d’entreprises réunies autour d’un projet fédérateur. Ce dernier, intitulé « Forest Initiative », rassemble les compétences de partenaires d’affaires dans le but de développer de nouveaux modèles d’aménagement agricole. Afin de mener à bien ce projet, les parties prenantes ont crée un modèle d’affaires innovant : un Ecosystème d’Affaires (EA). Il s’agit de rassemblements d’entreprises et d’acteurs provenant de secteurs d’activités différents, liés de façon formelle ou non, qui ont tous intérêt à promouvoir leurs standards technologiques respectifs pour garder leur leadership (Moore,1996).En liant les champs des EA et de la gestion de projet, notre recherche aboutit à proposer une nouvelle voie d’exploration pour la compréhension de la conduite de projets complexes au sein de groupes d’entreprises. 84e congrès de l'Association Francophone pour le Savoir (ACFAS) MONTREAL, Canada hal-01314738 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01314738 | Partager |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95% du Produit Intérieur Brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23% du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5% à 60% du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4728 http://etudescaribeennes.revues.org/4728 | Partager |
Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
Les projets pluriactifs en zone rurale, entre ancrage territorial et mobilité spatiale ou professionnelle Auteur(s) : Tallon, Hélène Valette, Elodie Dérioz, Pierre Auteurs secondaires : Territoires, Environnement, Télédétection et Information Spatiale (UMR TETIS) ; AgroParisTech - CEMAGREF-UR LCMO - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement [CIRAD] : UMR91 Espace pour le Développement (ESPACE-DEV) ; Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut de recherche pour le développement [IRD] - Université de la Réunion Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Cette communication porte sur la pluriactivité dans un espace rural de l'arrière pays languedocien. Le Haut Languedoc est un territoire du versant méditerranéen du Massif Central, situé au Nord-Ouest de l'Hérault et constitué de communes rurales fortement marquées par un intense processus de déprise agricole - et localement industrielle -, source, jusqu'aux années 1970, d'un puissant courant d'exode rural. Pourtant derrière cette impression d'inertie économique se cache une réalité plus complexe mal appréhendée : indépendamment de la réalité de son potentiel en termes d'emploi et d'activités, ce territoire d'arrière-pays est en effet redevenu attractif, comme en témoignent les recensements depuis 1975, avec des soldes migratoires devenus positifs. Dans ce contexte de reconquête démographique et spatiale, la question de la pluriactivité comme forme adaptative au contexte économique incertain de ce territoire se pose à nouveau. C'est ces nouvelles formes de pluriactivité que l'on souhaite aborder ici, en mettant l'accent sur l'ancrage territorial de ces formes d'activités. C'est à travers un regard sur les formes anciennes de pluriactivité et une analyse de ses formes actuelles que la question territoriale est posée. Les analyses s'appuient sur des séries d'entretiens approfondis avec des pluriactifs, et sur les résultats d'une recherche-action portant sur l'expérimentation d'un dispositif de formation/accompagnement à la réalisation de projets professionnels pluriactifs. Cette expérimentation intitulée " Entreprise rurale pluriactive " a été testée dans le Haut Languedoc entre janvier et octobre 2008, et a réuni pendant 8 mois 14 stagiaires portant tous un projet de pluriactivité. Au-delà donc de l'analyse des formes pluriactives, il s'agit aussi de proposer un accompagnement aux porteurs de projet qui prenne en compte les enjeux de l'ancrage territorial des projets pluriactifs et les mobilités spécifiques des porteurs. XLVI colloque de l'ASRDLF Clermont-Ferrand, France halshs-00518217 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00518217 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00518217/document | Partager |
Le processus de tertiarisation de l’économie haïtienne Auteur(s) : Paul, Bénédique Dameus, Alix Garrabe, Michel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans les années 1800, l’agriculture représentait près de 95 % du Produit intérieur brut (PIB) d’Haïti. En 2009, le secteur primaire entier ne représentait plus que 23 % du PIB. Ce déclin s’est fait au profit du développement du secteur tertiaire, lui-même dominé par des petits commerces. Le secteur tertiaire est passé de moins de 5 % à 60 % du PIB sur la même période. La mise en évidence de ce processus irréversible est l’objectif poursuivi dans cet article. Il s’agit de faire la lumière sur ce changement de tendance sectorielle dans l’activité économique en Haïti. L’observation des données macroéconomiques dans le temps nous amène à la conclusion que l’économie haïtienne n’est plus essentiellement agricole. Elle est tertiarisée de façon informelle. In the 1800’s, agriculture represented almost 95% of the Haitian Gross Domestic Product (GDP). In 2009, the whole primary sector does not contribute more than 23% in the GDP. This decline profited the service sector which is dominated by little trade. The service sector moved from less than 5% to 60% of the GDP in the same period. In the present article we intend to underline this irreversible process. We aim to shed light on the current sectoral tendency change in Haiti’s economic activity. Evidence from macroeconomic data through time allows us to conclude that the Haitian economy is no more dominated by agriculture. It is dominated by the service sector, greatly informal. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4757 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4757 | Partager |
Matériaux de construction en zone tropicale humide : Potentialités de sous-produits ou de matériaux naturels locaux en substitution ou addition à la matrice cimentaire ; Construction materials in tropical humid zone : Potential by-products or local natural materials in substitution or addition to the cementitious matrix Auteur(s) : Rodier, Loïc Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Bilba, Ketty Résumé : L’incorporation de sous-produits agricoles ou de matériaux naturels dans la matrice cimentaire confère des propriétés intéressantes aux composites élaborés. L’objectif de cette thèse est d’élaborer un matériau pouvant répondre aux exigences mécaniques, thermiques et de durabilité des matériaux de construction en zone tropicale humide. Dans un premier temps, l’activité pouzzolanique d’une pouzzolane naturelle, de cendres de tronc de bambou et de cendres de bagasse de canne à sucre ont été évaluées. L’influence de leur incorporation a été ensuite étudiée sur les propriétés mécaniques et la durabilité des mortiers exposés à des ions chlorures et sulfates. Dans un second temps, l’influence de l’ajout de fibres de bagasse sur les propriétés thermiques et mécaniques des composites a été étudiée en fonction de différents paramètres (teneur en fibres, environnement de vieillissement, type de matrice cimentaire).Les résultats obtenus ont permis de montrer que les matériaux étudiés possèdent une activité pouzzolanique et qu’il est possible de les incorporer au ciment afin de lutter contre la corrosion. De plus, les composites élaborés avec des fibres de bagasse sont plus isolants que ceux élaborés sans fibres. Cependant, du point de vue des propriétés mécaniques, l’incorporation de fibres de bagasse diminue les contraintes à la flexion des composites. The incorporation of crop wastes or natural materials in the cement matrix confers interesting properties to composites prepared. The aim of this thesis is to develop a material that can reach the mechanical, thermal and durability requirements for building materials in the humid tropical zone. Firstly, pozzolanic activity of a natural pozzolan, bamboo stem and sugar cane bagasse ashes has been determined. Influence of their incorporation on mechanical properties and durability of mortars exposed to chloride and sulphate ions was studied. Secondly, influence of addition of bagasse fibers on thermal and mechanical properties of composites was studied as a function of various parameters (fibers content, curing, type of cement matrix).These results has shown that the materials studied have pozzolanic activity and it is possible to incorporate them into the cement to fight against corrosion. Moreover, composites elaborated with bagasse fibers are more insulating than those elaborated without fibers. However, from the viewpoint of mechanical properties, incorporation of bagasse fibers decreases flexural strength of composites in the present work and under the conditions producing procedures that were adopted. http://www.theses.fr/2014AGUY0804/document | Partager |