Gustavia. Saint-Barthélémy Éditeur(s) : [S.l. : s.n.] Extrait de : Annuaire de la Guadeloupe et dépendances pour l'année 1904 (entre p. 38 et p. 39) Résumé : "Chef-lieu de Saint-Barthélémy, sur la côte sud de l'île. D'abord dénommé ""Le Carénage"" par les Français lorsqu'ils achetèrent l'île à l'Ordre de Malte au 17e siècle, le bourg portuaire prit son nom actuel en 1787, en l'honneur du roi de Suède Gustave III au moment où l'île fut cédée à la Suède, en échange d'un droit d'entrepôt à Göteborg (l'île fut ensuite revendue à la France en 1878)." Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/images/LAM17006-0061i1 LAM17006-0061i1 | Partager |
L'avant et après "LKP/Gilets Jaunes" de 2009 : où en est-on sur la question des prix des biens et services dan sles territoires français d'outre-mer (TFOM) ? Auteur(s) : Maurin, Alain Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CREDDI : Centre de Recherche en Economie et en Droit sur le Développement Université des Antilles Extrait de : "Réflexions croisées sur la crise des gilets jaunes" : conférence, le 30 mars 2019. Université des Antilles Description : Les écarts de prix entre la Guadeloupe et la France hexagonale au cours des années 2009 à 2015 font montre d'une situation qui n'a guère évoluée, avec pour certains postes de dépenses comme l'alimentation et les communications des constats d'abus persistant. Pour Alain Maurin, il y a nécessité de sortir de cette économie de comptoir pour cheminer réellement vers l'appropriation d'un modèle de développement endogène. Sur la question des prix, la Guadeloupe a vivement besoin de se doter d'un panel d'acteurs pour muscler la défense des consommateurs Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19058 V19058 | Partager Voir aussi Conflits sociaux Crise sociale Gilets jaunes Liyannaj Kont Pwofitasyon (LKP) Guadeloupe France Télécharger |
Terre promise et éloge de terres idéales : de la bible à quelques poètes théologiens du XVIe en France Auteur(s) : Roudaut, François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : A partir de quelques commentaires catholiques des XVe, XVIe et XVIIe siècles sur Exode, III, 8, François Roudaut montre comment sont indiqués des liens avec la poésie latine (Ovide, Virgile). Il s'agira ensuite de voir comment cette "figure" de la terre promise reçoit de quelques Italiens(principalement Pétrarque) une nouvelle forme et comment tout cela se retrouve dans quelques passages d??uvres de poètes théologiens comme Pontus de Tyard ou Le Fèvre de la Boderie, et comment la terre promise vient entrer en concurrence, si l'on peut dire, avec l'âge d'or d'une part et l'Arcadie d'autre part. À partir des commentaires au passage célèbre de l'Exode (III), il est possible de préciser quels sont les éléments qui, de Pétrarque à Pic de la Mirandole, permettent de dessiner les contours rêvés de la Terre promise pour quelques poètes de la Renaissance au premier rang desquels Joachim du Bellay. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16075 V16075 | Partager |
La Peyrouse Auteur(s) : Mariage, Louis-François (17..-18.. ; graveur) Extrait de : France pittoresque ou Description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France... avec des notes sur les langues, idiomes et patois... et des renseignements statistiques... accompagnée de la statistique générale de la France T.3 (entre p. 186 et p. 187) Résumé : Portrait de Jean François de Galaup, comte de La Pérouse (23 août 1741 - disparu en 1788), né à Saint-Julien (près d'Albi), officier de marine et un explorateur français.Il s'engage dans la Marine royale au début de la Guerre de Sept Ans. Il connaît son baptême du feu pendant ce conflit en Amérique du Nord et aux Antilles. Quelques années plus tard, il conduisit une expédition dans le Pacifique au cours de laquelle il disparaît, en 1788. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/SCH131900374i3 SCH131900374i3 | Partager |
Les langues de Guyane : logique patrimoniale et enjeux de développement Auteur(s) : Launey, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La Guyane est plurilingue, en partie du fait des différentes strates de peuplement qui ont eu lieu. Il est ainsi recensé six langues amérindiennes, le français, le créole guyanais et des créoles à base d'anglais, ainsi que l'espagnol, le brésilien, les créoles caribéens, le mong et le chinois. Les langues sont alors un patrimoine de la Guyane et font partie pour certaines des langues de France. Une langue est ainsi un produit du genre humain, en détruire une où la laisser disparaitre est une forme de vandalisme. De plus, du point de vue de la linguistique, les langues amérindiennes ont des structures étonnantes (classificateurs, deux nous...), quant au créole, il utilise des conjugaisons combinatoires. Les langues sont un enjeu de société, tout particulièrement dans le milieu scolaire qui a du mal à s'adapter à la réalité plurilingue mais parfois non-francophone des élèves. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12110 V12110 | Partager |
Les souvenirs de la terre promise dans quelques utopies agricoles du XVIIIe siècle Auteur(s) : Lefay, Sophie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'agriculture fait l'objet d'une promotion sans précédent en France au XVIIIe siècle. Le plus souvent, cette valorisation passe par des renvois précis au monde antique, grec ou romain, et plus particulièrement aux Géorgiques de Virgile, constamment citées. Pourtant, plus ponctuellement, il est parfois fait référence à la terre de Chanaan, à la Palestine, la terre que les juifs finissent par rejoindre sous la conduite de Moïse mais celle aussi où, bien plus tôt, vivaient les patriarches et que Dieu avait promis de leur donner. Dans la perspective des utopies agricoles que développent trois auteurs diversement connus (Rétif de la Bretonne, Claude-Adrien de Lezay-Marnésia, Victor Hupay de Fuveau) exactement contemporains mais aux profils sociaux et littéraires variés, la Terre Promise n?est pas entendue selon des interprétations spirituelles ; elle donne lieu à des évocations concrètes, à l'occasion desquelles la formule « Terre Promise » va même, on le verra, recevoir parfois un sens parfaitement littéral. Quel intérêt spécifique présente pour ces auteurs la Terre Promise ? Quelles sont vraisemblablement leurs sources ? En quoi ce modèle peut-il leur sembler plus pertinent ou plus riche que celui des Géorgiques par exemple ? On verra que si la référence à la Terre Promise permet d'imaginer une agriculture particulièrement efficace, elle sert aussi une visée sociale, qui trouvera son expression la plus aboutie dans un certain nombre des projets américains. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16079 V16079 | Partager |
Les libertés et les droits fondamentaux. L'atteinte à la santé publique en Martinique par la chlordécone Auteur(s) : Saint-Aimé, Charles Auteurs secondaires : Alpha, Alain Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IDHM : Institut des Droits de l'Homme de la Martinique Description : Au cours de la conférence, le Dr Saint-Aimé retrace d'abord l'histoire de la chlordécone en s'arrêtant sur les temps forts de son utilisation dans les Antilles françaises, aux Etats-Unis et en Europe. Il souligne ensuite la difficulté de tenir l'Etat pour responsable pénal de l'utilisation de la chlordécone aux Antilles françaises, un pesticide pourtant rapidement identifié comme dangereux pour l'homme et l'agriculture par la recherche médicale. Il propose enfin quelques solutions pour lutter contre les effets de ce produit hautement polluant. Des effets, dont les tentatives d'annulation par voies chimiques, se sont avérées jusque-là inefficaces. Le débat qui suit la conférence met en lumière l'inquiétude quant à l'étendue de la pollution à la chlordécone. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13018 V13018 | Partager Voir aussi Economie Médecine Environnement Santé Chlordécone Agriculture Pollution Martinique France Etats-Unis d'Amérique Guadeloupe ; Télécharger |
Une dame et une petite fille venaient s'embarquer Auteur(s) : Tofani Extrait de : Thérèse à Saint-Domingue (Frontispice) Résumé : Illustration représentant une mère et sa fille dans le port du Havre s'apprêtant à embarquer pour la colonie de Saint-Domingue. Description : Roman de 1888 appartenant à la collection Bibliothèque rose illustrée (Hachette). Synopsis : "Mme de Vernoux et sa fille Thérèse quittent la France à la suite du décès de M. de Vernoux. Une lettre de Saint-Domingue leur a en effet appris l'existence de parents dans l'île. Isolée, n'ayant aucun parent en France, et ne bénéficiant que d'une fortune peu considérable, elle décide d'accepter la proposition de son oncle de les héberger. Une nouvelle vie commence pour elles..." Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/SCH130970010i1 SCH130970010i1 | Partager |
La méthodologie d'analyse comparative des valeurs naturelles, la procédure d'inscription et les critères d'évaluation de l'UICN Auteur(s) : Lefebvre, Thierry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : PNRM : Parc Naturel Régional de la Martinique DEAL (Martinique) : Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Région Martinique Extrait de : "Biodiversité des espaces forestiers et volcaniques de la Martinique : des spécificités à l'exceptionnalité" : atelier scientifique international, les 12 et 13 octobre 2015. Parc naturel régional de la Martinique Description : Thierry LEFEBVRE, biologiste, UICN France, présente une analyse des éléments de méthodes relatifs au processus d'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Il analyse les positionnements et les stratégies développés par les îles voisines de la Dominique et de Sainte-Lucie lors de l'inscription de leurs biens au patrimoine mondiale de l'UNESCO. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15433 V15433 | Partager |
Relations conjugales et configurations parentales à la Martinique Auteur(s) : Lefaucheur, Nadine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AFEC : Association Française d'Education Comparée Extrait de : "Inégalités entres sexes dans la famille, à l'école et au travail : approches comparées" : 12e colloque international, le 28 octobre 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Nadine Lefaucheur rend compte d'une étude comparative de la famille entre la France et la Martinique. "Il en résulte quelques grandes caractéristiques. En Martinique, le mariage est moins fréquent, plus tardif mais hautement valorisé, la vie en couple est moins fréquente et le célibat prime. D'autre part, on note un pluripartenariat masculin et une mono parentalité féminine qui entraînent une grande complexité familiale." Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15051 V15051 | Partager |
"La domination masculine". Pourquoi travailler sur les coûts de la domination masculine ? Auteur(s) : Guionnet, Christine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : Les jeudis de l'Université. Université des Antilles Description : On a beaucoup analysé les formes prises par la domination masculine sur les femmes, mais on s'est rarement demandé à quelles conditions, pour les hommes, cette hégémonie pouvait exister et se maintenir : quels sont les investissements, les concessions, le prix à payer pour maintenir une position sociale hégémonique ? Sachant que dans tout processus de domination (le Roi soleil et sa cour décrits par N. Elias, la noblesse terrienne face aux paysans, etc.) il y a des coûts à payer pour conserver sa position dominante, pourquoi n'en serait-il pas de même pour les hommes ? Telles sont les questions qui nous ont donné envie d'examiner l'envers du décor, de tenter de comprendre les mécanismes (et non seulement les manifestations) qui sont au coeur de la domination d'une catégorie sociale (les hommes) sur une autre (les femmes) en général. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15218 V15218 | Partager |
Montrer l'esclavage au musée : enjeux et débats Auteur(s) : Hubert, François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les musées ont des difficultés à faire une exposition sur l'esclavage puisqu'ils présentent des collections matérielles alors qu'un esclave ne pouvait posséder. François Hubert présente une exposition ayant eu lieu en 2009 au Musée de l'Aquitaine à Bordeaux en la comparant à d'autres plus anciennes ayant eu lieu en Angleterre, aux États-Unis, à Nantes... Les musées sont destinés actuellement à produire la reconnaissance des mémoires sans faire un mémorielle ni tomber dans les récits de l'histoire linéaire. Ils permettent aussi une légitimation sociale et politique, puisqu'avant la ville de Bordeaux était soupçonné de vouloir cacher son passé négrier. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11075 V11075 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Analyse des niveaux de contamination des eaux souterraines par les produits phytosanitaires en lien avec l'évolution des autorisations de mise sur le marché Auteur(s) : Baran, Nicole Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : La présente étude, qui s'appuie sur l'exploitation des données de suivi bancarisées dans la base de données ADES (Administration des Données sur les Eaux Souterraines) a pour objectif principal de caractériser l'évolution de la qualité des eaux souterraines vis-à-vis de certains pesticides et métabolites en relation avec les changements majeurs de pratiques agricoles induits par l'évolution des retraits et autorisations de mise sur le marché des produits phytosanitaires. Il s'agit ainsi d'essayer d'établir une relation entre l'évolution de la pression et de l'impact sur la qualité des eaux souterraines. Un lien entre les tendances d'évolution et notamment le contexte hydrogéologique (type lithologique et fonctionnement karstique ou non), climatique (recharge des aquifères illustrée par les pluies efficaces) et l'évolution des autorisations de mises sur le marché des substances est recherché. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14169 V14169 | Partager |
Révolution numérique et crise de la représentation démocratique : le cas des Gilets jaunes. Auteur(s) : Calixte, Georges Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CAGI : Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale CREDDI : Centre de Recherche en Economie et en Droit sur le Développement Université des Antilles Extrait de : "Réflexions croisées sur la crise des gilets jaunes" : conférence, le 30 mars 2019. Université des Antilles Description : Dans son intervention, Georges Calixte, Docteur en science politique s'interroge sur le destin de ce mouvement des gilets jaunes. Va-t-il connaître le même sort que tous les mouvements populaires de ces dernières années (les indignés, le printemps arabe, les anti-Berlusconi, nuit debout) ? Ou est-il promis à devenir un nouveau mouvement social capable de porter un changement radical dans l?organisation politique du pays. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19066 V19066 | Partager |
Entre protection et valorisation : le patrimoine saisi par le droit Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les juristes ont à leur disposition une protection juridique qui leur permet de normer réguler, valoriser, protéger et sanctionner le patrimoine naturel et culturel. En France, il existe entre autres une loi paysage, le grenelle de l'environnement, le plan local d'urbanisme, les lois sur les parcs naturels... ainsi que plus largement avec la convention Ramsar, les sites naturels de l'Unesco... Outre le patrimoine naturel, le patrimoine culturel est lui aussi protégé, il peut-être tant architectural avec les monuments et bâtiments qu'immatériel avec les traditions, les musiques, les oralités... Le seul levier juridique ne suffit pas, le levier économique et politique sont eux aussi indispensables. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12007 V12007 | Partager |
Henri Duveyrier (1840-1892). Extrait de : Les Colonies françaises, petite encyclopédie coloniale (p. 489) Résumé : Explorateur et géographe spécialiste du Sahara, il part pour l'Algérie en 1859 et va jusqu'à Ghardaïa, Tougourt, le Tassili des Ajers et Ghat. Médaille d'or de la Société de géographie en 1864, il servira de modèle à de nombreux explorateurs du Sahara : Foucauld, Dournaux-Duperé, Flatters. Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16023-1-0522i1 MMC16023-1-0522i1 | Partager |
De Raynal à César Ribié : L'héroïne américaine sur les scènes caribéennes (1787-1788) Auteur(s) : Ferrier, Béatrice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Louisiana State University Université des Antilles Extrait de : "Sur la scène de l'histoire : théâtre et performance dans les colonies esclavagistes françaises" : colloque international, les 1er et 2 février 2018. Louisiana State University Description : L'Héroïne américaine, pantomime d'Arnould, jouée en 1786 à l'Ambigu-Comique, reprend une anecdote rapportée par l'abbé Raynal. Jouée à Saint-Domingue en 1787 et 1788 par César Ribié et sa troupe, elle y remporte un franc succès. L'analyse porte sur les modalités de réécriture de ce passage de l'Histoire des deux Indes pour en explorer les enjeux aux Caraïbes, à partir de l'édition parisienne et de deux autres éditions imprimées en 1787 à Saint-Domingue. Dans quelle mesure les choix de César Ribié qui gouvernent la représentation de L'Héroïne américaine correspondraient-ils aux valeurs d'un théâtre des Lumières en accord avec les attentes du public des Caraïbes ? La démarche littéraire consiste à considérer principalement trois éléments de la réécriture historiquement contextualisés pour faire apparaître trois modes de réception : l'intérêt dramatique accru par la connivence culturelle, la force des émotions et le recul critique. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18230 V18230 | Partager |
Construire et faire vivre un musée, l'approche participative Auteur(s) : Chaves, Carlos De Pauw, Wim De Souza Cyrillo, José Miguel Dos Santos, Cleide Martins Elibox, Tony Forte, Enildo Batista Fradet, Guillaume Ioio Labonté, Helio Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Musée des Cultures Guyanaises (Cayenne) Extrait de : Rencontres transfrontalières Oyapock, les 1er et 2 décembre 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Qu'arrive-t-il lorsque une population s'empare du musée, se l'approprie et en fait un espace de rencontre, de débat, de partage ? L'idée d'un musée plus proche des populations s'est développée en France et dans le monde à partir des années 1970, sous l'appellation éco-musée,musée-communautaire. Parmi ses objectifs : replacer l'homme au centre du musée, renforcer son appartenance au territoire et permettre aux habitants de devenir acteur de la préservation de leur patrimoine dans un contexte de mutation rapide des modes de vie. C'est à ce musée-participatif que l'atelier sera consacré à travers plusieurs exemples guyanais et brésiliens. Comment construire un musée participatif ? Quelle médiation utiliser ? Comment susciter l'adhésion de la population locale ? Et, une fois mise en place, comment utiliser le musée ? Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13110 V13110 | Partager Voir aussi Musée Territoire Patrimoine Préservation Population Musée participatif Ecomusée Guyane Française Brésil Suriname ; Télécharger |
Présentation de l'e-portofolio Auteur(s) : Combette, Allison Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ADJC : Ansanm Doctorants Jeunes Chercheurs Extrait de : 1ère journée d'études scientifiques des jeunes doctorants. "S'engager dans la recherche, un atout pour la Caraïbe", le 15 avril 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : De manière très synthétique, la Caraïbe, de par son éloignement géographique, se retrouve à l'écart des grandes métropoles donc coupée de la dynamique de travail et de l'emploi. De plus, les îles de la Caraïbe ne communiquent pas assez entre elles. Si on prend le cas de la Martinique, les échanges vont d'abord se faire avec la France hexagonale. L'utilisation des nouvelles technologies permettrait de supprimer la barrière de l'éloignement et ainsi rapprocher tous les acteurs. C'est le cas avec l'e-portfolio, qui remplace en quelque sorte le CV traditionnel pour devenir la vitrine de son propriétaire. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15226 V15226 | Partager |