La marque "Parc naturel régional". Un outil au service d'un développement local durable et un modèle pour les pays du Sud ? Auteur(s) : Angeon, Valérie Boisvert, Valérie Caron, Armelle Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Institut de géographie et durabilité ; Université de Lausanne (UNIL) CFort ; Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (METAFORT) ; AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) - AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Éditeur(s) : HAL CCSD La Documentation Francaise Résumé : International audience Les Parcs naturels Régionaux (PNR) français créés en 1967 constituent des laboratoires pour la mise en œuvre d'un développement durable avant la lettre. Ils ont en effet expérimenté divers modes de valorisation et de conservation des patrimoines naturel et culturel de leurs territoires, dont le marquage de produits et de services territorialement ancrés. À ce titre, ils sont l'objet d'un intérêt renouvelé au niveau international et apparaissent comme un modèle possible de gestion des aires protégées et de valorisation de la biodiversité, notamment pour les pays du Sud. Nous étudions les impacts en termes de développement local durable de la mise en œuvre des marques " Parc Naturel régional ", à partir de l'exemple du PNR des Grands-Causses, un territoire rural de moyenne montagne situé au Sud de la France. Notre ancrage analytique - l'économie de proximités - nous conduit à privilégier la dimension " sociale " de la durabilité en nous intéressant tout particulièrement aux impacts du marquage en termes d'action collective. Il nous permet d'identifier des éléments clés de la réussite d'une telle politique et de son applicabilité dans des contextes différents, en particulier dans des pays en développement. ISSN: 0002-0478 hal-00982857 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-00982857 DOI : 10.3917/afco.222.0149 | Partager |
Le parc national du Mont Péko (Côte d’Ivoire) entre dynamiques de déguerpissement, tensions sociales et logiques des acteurs : vers un risque d’explosion de violences Auteur(s) : Walter Kra, Kouamé Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’arrestation en mai 2013 d’Amadé Ouérémi, leader emblématique des « infiltrés » du parc national du mont Péko, a ouvert la voie à une politique publique de relance de la conservation et de remise en tourisme de cette aire protégée de 34 000 hectares presque entièrement colonisée par la culture du cacao. Mais cette reprise en main du parc matérialisée par un projet de « déguerpissement », se heurte à des logiques d’intérêts et à des tensions qui, si elles ne sont pas maîtrisées, risquent de compromettre durablement à la fois tout projet de remise en tourisme et la paix relative dans l’ouest ivoirien. The arrest in May 2013 of Amade Oueremi, the emblematic leader of mont Peko national park infiltrators, opened the way to a public policy of conservation and tourism development of this 34 000 ha protected area almost entirely colonized by cocoa farms. But the takeover of the park materialized by an eviction project that does not go ahead, faces logics of interests and tensions which, if not controlled, may permanently compromise both in any rehabilitation tourism project and relative peace in western Ivory Coast. Côte d’Ivoire Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9418 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9418 | Partager |
Mobiliser le paysage pour observer les territoires : quelles méthodes pour quelle participation des acteurs Auteur(s) : Derioz, Pierre Béringuier, Philippe Laques, Anne-Elisabeth Auteurs secondaires : Espace pour le Développement (ESPACE-DEV) ; Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut de recherche pour le développement [IRD] - Université de la Réunion Géographie de l'environnement (GEODE) ; CNRS - Université Toulouse 2 Le Mirail (UTM) Expertise et spatialisation des connaissances en environnement (ESPACE) ; Institut de recherche pour le développement [IRD] Éditeur(s) : HAL CCSD Réseau « Développement durable et territoires fragiles » Résumé : National audience Dans le contexte d'un besoin d'observation généralisé du territoire, le double recours au paysage, en tant que source d'information et vecteur de participation, recouvre diverses modalités dont les limites tiennent à des contraintes techniques et politiques. Après une mise en perspective de l'approche centrée sur l'objet paysage de la plupart des observatoires photographiques du paysage, qui contribue parfois à la mobilisation des acteurs locaux mais sous-utilise généralement le potentiel informatif du paysage, cette contribution rend compte de deux démarches d'observation du territoire qui confèrent au paysage un statut central, en tant qu'outil d'observation et en tant que source d'information privilégiée, la première dans le PNR du Haut-Languedoc (réalisation d'un diagnostic territorial préalable à la révision de la charte du Parc, 2004-2008), la seconde, encore en phase de démarrage, en Amazonie Brésilienne (Haut-Solimoes), où l'association approche paysagère et images de satellite devrait palier les carences locales en information et fournir à terme des données spatialisées en matière d'usage des sols, de bio et d'agrodiversité Développement Durable et territoires halshs-00914494 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00914494 | Partager |
Ressources patrimoniales et perspectives touristiques dans l’Est-Cameroun : potentialités et limites actuelles Auteur(s) : Moussa, Meirama Garba Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le patrimoine et le tourisme sont des facteurs avérés de développement. De leur bonne exploitation peut contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des populations locales. L’Est-Cameroun est le fief de ressources naturelles et culturelles d’une étonnante diversité pouvant impulser une forte activité touristique. Cependant, même si cette région reçoit chaque année des touristes nationaux et étrangers, elle ne peut pas se targuer de faire profiter sa population des effets directs, indirects et induits qu’engendrerait une activité touristique convenablement menée. Le présent article expose, dans une perspective historique (1980-2010), les raisons pour lesquelles, le tourisme et le développement de l’Est-Cameroun piétinent en dépit de ses nombreuses ressources patrimoniales.La collecte des données (écrites, orales, iconographiques, électroniques) sur le terrain de recherche associée à l’observation permet de constater que le tourisme fut très vite relégué au second plan. L’exploitation minière et forestière intensive, au lieu de faciliter l’émergence de la région, a plutôt hypothéquée son avenir. Le rôle des agences chargées de la gestion du tourisme à l’Est-Cameroun s’est limité à l’inventaire des sites touristiques, l’aménagement sporadique de quelques-uns et la mise en œuvre d’actions promotionnelles approximatives. La négligence du tourisme par les autorités camerounaises n’est pas une nouveauté ; elle a pour corollaire l’apparition de difficultés diverses (braconnage, manque de personnel, insécurité…). Heritage and tourism are recognized factors of development. Their good exploitation can contribute to the improvement of the conditions of existence of local populations. East-Cameroon is the fief of natural and cultural resources which can stimulate tourism. Although even if this region receives every year domestic and foreign tourists, its population cannot profit from direct, indirect and induced effects which would engender a suitably led tourist activity. The present article exposes, in a historical perspective (1980-2010), reasons why, tourism and development of East-Cameroon tramples in spite of its numerous heritage resources. The data collection (written, oral, iconographic, electronic…) on the research filed and personal observation allow to notice that tourism was very fast relegated in East-Cameroon. The intensive mining and forest exploitation have hypothecated the future of this area instead of developing it. Moreover, the role of tourism agencies in eastern Cameroon is limited itself to inventory of places of interest, sporadic development and approximate promotional actions. The negligence of tourism by the Cameroon authorities is not novelty; it has for corollary appearance of difficulties (as poaching, lack of personal, insecurity). Cameroun Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9453 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9453 | Partager |
Le développement touristique à Tolagnaro et dans le Parc national d’Andohahela (Madagascar): la mise en valeur des ressources naturelles par la lutte contre la pauvreté Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Ramahatra, Haja Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article propose d’explorer les enjeux politiques et économiques auxquels sont confrontés les acteurs du développement touristique à Madagascar. S’appuyant sur une approche hétérodoxe d’économie politique, notre analyse cherche à identifier les mécanismes d’arbitrage entre les objectifs de développement du tourisme, de lutte contre la pauvreté et ceux de protection des ressources naturelles, particulièrement dans le cas du Parc National d’Andohahela dans la région de Tolagnaro (Sud-est de Madagascar). Les enjeux sous-jacents et l’urgence des conditions qui caractérisent Madagascar militent en faveur d’un renouvellement du regard s’appuyant sur l’économie politique afin d’éclairer les perceptions et les tensions dans la définition des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Cette lecture permet d’identifier certaines incompatibilités qui expliquent en partie les multiples ambiguïtés dans la mise en œuvre de stratégies de protection des ressources naturelles par le développement touristique et contribue ainsi à mieux comprendre les « blocages » qu’on lui attribue. This paper analyses some challenges facing tourism development in Madagascar. Relying on a heterodox political economy approach, our analysis seeks to better understand dialectical relationship between tourism development objectives, the fight against poverty and the natural resources conservation, particularly in the case of Andohahela National Park in Tolagnaro region (South-eastern Madagascar). The underlying issues that characterize Madagascar suggest for are newed analytical framework based on political economy to clarify perceptions related to economic, social and environmental problems. This process contributes to clarify the several ambiguities of tourism based conservation strategies and seeks to better understand implementation setback. Madagascar Tolagnaro Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6557 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6557 | Partager |
La marque « Parc Naturel Régional » : un dispositif original pour valoriser des stratégies de développement durable fondées sur les ressources agricoles et agroalimentaires des territoires insulaires ultramarins Auteur(s) : Caron, Armelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les Parcs Naturels Régionaux (PNR) français créés en 1967 constituent de véritables laboratoires pour la mise en œuvre d’un développement durable avant la lettre. Ils ont expérimenté diverses initiatives visant à valoriser la conservation des patrimoines naturel et culturel de leur territoire, notamment une politique de marquage de produits et de services territorialement ancrés. Dans cet article, nous nous interrogeons sur la pertinence de ces instruments de développement local pour les territoires insulaires à partir de l’exemple de la politique de marquage mise en œuvre par le PNR de la Martinique. Nous intéressant plus particulièrement aux impacts des démarches de marquage en termes de dynamique d’action collective, nous centrons notre analyse sur la dimension « sociale » de la durabilité. French Regional Nature Parks (RNP), created in 1967, can be considered as precursory sustainable development laboratories. Different initiatives dedicated to promote local development and draw benefits from the improved status of sustainably managed areas have been implemented in the RNP and among them a labelling policy through the development of RNP collective trademarks. In this article, we wonder about the consistency of this RNP labelling policy for the French overseas department of Martinique. According to our analytical references (local governance and collective action), we focus on the social dimension of sustainable development. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3460 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3460 | Partager |
Création d’une aire protégée et logiques d’action de l’état et du milieu : analyse d’une irréconciabilité constructive à l’œuvre Auteur(s) : Lequin, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les interactions socioculturelles d’acteurs multiples ayant des intérêts divergents en regard de la reconnaissance d’un espace naturel à titre d’aire protégée, plus particulièrement le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL), situé au Québec à l’embouchure de la rivière Saguenay. Compris dans le sens d’espace socialisé et investi de valeurs parfois contradictoires, ce territoire constitue le cas empirique sur lequel repose l’analyse des logiques d’acteurs. La perspective ici mise de l’avant repose à la fois sur une décision de l’État de créer et de mettre en valeur une aire marine ainsi que sur la participation active des collectivités territoriales dans la gestion du patrimoine environnemental et culturel lié à leur identité propre. Si la participation des communautés locales apparaît comme un élément essentiel et démocratique dans la reconnaissance d’un espace naturel protégé, il apparaît tout aussi capital de bien saisir la logique qui sous-tend les actions de l’État et du milieu. Les résultats empiriques montrent deux logiques d’action distinctes à l’œuvre, une logique classique de planification et implantation stratégiques de l’état réservant une espace de participation programmée pour la communauté et une logique stratégique communautaire à caractère émergent, de portée moins englobante, mais adaptable aux nouvelles réalités et contraintes gouvernementales. Les résultats peuvent être représentés sous forme d’un processus de gouvernance à l’œuvre, un caractérisé par une participation de base, mais un qui suggère qu’un processus plus hautement démocratique nécessiterait un plus haut degré de vigilance dans la perspective communautaire, suffisante pour produire une meilleure symétrie de pouvoir démocratique entre l’État. This paper analyzes the socio-cultural dynamic between multiple stakeholders with divergent interests concerning the formalization of the status of a natural area into a protected area. The empirical case under analysis is the creation of the Saguenay Marine Park located at the confluence of the St-lawrence and Saguenay rivers in Québec, a rural region represented by different localities showing some contradictions in socio-economic values and agendas. The dual perspective put forth is, first, the governmental decision one to create and promote a marine protected area, and second, the regional community one to participate in the process and adapt the management of their cultural and environmental heritage to their own perception of their socio-economic identity. The objective of analysis is to identify the logics of action underlying both processes. The empirical results show two distinct logics at work, a government logic of classic managerial planning and implementation into which the community has a programmed role and a community logic of emergent planning, less comprehensive in scope, but adaptable to the emerging realities and limitations of the governmnent one. They can be seen in tandem as representing a governance process at work, one with a basic participative character, but one which suggests that an enhanced democratic process entails a higher vigilance level from a community perspective, such as to produce a more even democratic symmetry of powers between the State and the regional community. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3565 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3565 | Partager Voir aussi aire protégée gestion participative des ressource environnementale développement touristique durable développement touristique durable viable région ultra-périphérique protected area joint management of environment resource tourism sustainable development tourism viable development overseas region |
L’appropriation ludique de la forêt au Québec : d’une gestion privée de « club » à une intervention publique de protection (1885-1935) Auteur(s) : Gagnon, Serge Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les grands domaines naturels, rattachés aux diverses stations de villégiature, étaient dépositaires des meilleurs lacs à truites, d’immenses territoires de sauvagine, de cerf de Virginie et d’un grand nombre de rivières à saumon. Si le littoral et la montagne ont agi comme attracteurs dans le cas de la villégiature, il en a été autrement pour les clubs de chasse et de pêche, qui sont apparus au milieu du XIXe siècle et se sont multipliés à compter de 1885. En l’occurrence, la mécanique à l’œuvre semble avoir posé la « grande nature » comme visée territoriale et le « coureur des bois » comme figure emblématique du héros romantique. L’argument développé dans cet article va s’employer à montrer que le tourisme et la villégiature ont constitué au Québec des procédures de valorisation positionnelle de nature géoanthropologique. Le « clubage » des Laurentides, au sens large du terme, aura constitué en ce sens le présupposé de leur colonisation intérieure. Qu’il s’agisse du lac Saint-Jean, de la Mauricie ou des Laurentides en général, on retrouve l’efficacité du parcours structural de l’établissement humain développé en géographie structurale : l’occupation utilitaire d’un territoire disponible présuppose non pas d’abord une transformation de la nature, mais une valorisation des positions abstraites par le tourisme et la villégiature. The large natural areas, linked to the various resorts, were custodians of the best trout lakes, huge areas of waterfowl, deer of Virginia and a large number of salmon rivers. If the coast and the mountains acted as attractors in the case of the holiday, it was different for the club hunting and fishing, which have emerged in the mid-nineteenth century and have increased from 1885. In this case, the mechanics at work seems to have raised the "great outdoors" as a territorial and "rider of the woods" as emblematic figure of the romantic hero. In this case, the mechanics at work seems to have raised the "great outdoors" as a territorial and "rider of the woods" as emblematic figure of the romantic hero. The argument developed in this article will seek to show that tourism and vacationing were in Quebec recovery procedures such as positional geo-anthropological. The “clubage” Laurentian, in the broadest sense, will be formed in this sense the assumption of internal colonization. Whether Lake Saint-Jean, Mauricie and Laurentides in general, we find the effectiveness of the structural pathways of human settlement geography developed structural: the occupation of territory utility presupposes not available not primarily a transformation of nature but a recovery of vague ... by the tourism and the holiday resort. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3609 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3609 | Partager |
Les apports de la gouvernance adaptative pour analyser les enjeux d’une mise en œuvre effective de la Trame Verte et Bleue. L’exemple du PNR des Volcans d’Auvergne Auteur(s) : Angeon, Valérie Caron, Armelle Birard, Cécile Cayre, Patrick Chambon, Philippe LARADE, Arnaud Méasson, Ludovic Planchat, Claire Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (METAFORT) ; AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Syndicat Mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne DGER/BIPI ; Ministère de l'Agriculture de la Pêche et de l'Alimentation Agrosystèmes tropicaux (ASTRO) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Société Française de l'Evaluation (SFE) Vous Etes D'ici (VEDI) Éditeur(s) : HAL CCSD Réseau « Développement durable et territoires fragiles » Résumé : The Green and Blue infrastructure (Trame verte et bleue –TVB) is a new conservation policy tool based on the notions of ecological network and corridor. The introduction of this new instrument through the French Grenelle environment commitments brings about some change in the spatial strategy of the conservation policy. Beyond the identification of priority conservation areas, ecological planning of all the territory is concerned. The TVB’s implementation process establishes the connection of multi and nested decisional and action levels. It thus creates specific situations of complexity and uncertainty that require innovation and perpetual change of governance. The study of the Auvergne region case through the adaptive governance analytical framework highlights the potential fruitful role of Regional nature parks in such dynamics of change and learning. Mots-clés : aménagement durable des territoires, biodiversité, réseau écologique, corridor écologique, gouvernance adaptative, socio-écosystème, trame verte et bleue Keywords : Sustainable landplaning, Biodiversity, Ecological network, Adaptive governance, socio-ecosystem La Trame verte et bleue (TVB), nouveau dispositif d’action publique visant à enrayer la perte de biodiversité traduit un renouvellement des référentiels de justification des politiques de conservation et de leur stratégie territoriale. Il s’agit d’intégrer la planification écologique dans l’aménagement de l’ensemble du territoire. Le processus de territorialisation de la TVB met en rapport de multiples niveaux de décision et d’action imbriqués. Il crée de ce fait des configurations inédites de complexité et d’incertitude et implique des innovations en termes de gouvernance que le cadre analytique de la gouvernance adaptative permet d’appréhender. En nous appuyant sur l’exemple du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, nous analysons le rôle que ces institutions sont susceptibles de jouer dans ces dynamiques de changement et d’apprentissage socio-technique et politique qui conditionnent une mise en œuvre effective de la TVB. ISSN: 1772-9971 hal-01195370 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01195370 DOI : 10.4000/developpementdurable.9675 PRODINRA : 269288 | Partager |
Testing Interpretation to Influence Snorkeler Behavior in the Mombasa Marine Park and Reserve (Kenya) Auteur(s) : D. Den Haring, Sander Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : A major goal of natural resource managers is to foster and maximize environmentally responsible behavior among resource users. Interpretation is the process of conveying a message to someone to (a) enhance the awareness and appreciation that the person has with their surroundings, and to (b) encourage pro-environmental actions. It is one management tool that can be used to influence the actions or inactions of recreational visitors. Effective interpretation prompts the target audience to take action and provides opportunities for the audience to take action. An understanding of behavior and behavior change guides interpretive efforts so that they are effective in influencing behavior. This paper investigates the application of behavioral principles to test the most effective interpretive messages in influencing snorkeler behavior in Mombasa Marine Park. Key messages were incorporated into a training workshop for all the snorkel boat operators and associated crew enabling them to deliver an interpretation program to their clientele. Results indicate that the introduced interpretation program successfully influenced the behavior of snorkeling clients (i.e. led to more pro-environmental snorkel behavior), and increased visitor satisfaction (largely due to the transfer of information through the guide). Un objectif majeur de gestionnaires des ressources naturelles est de favoriser et d’optimiser le comportement respectueux de l’environnement parmi les utilisateurs des ressources. L’interprétation est le processus de transmission d’un message à quelqu’un pour (a) accroître la sensibilisation et l’appréciation que la personne de son environnement, et pour (b) encourager les actions pro-environnementales. C’est un outil de gestion qui peut être utilisé pour influencer les actions ou inactions lors des visites de loisirs. Une interprétation efficace oriente les actions du public et lui ouvre des possibilités d’action. Une compréhension du comportement et du changement du comportement guide les efforts d’interprétation afin qu’ils soient plus efficaces dans l’influence du comportement. Cet article étudie l’application des principes comportementaux pour tester l’interprétation la plus efficiente des messages qui influencent le comportement des randonneurs palmés dans le parc marin de Mombasa. Des messages clés ont été incorporés dans un atelier de formation destiné aux exploitants de bateaux de plongée avec tuba et à leur équipage pour formuler un programme d’interprétation à leur clientèle. Les résultats indiquent que le programme d’interprétation mis en place a réussi à influencer le comportement des clients de plongée en apnée (à savoir conduit à un comportement de plongée plus pro-environnement) et à augmenter la satisfaction des visiteurs (en grande partie en raison du transfert de l’information par le guide. Kenya Mombasa Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8840 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8840 | Partager |
L’intégration du secteur privé dans l’exploitation écotouristique des parcs nationaux colombiens. L’exemple du Parc amazonien Amacayacu Auteur(s) : Sierra Jiménez, Mara Puyo, Jean-Yves Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le marché de services écotouristiques se dévoile aujourd'hui comme un des principaux défis de gestion dans certains territoires protégés. Le parc amazonien Amacayacu, en Amazonie colombienne, appartient à l’un de ces territoires où le besoin d’amélioration des infrastructures de gestion et des services écotouristiques devient indispensable pour garantir la continuité de ce territoire protégé et la survie économique des groupes humains locaux. Pour cela, depuis 2005, le dispositif mis en place par le gouvernement colombien a consisté à donner en concession la gestion des services écotouristiques de ce parc au secteur privé. En premier lieu, cette recherche cherche à identifier, à tous les niveaux scalaires (local, régional, national), les étapes et les dispositifs mis en place dans ce processus de concession. En second lieu, il s’agira de mettre en évidence les impacts de ce nouveau modèle de cogestion territoriale sur les patrimoines naturels et culturels ainsi que sur les populations amérindiennes qui habitent le territoire. Enfin, nous questionnerons l’efficacité du dispositif de concession du parc Amacayacu et de ses zones de confluence, en nous attachant plus particulièrement à l’étude de la communauté Ticuna de Mocagua. The market of ecotourism services comes to light as one of the main challenges of management in certain protected territories today. The Amazonian park Amacayacu, in Colombian Amazonia, belongs to one of these territories where the need of improvement of the infrastructures of management and the ecotourism services becomes indispensable to guarantee the continuity of management of this protected territory and the economic survival of the local human groups. For that purpose, since 2005, the device set up by the Colombian government consisted in giving in concession the management of the ecotourism services of this park to the private sector. First of all, this research tries to identify, at every level (local, regional, national), the stages and the devices set up in this process of concession. Secondly, it will be a question of bringing to light the impacts of this new model of territorial joint management on the natural and cultural heritages as well as on the Amerindian populations which live in the territory. Finally, we shall question the efficiency of the device of concession of the management of the park Amacayacu and its zones of confluence, by attaching us more particularly to the study of the community Ticuna de Mocagua. Colombie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5414 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5414 | Partager |
Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
Développement du tourisme balnéaire en Algérie face à la problématique de protection des espaces littoraux. Le cas des côtes mostaganemoises Auteur(s) : Ghodbani, Tarik Kansab, Othmane Kouti, Abdelaziz Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme balnéaire joue un rôle fondamental dans le développement économique des pays des deux rives du bassin méditerranéen. Climat tempéré, plages sablonneuses et beauté du paysage naturel côtier représentent le support à cette nouvelle activité. Si dans beaucoup de pays, comme l’Espagne, le Maroc, la Tunisie, la France, etc., une large surface du littoral est mise en tourisme, les aménagements touristiques restent en Algérie très ponctuels et en décalage avec la demande réelle de la population. La volonté de l’Etat algérien de faire du tourisme balnéaire une activité génératrice de richesse dans l’objectif d’atténuer la dépendance de l’économie au secteur des hydrocarbures, rencontre beaucoup de difficultés telles la question des enjeux fonciers et les dysfonctionnements entre les outils d’aménagement et ceux de protection de la nature. Dans cet article, l’objectif est, à travers le cas du littoral mostaganemois, d’analyser l’évolution des dispositions institutionnelles en matière du tourisme balnéaire et de leurs mises en œuvre sur le terrain toute en analysant les spécificités du contexte socioéconomique et naturel à une échelle locale. The seaside tourism plays a fundamental role in the economic development of the Mediterranean countries. Temperate climate, sandy beaches and natural coastal landscape are the support to this new activity. If in many countries such as Spain, Morocco, Tunisia and France, etc., the tourism development is diffused over a wide area of the coast, it remains very limited phenomenon in Algeria and out of step with real request of the population. The will of the Algerian state to make of the seaside tourism a generative financial activity with the objective to limit the dependence of the energy income, faced many difficulties such land issues and dysfunctions between development tools and those of nature protection.In this article, the objective is, through the case of the Mostaganem coast, to discuss the evolution of the institutional capacities regarding the seaside tourism and his implementation on the ground while analyzing the specifities of socioeconomic and natural context in a local scale. Algérie Monstaganem Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9305 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9305 | Partager |
Chapitre 16, Espaces naturels, biodiversité et développement durable. Auteur(s) : Angeon, Valérie Caron, Armelle Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) CFort ; Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (METAFORT) ; AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) - AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Bertrand Zuindeau Éditeur(s) : HAL CCSD Presses Universitaires du Septentrion Résumé : aménagement durable des territoires; biodiversité; réseau écologique; corridor écologique; gouvernance adaptative; socio-écosystème; trame verte et bleue La Trame verte et bleue (TVB), nouveau dispositif d'action publique visant à enrayer la perte de biodiversité traduit un renouvellement des référentiels de justification des politiques de conservation et de leur stratégie territoriale. Il s'agit d'intégrer la planification écologique dans l'aménagement de l'ensemble du territoire. Le processus de territorialisation de la TVB met en rapport de multiples niveaux de décision et d'action imbriqués. Il crée de ce fait des configurations inédites de complexité et d'incertitude et implique des innovations en termes de gouvernance que le cadre analytique de la gouvernance adaptative permet d'appréhender. En nous appuyant sur l'exemple du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, nous analysons le rôle que ces institutions sont susceptibles de jouer dans ces dynamiques de changement et d'apprentissage socio-technique et politique qui conditionnent une mise en œuvre effective de la TVB. Développement durable et territoire, Nouvelle édition originale ISBN : 978-2-7574-0157-6 hal-00979599 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-00979599 | Partager |
Le parc amazonien de Guyane française et la mise en tourisme de la nature. L’intégration de la cogestion adaptative Auteur(s) : Sarrasin, Bruno Lacoste-Bédard, Élyse Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les projets de conservation de grande envergure présentent des défis importants et exigent par le fait même d’adopter des approches multiscalaires et multidimensionnelles afin d’ajuster les pratiques. C’est le cas du parc Amazonien de Guyane française (PAG) qui présente de nombreux défis. L’approche de gouvernance que présente la cogestion adaptative apparaît alors comme un cadre adapté et prometteur dans l’analyse du cas du PAG afin d’orienter les pratiques et les décisions pour répondre au défi que représente la mise en œuvre de sa charte. Le développement du tourisme de nature sera analysé à travers le prisme de la cogestion adaptative en identifiant certaines conditions de succès dans la mise en œuvre de la charte du PAG. Large-scale conservation projects present significant challenges and require thereby adopting multiscale and multidimensional approaches to adjust practices. This is the case of the French Guyana Amazonian Park (FGAP), which presents many challenges. The approach to governance unfold by Adaptative Co-Management appears to be a promising framework for the FGAP case analysis to feed decisions and practices, and to meet challenges from the Park’s Charter implementation. The development of nature tourism will be analyzed through the prism of Adaptive Co-Management by identifying some conditions for success. Guyane française Saül Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8833 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8833 | Partager |
Dragons et lagons en Indonésie : tourisme et patrimoine sur l’île de Komodo Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Indonésie orientale, entre l’île de Sumbawa et celle de Florès, se trouve le parc national de Komodo, du nom de la principale île habitée par les fameux varans, un superbe espace naturel désormais préservé par l’UNESCO et entouré de récifs coralliens. Quelques familles de pêcheurs, la plupart musulmans, peuplent ce petit archipel aujourd’hui prisé par les touristes internationaux pour ses dragons et ses lagons. En réalité, les varans géants de Komodo ne sont pas les derniers témoins de la préhistoire, mais d’énormes lézards, impressionnants, très photogéniques et parfois dangereux.Un endroit idéal pour s’adonner à une forme singulière de tourisme d’aventure, même s’il est aujourd’hui plus de masse que de niche. Entre une plage balnéaire et une balade en mini croisière, quelques dizaines de milliers de touristes annuels viennent approcher ces drôles de dragons qui effraient autant qu’ils fascinent les visiteurs. Aussi, promeneurs, baigneurs et excursionnistes se croisent — le temps d’un frisson bien encadré, il est vrai dans un décor de rêve — dans ce parc national, tous animés par les mêmes volontés et curiosité de « voir pour de vrai » cette créature étrange qui stimule notre imaginaire rempli de dinosaures. In eastern Indonesia, between the island of Sumbawa and Flores that, is the Komodo National Park, named after the main island where the famous lizards are found, a beautiful natural area now protected by UNESCO and surrounded by reefs coral. Some families of fishermen, most Muslims inhabit this small archipelago prized today by international tourists for its dragons and lagoons. In reality, the giant Komodo dragons are the last witnesses of prehistory but huge lizards, impressive, photogenic and sometimes dangerous.An ideal place to indulge in a singular form of adventure tourism, although it is now more mass than niche. Between a seaside beach and a leisurely mini cruise, tens of thousands of annual tourists come to approach these funny dragons that scare as they fascinate visitors. Also, walkers, swimmers and hikers cross - time for a well supported thrill, it is true in a dream setting - in this national park, all driven by the same desire and curiosity to "see for real" this creature strange that stimulates our imagination filled with dinosaurs. Indonésie Komodo Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7577 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7577 | Partager |
Les touristes sont-ils plus exigeants que les résidents en matière de protection du littoral ? Le cas de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Borot de Battisti, Adeline Binet, Thomas Violas, Laura Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article présente les différences de perception entre les touristes et les résidents en matière de protection de l’environnement marin et côtier. Il s’appuie sur les résultats des études menées à l’échelle de la Martinique en 2010 dans le cadre de l’évaluation de la valeur économique et sociale des récifs coralliens et écosystèmes associés et à celle de la commune du Prêcheur en 2011 dans le cadre de la mise en place de la réserve marine régionale. Il met en exergue les éléments qui composent les disparités de perception et de souhaits quant aux mesures de gestion des espaces littoraux. Il montre toutefois que la création d’une aire marine protégée dans la commune du Prêcheur emporte l’adhésion de tous. The article presents the differences in perception between the tourists and residents regarding the protection of the marine and coastal environment. It is based on the results of studies conducted across Martinique in 2010, in the framework of the evaluation of the economic and social value of coral reefs and associated ecosystems, and at the level of the rural community of le Prêcheur in 2011, in the context of the implementation of the regional marine reserve. It highlights the elements that compose the disparities of perception and wishes with respect to coastal areas management measures. It shows, however, that the creation of a marine protected area in the commune of le Prêcheur has the unanimous support of all. Martinique Prêcheur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9351 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9351 | Partager |
« Pepe, regarde ! Les experts arrivent ! » : Porto Rico comme laboratoire des sciences sociales Auteur(s) : Avilés-Maldonado, Giselle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Les États-Unis, en tant que puissance coloniale et avec le soutien du Parti populaire démocratique (PPD) dirigé par Luis Muñoz Marín, ont utilisé les sciences sociales pour présenter Porto Rico comme le cadre idéal pour penser les politiques publiques de la modernité et de l’industrialisation. L’Université de Porto Rico et le Centro de Investigaciones Sociales (CIS) deviendront entre 1940-1960 des vitrines pour la production et la légitimation de la science sociale étatsunienne. À partir de témoignages recueillis auprès de trois chercheurs clés de l’époque, cet article se propose de restituer les tensions de la pratique des sciences sociales, en période coloniale. The United States, as a colonial power and with the support of the Popular Democratic Party (PPD) led by Luis Muñoz Marín, used the social sciences to present Puerto Rico as the perfect setting for thinking modernity and industrialization through public policy. Between 1940-1960 the University of Puerto Rico and the Centro de Investigaciones Sociales (CIS) will become showcases for the production and legitimation of United States social science. From testimonies gathered of three key researchers of the time, this article proposes to restore the tensions of practicing social science in Puerto Rico within the colonial period. Caraïbes Porto Rico États-Unis Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8785 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8785 | Partager |
« Rendez-vous avec l’heure qui blesse » ou l’ELÉGIE D’ÉLIZÉ de Gaston-Paul EFFA Auteur(s) : Gyssels, Kathleen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Un homme pareil aux autres ? Gaston-Paul Effa, auteur franco-camerounais, avait écrit en duo Juif et Africain, une double offrande (et une douzaine de fictions) : il est bien placé pour se pencher sur un sujet fort négligé, les déportés noirs aux camps de la mort. Dans son nouveau récit, il ressuscite une figure antillaise injustement tombée dans l’oubli. Médecins (comme le Guyanais Bertène Juminer), avocats (comme Gaston Monnerville), pharmaciens, comédiens et comédiennes (comme Jenny Alpha ... Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9463 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9463 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |