Le tourisme dans les îles et littoraux tropicaux : ressources et enjeux de développement Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience This study highlights the importance of tourism issues for the tropical islands. The singularity of the spaces is too often overlooked because of the strength of fantasized representations of the tropical island which is seen as a paradise, a place of accomplishment desires unlimited with an easy life, with its sunny shores, between coral reefs and white sandy beaches lined with coconut trees. These intangible wealth are based on real resources, abundant and vulnerable, like the emblematic image of coral reefs. Although the tropical island destinations are not supported the weight of the major touristic regions of the world but their flows should be reconsidered in the light of the characteristics of these territories (small size, load population, shortage of land, limits of resources) that require defining specific indicators. But the advent of mass tourism in these last frontiers, these "Pleasure Periphery" needs to question the sustainability of tourism development strategies. Cette étude souligne l’importance des enjeux touristiques pour les îles tropicales. La singularité des espaces est trop souvent négligée en raison de la vigueur des représentations fantasmées de l’île tropicale qui est perçue tel un lieu paradisiaque, un lieu d’accomplissement de désirs illimités où s’écoule une vie facile, avec ses rivages ensoleillés, entre récifs coralliens et plages de sable blanc bordées de cocotiers. Ces richesses immatérielles reposent sur des ressources bien réelles, abondantes et vulnérables, à l’image des emblématiques récifs coralliens. Certes les destinations insulaires tropicales ne connaissent pas les niveaux de fréquentation des grandes régions du monde, mais leurs flux doivent être reconsidérés au regard des caractéristiques de ces territoires (faible superficie, charge de population, rareté de la terre, limites des ressources) qui nécessitent la définition d’indications spécifiques. Mais l’avènement d’un tourisme de masse dans ces ultimes frontières, ces « Pleasure Periphery » nécessite de s’interroger sur la viabilité des stratégies de développement mises en œuvre autour du tourisme. ISSN: 1779-0980 hal-01624747 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624747 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.852 | Partager |
Nature and disability on the Reunion Island : the challenge of universal accessibility ; Nature et handicap à la Réunion : le défi d'une accessibilité pour tous Auteur(s) : Guénat, Arthur Auteurs secondaires : Espace pour le Développement (UMR ESPACE-DEV) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de la Réunion - Université de Montpellier (UM) Université de la Réunion Gilles Lajoie Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : This thesis falls within the scope of social and human geography and more exactly of« disability studies ». Understanding the disability like a « social object », the thesis analyzes the societal consideration of disabled people in non-urbanized areas with a high issue of touristic, recreational and patrimonial development. In the first place, it's the recent construction of disability as a social object that is discussed by reminding the history of the societal consideration of the disabled person in our occidental world. The French model and his fundamental rule of global accessibility for ail the domains of the social life are explained and the « Nature and Disability » thematic is more precisely analyzed as a development of an active living ideal for people who are in a disability situation. Secondly, the thesis develops this thematic on the particular field of the Reunion Island and tries to answer to a question which is both simple and complicated: « Today, how we live with a disability on the Reunion Island? ». ln a last time and on the basis of this study of the disability inside a Reunion Island society with accelerated transformations, the thesis specifies the current tendencies with the emergence of new public policies for the welcome of disabled people on natural and touristic areas of the island. To conclude and referring to an original survey, the thesis suggests some tools of evaluation and decision-making aids to these areas. Cette thèse s'inscrit dans le champ de la géographie humaine et sociale et plus précisément dans celui des « disability studies ». En positionnant le handicap comme une « figure du social », la thèse analyse la prise en compte sociétale des personnes à mobilité réduite (PMR) dans des environnements non urbanisés, à très fort enjeu de développement touristique, récréatif et patrimonial. Dans un premier temps, c'est la construction récente du handicap en tant que figure du social qui est abordée, en rappelant l'historique de la considération de la personne handicapée dans nos sociétés occidentales. Le modèle français et son principe fondamental d'accessibilité généralisée à tous les domaines de la vie sociale sont détaillés et la thématique « Nature et Handicap » est analysée plus précisément, en tant que développement d'un idéal de vie active pour les personnes en situation de handicap. Dans un second temps, la thèse développe cette thématique sur le terrain particulier de l'Île de La Réunion et tente de répondre à une question à la fois simple et complexe : « comment vit-on avec une déficience aujourd'hui à La Réunion ? ». Dans un dernier temps et sur la base de cette analyse du handicap au sein d'une société réunionnaise aux mutations accélérées, la thèse précise les tendances actuelles avec l'apparition de nouvelles politiques publiques d'accueil des PMR dans les espaces naturels et touristiques de l'île. S'appuyant sur une enquête originale, la thèse propose enfin des outils d'évaluation et d'aide à la décision spécifiques à ces espaces. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01279042 NNT : 2012LARE0025 tel-01279042 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01279042 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01279042/document https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01279042/file/2012lare0025_AGuenat.pdf | Partager |
Le futuroscope et les politiques touristiques du département de la Vienne Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Universites de L'ouest Résumé : International audience As a French rural department with a small proportion of visitors, the department of the Vienne launched an ambitions development of tourism on the early 90's. The exploitation of this new economic sector is based on the creation of the theme park of the Futuroscope which is situated a few kilometres away from the town of Poitiers. It is from this centre, which now receives over three million visitors each year, that the Department intends to develop half of its territory with its countryside then looked on as an hinterland against this centre of tourism attraction. Département rural faiblement fréquenté, la Vienne a entrepris un développement touristique ambitieux au début des années 90. La mise en valeur de ce nouveau secteur économique repose sur la création du parc d'attraction du Futuroscope implanté à quelques kilomètres de Poitiers. C'est à partir de ce rôle qui reçoit désormais plus de trois millions de visieurs par an que le Département entend aménager la totalité de son territoire, les campagnes de la Vienne faisant alors figure d'arrière-pays vis-à-vis de cette nouvelle centralité touristique. ISSN: 0029-182X hal-01406635 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406635 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406635/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01406635/file/noroi_0029-182x_1998numéro 179_1_6894.pdf | Partager |
The institutionalization of off-road wheelchair riding in France (1990-2015): ‘truly a sport of sharing and diversity’ ; L’émergence du Fauteuil Tout Terrain en France (1990-2015) : "un véritable sport de partage et de mixité" Auteur(s) : Villoing, Gaël Le Roux, Nathalie Perera, Eric Auteurs secondaires : Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Santé, Education et Situations de Handicap (SantESiH) ; Université de Montpellier (UM) Éditeur(s) : HAL CCSD Taylor & Francis (Routledge) Résumé : International audience The parasports movement is marked, in France and since the 1980s, by a diversification of practices, notably with the gradual development of physical nature activities (Marcellini and Villoing, 2014). The access to natural spaces (mountainous, maritime, aerial) has become possible through technological progress and an always growing yearning for disabled people to access these spaces which are reputed as being inaccessible. Off-Road Wheelchair (ORWC), which started in France in 1991, is an example of the practices which are born from the initiative of enthusiasts who, after an accident, 'mess around in their workshop' with sporting equipment in order to rediscover their former practice. The pioneers of ORWC, to whom we gave voice (2 life history interviews) in this work, found in this practice a way to reclaim their former sensations in a mountainous milieu, but also a more touristic activity through expeditions to foreign countries. This activity was able to develop thanks to a collaboration between these 'enthusiasts', the 'handymen', local federal and political protagonists, and finally some industrialists. The aim of this work is to present conditions of institutionalization and 'sportivization' of ORWC (Guay, 1993) in France, seemingly turning it nowadays into a true tool of social participation. Le mouvement handisport connaît, en France, depuis les années 1980, une diversification de ses pratiques, notamment avec l'arrivée progressive des activités physiques de pleine nature (Marcellini et Villoing, 2014). L'accès aux espaces naturels (montagneux, maritimes, aériens) est aujourd'hui devenu possible grâce aux progrès technologiques, et à une aspiration de plus en plus grande des personnes handicapées à accéder à des espaces réputés inaccessibles. La pratique du fauteuil tout terrain (FTT), apparue en France en 1991, est un exemple de pratiques nées de l'initiatives de passionnés qui, après un accident, bricolent 'au fond de leur garage' du matériel sportif afin de retrouver une pratique d'avant. Les pionniers du FTT, à qui nous avons donné la parole (2 entretiens d'histoire de vie) dans ce travail, ont trouvé dans cette pratique un moyen de retrouver des sensations passées en milieu montagnard mais également une activité touristique via des expéditions dans des pays étrangers. Cette activité va se développer grâce à la collaboration entre ces 'passionnés', ces 'bricoleurs', des acteurs fédéraux et politiques locaux, puis des industriels. Ce travail a pour objet de présenter les conditions d'institutionnalisation et de 'sportivisation' (Guay, 1993) du FTT en France qui semble être devenu aujourd'hui un véritable outil de participation sociale. ISSN: 1743-0437 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01679098 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679098 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679098/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679098/file/The%20institutionalization%20of%20Off-Road%20Wheelchair%20Riding%20in%20France%20%281990-2015%29.pdf DOI : 10.1080/17430437.2016.1273617 | Partager |
Le tourisme scientifique, un après-tourisme en Patagonie ? Auteur(s) : Bourlon, Fabien Bourdeau, Philippe Michel, Franck Inostroza, Gabriel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur fond de crise du tourisme au Nord, de la globalisation de l’économie et de l’accélération des mobilités, une évolution des formes de développement touristiques semble à l’œuvre dans les confins géographiques. Dans certains territoires touristiques du fait de conflits dans l’usage des ressources naturelles, des pratiques récréatives alternatives émergent qui combinent une logique économique avec des préoccupations socio-environnementales.Notre article analyse l’apparition du tourisme scientifique dans la région « non-touristique » de Aysén, en Patagonie chilienne. Des acteurs d’un territoire se mobilisent selon des pôles culturels et des axes thématiques autour de projets pilotes, de recherche expérientielle et de médiations scientifiques innovantes. Sur ce front pionnier, un réseau informel d’acteurs coordonne ses actions pour aborder les problématiques sociales et environnementales de leur territoire. Opérateurs et prestataires pour le tourisme scientifique créent de manière participative une offre originale. Un système touristique alternatif, axé sur la protection de l’environnement, de la culture et des dynamiques sociales de la communauté d’accueil, favorise l’acquisition et le partage de savoirs entre scientifiques, acteurs locaux et visiteurs.Le tourisme scientifique s’inscrit-il dans une évolution globale des pratiques touristiques ? En proposant de dépasser les frontières, entre activités récréatives et le travail, de lieux de vie et de loisir, il apparaît comme l’expression d’un « après-tourisme ». L’hybridation des pratiques, une approche scientifique associée à l’esprit de la découverte inhérent au voyage, semble pouvoir relever des défis sociétaux liés à l’essor d’un tourisme globalisé. Alors que le tourisme est pensé depuis longtemps en termes de transfert de compétences, de modèles et d’ingénierie du Nord vers le Sud, une périphérie propose de nouveaux cadres de pensée, d’action et de participation qui renouvellent le sens du voyage. In the context of a tourism crisis in the north, a globalized economy and an increase of mobility, a change in the forms of tourism development seems to occur in peripheral areas. In some tourism areas and due to conflicts over the use of natural resources, alternative recreational practices arise that combine economic needs and socio-environmental concerns.Our article analyzes the appearance of scientific tourism in the "non-tourist" region of Aysén, in Chilean Patagonia. Actors of a territory unite according to specific cultural poles and thematic axes through experiential research and innovative scientific mediation pilot projects. On this pioneer front, an informal network of stakeholders coordinates its actions to address the social and environmental issues of their territory. Operators and service providers for scientific tourism create an innovative offer in a participatory process. An alternative tourism system, focused on protecting the environment, the culture and social dynamics of the host community, promotes the acquisition and sharing of knowledge between scientists, local actors and visitors.Is scientific tourism part of a global evolution of tourism practices? By proposing to go beyond established boundaries, of recreational activities and work, everyday places and leisure areas, it appears as the expression of an “After-Tourism”. The hybridization of practices, a scientific approach associated with the spirit of the discovery inherent of the travel experience, seems to respond to the challenges of the community confronted to the rise of a globalized tourism. While tourism has always been thought of in terms of transfer of skills, models and engineering from the North to the South, a periphery offers new frameworks of thought, action and participation that renew the meaning of travel. En un escenario de crisis del turismo en los países desarrollados, de la globalización de la economía y del incremento de las movilidades, una evolución de las formas de desarrollo del turismo parece estar en marcha en los confines geográficos. En ciertos territorios turísticos, debido a los conflictos de uso de los recursos naturales, prácticas recreativas alternativas surgen que combinan una lógica económica con preocupaciones socio-ambientales.El presente artículo analiza el surgimiento del turismo científico en la región “no-turística” de Aysén en la Patagonia chilena. Actores del territorio se unen según polos y temáticas científicas, a través de proyectos pilotos, de investigación experiencial y mediaciones científicas innovadoras. En este frente pionero, una red informal se organiza para abordar las problemáticas sociales y ambientales de su territorio. Operadores y proveedores de servicios para el turismo científico crean de manera participativa una oferta novedosa. Un sistema turístico alternativo, basado en el cuidado del medio ambiente, de la cultura y de las dinámicas sociales del comunidad de acogida, favorece la adquisición y el intercambio de conocimientos entre científicos, actores locales y visitantes. ¿Será la aparición del turismo científico la expresión de una evolución global de las practicas turísticas? Al invitar a que sean sobrepasadas las fronteras, entre actividades recreativas y el trabajo, lugares de vida y sitios de esparcimiento, este se presenta como un “Pos-Turismo”. La hibridación de las prácticas, una aproximación científica asociada al espíritu de descubrimiento inherente del viaje, parece poder resolver los desafíos de nuestras sociedades vinculados al auge de un turismo globalizado. Cuando el turismo suele ser pensado desde hace mucho, como un proceso de transferencia de capacidades, de modelos y de ingenierías, del Norte hacia el Sur, una periferia propone nuevos marcos conceptuales, de acción y de participación, que renuevan el sentido del viaje. Patagonie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11169 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11169 | Partager |
Création d’une aire protégée et logiques d’action de l’état et du milieu : analyse d’une irréconciabilité constructive à l’œuvre Auteur(s) : Lequin, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les interactions socioculturelles d’acteurs multiples ayant des intérêts divergents en regard de la reconnaissance d’un espace naturel à titre d’aire protégée, plus particulièrement le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL), situé au Québec à l’embouchure de la rivière Saguenay. Compris dans le sens d’espace socialisé et investi de valeurs parfois contradictoires, ce territoire constitue le cas empirique sur lequel repose l’analyse des logiques d’acteurs. La perspective ici mise de l’avant repose à la fois sur une décision de l’État de créer et de mettre en valeur une aire marine ainsi que sur la participation active des collectivités territoriales dans la gestion du patrimoine environnemental et culturel lié à leur identité propre. Si la participation des communautés locales apparaît comme un élément essentiel et démocratique dans la reconnaissance d’un espace naturel protégé, il apparaît tout aussi capital de bien saisir la logique qui sous-tend les actions de l’État et du milieu. Les résultats empiriques montrent deux logiques d’action distinctes à l’œuvre, une logique classique de planification et implantation stratégiques de l’état réservant une espace de participation programmée pour la communauté et une logique stratégique communautaire à caractère émergent, de portée moins englobante, mais adaptable aux nouvelles réalités et contraintes gouvernementales. Les résultats peuvent être représentés sous forme d’un processus de gouvernance à l’œuvre, un caractérisé par une participation de base, mais un qui suggère qu’un processus plus hautement démocratique nécessiterait un plus haut degré de vigilance dans la perspective communautaire, suffisante pour produire une meilleure symétrie de pouvoir démocratique entre l’État. This paper analyzes the socio-cultural dynamic between multiple stakeholders with divergent interests concerning the formalization of the status of a natural area into a protected area. The empirical case under analysis is the creation of the Saguenay Marine Park located at the confluence of the St-lawrence and Saguenay rivers in Québec, a rural region represented by different localities showing some contradictions in socio-economic values and agendas. The dual perspective put forth is, first, the governmental decision one to create and promote a marine protected area, and second, the regional community one to participate in the process and adapt the management of their cultural and environmental heritage to their own perception of their socio-economic identity. The objective of analysis is to identify the logics of action underlying both processes. The empirical results show two distinct logics at work, a government logic of classic managerial planning and implementation into which the community has a programmed role and a community logic of emergent planning, less comprehensive in scope, but adaptable to the emerging realities and limitations of the governmnent one. They can be seen in tandem as representing a governance process at work, one with a basic participative character, but one which suggests that an enhanced democratic process entails a higher vigilance level from a community perspective, such as to produce a more even democratic symmetry of powers between the State and the regional community. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3565 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3565 | Partager Voir aussi aire protégée gestion participative des ressource environnementale développement touristique durable développement touristique durable viable région ultra-périphérique protected area joint management of environment resource tourism sustainable development tourism viable development overseas region |
Integrating Sustainable Tourism Development in Coastal and Marine Zone Environment Auteur(s) : Marafa, Lawal Mohammed Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Tourism in marine and coastal areas is a complex phenomenon. Tourism in coastal areas brings along both positive and negative effects on the environment as a result of activities exerted upon such areas by proponents and tourists. While tourism development results in the modification of coastal environments, it can also flourish where such environments are left unmodified as the pristine nature of the environments attract visitors. Alternatively, in order for marine and coastal tourism to develop and continue to attract tourists, there is the need for an integrated approach that can be translated into a sustainable coastal tourism development. The aim of this paper therefore, is to postulate and develop a framework and guideline to be addressed by decision-makers for coastal areas. Frameworks for sustainable coastal tourism development and coastal zone management (CZM) are suggested taking into account the multifaceted nature of the coastal environment. Although Hong Kong epitomizes a successful tourism destination, alternative tourism is attractive as the diversity of habitats and life forms makes the Hong Kong coastal area unique. For the ecological richness to continue to provide avenues for alternative tourism, it is argued that such frameworks should be adaptable and implemented for a sustainable coastal tourism policy. La gestion des processus touristique dans des secteurs marins et côtiers est complexe. Les pratiques touristiques et récréatives s’accompagnent d’effets positifs et négatifs sur l'environnement. Le développement de tourisme peut s’épanouir sur des environnements faiblement modifiés mais il n’est pas sans conséquence sur la modification des environnements côtiers. Une gestion intégrée s’impose pour intégrer les pratiques touristiques dans un processus de développement côtier soutenable. Le but de cet article est de proposer un cadre et une orientation pour la gestion intégrée des secteurs côtiers. Des cadres pour le développement côtier soutenable de tourisme et la gestion côtière de zone (CZM) sont suggérés en tenant compte de la nature diversifiée des environnements côtiers. Bien que Hong Kong constitue destination touristique réussie, le tourisme littoral, avec des approches alternatives, est aussi un aspect à promouvoir tant autour de la diversité des habitats et que des formes de vie qui rendent le littoral d’Hong Kong unique. Hong Kong Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1373 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1373 | Partager |
Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Maria Cristina Silva Moreira, Edma Hébette, Jean Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article se réfère à ce que certains auteurs nomment, au Brésil, «nouveaux territoires» qui, depuis les débats lors de la Constituante fédérale de 1988, ont pris place, totalement ou partiellement, dans les circonscriptions tels qu’un État, une Commune, un District. Ce texte aborde deux types de réserves de conservation environnementale: une « réserve extractiviste » conquise par des populations rurales riveraines au confluent des fleuves Xingu et Amazone; et une « réserve marine» de populations rurales côtières – les deux à l’État du Pará. Au Brésil comme en Europe, ces initiatives ont visé un meilleur mode de vie et le développement des populations locales et, éventuellement, par surplus, régionales ou nationales. Au Brésil, ces objectifs ont été liés au droit à l’usage collectif des forêts, des bois, des cours d’eau et des mangroves. À des degrés différents, ces territoires sont issus de luttes pour la défense des ressources qui étaient la source de la subsistance de leurs habitants, de leur mode de vie et culture, en un mot, leur patrimoine – contre la pénétration d’« étrangers » venus d’ailleurs en dépit de la loi et de la légitimité: entreprises du bois, de grands élevages et de pêche. Ce texte cherche à confronter, au niveau de l’analyse sociologique, des intérêts de groupes, des acteurs, des stratégies des uns et des autres et de leurs perspectives pour les actuelles et futures générations. This article refers to what some writers call, in Brazil, "new territories". Since the debates during the Federal Constitution elaboration, in 1988, they have been implemented, wholly or partly, within the jurisdiction of a state, a municipality, or a district. This paper addresses two types of environmental conservation reserves: an "extractive reserve" conquered by rural people at the confluence of the rivers Xingu and Amazon; and a "marine reserve" of rural populations on the northern coast of Brazil - both in the federal state of Pará. In Brazil as in Europe, these initiatives aim at better living standards and collective development of local populations. In Brazil, these have been linked to the respect of their collective rights to use the forests, wood, water streams and mangroves. To varying degrees, these territories result from struggles in defense of natural resources that were source of livelihood, lifestyle and culture of the inhabitants, in short, their heritage – against the invasion of "foreigners", timber companies, large farms and fishers. This text contrasts, through sociological analysis, the interest groups, the stakeholders, the challenges and their development prospects vis-à-vis the present and future generations. Brésil Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8854 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8854 | Partager |
Tourisme et socio-économie dans les espaces ruraux au Cameroun : entre survivances culturelles et mutations Auteur(s) : Jacques, Yomb Tagne Robert, Tefe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans un monde essentiellement mouvant et dynamique et dont les stratégies de développement sont tout aussi diverses, le monde rural ne reste pas à la traine. Les espaces ruraux qui sont par essence des lieux de survivances culturelles ont de la peine à construire des stratégies de développement par des replis identitaires dans un contexte de mondialisation et marqué particulièrement par une indigence notoire. Dans ce contexte, le tourisme qui demeure une situation de rente pour les ruraux est influencé par de profondes dynamiques exogènes. L’objectif de ce travail est donc d’évaluer le lien social entre les acteurs inscrits dans le développement du tourisme en milieu rural. La problématique est soutenue par les interrogations suivantes : comment résister aux conduites modernes des touristes en milieu rural dans un contexte de mondialisation ? Les modes de vie des touristes en milieu rural sont-ils autant compatibles avec ceux des locaux ? Comment les touristes influencent-ils les modes de vie des acteurs ruraux au point d’en provoquer des innovations socio-économiques ? Le cadre théorique est essentiellement axé sur la théorie du lien social axé sur la finalité de l’échange. La méthode est qualitative, car il est question dans cette étude de ressortir les interactions entre les acteurs en présence dans la problématique du tourisme. Les résultats montrent que : a) le tourisme en milieu rural est une source de rente pour les locaux, b) il y a une innovation dans la gestion des temps traditionnelles, c) les sources de revenus ne sont plus seulement issues de la production agricoles, mais aussi des services, d) les modes de vie des ruraux sont profondément modifiés par les dynamiques portées par les touristes. In a changing world whose development strategies are diverse, the rural world is not left behind. Rural areas that essentially represent cultural resilience sites are challenged in building development strategies in a globalized world characterized by notorious poverty. In this context tourism, which remains an economic rent for rural, is influenced by exogenous conditions. This paper aims to analyze the social bond between the players enrolled in the development of rural tourism. The analytic process is supported by the following questions: How to resist the modern behaviour of rural tourists in a globalization context? Are the lifestyles of rural tourists compatible with locals? How do tourists influence the lifestyle of rural stakeholders to the point of causing socio-economic innovations? The theoretical framework focuses mainly on the theory of social ties focusing on the purpose of exchange. The method is qualitative, as this study highlights the interactions between the stakeholders. The results show that: a) Rural tourism is a source of income for locals; b) there is an innovation in managing traditional time; c) sources of income are not only from agricultural production but also from services; d) rural lifestyles are profoundly changed by the dynamic brought by tourists. Cameroun Kribi Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.8820 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/8820 | Partager |
Aires protégées, gestion participative des ressources environnementales et développement touristique durable et viable dans les régions ultra-périphériques Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme est souvent présenté comme l’un des instruments d’un développement durable, même s’il connaît une expansion difficilement maîtrisable, au détriment du patrimoine environnemental, insulaire et littoral en particulier, comme dans les DOM-TOM.Le tourisme a des impacts, culturels et sociaux notamment, sur l’environnement. Les ressources du patrimoine alimentent de leur côté la demande et l’offre touristiques. Un tourisme assis sur une gestion ad hoc des ressources du patrimoine constitue un facteur puissant de durabilité du développement local. La soumission de l’activité touristique aux exigences de protection, de conservation et de gestion reproductible de la biodiversité et du patrimoine naturel, dans les aires protégées de la Caraïbe française en particulier, génère des approches, des stratégies et des comportements nouveaux. La démarche écotouristique appelle une gestion participative et intégrée des ressources et des espaces, et constitue un défi pour les opérateurs du tourisme comme pour les acteurs de l’environnement, et une opportunité de « réappropriation » de leur milieu de vie par les populations locales. Il faut alors en clarifier le concept et les implications ; puis en analyser les objectifs et les enjeux dans une perspective de développement durable. Tourism often appears as one a tool for a sustainable development, even if it is not easy to control, in the détriment of island and costal environment heritage, as in French overseas regions. Besides the cultural and social impacts of tourism upon environment, the heritage resources nuture the touristic request and offer. If based on an appropriate management of those resources, it may be a strong incentive for local sustainable development. The respect of protection, conservation and sustainable management of biodiversity and natural resources by tourism, especially in the overseas regions of French West Indies, produces new approaches, strategies and behaviours. The ecotourism approach, calling for a joint and integrated management of resources and areas, is a challenge for tour operators as for environment actors, and brings local population an opportunity to reappropriate their life environment. Its concept and implications must then be clarified, before analysing its aims and stakes regarding sustainable development Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3560 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3560 | Partager |
L’engouement des communautés indigènes équatoriennes pour le tourisme, choix pertinent ou désillusion annoncée ? Auteur(s) : Schéou, Bernard Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le 26 septembre 2007, lors d’un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, Rafael Correa, le président équatorien, critiqua la vision du développement sous-jacente aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Récusant la stratégie de libéralisation économique et les objectifs d’accroissement de la consommation qu’elle implique, son gouvernement s’est prononcé en faveur d’un « développement endogène, d’inclusion économique et de cohésion sociale et territoriale » afin de diminuer les inégalités pour permettre à tous de mener une vie décente et digne, ajoutant « notre vision du développement est très différente : nous entendons par développement le bien-être de tous, en paix et en harmonie avec la nature, et la prolongation infinie des cultures humaines. »Le tourisme, source majeure de devises étrangères en Équateur à côté du pétrole et des envois d’argent des migrants, peut-il contribuer à l’atteinte de cet objectif ? Comment ? Atteignant plus d’un million de visiteurs étrangers en 2008 (dont 24 % en provenance des États-Unis et 45 % de pays d’Amérique latine, les recettes du tourisme international ont représenté la même année, 754 millions de dollars. Considérant le tourisme comme une activité opportune, de plus en plus de communautés autochtones développent des projets touristiques. En 2009, la fédération plurinationale de tourisme communautaire d’Équateur regroupait 90 communautés membres alors même que toutes celles qui développent des projets de tourisme communautaire n’adhèrent pas à la fédération. Comment comprendre cet engouement pour le tourisme de la part des communautés autochtones ? Quelles sont leurs attentes ? Les projets permettent-ils d’y répondre ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions à travers l’analyse de deux expériences de tourisme communautaire menées par des communautés quechuas dans les Andes et en Amazonie. In September 2007, during a speech to the General Assembly of the United Nations, Ecuadorian president Rafael Correa criticized the vision underlying the Millennium Development Goals (MDGs). Rejecting the strategy of economic liberalization and the increased consumption it implies, Correa stated that his government was in favour of "endogenous development, economic inclusion and social and territorial cohesion" to reduce inequalities and permit a decent standard of life for everyone, adding "our vision of development is very different: we believe in developing the welfare of all, in peace and harmony with nature, and the infinite extension of human cultures."Tourism is one of the largest form of foreign exchange in Ecuador beside oil and remittances from migrants. Can tourism contribute to achieving the goal defined by Correa? How? With more than one million foreign visitors in 2008 (including 24% from the United States and 45% from Latin American countries), international tourism contributed $745 millions to Ecuador’s economy in 2008. Acknowledging tourism as a timely activity, more and more indigenous communities are developing tourism projects. The multinational federation of community-based tourism in Ecuador includes 90 communities, even though all those who set up community tourism projects have not adhered to the federation’s requirements. How can we understand this surge in popularity for tourism from indigenous communities and what are their expectations? Do these projects result in adequate solutions? We will provide some answers through the analysis of two experiments conducted on community-based tourism by Kechua communities in the Andes and the Amazon rainforest. Équateur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6551 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6551 | Partager |
Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
Development Versus Coastal Protection: The Gold Coast Case Study (Australia) Auteur(s) : Dupre, Karine Bosman, Caryl Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Gold Coast in Australia is one of these coastal places, which developed through taking advantage of its environmental assets, such as direct access to the sea, a white sandy shoreline, an extensive and naturally protected broadwater and several large accessible rivers. While many other coastal cities relied on port facilities to develop commercial and naval activities, the City of Gold Coast emerged and grew as a tourism destination. Largely because of this phenomenon, the pattern of settlement and subsequent development of the city differs from most traditional Australian settlement and development patterns. Today, the Gold Coast is one of the most famous tourist cities in Australia and it accommodates more than ten million visitors annually.In the wider Australian context, 85% of the population lives within 50 km of the beach, evidencing popular lifestyle cultural preferences of many Australians. Given this preoccupation with the coast, one may expect that Australia would be at the forefront of coastal tourism developments and coastal protection. There is, however, no overriding jurisdiction covering planning law enforcement in maritime areas and, this situation has led to many social and environmental conflicts. The City of Gold Coast is a case in point and no more so than currently (2017) with proposals to build a cruise terminal or/and a casino, and high rise residential towers on its protected coastal strip (the Spit).This paper demonstrates how the evolution and resolution of development conflicts on the Spit (Gold Coast) are symptomatic of the evolution of place values and the national coastal management and how, this informs a shift towards coastal protection. La ville côtière de Gold Coast, en Australie, s’est développée grâce à un environnement naturel exceptionnel, qui comprend un accès direct à la mer, un littoral de sable blanc, une large baie naturellement protégée et plusieurs rivières. Si la plupart des autres villes du littoral australien se sont appuyées sur leur port pour développer leurs activités commerciales et navales, la ville de Gold Coast est, depuis ses débuts, une ville touristique. De ce fait, son mode et ses formes de développement se différencient de ceux que l’on rencontre traditionnellement dans les autres villes. Aujourd’hui la ville de Gold Coast est l’une des principales destinations touristiques australiennes et accueille plus de dix millions de visiteurs par an.En Australie, 85% de la population habite dans un rayon de 50km de la plage, avec les préférences de style de vie qui y sont associées. Vu cette attraction pour le littoral, on pourrait présumer que l’Australie soit à l’avant-garde des développements touristiques et de la protection de son littoral. Cependant, du point de vue national, comme, historiquement, il n’y a eu qu’une faible jurdiction concernant l’aménagement et la protection des zones maritimes et du littoral, de nombreux conflits sociaux et environmentaux ont vu le jour. La ville de Gold Coast concentre malheureusement nombre de ces conflits ; le dernier en date concernant le projet de construction d’un terminal de bateaux de croisière et/ou d’un casino avec quelques tours residentielles sur une langue de terre protégée (le Spit).L’objectif de cet article est de montrer comment l’évolution et la résolution des conflits sur le Spit de Gold Coast, tous liés à des projets de développements touristiques, reflètent non seulement l’évolution de la valeur d’un lieu et l’approche nationale du développement du littoral, mais aussi le changement vers une meilleure protection du littoral. Australie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10496 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10496 | Partager |
Determinantes de la satisfacción de los navegantes europeos con los puertos de escala de Canarias (España) Auteur(s) : E. Lam-González, Yen J. León, Carmelo M. González Hernández, Matías Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : El turismo náutico se concibe como un segmento estratégico para el desarrollo turístico de España y sus destinos costeros. En Canarias existe una apuesta pública por la especialización del Archipiélago y su reposicionamiento como destino líder europeo de escala en el Atlántico, por las múltiples cualidades naturales que posee la región para el deporte náutico, y su posición geográfica estratégica en el cruce desde Europa hacia el Caribe. Así, se viene planteando una renovación y desarrollo del sector de la náutica de recreo y el turismo de yates, con estrategias enfocadas a la diversificación y el crecimiento. Los altos costes sociales y medioambientales asociados a este tipo de desarrollo justifican la necesidad de una mayor atención académica, que permita comprender las particularidades y complejidades de la actividad y este mercado turístico. En la misma medida en que esta actividad es vista como un factor de riesgo para el medioambiente, la comunidad local y la franja litoral, también son crecientes las preocupaciones y sensibilidad por parte de los turistas hacia estos fenómenos. Dada la carencia de investigaciones en el área, este estudio se propone identificar los determinantes de la satisfacción de los navegantes europeos con los puertos de escala de Canarias. Como resultado de encuestar a 185 navegantes europeos durante su escala en seis puertos deportivos del archipiélago en 2014 y 2015, y la validación de un sistema de ecuaciones estructurales, se ha podido demostrar, entre otros aspectos, que existe una predilección en el mercado de navegantes europeos por presenciar esfuerzos y políticas de gestión ambiental sostenible en las marinas, siendo éste un factor determinante de su satisfacción. Los hallazgos permiten elaborar una serie de recomendaciones a gestores y operadores turísticos del sector, en aras de contribuir al diseño de estrategias que garanticen un desarrollo más sostenible y razonable de la actividad, basados en el efecto positivo que producen estas estrategias en la demanda, y el potencial valor de diferenciación turística que otorga, en el entorno competitivo del sector. The nautical activiity has great potential for the socio-economic development of tourism. In Spain, the sector is a priority concern, especially for the Canary Islands, which show a clear commitment to specialise and reposition the destination as a top quality nautical destination on a European level. These aspects, together with the prior experience and tradition these islands have as a stopover destination for vessels in the Atlantic, when crossing Europe towards the Caribbean, represent strengths that have not yet been taken advantage of in the archipelago’s attempt to move away from its image as a traditional sun and beach destination. The Governmental Authorities in the Canary Islands have clear strategies in place to promote the yachting tourism growth. However, renewing the sector is believed to be a difficult process because of the large number of factors that interact within the same. This is a phenomenon of sufficient social and environmental significance to justify academic attention. This research analyses therefore the determinants of the European yachtsmen´s satisfaction with the ports of call of the Canary Islands. Data results of questioning 185 European yachtsmen crossing the Atlantic during 2014 and 2015 reveal that, among other aspects, proper environmental management of marinas leads to an increasing yachtsmen´s satisfaction. The findings provide the opportunity for developing recommendations for tourism managers and practitioners, in the attempt to contribute to a more sustainable and reasoned development and growth in the sector. Based on the current preferences of the European market of yachtsmen, it is possible to assure that environmental and social responsibility policies are a key differentiation factor for the competitiveness of the sector. Canaries Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10584 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10584 | Partager |
Le tourisme dans les îles et littoraux tropicaux : ressources et enjeux de développement Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cette étude souligne l’importance des enjeux touristiques pour les îles tropicales. La singularité des espaces est trop souvent négligée en raison de la vigueur des représentations fantasmées de l’île tropicale qui est perçue tel un lieu paradisiaque, un lieu d’accomplissement de désirs illimités où s’écoule une vie facile, avec ses rivages ensoleillés, entre récifs coralliens et plages de sable blanc bordées de cocotiers. Ces richesses immatérielles reposent sur des ressources bien réelles, abondantes et vulnérables, à l’image des emblématiques récifs coralliens. Certes les destinations insulaires tropicales ne connaissent pas les niveaux de fréquentation des grandes régions du monde, mais leurs flux doivent être reconsidérés au regard des caractéristiques de ces territoires (faible superficie, charge de population, rareté de la terre, limites des ressources) qui nécessitent la définition d’indications spécifiques. Mais l’avènement d’un tourisme de masse dans ces ultimes frontières, ces « Pleasure Periphery » nécessite de s’interroger sur la viabilité des stratégies de développement mises en œuvre autour du tourisme. This study highlights the importance of tourism issues for the tropical islands. The singularity of the spaces is too often overlooked because of the strength of fantasized representations of the tropical island which is seen as a paradise, a place of accomplishment desires unlimited with an easy life, with its sunny shores, between coral reefs and white sandy beaches lined with coconut trees. These intangible wealth are based on real resources, abundant and vulnerable, like the emblematic image of coral reefs. Although the tropical island destinations are not supported the weight of the major touristic regions of the world but their flows should be reconsidered in the light of the characteristics of these territories (small size, load population, shortage of land, limits of resources) that require defining specific indicators. But the advent of mass tourism in these last frontiers, these "Pleasure Periphery" needs to question the sustainability of tourism development strategies. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.852 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/852 | Partager |
La relation entre tourisme, croissance et développement inclusifs dans les petites destinations insulaires de luxe : l’exemple d’Anguilla dans la Caraïbe Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’image idyllique du tourisme de luxe dans certains territoires de la Caraïbe, de l’océan Indien et du Pacifique fait souvent rêver et attire depuis longtemps une clientèle fortunée. Pour autant, les dépenses effectuées sur place par cette clientèle induisent-elles véritablement des retombées positives sur la croissance et le développement économique de ces territoires, sur le niveau de vie de la population, contribue-t-il à combattre le chômage et à réduire la pauvreté ? Quels en sont les impacts au plan environnemental et humain ? En deux mots, les principes du développement durable trouvent-ils sur place un terrain d’application favorable et conforme à ce concept ? Pour y répondre, Anguilla, petite destination touristique de luxe de la Caraïbe, fréquentée majoritairement par une clientèle de séjour en provenance des États-Unis est utilisée comme étude de cas. Aussi, cette étude a pour but d’analyser les relations complexes entre le tourisme et la problématique du développement local dans ce microterritoire, en se fixant deux objectifs : en premier lieu, voir si l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme est une option concevable dans cette petite destination touristique. En second lieu, vérifier si l’activité touristique exerce un impact positif sur le développement économique inclusif d’Anguilla, par sa capacité ou non à stimuler les autres secteurs d’activité. À cet effet, deux modèles de régression employés dans un cadre de cointégration sont utilisés successivement. D’une part, les résultats montrent qu’un accroissement de 1 % de la recette touristique à Anguilla se traduit à long terme par une augmentation de 0,6 % de son PIB, confirmant ainsi l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme. De plus, les tests de causalité de Granger révèlent l’existence d’une causalité bidirectionnelle entre activité touristique et croissance économique. D’autre part, ces résultats montrent que la croissance du secteur touristique s’accompagne par une contraction de l’activité agricole à Anguilla, engendrant de ce fait une perte de ressources pour le pays, ainsi qu’un accroissement de « fuites » liées aux importations dérivées. En conséquence, le potentiel du tourisme en tant que facteur de développement inclusif devient une hypothèse irrecevable dans ce petit territoire, et ce, en raison des effets multiplicateurs et de liaison limités sur les producteurs locaux. The romantic image of luxury tourism in Caribbean, Indian Ocean, and pacific islands make you often dream and attracts for many years a high profile customer. Would the expenses incurred by the visitors lead to a positive impacts on economic growth? What are the impacts on environment and human aspects? Briefly, does the principles of sustainable and inclusive development a concept applicable in these islands? Anguilla, a small luxury island in the Caribbean area is used as case study. The purpose of this study is to determine the role of tourism in the economy of Anguilla. More specifically, this investigation attempts to verify the presence of the tourism-led growth hypothesis (TLGH) in the case of Anguilla, also to explore the nature of the linkage between the tourism sector and the agriculture, manufacturing and other service industries in the long-run and the short-run. In so doing, two regression models are used in a cointegration framework. The long-run relation indicates that a 1% change in tourism revenues in Anguilla would lead to a 0.6% increase in real GDP in the long-run, ceteris paribus. Our findings have also empirically verified the presence of the tourism-led growth hypothesis. However, the application of the error-correction methodology, produced results which suggested that the agriculture sector has contracted as the tourism sector expanded. In conclusion, the economic growth in Anguilla is positively affected by growth in the tourism sector as the latter sector loses resources to the expanding sector. Anguilla Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7409 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7409 | Partager |
Condicionantes del turismo sustentable en el caribe mexicano Auteur(s) : F. Borja Cervantes, Jorge Gómez Uzeta, Rosalía Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Existen condiciones de competencia internacional que han afectado negativamente el comportamiento del flujo turístico norteamericano al Caribe Mexicano, ello ha puesto en evidencia la vulnerabilidad del modelo tradicional basado en la oferta de “sol y playa”, que se ha agrava en la cuenca del Caribe porque todos los destinos de ella compiten con el mismo modelo. Por dicha razón es necesario replantear nuevas formas de sustentar el desarrollo del turismo, a partir de descentralizar políticas, funciones y gestión administrativa de los tres niveles de gobierno, para buscar con ello, sinergias de fortalecimiento regional, que permitan potenciar la diversificación de oportunidades de desarrollo con nuevos atractivos y ofertas generadas desde los mercados locales. Con esta estrategia será posible ganar la sostenibilidad de la economía regional y estatal a corto y mediano plazo y, con ello consolidar el desarrollo de una sustentabilidad plena en el largo plazo. La concurrence internationale sur le marché touristique a des effets négatifs sur le comportement des flux touristiques américains sur les rivages caribéens du Mexique. La massification des flux a mis en évidence les limites du modèle traditionnel basé sur l'offre « soleil et plage » commune à l’ensemble de l’espace caribéen. Pour cette raison, il est nécessaire de repenser de nouvelles façons de soutenir le développement du tourisme, de la décentralisation des fonctions politiques et administratives des trois paliers de gouvernement, et de chercher à renforcer les synergies régionales pour renforcer les possibilités de diversification du développement autour de nouvelles attractions et offres provenant des marchés locaux.Cette stratégie permettra de promouvoir la durabilité de l'économie régionale et d'État et de consolider un projet de développement viable à long terme. The competition on the international tourism market has negative effects on the behavior of American’ tourist flows on the Caribbean coast of Mexico. The mass flows has highlighted the limitations of traditional model based on the offer "sun and beach" common throughout the Caribbean area. For this reason, we need to rethink new ways to support development tourism, the decentralization of political and administrative functions of the three levels of government, and seek to strengthen regional synergies to enhance diversification opportunities around the development of new attractions and offers from local markets.This strategy will promote the sustainability of the regional economy and state and consolidate a sustainable development project in the long term. Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4208 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4208 | Partager |
La sécurité, un enjeu de développement des croisières (1975 – 2010) ? Auteur(s) : Lescure, Jean-Claude Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur la terre ferme, la sécurité est devenue un thème récurrent de la vie politique, des imaginaires voire de la réalité. Dans le monde de la croisière au contraire, la communication vend un univers idyllique. Or la réalité de la vie à bord du navire n’est pas faite que de bonheur, et les armateurs, les voyagistes, les équipages et les autorités administratives anticipent des situations qui mettent en péril les passagers. La gestion des épidémies ne se limite pas à la grippe H1N1, moment exceptionnel qui cache la réalité fréquente des épidémies de gastro-entérite. Le quotidien sécuritaire est aussi constitué par les risques plus traditionnels : le feu et le naufrage. La croisière également s’accompagne de viols et violences sur des croisiéristes, voire de disparitions de passagers. Ces trois dangers de la croisière font l’objet de mesures de santé publique, de définition de normes de sécurité internationales depuis 1914, et de mesures législatives récentes, puisque le dernier texte a été promulgué par le président Obama en juillet 2010. L’Europe montre un retard important dans l’organisation de cette politique, gage de développement de l’industrie de la croisière. On land, security has become a recurring theme in the political life of the imagination or reality. In the world of cruising the contrary, communication sells idyllic world. The reality of life on the ship is not made that happiness, and shipowners, operators, crews and administrative authorities anticipate situations that endanger passengers. Outbreak management is not limited to the H1N1 exceptional moment that hides the reality of frequent outbreaks of gastroenteritis. The daily safe is also constituted by the more traditional risks: fire and sinking. The cruise also accompanied by rape and violence on cruise or disappearances of passengers. These three dangers of the cruise are the subject of public health measures, definition of international safety standards since 1914, and recent legislation, since the final text was issued by President Obama in July 2010. Europe shows a significant delay in the organization of the political guarantee for the development of the cruise industry. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5220 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5220 | Partager |
Risk Management and Disaster Mitigation: A Case Study Applied to Haiti Auteur(s) : G. Granvorka, Charley Saffache, Pascal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Natural hazards do have impacts on development. Of heavy consequences on both the human life and the economic development these impacts are critical in most of the Caribbean islands in general and specifically in Haiti. Thus, there is an urgent need to implement strategies aiming at reducing risk for lessening losses. By implementing well designed risk management strategies vulnerability can be reduced, and as a consequence, investment and employment can be protected. Even so preparedness to sustainable development is at the global Agenda, with regards to the specific case of Haiti, we assume that, at present, the country is not at all involved in such a long run strategy. Government attention is focused on immediate urgencies to be solved. By questioning the particular case of tourism, we show the positive impact of risk management strategies on growth using a Cost-Benefit Analysis (CBA). Les catastrophes naturelles ont sans conteste des impacts sur le développement. Ces derniers, qui occasionnent de lourdes conséquences à la fois sur la vie humaine et le développement économique, sont préjudiciables dans la plupart des îles des Caraïbes et plus particulièrement en Haïti. Ainsi, il devient urgent de mettre en œuvre des stratégies visant à réduire les risques afin de minimiser les pertes occasionnées. En établissant des stratégies de gestion des risques bien conçues, la vulnérabilité des pays peut être réduite, et, par conséquent, l'investissement et l'emploi protégés. Même si le développement durable est à l'ordre du jour à l’échelle mondiale, il semble que ce ne soit pas le cas d'Haïti à l’heure actuelle, le pays n'étant pas du tout impliqué dans une telle stratégie à long terme. L'action du gouvernement se focalise sur la résolution des urgences immédiates. En s'interrogeant sur le cas particulier du tourisme, nous montrons, en utilisant une analyse coûts-avantages, l'impact positif des stratégies de gestion des risques sur la croissance. Haïti Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4559 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4559 | Partager |