Bibliothèque numérique, représentations et dynamique identitaire Auteur(s) : Mencé-Caster, Corinne Pajard, Anne Martin, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La patrimonialisation n'est pas anodine, en effet les champs du politique et du symbolique sont présents. Ainsi la décision de manière explicite de conserver et de mettre en valeur certains documents, en fait un lieu de questionnement identitaire. La bibliothèque Manioc est adossée à un laboratoire de recherche mais aussi associée à des établissements locaux ce qui permet de dépasser l'angle de la France en Amérique, est d'associer le patrimoine ancien au patrimoine identitaire contemporain. Suivie d'une présentation de Gallica, une bibliothèque numérique encyclopédiste et généraliste, avec le projet, ses buts, ses missions... Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12039 V12039 | Partager Voir aussi Bibliothèque numérique Identité Patrimoine Manioc.org Gallica Guadeloupe Guyane Française Martinique ; Télécharger |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Les masques sonores dans le carnaval guyanais : pour une humanité partagée Auteur(s) : Anakesa Kululuka, Apollinaire Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : La musique est art et expression de vie, par le son codifié, elle se matérialise en tant que pratique, s'inscrivant dans un champ artistique et socioculturel soutenu par un circuit communicatif,tout autant spécifique. La musique a toujours permis aux hommes, de tout temps en tout lieu, de se réapproprier entre autre leur existence, leur dignité d'homme et avec elle, leur humanité. Dans le domaine carnavalesque, par le jeu musical approprié, se réalise la subtilité du détour et de l'artifice à travers les masques sonores. La musique cimente des moments intimes aussi bien que collectif, mêlant ici et là divertissement et ritualisation de la vie. Dans le carnaval guyanais, elle paraît tel un miroir social, une fabrique d'une esthétique collective au cours de laquelle sont érigés en valeur première, le sens de la beauté, de partage, de singularité, de collectivité, mais aussi le sens de l'humanité. Le masque personnage par l'exultation des corps et des gestuels, venant de tout part à travers le monde, en passant par le masque sonore avec des rythmes plein d'entrain et de sens avec des harmonies et des cadences musicales riches en couleur, en consonance. Le carnaval de Guyane fait jouir de toute sorte d'affinité qui célèbre le partage, par le goût du fruit que comporte son art, son rituel, et ses musiques dont s'exalte cette présence humaine transculturelle sur la terre Eldorado. Les masque sonores font retrouver tout le monde : retrouvaille d'une grande symbolique. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17163 V17163 | Partager |
Réseaux et identités sociales en Martinique : pistes pour une exploitation des sources biographiques du XVIIIe siècle à travers le système Fichoz Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe Extrait de : "Verticalité et horizontalité de la relation : sources et pistes pour une histoire des réseaux personnels aux Antilles" : journée d'étude, le 8 décembre 2016. Université des Antilles Description : Jessica Pierre-Louis est Docteure en histoire moderne, chercheure-associée au laboratoire AIHP-GEODE EA 929. En abordant le sujet du Réseaux et Identités elle explique que, dans la Martinique d'Ancien Régime, aucune procédure légale ne permet le passage du statut juridique de Libre de couleur à celui de Blanc; pourtant, des transgressions de catégories ont eu lieu et les processus qui les ont permises restent à comprendre. L'exploitation des données contenues dans les registres paroissiaux et des actes notariés dans le système Fichoz ouvre des perspectives nouvelles pour analyser les réseaux mis en valeur ou abandonnés dans ces processus. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17006 V17006 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. La tradition du Randé boutché Auteur(s) : Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Carnaval traditionnel. Tradition du Randé boutché : rendre l'invitation. Divers facettes du carnaval en Guyane. Entre l'attribution du "Randé boutché" au siècle dernier et le 21e siècle,le carnaval à pris de l'ampleur. En Guyane, ce carnaval se déroule sous plusieurs formes et se décline pratiquement toute la semaine pendant au moins les deux premiers mois de l'année. Il y a 20 ans le carnaval occupait deux axes : les bals parés masqués dans les dancing, le défilé de rue et le vidé le dimanche après midi. Depuis une vingtaine d'année le carnaval à pris de nouvelles formes : soirées carnavalesques sans déguisement en semaine, les parades dans de nombreuses communes de Guyane, les concours de costumes de carnaval, cours de danse de carnaval, soirée tololo ...etc Le "Randé boutché" dans la tradition, se déroulait en dehors des défilés de touloulou du dimanche après midi, dans la région du plateaux des savanes, la région du "gragé" cette région s'étend de Kourou à Iracoubo. Pour les soirée "gragé" à la campagne, les habitants n'hésitaient pas à faire des dizaines de kilomètre à pied pour se rendre au lieu de réjouissance. Durant la semaine les gens allaient dans leurs abattis et le weekend c'est l'organisation de soirées "gragé" et la tradition du "Randé boutché" Les bals "gragé" pendant le carnaval ont une importance particulière, parce qu'ils sont associés à la tradition du "Randé boutché". Cette tradition se déroule loin des soirées carnavalesques, mais dans l'esprit du carnaval autrement. La tradition du "Randé boutché" est avant tout, lien et cohésion sociale pour la réalisation d'un fait social total. A travers un regard anthropologique, cette tradition véhicule un certains nombre de valeur comme le savoir faire et le savoir vivre, qui reflète l'identité créole. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17162 V17162 | Partager |
Perceptions et pratiques territoriales des littoraux de la Caraïbe Auteur(s) : Desse, Michel Auteurs secondaires : Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 7301) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université de Poitiers Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Le territoire est une aire appropriée, investie par une communauté ou une société qui y vit, chaque île se décompose donc en une série de territoires qui se jouxtent et se superposent suivant les fonctionnalités qu’ils représentent. On peut identifier des territoires de vie, de production, de découverte et de loisirs. Ces derniers sont multiples en fonction des pratiques sportives, des groupes qui les exercent, de la symbolique qui l’accompagne. L’espace de vie du pêcheur se compose des lieux du quotidien : sa maison, le quartier, la plage, la zone de pêche plus ou moins étendue en fonction de la région. Les valeurs psychologiques qu’il projette sur la mer sont nombreuses et fondent en partie ses connaissances empiriques, sa représentation mentale du fond, des biocénoses marines et la réponse technique qu’il apporte. Les espaces vécus des individus comprennent les espaces de vie (lieux fréquentés par l’individu), l’espace social (composé des interrelations sociales spatialisées) et les valeurs psychologiques qui y sont projetées et perçues (Frémont A, 1984). La constitution multiethnique des sociétés insulaires et créoles accroît la variété des espaces vécus. Ces derniers constituent des métastructures spatiales qui englobent les différents territoires de l’individus (Di Méo G, 1991) qu’il est nécessaire d’appréhender afin de comprendre en partie le fonctionnement des dynamiques littorales. Les territoires littoraux sont appropriés par des communautés qui y vivent, y travaillent et y pratiquent des loisirs. Les sociétés littorales traditionnelles sont faciles à identifier : elles comprennent les pêcheurs, les marins de commerce, les professions induites aux activités maritimes. Leur niveau d’appropriation de l’espace littoral est cependant très divers entre le pêcheur à pied qui capture les crabes en mangrove et celui qui effectue des sorties de plusieurs jours en mer. Si le territoire du premier est restreint, les phénomènes de territorialisation peuvent être forts dans les deux cas. Les habitants du littoral sont plus nombreux et leur rapport à la mer reste difficile à appréhender. Les rivages permettent la survie pour les paysans haïtiens fuyant les mornes de l’intérieur, la mer apporte un complément d’activité, un espace libre pour s’y installer. Cependant dans la majorité des îles de la Caraïbe, les littoraux accueillent de nouvelles populations attirées par la beauté des paysages marins, par de nouveaux modes d’existence où les loisirs nautiques donnent sens à la vie. Vivre au bord de la mer et bénéficier de la vue océane devient signe d’une promotion sociale, et aussi de spéculation foncière et économique. D’autre exercent par choix, de nouveaux métiers maritimes, moniteurs de plongée, skippers de voiliers …Les touristes enfin constituent des populations littorales éphémères mais en renouvellement constant. Leur rapport à la mer est très divers et peut-être très intime pour certains d’entre eux, passionnés de voile, de surf ou de plongée. Ils créent aussi des territoires particuliers.Le territoire induit aussi l’identification de la société à un lieu qu’il charge d’une histoire et d’un patrimoine communs et d’une idéologie particulière. Ces éléments fondent en partie le sentiment d’identité collective (Di Méo G, 2000).Ainsi dans une société qui se tertiairise, la mer, espace mythique, se charge de multiples valeurs symboliques : la liberté, la pureté, le plaisir. Le surfeur, comme le pêcheur deviennent emblèmes de ces valeurs alors que leur nombre est réduit aux Antilles. Dans ces îles rurales, ce sont les pêcheurs pourtant peu nombreux qui incarnent en partie la tradition des métiers d’autrefois : les courses de bateaux de travail (gommiers, yoles, keelboat) se développent et sont appréciées dans toute la Caraïbe. ISSN: 1779-0980 hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01174359/file/etudescaribeennes-583-3-perception-et-pratiques-territoriales-des-littoraux-de-la-caraibe.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.583 | Partager |
Révision des paramètres de croissance de la crevette Penaeus subtilis et étude de la faisabilité d'un modèle ECOPATH de l'écosystème littoral guyanais Auteur(s) : Doquin, Olivier Résumé : The brown shrimp Penaeus subtilis growth parameters has been studied by a lot of biologist since the fisheries of the three Guyana and Brazil has been created. The following through of the French Guyana’s fisheries had hallowed us to have an important database about shrimp boat lending. This atabase had permit us to fine the values used for predictive models helped by software like FISAT 2 in this case. This database had permit us to follow the evolution of the growth parameters along the fifteen last years.
This study had given us different results which are interesting. First, the L∞ values used by the COPACO workshop (Isaac et al, 1992) are under evaluated and the K values aren’t. in a second time, the K values of the female brown shrimp are decreasing in a significant way since 1989, this case is not the male’s one. At last, we haven’t fond a link between meteorological variation in French Guyana (rainfall, river’s flow, sunshine) or biological data (biomass, density) and the K variations.
A ecosystemic model feasibility study had been done for the French Guyana littoral. The data that are existing in the literature aren’t sufficient to build a model of this ecosystem. Future studies will perhaps provide the data that are missing to realize a first model Les paramètres de croissance de la crevette Penaeus subtilis ont été étudiés par de nombreux auteurs depuis la création de la pêcherie sur le bouclier des Guyanes. Cependant le suivi permanent de cette pêcherie a permis d’avoir une base de données importante sur les débarquements des crevettiers et ainsi de chercher à affiner les estimations utilisées dans les modèles d’évaluation avec l’aide de logiciel prévus à cet effet comme FISAT 2 utilisé ici. Ces données peuvent permettre aussi de suivre l’évolution de ces paramètres au fil des années.Il ressort de cette étude plusieurs résultats intéressants. En premier lieu, les valeurs de L∞utilisées par le groupe de travail de la COPACO (Isaac et al, 1992) sont sous-évaluées et les valeurs de K ne le sont pas forcément. En second lieu, le K des femelles présente une tendance à la diminution sur les quinze dernières années (1989 – 2003), ce qui ne semble pas être le cas des mâles. Enfin, nous ne pouvons rattacher facilement les variations de K enregistrées à aucune donnée météorologique ne concernant que la Guyane (pluviosité, débit des fleuves, insolation), ni à certaines données biologiques (biomasse, densité). La faisabilité d’un modèle écosystémique du littoral a aussi été étudiée. Il en ressort que dans l’état actuel des connaissances sur l’écosystème du littoral guyanais la réalisation d’un modèle n’est pas possible. Mais des campagnes d’études à venir pourraient permettre de recueillir suffisamment de données pour pouvoir dresser un premier modèle. Droits : 2004 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00077/18859/16433.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00077/18859/ | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane : Le bal paré-masqué, l'amour et la transgression dans "La saison des abatis" (1996) de Lyne-Marie Stanley Auteur(s) : Michel, Monique Anna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Première romancière guyanaise Lyne Marie Stanley "La saison des abattis" (1996) à Cayenne. La fête danser costumer et masqué à nourri l'imaginaire des auteurs et de leur protagoniste. La salle de bal est souvent décrite comme un lieu mythique, mystérieux propice aux rêves aux intrigues amoureuses, aux rencontres fatales. Lyne Marie Stanley dans "La saison des abattis", dans le chap. 3, s'attache à présenter le bal paré-masqué des "touloulous" : personnage féminin emblématique du carnaval de Guyane. Céphyse, "touloulou" novice découvre l'univers du bal paré-masqué en même temps que l'amour. Elle transgresse les codes établies qui consistent en autre à préserver l?anonymat. La première fonction du déguisement est de garantir l'anonymat du "touloulou" personnage unique du carnaval guyanais." Le frère du "touloulou" est le "tololo" qui signifie en créole guyanais : "ton pénis" Le rôle essentiel de la parade du touloulou est sans doute, de mettre en valeur la femme, de la magnifier, pour en faire un personnage sublimée, à la fois réelle et virtuelle. La représentation du bal paré-masqué dans : "La saison des abattis", est une excellente illustration du concept de transgression, dans le cadre de la fête carnavalesque guyanaise. Pour Jean Thierry Martins, le bal masqué est dans tous les cas un lieu de transgression sémantique. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17167 V17167 | Partager |
La recherche-action pour identifier une forme actionnable d’un modèle de fabrique de la stratégie. Auteur(s) : Parize-Suffrin, Claudya Auteurs secondaires : Laboratoire de Mathématiques Informatique et Applications (LAMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) UQAM Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Nous décrivons une recherche-action déclinant des processus de conception en univers organisationnel complexe. Une perspective stratégique se dévoile par la présence de partenaires d’affaires réfléchissant collectivement. Le dispositif évoque l’idée de lieu de rencontres structurant au sein duquel des acteurs font des échanges. En situation d’observation participante inscrite dans le projet de changement de l’organisation étudiée, nous sommes agent interne de changement, intervenante et observatrice de ce qui se passe, y compris de notre propre action, de façon à garder le double niveau de réflexivité du praticien (Schön, 1993). Le but de notre recherche est de considérer cette situation de management et de nous demander comment l’analyser. Doit-on l’envisager comme un dispositif original? Peut-on en construire une théorie et en faire un modèle original d’action collective?Nous postulons qu’il existe un modèle de fabrique de la stratégie sous une forme actionnable afin d’en faire la modélisation théorique donnant à ce modèle sa valeur générale (David, Hatchuel, 2007). Nous ne testons pas une théorie pré-existante sur une situation empirique. Nous faisons l’hypothèse que le cas est suffisamment riche pour déterminer s’il correspond à un modèle d’action originale.Nous aboutissons à l’hypothèse que celui-ci serait une plateforme de conception de la stratégie en même temps qu’un lieu contributeur au fonctionnement d’un écosystème d’affaires central dans ce dispositif. 84e congrès de l'Association Francophone pour le Savoir (ACFAS)e congrès de l'Association Francophone pour le Savoir (ACFAS) MONTREAL, Canada hal-01314739 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01314739 | Partager |
" Nos ancêtres les Amérindiens ". La valorisation du patrimoine précolombien dans les Antilles Françaises Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Havard G. et M. Augeron Éditeur(s) : HAL CCSD Les Indes Savantes-Rivages des Xantons Résumé : International audience Les Antilles, lieu du premier contact entre Européens et Amérindiens, sont aujourd'hui un des centres majeurs du tourisme mondial. Il s'agit avant tout d'un tourisme balnéaire et de croisière. Cependant, la forte concurrence au niveau planétaire, et au sein même de l'archipel, a incité certaines îles à expérimenter d'autres formes de tourisme, en particulier le tourisme culturel. Dans les Antilles françaises le patrimoine amérindien, certes moins spectaculaire que celui présent dans les Grandes Antilles, a toutefois fait l'objet depuis les années 1930 d'une exploitation poussée, exceptionnelle même à l'échelle de l'archipel. Cette volonté de se présenter à autrui sous les traits d'un ancêtre aujourd'hui invisible ou quasi-invisible - l'Amérindien -, non seulement dans le paysage mais aussi dans les caractéristiques de la population, ne peut que surprendre. Faut-il voir dans la précocité de ce phénomène une conséquence lointaine des liens privilégiés qu'entretenaient Français et Amérindiens durant la période de contact ? Rien n'est moins sûr. La mise en valeur du patrimoine amérindien dans les Antilles françaises est plutôt à mettre en relation, comme on va le voir, avec l'évolution de la place occupée par ce pan de l'histoire dans le discours identitaire antillais. Un continent en partage. Cinq siècles de rencontres entre Amérindiens et Français Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess ISBN : 978-2-84654-356-9 hal-00968430 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00968430/file/Nos_ancA_tres_les_amA_rindiens.pdf | Partager |
Valeur économique totale des écosystèmes marins et côtiers de la future aire marine protégée régionale du Prêcheur (Martinique) Auteur(s) : Binet, Thomas Battisti, Adeline Borot de Failler, Pierre Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La création d’une réserve marine au nord de la Martinique, dans la commune du Prêcheur, a donné lieu à une évaluation de la valeur économique des écosystèmes marins et côtiers (EMC) de la zone d’étude. La valeur économique totale (VET) obtenue est de l’ordre de 58 millions d’euros, soit près de 12 millions d’euros par km2. Cette valeur correspond à la somme des valeurs liées aux différents usages directs (pêche, excursion et plongée encadrée, pour l’essentiel), soit près de 3 millions d’euros, aux usages indirects provenant des services écologiques (protection côtière, séquestration carbone, production de biomasse et épuration des eaux, pour l’essentiel), soit environ 200 000 euros, et, à la valeur de non-usage associée à l’existence des écosystèmes et à la transmission de ce patrimoine naturel aux générations futures en dehors d’un quelconque usage présent et futur, soit près de 55 millions d’euros. La création de la réserve devrait engendrer une augmentation de cette valeur en améliorant les services écologiques et les usages ludiques. The creation of a marine reserve in the north-western part of Martinique, located in the area of Prêcheur, has led to an economic valuation of marine and coastal ecosystems. The total economic value (TEV) has been estimated to about 58 million Euros annually, almost 12 million Euros by km². This value stands for the sum of values associated to: i) direct uses (fishing, diving, beach leisure, etc.) for almost 3 million Euros; ii) indirect uses originating from ecological services (water treatment and nutrient cycling, biomass productivity, carbon sequestration) for 200,000 Euros; and iii) non-uses associated to the existence and bequest to next generation of the natural capital without any consideration of use for about 55 million Euros. The creation of the marine reserve should lead to an increase of this value through an enhancement of ecological services of ecosystems and the non-extractive uses such as tourism and marine leisure. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6620 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6620 | Partager |
Place Brand Authenticity in Social Media Interaction: a Postmodern Perspective Auteur(s) : Handayani, Bintang E Korstanje, Maximiliano Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This essay aims to demystify the postmodern perspective on social media interaction in developing place brand authenticity. It is a reflective study that relies on a structure review approach. The findings denote that (1) place brand authenticity which emerges as the brand image of a place is derived from the content of the shared value in the social media sphere, where control of shaping place brand authenticity is in the hands of members of the public; (2) sustaining place brand authenticity can only be established by the producer through retaining a form of shared value, which is formed by members of the public in the social media sphere. Overall, this study offers a way of examining place brand authenticity development in the postmodern era and raises suggestions for further empirical study to test the framework and its perspectives. Cet essai a pour but de démystifier la perspective postmoderne sur l’interaction des médias sociaux dans le développement de la marque d’authenticité du lieu. La réflexion repose sur l’examen des différentes approches. Les résultats indiquent que (1) la marque d’authenticité du lieu apparait comme l’image issue d’une valeur partagée dans la sphère des médias sociaux, où le contrôle d’authenticité du lieu prend forme entre les mains du public : (2) le maintien de la marque du lieu peut seulement être établie par le producteur à travers la conservation d’une forme de valeur partagée, qui a été posée par le public dans la sphère des médias sociaux. Plus généralement, cette étude propose une façon d’examiner le développement des marques d’authenticité des lieux dans l’ère post-moderne et suggère des pistes pour de nouvelles études empiriques pour tester ce cadre de réflexion et ses perspectives. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11182 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11182 | Partager |
Development Versus Coastal Protection: The Gold Coast Case Study (Australia) Auteur(s) : Dupre, Karine Bosman, Caryl Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : The Gold Coast in Australia is one of these coastal places, which developed through taking advantage of its environmental assets, such as direct access to the sea, a white sandy shoreline, an extensive and naturally protected broadwater and several large accessible rivers. While many other coastal cities relied on port facilities to develop commercial and naval activities, the City of Gold Coast emerged and grew as a tourism destination. Largely because of this phenomenon, the pattern of settlement and subsequent development of the city differs from most traditional Australian settlement and development patterns. Today, the Gold Coast is one of the most famous tourist cities in Australia and it accommodates more than ten million visitors annually.In the wider Australian context, 85% of the population lives within 50 km of the beach, evidencing popular lifestyle cultural preferences of many Australians. Given this preoccupation with the coast, one may expect that Australia would be at the forefront of coastal tourism developments and coastal protection. There is, however, no overriding jurisdiction covering planning law enforcement in maritime areas and, this situation has led to many social and environmental conflicts. The City of Gold Coast is a case in point and no more so than currently (2017) with proposals to build a cruise terminal or/and a casino, and high rise residential towers on its protected coastal strip (the Spit).This paper demonstrates how the evolution and resolution of development conflicts on the Spit (Gold Coast) are symptomatic of the evolution of place values and the national coastal management and how, this informs a shift towards coastal protection. La ville côtière de Gold Coast, en Australie, s’est développée grâce à un environnement naturel exceptionnel, qui comprend un accès direct à la mer, un littoral de sable blanc, une large baie naturellement protégée et plusieurs rivières. Si la plupart des autres villes du littoral australien se sont appuyées sur leur port pour développer leurs activités commerciales et navales, la ville de Gold Coast est, depuis ses débuts, une ville touristique. De ce fait, son mode et ses formes de développement se différencient de ceux que l’on rencontre traditionnellement dans les autres villes. Aujourd’hui la ville de Gold Coast est l’une des principales destinations touristiques australiennes et accueille plus de dix millions de visiteurs par an.En Australie, 85% de la population habite dans un rayon de 50km de la plage, avec les préférences de style de vie qui y sont associées. Vu cette attraction pour le littoral, on pourrait présumer que l’Australie soit à l’avant-garde des développements touristiques et de la protection de son littoral. Cependant, du point de vue national, comme, historiquement, il n’y a eu qu’une faible jurdiction concernant l’aménagement et la protection des zones maritimes et du littoral, de nombreux conflits sociaux et environmentaux ont vu le jour. La ville de Gold Coast concentre malheureusement nombre de ces conflits ; le dernier en date concernant le projet de construction d’un terminal de bateaux de croisière et/ou d’un casino avec quelques tours residentielles sur une langue de terre protégée (le Spit).L’objectif de cet article est de montrer comment l’évolution et la résolution des conflits sur le Spit de Gold Coast, tous liés à des projets de développements touristiques, reflètent non seulement l’évolution de la valeur d’un lieu et l’approche nationale du développement du littoral, mais aussi le changement vers une meilleure protection du littoral. Australie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10496 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10496 | Partager |
Contribution à l’évaluation de l’impact de l’implantation des DCP collectifs sur l’activité de pêche en Guadeloupe Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Angin, Baptiste Beramice, David Erialc, Carole Jean-charles, Cedric Vincent, Charly Résumé : Dans le cadre du projet de DCP collectifs, l’Association des pêcheurs du Sud Basse-Terre (APBST) a demandé à l’Ifremer d’organiser un suivi de l’activité de pêche sur ces dispositifs ancrés, afin de contribuer à l’évaluation de l’impact de l’implantation de ce parc de DCP. L’Ifremer étant responsable du projet pilote de Système d’Informations Halieutiques (SIH) en Guadeloupe sur la période 2007-2008, le suivi DCP collectifs s’insère dans ce dispositif avec un renforcement des moyens de collecte de données sur la zone d’étude.
12 dispositifs de concentration de poissons (DCP) collectifs conçus pour répondre aux exigences du développement durable ont été immergés par l’APSBT au large de Basse-Terre (Guadeloupe) en janvier et février 2008. Cette opération qui a valeur d’exemple pour d’autres communautés de pêcheurs constitue un réel enjeu pour l’avenir de la pêche aux DCP ancrés.
Dans le cadre de cette opération, des améliorations étaient attendues dans plusieurs domaines :
1. la sécurité de la navigation et des équipements sous-marins,
2. l’activité et la production sur DCP, sa régularité au cours de l’année et les retours économiques
3. L’organisation de l’entretien des dispositifs en vue de la réduction du coût et des pertes de matériel,
4. la gestion du parc et les règles d’accès aux DCP,
Ce rapport final couvre les points 2 et 3 mentionnés ci-dessus, il est organisé de la manière suivante. En premier lieu sont présentées les différentes tâches réalisées par l’Ifremer et les relations avec les autres actions menées dans le cadre du projet. On présente ensuite l’organisation du dispositif de collecte et son insertion dans le projet SIH Guadeloupe. Sur la base des données collectées sur l’année de référence 2006 par le SIH, une analyse de
l’activité de pêche sur DCP avant l’implantation des DCP collectifs est réalisée (section 3). La section 4 apporte des éléments sur la pratique de l’activité sur le parc de DCP collectifs après respectivement 5 mois et 11 mois de fonctionnement. Dans cette section, sont également présentées les premières observations réalisées par prospection aérienne pour estimer les densités de DCP privés dans la zone du parc et l’activité de pêche associée. Enfin, la dernière section fournit des données de production, de composition spécifique et économiques par sortie autour des DCP.
Les éléments disponibles dans ce rapport constituent une évaluation intermédiaire après moins d’une année de fonctionnement. Il sera utile de mener une analyse avec plus de recul historique afin de mieux mesurer les impacts à long terme de ce projet. Droits : 2008 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30108/28570.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30108/ | Partager |
Analyse fonctionnelle des causes de rupture des DCP de la Réunion (océan Indien) Auteur(s) : Sacchi, Jacques Tessier, E Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 15-19 octobre 1999 Résumé : The development of the FAD gave rise to technical problems owing to their conception, their setting spot and of their utilisation. Failings generated by the unreliability of components or the uncertain repair precariousness, those can prove to be here more and more expensive with the progression of the ageing of devices and reasons of their loss. For as various domains that aerospace or the fishing deck layout, the engineering has functional analysis tools that permit to reduce conception uncertainties of systems by the mean of a hierarchical classification of function values of components. The application of one of these techniques, the FMEA, Failure Mode and Effects Analysis, to the study of reasons of FAD loss in La Reunion describes perfectly everything that this type of method can bring to the appraisal in fishing technology. This preventive analysis method assess the potential risks integrates perfectly in the mind of a precaution approach as it would agree to see to apply to the FADs and to their exploitation.Original Abstract: Le developpement des DCP a entraine l'apparition de problemes techniques, issus tant de leur conception, de leur lieu d'implantation que de leur utilisation. Defaillances generees par le manque de fiabilite des composants ou la precarite de reparations aleatoires, celles-ci peuvent s'averer de plus en plus couteuses au fur et a mesure du vieillissement des systemes et cause a terme de leur perte. Pour des domaines aussi divers que l'aerospatiale ou l'amenagement de pont de peche, l'ingenierie dispose d'outils d'analyse fonctionnelle qui, par le biais d'une hierarchisation des valeurs des fonctions de chaque element des systemes etudies, permettent de reduire les incertitudes de la conception. L'application d'une de ces techniques, l'Amdec, analyse des modes de defaillance et de criticite, a l'etude des causes des pertes de DCP a La Reunion illustre parfaitement tout ce que ce type de methode peut apporter a l'expertise en technologie des peches. Cette methode d'analyse preventive qui recense et met en evidence les risques potentiels s'integre parfaitement dans l'esprit d'une approche de precaution telle que celle qu'il conviendrait de voir appliquer aux DCP et a leur exploitation. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15289/12675.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15289/ | Partager |
L'exploitation des cephalopodes - situation et perspectives Auteur(s) : Mesnil, B. Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The dwindling of the stocks of some marine animals traditionally fished is driving the producers to consider the exploitation of species which were seen as of lesser interest up to now. Among the latter, cephalopods hold a specific position. In the first place, they are not a new resource so to speak, having been eaten in Asian and Mediterranean countries for a long time, and, above all, they've been the object of a growing interest for a few years now. It is encouraging to see that this tendency is very distinct in our country where it can be thought that producers and consumers are now aware of the value of this abounding species. The actions aimed at optimising their exploitation are thus facilitated but they suffer from the imprecision of the statistical data on the fisheries. This data is indeed necessary to evaluate the availability of the stocks and to direct the production through a rational management. L'amenuisement des stocks de certains animaux marins traditionnellement pêchés amène les producteurs à envisager l'exploitation d'espèces jusqu'à présent considérées comme de moindre intérêt. Parmi ces dernières, les céphalopodes occupent une place particulière. En premier lieu, ils ne constituent pas à proprement parler une ressource nouvelle, ayant de tous temps été consommés dans les pays asiatiques et méditerranéens, et surtout, depuis quelques années, ils suscitent un intérêt croissant dans nombre de pays. II est encourageant de constater que cette tendance est particulièrement nette dans notre pays où tout porte à croire que producteurs et consommateurs ont pris conscience de la valeur de cette ressource disponible en abondance. Les actions destinées à optimaliser l'exploitation en sont facilitées mais se heurtent à l'imprécision des données statistiques sur les pêcheries. Ces dernières deviennent indispensables si l'on veut évaluer la disponibilité des stocks et orienter la production par une gestion rationnelle. On observe de plus qu'une étendue de plus en plus importante du domaine maritime tombe inévitablement sous le coup de réglementations locales ou internationales qui s'appuient très largement sur les statistiques de pêche. Si nous voulons aider efficacement les producteurs, nous devons disposer de données complètes et objectives. Sans attendre que soit atteint ce degré de précision, nous avons voulu aborder une étape plus élémentaire en réunissant les informations relatives à l'état actuel de l'exploitation des céphalopodes et aux solutions pour la développer. [OCR NON CONTRÔLE] Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1977 , Vol. 265 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1977/publication-6666.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6666/ | Partager |
Relations entre géomorphologie, hydrodynamisme et assemblage des poissons dans une lagune à Mangrove : la Manche-à-Eau (Guadeloupe, Antilles Françaises) Auteur(s) : Mantran, Murielle Hamparian, Robert De Tarso Caves, Paulo Bouchereau, Jean-Luc Auteurs secondaires : Département de Biologie - UMR 7138 Systématique, Adaptation, Evolution ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) UFR-SEN - Laboratoire de Biologie Marine ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Departamento de Zoologia ; Université fédérale du Paraná Convention France/Brésil : CNRS-CNPq n° 5397 et CAPES-COFECUB n° 376/02 Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Manque : organisateur de la manifestation - éléments/proceedings With the new data on bathymetry, currentology, in this ecosystem and the abiotic variables studied from February to May 2007, a review of the Manche-à-Eau’s biological zonation recently stated from the fishassemblage is proposed. The water volume turnover at each tide (14,8%) twice a day combined with an active and various hydrodynamism contribute to vivify the lagoon andprovide information for a better interpretation of the Well-Being Index values and the populational parameters gradients of the fish assemblage. During the studied period, no gradient is observed with the abiotic variables. The water characteristics are homogene-ous verywhere in the lagoon, in the water column and whatever the period studied (temperature: 30,02°C; salinity: 36,16 ‰; pH:8,29; turbidity: 6,10 mg/L; conductivity: 5,51S/m; dissolved oxygen: 7,18mg/L; dissolved solids: 32,78g/Ll; osmolarity:1021,7milliosmoles). A revised biological zonation of the Manche-à-Eau lagoon is pro-posed. According to the quality observed, it is made of three zones, instead four, from II to IV: the zone II is more spread at South and narrow along the island, the zone III occupies the geater part of the ecosystem and the zone IV centered on the two main depressions at South and West, on the shallows and its North-West border and the end of the sector enclaved at South-West. Con los nuevos datos sobre batimetría y la corrientología en este ecosistema y las variables abióticas estudiadas de febrero a mayo del 2007, se propone una revisión de la zonación biológica recientemente establecida en cuanto a la agrupación de peces del Manche-à-Eau. El volumen de agua renovada dos veces al día en cada marea (14.8%) combinado a un hidrodinamismo activo y variado contribuyen a verificar la laguna, y aportan elementos para una mejor interpretación de los valores de los índices de buen estado y de los diferentes parámetros poblacionales de la ictiofáuna presente. Durante el período estudiado no se observó ningúngradiente con los parámetros abióticos. Las características del agua son homogéneas a lo largo de toda la laguna. En la columna de agua en cualquiera de los períodos considerados (temperatura: 30,02°C; salinidad: 36,16 ‰; pH: 8,29; turbidez: 6,10 mg/L;conductividad: 5,51 S/m; oxígeno disuelto: 7,18 mg/L; sólidos disueltos: 32,78g/L; osmolaridad: 1021,7miliosmoles). Se propone una zonación biológica rectificada. De acuerdo a la calidad observada, esta, está compuesta por tres zonas en lugar de cuatro: de II a IV, la zona II está mas dispersa al sur y es mas estrecha a lo largo de la isla, la zona III domina la mayor parte del ecosistema y lazona IV está centrada en las dos principales depresiones al sur y al oeste, las zonas someras y en su borde al noroeste al igual que del sector enclavado al suroeste. Avec les nouvelles données sur la bathymétrie et la courantologie de cet écosystème et les paramètres physicochimiques étudiés entre février et mai 2007, c’est une actualisation de la zonation biologique établie récemment à partir de l’assemblage de poissons y séjournant qui est proposée dans cette étude. En effet, le volume d’eau renouvelé deux fois par jour à chaque marée (14,8%) combiné à un hydrodynamisme actif et varié contribuent à vivifier la lagune, et apportent des éléments pour une meilleure interprétation des valeurs des indices de bien-être et des gradients des paramètres populationnels de l’ichtyofaune présente. Durant la période étudiée, aucun gradient n’est observé avec les paramètres abiotiques. La caractéristique des eaux est homogène partout dans la lagune, sa colonne d’eau et aux différentes périodes considérées (température : 30,02°C ; salinité : 36,16 ‰ ; pH : 8,29 ; turbidité : 6,10 mg/L ; conductivité : 5,51 S/m ; oxygène dissous : 7,18 mg/L ; solides dissous : 32,78g/L ; osmolarité : 1021,7milliosmoles). Une zonation biologique rectifiée est proposée. Plus conforme à la qualité observée, elle est composée de trois zones, au lieu de quatre, allant de II à IV: la zone II un peu plus étendue au Sud et plus étroite le long de l’île, une zone III dominante sur l’ensemble de la lagune, et une zone IV centrée sur les deux principales dépressions au Sud et à l’Ouest, le haut-fond et sa bordure au Nord-Ouest ainsi que le fond du secteur enclavé au Sud-Ouest. Proceedings of the 61st Gulf and Caribbean Fisheries Institute Le Gosier, Guadeloupe, France hal-01600920 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01600920 PRODINRA : 384820 | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Évaluation des rejets sur la pêcherie de langoustine de Mer celtique Auteur(s) : Charuau, Anatole Résumé : If Sea Bass fish farming (Dicentrarchus labrax L.) is currently experiencing an increase in Southern Europe, it is vital, in order to better reflect raising structures, to control its wastes. In order to do so, quantifying this species' wastes is essential to be able to present simple excretion ratios, easily useable by the farmer. Those ratios have been based on nitrogen, phosphorus and carbon masses established on intensive farming and 4 batches belonging to his stock (averaging 24, 5 to 362, 5 g). Each batch was followed up during the course of 1 month and fish farming in its entirety for 2 months. Mass assessments for nitrogen and phosphorus were level ((intrants = extrants) but never precise, contrary to what can be found in bibliography. The main wastes defined were linked to the biomasses found as well as the food quantity fed. Sea Bass carbon excretion could not be clearly defined. According to these follow ups, phosphorus would be the element better utilized by Sea Bass considering nutritional provision. Nitrogen, phosphorus and carbon quantities rejected through farming are very high since for nitrogen and carbon, 90% of the ingestion would be rejected in the environment. INTRODUCTION : Les pêcheries de langoustine de Mer Celtique se situent essentiellement dans les subdivisions Vllg et Vllh. La réglementation communautaire sur les maillages à langoustine y a été appliquée à partir de 1978. L'emploi d'un maillage dérogataire pour la pêche de la langoustine n'est possible que si le pourcentage d'espèces protégées par une taille marchande pêchées en même temps que la langoustine est inférieur à un seuil déterminé en relation avec le maillage en vigueur. L'application de cette réglementation s'est effectuée suivant un calendrier particulier Avec un pourcentage d'espèces protégées supérieur à 60 %, la pêche est considérée comme dirigée vers le poisson et le maillage est celui de la réglementation générale, soit 80 mm. En fait, comme cela a été mentionné à maintes reprises, sous la pression de cette réglementation contraignante, les flottilles et les techniques de pêche ont évolué très rapidement si bien que le pouvoir de capture de ces navires, aussi bien sur la langoustine que sur le poisson, a considérablement augmenté. Dans la majorité des cas, la flexibilité est devenue la règle et l'adoption du maillage de 80 mm tend à se généraliser. Ces navires s'orientent toujours momentanément vers la pêche la plus rentable, la langoustine demeurant l'espèce-cible, même si elle ne constitue pas toujours pondéralement l'essentiel des captures. Un des reproches majeurs fait aux langoustiniers de Mer Celtique était la destruction possible d'immatures de poissons. Une évaluation de ces rejets a été réalisée en 1980, soit donc avec un maillage situé entre 55 et 60 mm. Pour la plupart des espèces, les rejets sont anecdotiques en raison vraisemblablement d'une distribution spatiale différente des immatures et des adultes. Dans le cas du merlan, les immatures sont concentrés dans les zones côtières en hiver et ne sont capturés que si les langoustiniers sont amenés à abandonner la zone des bancs centraux en raison, en particulier, du mauvais temps. Seuls le merlu et la cardine présentent des pourcentages de rejets très importants car ils sont inféodés aux mêmes fonds vaseux que la langoustine, et leurs migrations trophiques, s'il en existe, ont lieu dans ces aires de dépôts sédimentaires au pied des hauts fonds. Dans ces premières évaluations, le volume observé des rejets de merlu étaient pour le moins inquiétant et laissait supposer, soit qu'il existait sur le fond au moment du recrutement des quantités énormes d'immatures soit que la sélectivité du chalut était abaissée par la présence de la langoustine. Ce deuxième point a été vérifié depuis et il semble que la sélectivité du merlu avec ou sans chalut à langoustine soit strictement la même. Les rejets de langoustine n'ont pas été comptabilisés car les valeurs auraient été inexploitables en raison de la différence entre la taille marchande communautaire, soit 25 mm de longueur céphalothoracique et la taille française soit 34, 5 mm. Ils seraient respectivement de 1, 75 % en nombre dans le premier cas contre 55 % dans le deuxième. En raison des modifications importantes intervenues dans l'aménagement des pêches dans cette zone, il était indispensable de refaire une évaluation pondérale des rejets : Pour obtenir des compositions en taille des espèces ne se prêtant pas aux analyses habituelles sur les âges. Pour calculer des courbes de tri manuel sur les espèces dont il est difficile d'évaluer les rejets en routine, mais seulement dans la mesure où les rejets se superposent à la fraction commerciale de la capture. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1985/rapport-1753.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1753/ | Partager |
Le Fahs d’Alger : une alternative pour la requalification du tourisme littoral ? Auteur(s) : Menouer, Ouassila Sahah Zerouala, Mohamed Dahmen, Abdelkarim Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Avec son ouverture sur le marché mondial, la ville d’Alger, ou El-Djezaïr, (capitale de l’Algérie), est devenue une destination importante pour le tourisme d’affaires. Par ailleurs, sa côte, riche en plages et en stations balnéaires, reste très convoitée par un tourisme, souvent, massif et destructeur de l’identité de son environnement. D’où l’intérêt de penser à une stratégie de développement touristique visant la protection de son littoral. L’objectif de la présente contribution est la requalification du tourisme littoral à Alger par la réinterprétation de la forme de plaisance et d’agrément qui y a existé avant 1830. Il vise, également, la mise en valeur de son patrimoine territorial : fontaine, résidences d’été, et ainsi que les chemins naturels qui ont, depuis les temps les plus reculés, relié le port de la ville à son arrière-pays.En effet, avant 1830, El-Djezaïr était dotée d’un « Fahs » : un territoire très célèbre par ses « djenanes » (une sorte de résidences d’été faisant face à la mer et dotées de fabuleux jardins). Les « djenanes », souvent, destinés à être des musées déserts, peuvent constituer un potentiel singulier pour la requalification du tourisme littoral d’Alger. L’une des alternatives possibles serait leur reconversion en structures d’accueil pour le tourisme d’affaires, culturel et d’agrément... La contribution présente le cas de la « la villa du traité », un lieu commémoratif de la capitulation de la ville d’Alger en 1830, classée monument historique en 2003. Dans le cadre de l’opération de restauration et de mise en valeur achevée en janvier 2014, la villa et son jardin, situés dans l’enceinte d’une annexe au centre hospitalier de Birtraria (Alger), ont été proposés pour abriter un centre d’éthique et un lieu de manifestations scientifiques nationale et internationale en médecine. With its opening on the world market, the city of Algiers, or El-Djezaïr, (capital of Algeria) has become an attractive destination for business tourism. Although, its coast, rich in beaches and seaside resorts, often undergoes a massive tourism that endangers its environment identity. Hence, it would be of first interest to set-up a touristic development strategy aiming the littoral safeguard. The main scope of this paper is the littoral tourism requalification in Algiers by reinterpreting the leisure and recreation facilities that existed there before 1830. Moreover, it focus on the valuation of its territorial heritage: fountains, summer residences, and mostly the natural paths that used to connect the city port to the hinterland since the earliest times.Indeed, before 1830, El-Djezaïr had its "Fahs”, a territory famous by its "djenanes": a kind of summer residences within fabulous gardens facing the sea. Often seemed like deserted museums, the "djenanes" could constitute a key opportunity coastal tourism requalification. One of the alternatives would be their reconversion into touristic structures for scientific, business, leisure and recreational tourism. The paper presents the case of “La Villa du Traité”, a commemorative place related to the capitulation of the city of Algiers in 1830. The place is proposed to become a center of ethics where national and international scientific events in Medicine could be held. Alger Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10829 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10829 | Partager |