Caractérisation de la contamination de la faune halieutique par la chlordécone autour de la Guadeloupe. Résultats des campagnes de 2008 à 2011 (projet CarGual). Auteur(s) : Bertrand, Jacques Guyader, Olivier Reynal, Lionel Résumé : In the French West Indies islands, the transfer of chlordecone (kepone) from treated grounds towards the marine environment has been proved since the beginning of 2000s. In 2008, a maximal residue limit (MRL) was set at 20 µg / kg wet weight in fish and seafood, and therefore intensified the concern about the risks of high human exposure to the pesticide due to the consumption of contaminated marine products. To answer this concern, several sampling cruises were carried by public authorities and by Ifremer in order to analyze the contamination of the fish fauna around the Guadeloupe island. The data collected within these surveys improved our knowledge on the characteristics of the contamination of fish fauna and allowed to assess the distribution of this contamination in relation with optional geographical plans of the marine area around the Guadeloupe island. Further, this study was completed by an assessment of the fishery activity in areas which are the more exposed to the chlordecone contamination, taking into account data from a fishery observatory which has been set up in the archipelago since 2007.
The results allow to precise two main characteristics of distribution of the contamination: its spatial and specific dimensions. About the spatial aspect, contamination of the fish fauna is centred on marine areas which are closely downstream contaminated watersheds. Concerning the marine fauna, two species groups are particularly exposed: the very coastal ones, particularly those living at or close to the mouth of rivers, and crustaceans wherever they live. Among fishes, the most contaminated species belong to many various groups which are present in the very coastal belt, more or less regularly. Lastly, this study provided orders of magnitude on the relative part of the fishery activity around the archipelagos for which the contamination is of great concern. Aux Antilles, l’existence d’un transfert de la molécule de chlordécone des sols traités vers le milieu marin est avérée depuis le début des années 2000. L’établissement d’une limite maximale de résidus à 20 µg/kg pf pour tous les produits marins en 2008 y a intensifié la préoccupation vis-à-vis des risques d’exposition des populations humaines par les produits de la pêche. Pour répondre à cette préoccupation, depuis 2008, plusieurs campagnes d’échantillonnage ont été réalisées par les services de l’Etat (DAAF) et par l’Ifremer pour analyser la contamination de la faune halieutique autour de la Guadeloupe. Les données collectées de 2008 à 2011 par ces plans d’observation ont été utilisées pour actualiser les connaissances sur les caractéristiques de la contamination de la faune halieutique autour de la Guadeloupe, et analyser cette distribution en référence à différents schémas de segmentation du domaine marin. L’étude a été complétée par une analyse de l’activité halieutique dans les secteurs les plus sensibles à la contamination, à partir des données du système d’informations halieutiques déployé dans l’archipel depuis 2007. L’analyse a permis de préciser deux traits majeurs de cette distribution : sa dimension spatiale et son caractère spécifique. Sur le plan spatial, la contamination de la faune halieutique est centrée sur les espaces maritimes situées immédiatement en aval des bassins versants contenant des sols contaminés. Sur le plan faunistique, deux groupes apparaissent particulièrement sensibles, les espèces très côtières, en particulier celles fréquentant les embouchures des cours d’eau, et les crustacés, quelque soit leur milieu de vie. Chez les poissons, parmi les espèces contaminées, on trouve un large cortège d’espèces fréquentant plus ou moins régulièrement la bande littorale. Enfin, l’étude a permis de fournir des ordres de grandeur sur la part de l’activité halieutique de l’archipel directement concernée par cette pollution. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00136/24762/22840.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00136/24762/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
Embarcations et engins de la pêche artisanale martiniquaise recensés en 1985 et évolution récente Auteur(s) : Guillou, A Gueredrat, J.a. Lagin, Alain-sabin Résumé : A systematic census of the fishing boats, of their motors and of the fishing gears has been conducted in Martinique in 1985, as par of a program entitleè "Antillean fisheries study" of the "Pôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraïbe". In addition, a comparison of our results with those of previous inquiries and scattered informations gives the opportunity for presenting the main qualitative and quantitative tendancies of the different components of the fishing fleet, of its motorization and of the fishing gears in Martinique during the last past decades. NOT CONTROLLED OCR Un recencement systématique des embarcations de pêche, de leurs moteurs et des engins de pêche a été réalisé à la M~Martinique en 1985, dans le cadre du programme d'évaluation des Pêcheries Antillaises" du Pôle de Recherche Océanologique et Halieutique Caraïbe. La confrontation des résultats de cette enquête avec ceux des enquêtes et informations éparses antérieures fournit en outre l'occasion de retracer dans ses grandes lignes l'évolution qualitative et quantitative des différentes composantes de la flottille de pêche, de sa motorisation et des engins de captures à la Martinique au cours des dernières décennies. OCR NON CONTRÔLE Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1988/rapport-3887.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3887/ | Partager |
Rapport annuel 2001 Résumé : L'année 2001 a d'abord été une année de résultats originaux et importants. Les exemples sont nombreux, et j'ai plaisir à en énumérer quelques-uns pour illustrer la variété de nos activités : la détection d'avalanches sous-marines de sédiments formant les canyons profonds des océans, l'observation détaillée des massifs de coraux froids par 400 mètres de profondeur, la mise au point d'un outil léger de sismique à trois dimensions, le suivi du comportement des espadons de l'océan Indien, l'effort d'accompagnement des mesures de restriction de la pêche au cabillaud en mer du Nord, la mise au point de chaluts sélectifs pour la pêche à la langoustine, la description du comportement d'optimisation énergétique du bar, la quantification de la variabilité génétique des crevettes de Nouvelle-Calédonie, des recommandations sur la densité des élevages de mollusques dans l'étang de Thau, la mise au point d'outils européens de caractérisation de la qualité des masses d'eau le long du littoral. l'accord sur une méthodologie de surveillance des toxines diarrhéiques, la mise en route du système d'information halieutique, le doublement du flux de données in s itu traitées en temps réel, la découverte de nouveaux genres bactériens dans les sources hydrothermales." [OCR NON CONTRÔLE] Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2001/rapport-5297.PDF http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5297/ | Partager |
Contribution à l’évaluation de l’impact de l’implantation des DCP collectifs sur l’activité de pêche en Guadeloupe Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Angin, Baptiste Beramice, David Erialc, Carole Jean-charles, Cedric Vincent, Charly Résumé : Dans le cadre du projet de DCP collectifs, l’Association des pêcheurs du Sud Basse-Terre (APBST) a demandé à l’Ifremer d’organiser un suivi de l’activité de pêche sur ces dispositifs ancrés, afin de contribuer à l’évaluation de l’impact de l’implantation de ce parc de DCP. L’Ifremer étant responsable du projet pilote de Système d’Informations Halieutiques (SIH) en Guadeloupe sur la période 2007-2008, le suivi DCP collectifs s’insère dans ce dispositif avec un renforcement des moyens de collecte de données sur la zone d’étude.
12 dispositifs de concentration de poissons (DCP) collectifs conçus pour répondre aux exigences du développement durable ont été immergés par l’APSBT au large de Basse-Terre (Guadeloupe) en janvier et février 2008. Cette opération qui a valeur d’exemple pour d’autres communautés de pêcheurs constitue un réel enjeu pour l’avenir de la pêche aux DCP ancrés.
Dans le cadre de cette opération, des améliorations étaient attendues dans plusieurs domaines :
1. la sécurité de la navigation et des équipements sous-marins,
2. l’activité et la production sur DCP, sa régularité au cours de l’année et les retours économiques
3. L’organisation de l’entretien des dispositifs en vue de la réduction du coût et des pertes de matériel,
4. la gestion du parc et les règles d’accès aux DCP,
Ce rapport final couvre les points 2 et 3 mentionnés ci-dessus, il est organisé de la manière suivante. En premier lieu sont présentées les différentes tâches réalisées par l’Ifremer et les relations avec les autres actions menées dans le cadre du projet. On présente ensuite l’organisation du dispositif de collecte et son insertion dans le projet SIH Guadeloupe. Sur la base des données collectées sur l’année de référence 2006 par le SIH, une analyse de
l’activité de pêche sur DCP avant l’implantation des DCP collectifs est réalisée (section 3). La section 4 apporte des éléments sur la pratique de l’activité sur le parc de DCP collectifs après respectivement 5 mois et 11 mois de fonctionnement. Dans cette section, sont également présentées les premières observations réalisées par prospection aérienne pour estimer les densités de DCP privés dans la zone du parc et l’activité de pêche associée. Enfin, la dernière section fournit des données de production, de composition spécifique et économiques par sortie autour des DCP.
Les éléments disponibles dans ce rapport constituent une évaluation intermédiaire après moins d’une année de fonctionnement. Il sera utile de mener une analyse avec plus de recul historique afin de mieux mesurer les impacts à long terme de ce projet. Droits : 2008 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30108/28570.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30108/ | Partager |
Situation de la pêche en Guadeloupe en 2008. Rapport du projet pilote Système d'Informations Halieutiques Guadeloupe 2007/2009 Auteur(s) : Guyader, Olivier Berthou, Patrick Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Bruneau, Marie Bellanger, Manuel Angin, Baptiste Merrien, Claude Résumé : Ce document présente les principaux résultats obtenus pour l’année de référence 2008, il ne détaille pas les différentes méthodologies mises en oeuvre pour la collecte, la validation, la qualification des données et leur traitement qui sont présentés dans des documents scientifiques et techniques séparés. Après avoir caractérisé les méthodologies statistiques et intégrées du système d'informations halieutiques, le rapport présente la structure de la flotte de pêche guadeloupéenne et son évolution depuis la fin des années 90. Il détaille l'activité des flottilles ainsi que les métiers pratiqués et leur distribution par communes et par zones de pêche. Une estimation de l'effort de pêche et des productions débarquées par espèces commerciales et par métiers est fournie. Ces résultats permettent notamment de réévaluer de manière significative les prélèvements de la pêche professionnelle en Guadeloupe. Les performances économiques des différents flottilles sont présentées. Les structures en taille de certains espèces débarquées sont enfin détaillées.
Droits : 2011 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00086/19689/17321.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00086/19689/ | Partager |
SIH - ObsDeb, Manuel utilisateur du logiciel ObsDeb 1.0 Auteur(s) : Guégan, Fabrice Lespagnol, Patrick Beucher, Hélène Résumé : Le logiciel ObsDeb est conçu et développé par l’équipe d’exploitation du Système d’Informations Halieutiques (ISIH). C'est l’un des outils informatiques standards mis à disposition du réseau d’observation du SIH. Il succède à Statpêche pour les modules de saisie d'enquêtes sur le terrain qui ne sont pas encore pris en compte par Allegro.
Les nouvelles fonctionnalités sont :
- l'utilisation des référentiels FAO pour les engins, les métiers et les espèces
commerciales afin d'être cohérent avec les données saisies via Allegro dans la base Harmonie.
- l'intégration de la régionalisation des libellés des références.
L'ensemble du référentiel est validé par la Direction des Pêches et de l’Aquaculture (DPMA).
Les données suivantes peuvent être gérées par le logiciel :
- périodes d’observation au débarquement
- présence-absence des navires au port
- efforts de pêche, captures, débarquements et coûts par marée
- calendriers mensuels des marées.
Ces données sont conformes à la DCF concernant les modules D et E des marées observées au débarquement. Droits : 2012 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00090/20113/17758.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00090/20113/ | Partager |