Contribution à l’évaluation de l’impact de l’implantation des DCP collectifs sur l’activité de pêche en Guadeloupe Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Angin, Baptiste Beramice, David Erialc, Carole Jean-charles, Cedric Vincent, Charly Résumé : Dans le cadre du projet de DCP collectifs, l’Association des pêcheurs du Sud Basse-Terre (APBST) a demandé à l’Ifremer d’organiser un suivi de l’activité de pêche sur ces dispositifs ancrés, afin de contribuer à l’évaluation de l’impact de l’implantation de ce parc de DCP. L’Ifremer étant responsable du projet pilote de Système d’Informations Halieutiques (SIH) en Guadeloupe sur la période 2007-2008, le suivi DCP collectifs s’insère dans ce dispositif avec un renforcement des moyens de collecte de données sur la zone d’étude.
12 dispositifs de concentration de poissons (DCP) collectifs conçus pour répondre aux exigences du développement durable ont été immergés par l’APSBT au large de Basse-Terre (Guadeloupe) en janvier et février 2008. Cette opération qui a valeur d’exemple pour d’autres communautés de pêcheurs constitue un réel enjeu pour l’avenir de la pêche aux DCP ancrés.
Dans le cadre de cette opération, des améliorations étaient attendues dans plusieurs domaines :
1. la sécurité de la navigation et des équipements sous-marins,
2. l’activité et la production sur DCP, sa régularité au cours de l’année et les retours économiques
3. L’organisation de l’entretien des dispositifs en vue de la réduction du coût et des pertes de matériel,
4. la gestion du parc et les règles d’accès aux DCP,
Ce rapport final couvre les points 2 et 3 mentionnés ci-dessus, il est organisé de la manière suivante. En premier lieu sont présentées les différentes tâches réalisées par l’Ifremer et les relations avec les autres actions menées dans le cadre du projet. On présente ensuite l’organisation du dispositif de collecte et son insertion dans le projet SIH Guadeloupe. Sur la base des données collectées sur l’année de référence 2006 par le SIH, une analyse de
l’activité de pêche sur DCP avant l’implantation des DCP collectifs est réalisée (section 3). La section 4 apporte des éléments sur la pratique de l’activité sur le parc de DCP collectifs après respectivement 5 mois et 11 mois de fonctionnement. Dans cette section, sont également présentées les premières observations réalisées par prospection aérienne pour estimer les densités de DCP privés dans la zone du parc et l’activité de pêche associée. Enfin, la dernière section fournit des données de production, de composition spécifique et économiques par sortie autour des DCP.
Les éléments disponibles dans ce rapport constituent une évaluation intermédiaire après moins d’une année de fonctionnement. Il sera utile de mener une analyse avec plus de recul historique afin de mieux mesurer les impacts à long terme de ce projet. Droits : 2008 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30108/28570.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00190/30108/ | Partager |
Synthèse des pêcheries de Guadeloupe 2011 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2011 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2011 des navires présents sur la région Guadeloupe Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/27527.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29121/ | Partager |
Contribution et Dépendance des flottilles de pêche aux espèces commerciales majeures du Golfe de Gascogne Auteur(s) : Daures, Fabienne Planchot, Marie Demaneche, Sebastien Van Isenghem, Sylvie Berthou, Patrick Leblond, Emilie Jezequel, Michele Résumé : In order to provide economic indicators for fisheries, analysis of contribution and economic dependencies of the Bay of Biscay fishing fleets to major commercial species catching in the ICES VIII area is conducted. 9 species are considered (regarding the importance of their landings in this area): Sole, Norway Lobster, Sea bass, Hake, Anglerfish, Anchovy, Sardine, Cuttlefish and Monkfish. The landings data are provided by the Harmonie database of the Fisheries Information System of Ifremer and the analysis per specie is done for the 2005 year on one side and over the period 2000-2005 on the other side. A stock slip is built for each species and presents :
- Key figures on landings in the Bay of Biscay (total landings, average price, number of vessels concerned and share in the national landings)
- Assessment of the concentration of landings
- Assessment of the fleets' contribution to these total landings
- Assessment of the fleets' economic dependence to the species based on the income share depending on this species.
Dans le cadre de l'élaboration des indicateurs économiques sur les pêcheries, une analyse de la contribution et de la dépendance des flottilles du Golfe de Gascogne aux espèces commerciales majeures capturées dans la zone CIEM VIII est présentée. Les 9 espèces principales retenues sont (par ordre décroissant d'importance dans les débarquements totaux en valeur dans la zone VIII en 2005) : la sole, la langoustine, le bar, le merlu, la baudroie, l'anchois , la sardine, la seiche et le calmar. L'analyse des débarquements par stock est menée à partir des données disponibles dans la base Harmonie du SIH de l'Ifremer à deux niveaux : en coupe instantanée (année 2005) a été choisie comme année de référence (sauf pour l'anchois - année de référence 2004 et en tendance de 2000 à 2005. Chaque fiche stock présente : - des chiffres clés sur la production de cette espèce dans le Golfe de Gascogne (débarquements totaux, prix moyen, nombre de navires impliqués, part dans les débarquements nationaux). - une analyse du niveau de concentration des débarquements - une analyse de la contribution par flottilles à ces débarquements par ordre décroissant des contributions au débarquement total en valeur de l'espèce - une analyse de la dépendance mesurée à partir de la contribution de l'espèce aux Chiffre d'affaires (ou débarquements totaux en valeur) de chaque flottille contributrice. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/2007/rapport-4697.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4697/ | Partager Voir aussi Bay of Biscay Fleet Economic dependence DEM Golfe de Gascogne Flotte de pêche dépendance économique Télécharger |
Synthèse des Pêcheries de Guadeloupe 2010 Auteur(s) : Guyader, Olivier Reynal, Lionel Lespagnol, Patrick Le Meur, Chloe Demaneche, Sebastien Le Blond, Samuel Jean-charles, Cedric Erialc, Carole Résumé : Le présent document est une restitution globale des données disponibles au sein du SIH sur les navires de pêche français, et en particulier :
• le fichier « Flotte de Pêche Communautaire » (FPC), qui référence l'ensemble des navires de pêche professionnelle de la flotte française et leurs caractéristiques techniques (source : DPMA) ;
• les données du flux déclaratif, c'est-à-dire les déclarations de captures et d'effort de pêche des pêcheurs professionnels, issues des journaux de bord pour les navires de 10 mètres et plus et des fiches de pêche pour les navires de moins de 10 mètres (source : DPMA) ;
• les données de ventes (essentiellement des ventes en criée) des navires de pêche professionnelle (source : DPMA) ;
• les données d'enquêtes « Activité » réalisées chaque année par le réseau des observateurs du SIH pour l'ensemble des navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire : ces enquêtes visent à reconstituer le calendrier d'activité des navires, sur une base mensuelle, à partir du flux déclaratif (journaux de bord, fiches de pêche et données de vente en criée) quand il existe, et au moyen d'enquêtes directes auprès des armateurs de ces navires et de leurs représentants professionnels. Chaque mois, le calendrier d'activité précise si le navire a été actif à la pêche, et si oui, les différents métiers pratiqués. Par «métier», on entend la mise en oeuvre dun engin de pêche afin de capturer une ou plusieurs espèces cibles dans une zone de pêche donnée (source : Ifremer - DPMA) ;
• Les données d'observation des marées au débarquement permettent sur la base d'un plan d'échantillonnage de connaître les métiers pratiqués et reconstituer le déroulement de la marée (métiers, effort de pêche, captures et coûts associés) et de mesurer tout ou partie des captures de certaines espèces commerciales.
Les données collectées ont bénéficié d'un cofinancement de l'Union Européenne et de la DPMA et de la région Guadeloupe.
Ce document correspond à un premier traitement des données de l'année de référence, et ne prétend pas rendre compte de l'ensemble des données disponibles.
Les indicateurs présentés portent sur une photographie de la flotte de pêche en 2010 : ils synthétisent ainsi l'ensemble des données 2010 des navires présents sur la région Guadeloupe. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/27519.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00180/29114/ | Partager |
Projet pilote du Système d’Informations Halieutiques (SIH) Martinique (2007-2010). Premières données sur la pêche en Martinique (2009-2010) Auteur(s) : Reynal, Lionel Demaneche, Sebastien Guyader, Olivier Bertrand, Jacques Berthou, Patrick Dromer, Clement Maros, Emmanuel Bruneau, Marie Résumé : Le statut de département français fait de l’île de la Martinique une des régions ultra périphériques (RUP) de l’Union européenne. L’activité des navires de pêche qui exploitent sa ZEE s’inscrit dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne, et la gestion des ressources partagées avec d’autres pays s’exerce dans le cadre des organisations internationales de pêche afférentes. Avec 1098 navires de pêche dont 1074 de moins de 10 mètres, la flotte de la Martinique représentait en 2009 16% de la flotte française. L’absence de données halieutiques depuis les évaluations de Gobert en 1989 a été identifiée à de nombreuses reprises comme un élément critique pour le suivi de l’évolution des activités de pêche et des ressources exploitées, ainsi que pour la définition de politiques de gestion durable de ce secteur économique.
L’objectif de cette étude pilote était de tester la mise en place d’un système d’informations relatif aux activités de pêche maritime en Martinique, et d’étudier les conditions scientifiques et techniques d’une pérennisation d’un tel dispositif. Ce projet mené sur la période 2008-2010 avait pour objectif d’une part de consolider les connaissances en termes d’effort de pêche, de captures et de suivi socio-économique des différentes composantes de la pêche martiniquaise, et d’autre part de réaliser des synthèses sous forme d’indicateurs à destination des partenaires du projet (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, Conseil régional de Martinique, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Martinique).
Ce travail a été mené considérant le contexte particulier de la pêche martiniquaise qui cumule les difficultés inhérentes à une pêcherie artisanale en milieu tropical : utilisation de nombreux engins, exploitation à partir d’une centaine de ports/abris une ressource très diversifiée, débarquement de faibles quantités de produits à toutes heures de la journée, faible disponibilité des patrons, très polyvalents dans leur activité en mer comme à terre, pour remplir des documents statistiques.
Le projet a permis de tester différentes méthodes d’enquêtes dans les ports et de sondages téléphoniques utilisables dans ce contexte. La confrontation de ces méthodes et de leurs résultats a permis de mettre en évidence certains biais associés à la difficulté de respecter les règles du tirage statistique des unités d’échantillonnage. Il est ainsi apparu que les enquêtes sur les points de débarquement pouvaient surévaluer l’effort de pêche et les débarquements. En effet, ces enquêtes méconnaissent les navires inactifs parqués hors des ports. De plus, les retours de pêche avec des prises faibles ou nulles échappent en partie aux observateurs en raison de la brièveté du séjour du patron dans le port au terme de sa marée.
Des sondages téléphoniques couvrant une période de sept jours ont été menés, afin de prendre en compte le cycle hebdomadaire d’organisation de la pêche et de la commercialisation du poisson. Ces sondages permettent de s’affranchir des contraintes spatiales (éloignement et mauvaise accessibilité de certains lieux de débarquement) et temporelles (fin de semaine, jours fériés, débarquements de nuit), dans la mesure où ils peuvent être établis sur la base d’un registre complet des patrons-armateurs. Au cours de l’étude pilote, le plan d’échantillonnage a pu être suivi à 70 % (navires tirés au hasard figurant dans le plan). Dans 27 % des cas, l’observateur a du substituer l’unité d’échantillonnage, selon les règles imposées par le plan. En outre 2 % des sondages prévus au plan n’ont pas pu être réalisés en raison d’un refus.
L’inconvénient majeur attribué à la méthode des sondages téléphoniques est l’impossibilité de vérifier les déclarations de personnes interviewées. Une comparaison entre ces déclarations et des pesées effectuées par les observateurs sur les points de débarquement a permis de décrire les divergences entre les deux modes de collecte des données. Cette analyse a également montré que si la collecte des données au débarquement offre la garantie d’une observation directe, elle peut également manquer une partie du produit de la pêche : langoustes déposées en vivier en pleine eau avant l’entrée dans le port, poisson non débarqué pour satisfaire la commande d’un client, lots de poissons remis aux haleurs de sennes de plage, débarquement sur un premier point avant le site enquêté, etc.
Il est apparu qu’une collecte de données fiables ne peut se faire sans une bonne information des professionnels et leur participation volontaire à l’établissement des statistiques. La collecte des données dans un cadre qui garantit l’anonymat du pêcheur est également une condition inhérente à la réussite d’un observatoire. Par ailleurs, bon nombre d’informations portant par exemple sur l’activité en mer (dimension des engins, temps de pose, zone de pêche, etc.) invérifiables sur le lieu de débarquement peuvent être recueillies dans des conditions analogues par téléphone. Pendant la réalisation du projet pilote, 90,4 % des pêcheurs contactés par téléphone ont répondu sans réticence aux observateurs. Ceux qui ont refusé de répondre ou qui n’ont jamais décroché le téléphone (erreur de numéro ou refus) représentent 3 % des patrons-armateurs des navires figurant au fichier flotte national. Les pêcheurs qui n’ont pas régulièrement répondu aux observateurs représentent 6,6 % des effectifs.
Pour valider les données collectées par enquêtes téléphoniques, leurs résultats ont été comparés par différentes méthodes à ceux des enquêtes au débarquement en vue d’identifier et de quantifier des biais éventuels. Aucune surévaluation ou sous-évaluation systématique par les enquêtes téléphoniques n’a été décelée au cours de ces travaux, certaines valeurs pouvant être plus élevées et d’autres moins. Les écarts non formellement expliqués ont été considérés comme une sous-évaluation par les enquêtes téléphoniques. Ceux-ci s’élèveraient à 20 % pour l’estimation du nombre de sorties et à 30 % pour celle des prises par sortie. Malgré la prise en compte de ces écarts, les estimations faites en 2009 et 2010 indiquent une régression des débarquements et de l’effort de pêche depuis l’évaluation réalisée en 1987 par le Pôle de recherche océanographique et halieutique Caraïbes. Un second niveau de validation a consisté à vérifier cette décroissance de la pêche en confrontant les informations obtenues par la présente étude pilote à des données d’origines différentes : étude des comportements alimentaires par l’Institut de veille sanitaire, étude de la consommation des ménages par l’INSEE, évolution des données d’importation des Douanes, données de vente de matériel de pêche par la coopérative d’avitaillement des pêcheurs de la Martinique (COOPEMAR). Toutes ces données font ressortir une baisse de la consommation de poisson par habitant depuis la fin des années 1980 et une augmentation des importations de produits de la mer. La pêche martiniquaise n’étant pas exportatrice, ces données donnent également un signal de diminution de la pêche martiniquaise au cours des 25 dernières années.
Les données collectées à l’occasion de cette étude pilote suggèrent que la régression de la pêche martiniquaise au cours des dernières décennies serait le résultat de deux causes majeures :
- la surpêche des ressources de fond sur le plateau insulaire. Ces ressources subissent une forte pression de pêche, entre autres de la part des pêcheurs les plus âgés qui n’ont plus les capacités physiques de pratiquer une activité loin des côtes. Un quart des patrons-armateurs ont aujourd’hui l’âge de la retraite et relèvent près de la moitié des nasses mouillées sur le plateau insulaire. Ces pêcheurs à l’activité peu flexible sont contraints de la poursuivre en raison de la faiblesse de leur pension de retraite. Une réduction de la pression de pêche sur le plateau insulaire par le départ effectif de ces pêcheurs favoriserait certainement, après quelques années, un retour à la situation décrite il y a 25 ans, qui permettait un débarquement annuel d’espèces issues du plateau insulaire d’environ 1 000 tonnes de plus que la production actuelle.
- la concurrence des importations, en particulier des produits congelés, est certainement en partie la cause de la régression de la pêche des pélagiques hauturiers, malgré le développement des dispositifs de concentration de poissons (DCP) qui sont à l’origine d’environ 30 % des débarquements de la pêche de l’île. Face aux importations, la commercialisation de la pêche locale est encore peu structurée avec plus de 49 sites de vente répartis sur le territoire, généralement peu achalandés en raison des faibles prises irrégulières des pêcheurs artisans. Les espaces de vente sont encore peu équipés et rarement aux normes. C’est ainsi que plus de quarante pour cent des tables de vente sont en bois.
Plusieurs options sont actuellement examinées pour améliorer la fiabilité et la précision des données collectées par le SIH sans augmenter leurs coûts de collecte.
Le traitement des données collectées sur quelques années permettra d’affiner les critères de stratification de la population afin d’améliorer la précision des données.
Compte tenu de l’éparpillement des points de débarquement et de la faible fréquence de sortie des navires de pêche, une optimisation du travail de terrain des observateurs doit être faite. L’objectif de ces enquêtes de terrain doit être de :
- servir de témoin pour la validation des enquêtes téléphoniques. Pour cela, il faudra rechercher les sousensembles communs aux enquêtes téléphoniques et aux observations sur le terrain afin qu’ils soient comparables ;
- disposer d’une composition spécifique et en taille des débarquements qui soit si possible représentative de l’ensemble des débarquements ou au moins d’une part significative qui pourrait servir d’indicateur de l’évolution de la pêche et des ressources exploitées.
Afin d’optimiser les déplacements des observateurs sur le terrain, les données des enquêtes téléphoniques peuvent être utilisées pour identifier par semestre les 50 à 100 sites et tranches horaires de cinq heures au sein desquels les fréquences de retours de pêche sont les plus élevées. L’étude pilote a montré que, par ce procédé, le nombre de retours échantillonnés s’élève en moyenne à 3,5.
Les échantillonnages biologiques des débarquements permettant de décrire leur composition spécifique et en taille sont réalisés par photographie lorsque l’engin utilisé capture un grand nombre d’espèces différentes (nasses, filets de fond, senne de plage...). Par ce procédé, il est possible de réduire la durée des échantillonnages de près de trois quarts du temps nécessaire aux mensurations directes, et ainsi de moins gêner le débarquement et la vente du poisson. Ce procédé permet également d’avoir une traçabilité des échantillonnages; il offre notamment la possibilité de revenir sur les identifications en cas de doute. Cette méthode, aujourd’hui bien rodée, devrait permettre d’améliorer la qualité des travaux sur la biodiversité de la faune marine. Droits : 2013 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/24850.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26762/ | Partager |
SIH - ObsDeb, Manuel utilisateur du logiciel ObsDeb 1.0 Auteur(s) : Guégan, Fabrice Lespagnol, Patrick Beucher, Hélène Résumé : Le logiciel ObsDeb est conçu et développé par l’équipe d’exploitation du Système d’Informations Halieutiques (ISIH). C'est l’un des outils informatiques standards mis à disposition du réseau d’observation du SIH. Il succède à Statpêche pour les modules de saisie d'enquêtes sur le terrain qui ne sont pas encore pris en compte par Allegro.
Les nouvelles fonctionnalités sont :
- l'utilisation des référentiels FAO pour les engins, les métiers et les espèces
commerciales afin d'être cohérent avec les données saisies via Allegro dans la base Harmonie.
- l'intégration de la régionalisation des libellés des références.
L'ensemble du référentiel est validé par la Direction des Pêches et de l’Aquaculture (DPMA).
Les données suivantes peuvent être gérées par le logiciel :
- périodes d’observation au débarquement
- présence-absence des navires au port
- efforts de pêche, captures, débarquements et coûts par marée
- calendriers mensuels des marées.
Ces données sont conformes à la DCF concernant les modules D et E des marées observées au débarquement. Droits : 2012 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00090/20113/17758.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00090/20113/ | Partager |