“All the world's a stage”: Creating Guanajuato, Mexico’s Tourism Image Auteur(s) : Asch, Claudia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper will analyze the tourism image the municipal and state tourism offices of Guanajuato, Mexico, a World Heritage site, aim to project through their promotional materials: a small, colonial city, whose streets are shown as empty, cobble-stoned, and set in romantic light. The "city of Cervantes in the Americas" (a title bestowed by UNESCO in 2005 to honor the theatrical tradition of Cervantes plays in Guanajuato) appears to want to set forth an image of tranquility and spaciousness, while the reality is much different: Guanajuato's mainly narrow and windy streets typically bustle, plazas and gardens are full of activity, in short, the town is alive, yet its projected image lacks liveliness. Furthermore, although it is a World Heritage site, Guanajuato has thus far not used that brand to its advantage; instead, Guanajuato has recently had a variety of slogans to promote itself, seemingly at the whim of officials. Through interviews with tourism officials and a selection of collected tourism materials, I show how the city has yet to establish a “coherent” brand, and is going through various phases of place marketing at once. Cette étude analyse l'image touristique et le projet touristique des municipalités et des offices de tourisme de l'État de Guanajuato, au Mexique. La «ville de Cervantès dans les Amériques" (un titre décerné par l'UNESCO en 2005 pour honorer la tradition théâtrale de Cervantès joue dans Guanajuato) semble vouloir assoir une image de tranquillité et d'espace, alors que la réalité est bien différente: l’image projetée de la ville de Guanajuato est loin de refléter la vie animée des places et jardins, des ruelles étroites coloniales. Force est de constater que la ville n’a pas encore su tirer profit de sa reconnaissance en tant que site du patrimoine mondial. Les slogans évoluent au gré des fonctionnaires qui organisent en charge de ce secteur. Par le biais d'entrevues avec des fonctionnaires du tourisme et une sélection de matériaux recueillis tourisme, l’auteure montre comment la ville passe par différentes phases marketing sans avoir établie une image cohérente de la destination. Guanajuato Mexique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3882 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3882 | Partager |
Le tourisme dans les îles et littoraux tropicaux : ressources et enjeux de développement Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience This study highlights the importance of tourism issues for the tropical islands. The singularity of the spaces is too often overlooked because of the strength of fantasized representations of the tropical island which is seen as a paradise, a place of accomplishment desires unlimited with an easy life, with its sunny shores, between coral reefs and white sandy beaches lined with coconut trees. These intangible wealth are based on real resources, abundant and vulnerable, like the emblematic image of coral reefs. Although the tropical island destinations are not supported the weight of the major touristic regions of the world but their flows should be reconsidered in the light of the characteristics of these territories (small size, load population, shortage of land, limits of resources) that require defining specific indicators. But the advent of mass tourism in these last frontiers, these "Pleasure Periphery" needs to question the sustainability of tourism development strategies. Cette étude souligne l’importance des enjeux touristiques pour les îles tropicales. La singularité des espaces est trop souvent négligée en raison de la vigueur des représentations fantasmées de l’île tropicale qui est perçue tel un lieu paradisiaque, un lieu d’accomplissement de désirs illimités où s’écoule une vie facile, avec ses rivages ensoleillés, entre récifs coralliens et plages de sable blanc bordées de cocotiers. Ces richesses immatérielles reposent sur des ressources bien réelles, abondantes et vulnérables, à l’image des emblématiques récifs coralliens. Certes les destinations insulaires tropicales ne connaissent pas les niveaux de fréquentation des grandes régions du monde, mais leurs flux doivent être reconsidérés au regard des caractéristiques de ces territoires (faible superficie, charge de population, rareté de la terre, limites des ressources) qui nécessitent la définition d’indications spécifiques. Mais l’avènement d’un tourisme de masse dans ces ultimes frontières, ces « Pleasure Periphery » nécessite de s’interroger sur la viabilité des stratégies de développement mises en œuvre autour du tourisme. ISSN: 1779-0980 hal-01624747 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01624747 DOI : 10.4000/etudescaribeennes.852 | Partager |
Mise en tourisme du patrimoine colombien : Appropriation et désappropriation en territoire indigène Auteur(s) : Guilland, Marie Laure Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La Colombie cherche à devenir une destination touristique, elle essaye donc de changer son image internationale et met en avant des sites patrimoniaux. Le site archéologique étudié se trouve au nord de la Colombie au sein d'un parc naturel dont l'accès se fait après 6 jours de marche. La patrimonialisation faite par la Colombie est une manière de s'approprier les sites en écartant les enjeux identitaires. Ainsi, les vestiges sont ceux de civilisations disparues ce qui nie toute continuité culturelle des populations natives et les désapproprient de leur héritage ancestrale. Toutefois, le tourisme outre son intérêt financier est aussi un moyen pour les locaux de diffuser leur histoire, leur identité... Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12117 V12117 | Partager |
Los imaginarios turisticos caribenos : Puerto Rico Auteur(s) : Rodriguez Valles, Nora L. Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ACH : Association of Caribbean Historians Extrait de : 46e colloque de l'Association des historiens de la Caraïbe, du 11 au 15 mai 2014. Description : C'est peut-être difficile de comprendre que l'hymne officiel de la Commonwealth de Porto Rico pose un regard touristique sur l'histoire et la réalité de ce pays. Source d'images virtuelles et pacifiques, l'hymne montre un Christophe Colomb naïf et amical, qui semble avoir atteint nos côtes en croisière. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14317 V14317 | Partager |
Le « tourisme d’aventure organisé », nouvelle utopie touristique ? Cas du trekking au Maroc Auteur(s) : Charbonnier, Annabelle Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Parler de « tourisme d’aventure organisé », dans le contexte actuel des pratiques de loisirs en plein air, est-il une aberration ? Cet oxymore ne permettrait-il pas de rendre compte des ambivalences d’une pratique touristique qui aspire à profiter des avantages de la combinaison de ces deux formes de tourisme, d’aventure et organisé ? Le terme « trekking » est considéré à la fois comme un terme spécifique et comme un effet de mode et de marketing. Cette duplicité lui procure sa spécificité : un tourisme fondé sur l’aventure, la nature et la découverte culturelle pourtant inséré dans un système marketing très organisé. Pleine nature, culture, sociabilité sont donc tantôt la principale motivation du voyage, tantôt une des raisons (ou les trois raisons) qui décident le plus souvent à voyager dans les montagnes marocaines. Ainsi, les motivations à participer à un voyage organisé dans l’Atlas marocain deviennent de plus en plus hétérogènes et concernent des publics variés. Les imaginaires et les rêves se retrouvent alors littéralement supplantés par la combinaison, parfois contradictoires, des motivations.Forte d’avoir développé ce type de séjours, l’industrie touristique a ainsi récupéré ces pseudo-imaginaires et on assiste aujourd’hui à l’assimilation de ces derniers par les professionnels et les touristes. Expérience aventureuse et marché de l’aventure se font donc face et encouragent l’émergence d’une nouvelle utopie touristique. Talking about "organized tourism of adventure" in the present context of outdoor leisure activities, an aberration is it? This oxymoron could be explained by the ambivalence on tourist practices that take advantage of the combination of these two forms of tourism, isn't it? "Trekking" is considered both as a specific term and as a marketing term. This duplicity gives it his specificity: a tourism based on adventure, nature and cultural discovery; nevertheless, it is included into a very organized marketing system. Wilderness, culture, sociability are sometimes the main motivations of a trip in Moroccan mountains, or sometimes they constitute one of the main reasons. In addition, motivations to participate to an organized trip in Atlas are becoming more and more diverse and affect various travelers. Imagination and dreams are supplanted by a combination, sometimes contradictory, of motivations. Tourist industry renewed these pseudo-imagination and we are now seeing their assimilation by both professionals and tourists. Adventurous experiences and industry of adventure face each other and encourage the emergence of a new tourist utopia. Maroc Atlas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11310 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11310 | Partager |
Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ? Auteur(s) : Nicolas-Bragance, Fabiola Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Saffache, Pascal Résumé : La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained. http://www.theses.fr/2013AGUY0703 | Partager |
Le tourisme dans les îles et littoraux tropicaux : ressources et enjeux de développement Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Saffache, Pascal Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cette étude souligne l’importance des enjeux touristiques pour les îles tropicales. La singularité des espaces est trop souvent négligée en raison de la vigueur des représentations fantasmées de l’île tropicale qui est perçue tel un lieu paradisiaque, un lieu d’accomplissement de désirs illimités où s’écoule une vie facile, avec ses rivages ensoleillés, entre récifs coralliens et plages de sable blanc bordées de cocotiers. Ces richesses immatérielles reposent sur des ressources bien réelles, abondantes et vulnérables, à l’image des emblématiques récifs coralliens. Certes les destinations insulaires tropicales ne connaissent pas les niveaux de fréquentation des grandes régions du monde, mais leurs flux doivent être reconsidérés au regard des caractéristiques de ces territoires (faible superficie, charge de population, rareté de la terre, limites des ressources) qui nécessitent la définition d’indications spécifiques. Mais l’avènement d’un tourisme de masse dans ces ultimes frontières, ces « Pleasure Periphery » nécessite de s’interroger sur la viabilité des stratégies de développement mises en œuvre autour du tourisme. This study highlights the importance of tourism issues for the tropical islands. The singularity of the spaces is too often overlooked because of the strength of fantasized representations of the tropical island which is seen as a paradise, a place of accomplishment desires unlimited with an easy life, with its sunny shores, between coral reefs and white sandy beaches lined with coconut trees. These intangible wealth are based on real resources, abundant and vulnerable, like the emblematic image of coral reefs. Although the tropical island destinations are not supported the weight of the major touristic regions of the world but their flows should be reconsidered in the light of the characteristics of these territories (small size, load population, shortage of land, limits of resources) that require defining specific indicators. But the advent of mass tourism in these last frontiers, these "Pleasure Periphery" needs to question the sustainability of tourism development strategies. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.852 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/852 | Partager |
Durban - A subtropical coastal paradise? Tourism dynamics in a post-apartheid city Auteur(s) : Maharaj, Brij Pillay, Vino Sucheran, Reshma Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : This paper examines the changing fortunes of Durban as a tourist city from the apartheid to the post apartheid eras. Durban has long earned its prime position as one of South Africa’s most popular year‑round tourist destination. In keeping with the dictates of apartheid, the city catered largely for the needs of the white minority, while that of the black majority was largely ignored. With political changes and shifts in both the international and domestic markets, an effort had to be made to reposition tourism in the city. In order to successfully promote its tourism opportunities, Durban attempted to enhance its image and appeal by promoting its sports, convention and cultural attractions. The democratic transition of the 1990s provided many challenges, the most enduring of which was the need to cater for the emerging black tourist market. There was also an urgency to address problems of crime and grime, disparities in the distribution of labour market opportunities, especially in terms of race and gender within the tourism sector. A serious threat to tourism in Durban is unemployment and alienation of the majority of African people from the industry. Ce document examine l'évolution des dynamiques touristiques de la ville de Durban dans un contexte post-apartheided. La ville de Durban s’est imposée comme l'une des destinations touristiques les plus populaires d’'Afrique du Sud. En accord avec les diktats de l'apartheid, pour satisfaire les souhaits d’une minorité blanche, l’organisation de la ville avait ignoré les besoin de la majorité noire. Aujourd’hui la ville de Durban se repositionne sur l’échiquier touristique, portée par les changements politiques intérieurs et les opportunités des marchés touristiques internationaux et nationaux. Afin de se positionner avec succèssur ce marché, la ville de Durban renforce son image autour de la promotion son front de mer, des sports nautiques, du tourisme de congrés, et des animations culturelles. La transition démocratique des années 1990 a fourni de nombreux défis et oppportunités dans la première sur le plan touristique fut de se positionner sur le nouveau marché touristique noir. Cal passe aussi par les urgence à résoudre sur le plan de la criminalité, de l’hygiène et de la résorption des disparités sur le marché du travail, en particulier en termes de race et de l'égalité des sexes dans le secteur du tourisme. Les plus sérieuses limites pour le tourisme à Durban sont le chômage et la marginalisation de la majorité des African people. Afrique du Sud Durban Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.1192 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/1192 | Partager |
Bali (Indonésie) : le patrimoine culturel contre ou avec le développement touristique ? Un paradis en sursis et le risque d’un tourisme de luxe non maîtrisé Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article traite de la spécificité de l’activité touristique à Bali, fondée sur une identité locale forte et un riche patrimoine naturel et culturel mais aussi troublante en raison de l’importance et la complexité des jeux d’acteurs, ou encore des contextes sociaux, religieux et géopolitiques propres à ce territoire insulaire. Nous analyserons les liens pérennes ou non entre patrimoine et développement en focalisant sur ce qui fait l’image de marque de Bali sur les plans touristique et politique : le tourisme culturel. Cette étude de cas illustre les dynamiques d’acteurs dans le cadre de l’île de Bali où l’on constate une forte imbrication entre tourisme international, protection de l’environnement et promotion du patrimoine culturel. Vendue comme un paradis tropical, perçue comme l'île des Dieux, Bali se voit contrainte de mesurer les risques d'un tourisme culturel qui se transformerait trop rapidement en culture touristique. Des pistes seront proposées afin d’encourager l’ensemble des acteurs à œuvrer pour que le « dernier paradis » (last paradise) ne devienne pas un « paradis perdu » (lost paradise). Since the 1930s, Bali has been generally seen as a traditional tourism destination quite fashionable. Nowadays, a new kind of tourism, rather esoteric if not totally spiritual, is emerging on this small “paradise” often referred as a natural untouched and cultural preserved island. To attire more international tourists, the “Island of Gods”, as the tourism promoters still name this tropical holiday paradise, is now also targeting on the industry of “well-being”. This article deals about the specificity of the local tourism activity which is based on a strong cultural identity and a rich natural and also religious heritage. Uncontrolled development of this predatory industry brings also a lot of new problems, such as pollution or acculturation. Here, our aim is to focus and analyse the real and false ties between heritage, development and tourism, always by keeping in mind that the regional motto about tourism policy still is to encourage “cultural tourism” as a real model (a “brand”, in fact) of success. We especially try to explain, in this current work (still in progress), the touristic situation in the main cultural site located on the island: Ubud. This small city, really boosting during the last decade, is worldwide reputed for the rich cultural performances and seen as “the” artistic capital of Bali. Ubud offers also a perfect example of an intense and dynamic bond between cultural heritage and economic development. Often for the best and sometimes also for the worse. In this rural but international spot, it seems that tourism business allows the local population to live in better ways and, sometimes, even to reborn, culturally speaking! Our case study shows also the big threats behind the current tourism policy: the large scale business occurred by globalization and all the tourism opportunities thus provided cannot hide the real weakness that for sure also concern the balinese way of thinking and living. Cultural tourism could rapidly be transformed in a dangerous kind of tourism of the culture, with all the big (and bad) changes the Balinese don’t want to see happening on their lovely and holy island. So, the present reflection conducts us to think more deeply on some new and alternative ways of developing tourism in Bali. Finally, our aim is to think, first by listening to the desire of the Balinese themselves, in which best manner this “last paradise” will not become a “lost paradise”. Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5385 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5385 | Partager |
La construcción de la imagen de la ciudad. Mar del Plata y la apropiación del espacio frente al mar Auteur(s) : Zuppa, Graciela Iris Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Este trabajo propone una lectura interpretativa de la historia urbana y cultural de Mar del Plata, territorio cuyo escenario costero fue intervenido con importantes modificaciones. Ubicados en este contexto de transformación, se indagarán las prácticas publicitarias que contribuyan a la comprensión de las características del sitio, con el fin de ofrecer interpretaciones en torno a los cambios en la construcción de la imagen de la ciudad, las representaciones sociales que las sustentan y los códigos visuales y discursivos usados para su transmisión. Para alcanzar tales objetivos, se analizarán los productores de mensajes; las imágenes y los textos escritos que las acompañan; el enlace entre estas dos instancias y la interpretación que surge de ellas. Por otro lado, entendemos que la recuperación y lectura interpretativa de las piezas gráficas, elaboradas para la promoción de la ciudad, permiten trazar e interpretar los rasgos fundamentales de la transición de un balneario de elite a uno abierto a todos los grupos sociales. Así, el estudio de las sucesivas imágenes de Mar del Plata, resulta una empresa que favorece el estudio de estas huellas visibles, reveladas en las diferentes campañas e impulsadas por las políticas turísticas de los gobiernos y entidades privadas, entre 1930 y 1945. Cette étude propose une lecture interprétative de l’histoire urbaine et culturelle de Mar del Plata, un territoire dont le paysage côtier a connu d’importances modifications. Dans ce contexte de transformation, l’article étudie les pratiques publicitaires qui contribuent à la compréhension des caractéristiques de cet endroit, dans le but de proposer des interprétations autour des changements dans la construction de l’image de la ville, les représentations sociales qui les supportent, les codes visuels et discursifs utilisés pour les transmettre.Pour atteindre ces objectifs, l’auteur analyse les émetteurs de messages, les images et les textes qui les accompagnent, le lien entre les deux instances, et l’interprétation qui émane d’elles. La récupération et la lecture interprétative de pièces graphiques, élaborées pour promouvoir la ville, permettent d’identifier et d’interpréter les caractéristiques fondamentales de la transition d’une station balnéaire élitiste qui devient une station qui se popularise. Par conséquent, l’étude des images successives de Mar del Plata entre 1930 et 1945 permet de suivre l’évolution de la station à travers les différentes campagnes definies par les politiques touristiques du gouvernement et les entreprises privées. This work proposes an interpretative reading of the urban and cultural history of Mar del Plata, a territory whose coastal scenery has been modified in a very important way. Once in this transformational context, we will analyse the advertising practices that contribute to understand the characteristics of the area, in order to offer an interpretation of the changes undergone in the construction of the city image, the social representations that support them and the visual and discursive codes used to transmit them.In order to achieve those aims, we are going to analyse the producers of those messages, the images and the written texts that are included in them, the link between both those instances, and their interpretation. On the other hand, we understand that the recuperation and the interpretative reading of the graphic pieces, elaborated to promote the city, allow a better interpretation of the fundamental characteristics of the transition from an élite seaside resort into one open to all social groups. Thus, the study of the successive images of Mar del Plata favours the study of the visible traces, revealed by the different campaigns and encouraged by the tourist policies of the government and private enterprises, between 1930 and 1945. Mar del Plata Argentine Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3729 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3729 | Partager |
La relation entre tourisme, croissance et développement inclusifs dans les petites destinations insulaires de luxe : l’exemple d’Anguilla dans la Caraïbe Auteur(s) : Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’image idyllique du tourisme de luxe dans certains territoires de la Caraïbe, de l’océan Indien et du Pacifique fait souvent rêver et attire depuis longtemps une clientèle fortunée. Pour autant, les dépenses effectuées sur place par cette clientèle induisent-elles véritablement des retombées positives sur la croissance et le développement économique de ces territoires, sur le niveau de vie de la population, contribue-t-il à combattre le chômage et à réduire la pauvreté ? Quels en sont les impacts au plan environnemental et humain ? En deux mots, les principes du développement durable trouvent-ils sur place un terrain d’application favorable et conforme à ce concept ? Pour y répondre, Anguilla, petite destination touristique de luxe de la Caraïbe, fréquentée majoritairement par une clientèle de séjour en provenance des États-Unis est utilisée comme étude de cas. Aussi, cette étude a pour but d’analyser les relations complexes entre le tourisme et la problématique du développement local dans ce microterritoire, en se fixant deux objectifs : en premier lieu, voir si l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme est une option concevable dans cette petite destination touristique. En second lieu, vérifier si l’activité touristique exerce un impact positif sur le développement économique inclusif d’Anguilla, par sa capacité ou non à stimuler les autres secteurs d’activité. À cet effet, deux modèles de régression employés dans un cadre de cointégration sont utilisés successivement. D’une part, les résultats montrent qu’un accroissement de 1 % de la recette touristique à Anguilla se traduit à long terme par une augmentation de 0,6 % de son PIB, confirmant ainsi l’hypothèse de la croissance tirée par le tourisme. De plus, les tests de causalité de Granger révèlent l’existence d’une causalité bidirectionnelle entre activité touristique et croissance économique. D’autre part, ces résultats montrent que la croissance du secteur touristique s’accompagne par une contraction de l’activité agricole à Anguilla, engendrant de ce fait une perte de ressources pour le pays, ainsi qu’un accroissement de « fuites » liées aux importations dérivées. En conséquence, le potentiel du tourisme en tant que facteur de développement inclusif devient une hypothèse irrecevable dans ce petit territoire, et ce, en raison des effets multiplicateurs et de liaison limités sur les producteurs locaux. The romantic image of luxury tourism in Caribbean, Indian Ocean, and pacific islands make you often dream and attracts for many years a high profile customer. Would the expenses incurred by the visitors lead to a positive impacts on economic growth? What are the impacts on environment and human aspects? Briefly, does the principles of sustainable and inclusive development a concept applicable in these islands? Anguilla, a small luxury island in the Caribbean area is used as case study. The purpose of this study is to determine the role of tourism in the economy of Anguilla. More specifically, this investigation attempts to verify the presence of the tourism-led growth hypothesis (TLGH) in the case of Anguilla, also to explore the nature of the linkage between the tourism sector and the agriculture, manufacturing and other service industries in the long-run and the short-run. In so doing, two regression models are used in a cointegration framework. The long-run relation indicates that a 1% change in tourism revenues in Anguilla would lead to a 0.6% increase in real GDP in the long-run, ceteris paribus. Our findings have also empirically verified the presence of the tourism-led growth hypothesis. However, the application of the error-correction methodology, produced results which suggested that the agriculture sector has contracted as the tourism sector expanded. In conclusion, the economic growth in Anguilla is positively affected by growth in the tourism sector as the latter sector loses resources to the expanding sector. Anguilla Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7409 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7409 | Partager |
Tourism Incognita: Experiencing the Liminal Edge of Destination Places Auteur(s) : Lew, Alan A. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : In the age of European exploration, terra incognita referred to lands that were largely unknown to Europeans. In the world of contemporary tourism, tourism incognita refers to the lands and experiences that are largely unknown to the global mass tourism industry (tourism cognita). Tourism incognita includes specialty niche tourisms that operate on the edge and beyond of mass tourism, as well as the entire world of non-tourism places. Examples of tourism cognita and tourism incognita that are discussed include: Dubai and Oman’s Musandam Peninsula, Cambodia’s Angkor Wat and the Tonle Sap, and the scuba diving destination of Manado on the Indonesian island of Sulawesi. Tourism incognita is shown to be vital to the success of the tourism economy because the places and experiences of tourism incognita are part of the imagination that drives the decision and desire to travel to a distant land. À l'ère de l'exploration européenne, la terra incognita faisait référence aux terres alors largement inconnues des Européens. Dans le monde du tourisme contemporain, le tourisme incognita se renvoie aux terres et aux expériences qui sont en grande partie inconnues de l'industrie du tourisme de masse globale (tourisme cognita). Tourisme incognita comprend des créneaux touristiques spécialisés qui opèrent sur les marges du tourisme de masse, ainsi que l'ensemble du monde dela non-lieu touristique. Des exemples de tourisme et le tourisme cognita incognita traités sont: Dubaï et Oman Musandam Peninsula, Angkor wat au Cambodge et du Tonlé Sap et la destination de Manado plongée sous-marine sur l'île indonésienne de Sulawesi. Tourisme incognita est révélée déterminante pour le succès de l'économie touristique parce que les lieux et les expériences de tourisme incognita font partie de l'imaginaire qui entraîne la décision et le désir de voyager dans un pays lointain. Cambodge Dubaï Indonésie Oman Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5232 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5232 | Partager |
Analyse externe de l’intégration du tourisme alternatif dans un territoire marginalisé : le cas du Bajo Balsas au Mexique Auteur(s) : Kieffer, Maxime Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cet article est d’analyser, à partir d’une vision externe, les conditions préexistantes à échelle locale-régionale d’un territoire rural au Mexique, le Bajo Balsas, en vue de l’intégration hypothétique d’une activité de tourisme alternatif. L’analyse porte sur les aspects externes au territoire d’accueil à prendre en compte avant l’introduction d’une initiative touristique, et sur les conditions intrinsèques de celui-ci. Les résultats montrent que le territoire possède des aptitudes spécifiques pour mettre en œuvre une initiative de tourisme alternatif telle que la capacité d’organisation collective locale, l’existence d’un processus de développement plus ample ainsi que d’une complémentarité de ressources naturelles et culturelles intéressante. Cependant, l’étude révèle également de nombreuses restrictions comme l’image négative de la région ainsi que le manque de connexion et d’infrastructure. À partir des résultats obtenus, des recommandations ont été formulées à l’intention des acteurs impliqués dans le processus de développement concernant la mise en œuvre du tourisme alternatif. The aim of this article is to analyse, from an external point of view, the pre-existent conditions at a local-regional level of a rural territory in Mexico, the Bajo Balsas, regarding the hypothetic integration of a community based tourism (CBT) activity. The analysis is about the external aspects of the host territory to be considered before the introduction of an activity of tourism, and about its intrinsic conditions. The results show that the territory does have specific aptitudes to implement a CBT activity such as the local and collective organizational capacity, the existence of a larger process of development and an interesting complementarity of natural and cultural resources. Nevertheless, the study also reveals numerous restrictions such as the negative image of the region and the lack of connexion and local infrastructure. Based on the results, some recommendations have been formulated at the attention of the actors implied in the development process and in the implementation of the CBT initiative. Mexique Bajo Balsas Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7645 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7645 | Partager |
Du tourisme de masse au tourisme rural au Maroc : le cas de la commune rurale d’Asni Auteur(s) : Daghri, Taoufik El Omari, Soukaina Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme de masse ayant déjà démontré ses limites et fait l’objet de critiques et d’indignation de la part des associations internationales de la protection de l’environnement cède peu à peu sa place au tourisme durable. Ce dernier tient compte de la protection de l’environnement et de la sauvegarde des richesses naturelles en offrant aux touristes des produits purement bio et des cultures tout à fait originales.Dans un contexte connu par sa complexité, vu les inégalités environnementales et sociales que connaît le Maroc, et pour remédier ce déséquilibre des acteurs économiques, des locaux dans la majorité des cas, ont opté pour des investissements touristiques dans les milieux ruraux. Ainsi des établissements touristiques ruraux commencent à prendre de l’ampleur, visant à consolider la notion du tourisme durable avec ses produits artisanaux locaux, ses variétés culinaires régionales et ses folklores saisonniers aux traditions bien enracinées. Mais ces actions sont-elles en mesure d’assurer un avenir prometteur à ces établissements ruraux, sans l’intervention de l’État qui a un rôle primordial à jouer en la matière de la formation et la qualification des ressources humaines dans le secteur du tourisme ; une formation pour préserver l’environnement et les ressources naturelles et donner un nouvel élan au tourisme rural dont la modernité demeure une référence essentielle.Par la beauté naturelle de leurs sites, la qualité de leurs aliments, le comportement clair et limpide de leurs personnes, les établissements d’hébergements touristiques ruraux marocains attirent déjà un nombre significatif de touristes qui viennent à l’origine pour un séjour de deux ou trois jours et prolongent souvent à une semaine séduits par la qualité du séjour. Eau pure, qualité de l’air, richesse culturelle, autant d’atouts qui justifient le soutien de ce genre de tourisme qui inspire notre enquête au niveau de la commune rurale d’Asni. It is high people admitted that mass tourism has its limits as there have been consequences. Indeed several NGOS as well as international organizations aiming at the protection of the environment see that this destructive or harmful tourism is losing ground it is being substituted or replaced by eco-friendly tourism. This latter target the preservation of mother earth as well as its natural resources by providing a new type of tourism labeled rural tourism whose first and paramount objective is providing tourists with organic products. This green or rural tourism tries at all cost to promote artistic commodities, authentic cultures and purely traditional folk.Rural tourism is actually expecting more prosperity and progress but on condition that the local authorities and the government cooperate more to give a push to this kind of business via a perfect or division of human resources. Rural tourism represent a new image of modern tourism that aims to protect the environment and diversity. From the beauty of the natural land scape, the quality of the food served, the professionalism of the staff members the touristic accommodation units based in Moroccan countryside manage to attract a significant number of tourists, who often come for 2 or 3 days prolong their stay for a week for having fond a deep pleasure. The water is pure, the atmospheric air is filtered, the cultural wealth is vast, it is therefore appropriate to sustain and support this kind of tourism that inspires our investigation at the rural town of Asni. Maroc Asni Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7638 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7638 | Partager |
Tourisme, sports de nature et développement durable aux Seychelles Auteur(s) : Naria, Olivier Sherwin M.D, Kenneth Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La République des Seychelles constitue un archipel formé de quelque 115 petites îles situées dans l’océan Indien, totalisant 455 km² et s’étendant sur 1 200 km. Les trois plus grandes îles intérieures sont Mahé, Praslin et La Digue qui regroupent 95 % de la population. Les îles des Seychelles offrent en raison de leur situation géographique, de leurs particularités climatiques et de l’attractivité de leurs images de destinations touristiques, la possibilité de pratiquer dans des conditions optimales une grande diversité d’activités de tourisme et de sports de nature tout au long de l’année. Les randonnées pédestre et équestre, le VTT, l’escalade, le surf, la plongée, la voile et le canoë-kayak marquent de leurs empreintes cet archipel. L’objectif de cette réflexion est d'identifier la place des activités de sports de nature dans l’offre touristique des Seychelles et de voir dans quelle mesure elles peuvent contribuer au développement durable de l’île, notamment en tissant des relations avec l’activité économique, la structuration du territoire et la construction identitaire. L’enjeu de développement durable est-il pris en compte par les acteurs seychellois dans le domaine touristique ? The Republic of Seychelles is made of more than 115 small islands in the Indian Ocean, with 455 km2 of land in a stretch of about 1200 km. The three biggest inner islands are Mahe, Praslin, and La Digue, which include about 95% of the population. The Seychelles islands give the possibility in optimal conditions a vast variety of tourism activities and nature sports all year long, due to their geographical situations, their geomorphological configurations, their climate particularities, and their attractive images of touristic destinations. Walking and equestrian trekking, mountain bike, climbing, surfing, diving, yachting, and canoe-kayaking are some activities available in this insular territory. Because of this exceptional potential, the development of “nature” sports is in the (universe) field of leisure and tourism. The objective of this study is to identify what place “nature” sport activities play in the tourism offer in the Seychelles. Don’t they contribute, in the long-term development of the islands by having relations more interactive with the economic activity, the territorial structure, and the identity construction? Is the outcome of long-term development taken seriously by the actors of Seychelles in tourism field? Seychelles Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5642 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5642 | Partager |
Nouveaux tourismes caribéens : expériences et conséquences Auteur(s) : Argaillot, Janice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Caraïbe s’est imposée dans l’imaginaire collectif occidental comme une région propice au tourisme de « farniente », dont on ne retient que les plages et palmiers. Cependant, les pays caribéens se sont engagés depuis plusieurs années dans une démarche de diversification de l’offre touristique, qui séduit de plus en plus de visiteurs. Ce travail propose donc une analyse de l’impulsion donnée aux nouveaux types de tourisme proposés par la Caraïbe, de leur mise en place dans un espace qui, malgré tout, est loin d’être uniforme, mais également des impacts sociétaux et culturels qu’ils sous-tendent. The Caribbean gained international recognition, especially in western collective imagination, as an appropriate space for idleness tourism. Nevertheless, Caribbean countries have been promoting for several years a process of diversification of its touristic offer that seduces more and more visitors. Therefore, this paper intends to analyze the impulsion given to the new kinds of tourism offered by the Caribbean, their implementation in a space that, despite everything, is far from being monolithic, as well as the societal and cultural effects they underlie. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7599 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7599 | Partager |
Une destination « non touristique » à la mode : la région d’Aysén, en Patagonie chilienne Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le territoire d’Aysen, au sud du Chili, officiellement dénommé « Région XI », possède le charme discret d’une Patagonie oubliée. Cette région mythique n’a cessé de hanter l’imaginaire fécond des découvreurs et voyageurs en tout genre. Aujourd’hui, ces derniers sont autant des pêcheurs à la mouche fortunés que des routards européens ou israéliens, et de plus en plus des Chiliens venus des classes moyennes et du nord du pays. La Patagonie est un formidable terrain de jeu, et plus encore un vaste espace d’utopie, hier comme aujourd’hui, pour nombre de voyageurs et rêveurs.Le « charme » est indéniable, il suffit de contempler la nature qui domine ici la culture, et la région n’est pas un paradis pour les photographes par hasard ; quant au caractère « discret », il est également évident, comme en témoignent de nombreux touristes en quête de leur propre expérience “into the wild” et qui s’émerveillent en foulant ces sentiers non battus de la Patagonie. Terre de jeu pour aventuriers, lieu de science pour les chercheurs, espace de refuge pour de riches expatriés, territoire d’expérimentation sinon de rite de passage pour quelques jeunes et sportifs, marcheurs, cyclistes ou flâneurs, la Patagonie chilienne est désormais surtout devenue un enjeu, économique et donc politique, essentiel pour le pays.Cet article, fruit d’un travail en cours, apporte quelques éléments pour tenter de comprendre comment se fabrique et s’établit, dans le temps et dans l’espace, « une destination non touristique » qui, depuis ces dernières années, à la faveur des médias, mais pas seulement, a le vent en poupe. Avec ou sans le consentement des Patagons/Patagoniens ? C’est tout le véritable défi à venir. The territory of Aysen in southern Chile, officially called "Region XI" has the discreet charm of a forgotten Patagonia. This legendary region has haunted the fertile imagination of explorers and travelers of all kinds. Today, they are so many rich fly fishermen that European or Israeli backpackers, and always more Chileans coming from the middle class and from the north of the country. Patagonia is a wonderful playground, and even more a vast space of utopia, then as now, for many travelers and dreamers.The "charm" is undeniable, simply contemplate the fabulous nature clearly dominating culture here, and the area is not a paradise for photographers by chance. As to the character "discrete", it is also clear, as evidenced by many tourists in search of their own experience "into the wild" and marvel treading the beaten path not of Patagonia. Playground for adventurers, place of science for researchers, refuge area for fortunate expatriates testing ground if not some rite of passage for young athletes, walkers, cyclists or loafers, Chilean Patagonia is now mostly become an issue, and therefore economic policy, rather essential for the country.This article, the first result of a work in progress, brings some elements to try to understand how to manufacture and settled in time and space, "a non-tourist destination", which, in recent years, the for the media but not only has the wind in its sails. With or without the consent of all the habitants of Patagonia? This is the real challenge ahead. Chili Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7402 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7402 | Partager |
Dragons et lagons en Indonésie : tourisme et patrimoine sur l’île de Komodo Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : En Indonésie orientale, entre l’île de Sumbawa et celle de Florès, se trouve le parc national de Komodo, du nom de la principale île habitée par les fameux varans, un superbe espace naturel désormais préservé par l’UNESCO et entouré de récifs coralliens. Quelques familles de pêcheurs, la plupart musulmans, peuplent ce petit archipel aujourd’hui prisé par les touristes internationaux pour ses dragons et ses lagons. En réalité, les varans géants de Komodo ne sont pas les derniers témoins de la préhistoire, mais d’énormes lézards, impressionnants, très photogéniques et parfois dangereux.Un endroit idéal pour s’adonner à une forme singulière de tourisme d’aventure, même s’il est aujourd’hui plus de masse que de niche. Entre une plage balnéaire et une balade en mini croisière, quelques dizaines de milliers de touristes annuels viennent approcher ces drôles de dragons qui effraient autant qu’ils fascinent les visiteurs. Aussi, promeneurs, baigneurs et excursionnistes se croisent — le temps d’un frisson bien encadré, il est vrai dans un décor de rêve — dans ce parc national, tous animés par les mêmes volontés et curiosité de « voir pour de vrai » cette créature étrange qui stimule notre imaginaire rempli de dinosaures. In eastern Indonesia, between the island of Sumbawa and Flores that, is the Komodo National Park, named after the main island where the famous lizards are found, a beautiful natural area now protected by UNESCO and surrounded by reefs coral. Some families of fishermen, most Muslims inhabit this small archipelago prized today by international tourists for its dragons and lagoons. In reality, the giant Komodo dragons are the last witnesses of prehistory but huge lizards, impressive, photogenic and sometimes dangerous.An ideal place to indulge in a singular form of adventure tourism, although it is now more mass than niche. Between a seaside beach and a leisurely mini cruise, tens of thousands of annual tourists come to approach these funny dragons that scare as they fascinate visitors. Also, walkers, swimmers and hikers cross - time for a well supported thrill, it is true in a dream setting - in this national park, all driven by the same desire and curiosity to "see for real" this creature strange that stimulates our imagination filled with dinosaurs. Indonésie Komodo Bali Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7577 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7577 | Partager |