![]() | Les Libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles ; Free colored people confronted with prejudice : crossing lines in Martinique in the seventeenth and eighteenth centuries Auteur(s) : Pierre-Louis, Jessica Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Noël, Erick Résumé : À la Martinique au XVIIIe siècle, les « libres de couleur », qu’ils soient nés libres ou affranchis, noirs ou métis, forment une catégorie juridique distincte des Blancs et des esclaves. L’étude comparée, avec les territoires espagnols ou anglais, montre qu’aucune réglementation légale n’a officialisé un passage de la catégorie Libre de couleur à celle de Blanc dans les colonies françaises de la fin du XVIIe siècle à la Révolution française. Aussi, cette thèse se propose de montrer les processus officieux qui ont permis à certaines personnes – les « assimilés » – de franchir la barrière de couleur. Une réflexion a été menée sur le préjugé de couleur, système raciste dont l’idéologie, soutenue par la réglementation locale, a légitimé la construction collective d’un ordre public et social. Puis, on a examiné l’élaboration de la barrière de couleur. Les libres de couleur ont été les premiers à faire les frais de l’imperméabilisation de la ligne de démarcation et des problèmes posés par la pureté de sang ; mais les Blancs mésalliés, dans le cadre d’unions interraciales, et les Amérindiens ont aussi été visés. Enfin nous avons réfléchi à ce qui faisait la blancheur et aux stratégies adoptées pour réussir ce changement de statut. Le notariat et les 33 000 actes des registres paroissiaux traités ont donné lieu à la reconstitution de généalogies pour examiner des individus et des familles sur plusieurs générations ; on a ainsi observé l’importance du phénotype, le blanchiment, la légitimité des relations, les conjoints privilégiés, le choix des réseaux, les niveaux de fortune et l’usage de l’espace. In Martinique in the eighteenth century, the "free people of color", both those free by birth and freedmen, black or mixed race, form a legal category, which was distinct from those of whites and slaves. Comparative studies with Spanish or English territories show that no legal regulation formalized a shift - from the category of free colored people to that of White - in the French colonies between the late seventeenth century and the French Revolution. Also, this thesis proposes to show the informal process that enabled some people - the "assimilated" - to cross the color barrier. I analysed the color prejudice, a racist system, whose ideology, supported by local regulations, legitimized the collective construction of a public and social order. In a second step, I examined the development of the color bar. The free colored people were the first to bear the brunt of the impermeability of the demarcation line and of the problems posed by the purity of blood; but some whites, through interracial unions, and Native Americans have also been targeted. Finally I thought about what made the whiteness, and the strategies to achieve whiteness, change in status. Notarial acts and 33,000 acts of parish registers treaties led to the reconstitution of genealogies, in order to examine individuals and families over generations; I observed the importance of the phenotype, whitening, legitimacy relations, privileged partners, choice of networks, wealth levels and the use of space. http://www.theses.fr/2015AGUY0847/document | Partager |
![]() | Les Caraïbes centraméricaines : fragments à géométrie variable Auteur(s) : Michel, Aurélia Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Afin de mettre en perspective les différents articles du dossier, le texte souligne les différentes étapes qui définissent la situation de la façade caraïbe à la fois au sein des Etats-nations et de la région centraméricaine. Depuis une position de marge ou d’enclave liée à la fois à la géographie et aux logiques de l’empire espagnol, cet ensemble territorial s’est construit à partir de fragments plus ou moins connectés entre eux et aux espaces régionaux maritimes (caribéen ou atlantique). Au cours de leur construction, les différents Etats-nations n’envisagent d’abord la façade caraïbe que dans sa dimension de connexion transisthmique. Pourtant, on constate au vingtième siècle différents processus d’intégration territoriale qui visent à relier espace continental et façade caraïbe, processus qu’il faut associer à de nouvelles dynamiques démographiques. Les sociétés d’interface qui en résultent, voient leurs composantes « ladinas », indiennes, ou afro-descendantes se réorganiser. Enfin, ces fragments qui composent la façade prennent de nouvelles couleurs à la lumière des projections faites par d’autres acteurs (ONG) ou à d’autres échelles (région américaine). In order to put into perspective the different papers of the issue, this text highlights the successive stages by which the Caribbean coastline of Central American has been constructed, under the several States-nations and as a part of the Central American region. As a margin or enclave due to geographical characters as to the logics of Spanish Empire, these territories have been made from fragments more or less connected between them or to other regional maritime spaces (Caribbean or Atlantic). When growing, the States-nations in the region first exclusively consider their Caribbean coastline as a transisthmic connection. Yet, during the twentieth century, various process of territorial integration aim to connect continental spaces and maritime coastline, associating demographical dynamics. Societies of interface result of these process, where their ladina, indian, afro components are reorganized. Finally, theses fragments as elements of the façade take a new color in the look of new actors (NGO) or from other scales and spaces (Atlantic region, Caribbean Sea). Para poner en perspectiva los diferentes artículos del numero temático, este texto subraya las varias etapas en que definieron la situación de la costa caribeña, a la vez en cada Estado-Nacion y al nivel de la región. Con una posición de margen o enclave, que se explica tan por motivos geográficos que por las lógicas del imperio español, este conjunto territorial se ha construido a partir de fragmentos más o menos conectados entre sí e con los espacios regionales marítimos (caribeño o atlántico). Cuando se desarrollaron, los Estados-naciones consideraban las costas caribeñas solo por su potencial transístmico. Sin embargo, en el siglo veinte, llevaron a cabo varios procesos de integración territorial que les permiten vincular su espacio continental con la fachada atlántica, y eso asociándose a importantes dinámicas poblacionales. Resultan de estos procesos sociedades de interfaz, cuyos componentes ladinos, indígenas y afros se ven reorganizados. Por fin, los fragmentos que componen la costa caribeña toman otro color a la luz de proyectos llevados por actores ajenos (ONG) o desde espacios y escalas diferentes (Espacio atlántico, región americana). Amérique centrale Caraïbes Livingston Guatemala Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6032 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6032 | Partager |
![]() | Thevetia peruviana ; bwa lèt ; cabalonga ; fey sezi ; laurier jaune ; lucky nut ; milk-bush ;
wa sirpan Résumé : Arbusto o arbolito glabro, de hasta 10 m de altura. Hojas alternas, lineares a linear-lanceoladas, estrechamente acuminadas, brillantes en el haz. Inflorescencia terminal o lateral con pocas flores; lóbulos de la corola obovados a ovado-lanceolados; corola hipocraterimorfa, de color naranja o rosado-amarillenta. Drupas rojas al madurar, con dos semillas. Arbuste ou petit arbre glabre, pouvant atteindre 10 m de haut. Feuilles alternes, linéaires à linéaires-lancéolées, effilées à la pointe, brillantes sur le dessus. Inflorescence terminale ou latérale avec peu de fleurs; lobes de la corolle obovales à ovés-lancéolés; corolle hypocratérimorphe, de couleur orange ou rose-jaunâtre. Drupes rouges lorsqu’elles sont arrivées à maturité, avec deux graines. Shrub or small tree 3-7 m high, glabrous with milky sap. Leaves spirally arranged, linear, 10-15 x 0.6-1cm, shiny on the upper side; Inflorescence terminal cymes, few-flowered; corolla tubular-campanulate, flower 7-8.5 cm long, bright yellow or pinkish-orange; fruit sickle-shape, 2 x 3 cm, yellow when ripe with a single triangular seed 2 x3 cm. Nativa de América tropical, cultivada ampliamente en los trópicos de ambos hemisferios. Originaire d;Amérique tropicale, abondamment cultivée sous les tropiques des deux hémisphères. Native to tropical America, widely cultivated in the tropica http://www.tramil.net/fototeca/plant349 | Partager Voir aussi |
![]() | Steel pan band greeting tourists at the customs department ; The Bryant Slides Collection ; The Bryant Slides Collection, Barbados Auteur(s) : Unknown ( Photographer ) Résumé : The slides were taken on collecting trips sponsored by the William L. Bryant Foundation, where books, music and art indigenous to the regions were gathered. The are organized by geographical location. Steel pan music is most often associated with Trinidad and Tobago, where the art form originated, but the music is also popular in Barbados. Steel pans are made from oil drums that have had the drum head shaped with slopes and slants to make music note sounds. These drums have been painted blue and yellow to reflect the Barbados flag colors. This steel pan band includes a musician using shak-shaks (similar to maracas), which is a hollow rattle used in the Lesser Antilles. Cockspur Fine Rum box, pictured, has been produced in Barbados since 1884, when Danish seaman Valdemar Hanschell created the rum, which is distilled from fermented molasses. The cruise terminal, pictured, would contain departments to manage cruise passengers, such as Immigration and Customs. Slide labeled Barb 8. Barbados -- Caribbean region -- Bridgetown, Saint Michael Droits : All rights to images are held by the respective holding institution. This image is posted publicly for non-profit educational uses, excluding printed publication. For permission to reproduce images and/or for copyright information contact Special Collections & University Archives, University of Central Florida Libraries, Orlando, FL 32816 phone (407) 823-2576, email: speccoll@ucf.edu CFM1972_01a Sheet 20: 2 http://ufdc.ufl.edu/AA00016541/00001 | Partager |
![]() | Amerique Meridionale Auteur(s) : Levasseur, Victor Bonheur, Raimond Languillermie Éditeur(s) : A. Combette ( Paris ) Résumé : From: Atlas Universel Illustre. Extensive illustrations surround the smaller map. A colorful framework of landscape, animals, people, with steel gengravings of cities. Engraved by Laguillermie. Illustrations by Raimond Bonheur. (Funding) Funded in part by the University of Florida, the Florida Heritage Project of the State University Libraries of Florida, the Institute for Museum and Library Services, and the U.S. Department of Education's TICFIA granting program. Mexico Belize Guatemala Honduras El Salvador Costa Rica Nicaragua Panama Cuba Cayman Islands Jamaica Haiti Dominican Republic Puerto Rico United States Virgin Islands British Virgin Islands Anguilla Antigua and Barbuda Guadeloupe Dominica Montserrat Martinique Saint Kitts and Nevis Saint Lucia Saint Vincent and the Grenadines Barbados Grenada Trinidad and Tobago Netherlands Antilles Aruba Colombia Venezuela Guyana French Guiana Suriname Argentina Chile Brazil Uruguay Paraguay Ecuador Peru Falkland Islands South America South America Early Maps South America Droits : This item is presumed to be in the public domain. The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions may require permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide. 002730767 ANK8537 http://ufdc.ufl.edu/UF90000235/00001 | Partager |
![]() | Sida rhombifolia ; =Malva rhombifolia ; balè onz euw ; balier savanne ; balyé dizè ; escobillo ; queensland hemp ; wadé-wadé Résumé : Sufrútice erecto, con ramas ascendentes, tallos puberulentos con tricomas estrellados y diminutos. Hojas alternas, variando de rómbico-oblongas a ovado cuneadas u oblanceoladas, obtusas a redondeadas o subagudas en el ápice, cuneadas o redondeadas en la base. Pedicelos solitarios en las axilas y más o menos dispersos a lo largo del tallo; corola amarilla o amarilla-anaranjada. Frutos glabros, carpelos múticos o con 1 o 2 espinas; semillas de color café, glabras, excepto en el hilo. Plante suffrutescente dressée, à branches ascendantes, tiges pubérulentes avec pubescencesen étoiles de très petite dimension. Feuilles alternes, rhomboïdale-oblongues à ovée- cunéiformes ou oblancéolées, obtuses à arrondies ou subaiguës à la pointe, cunéiformes ou arrondies à la base. Pédicelles axillaires solitaires et plus ou moins dispersés le long de la tige; corolle jaune ou jaune-orangée. Fruits glabres, carpelles mutiques ou avec 1 ou 2 épines; graines de couleur café, glabres, sauf sur le hile. Erect bushy herb, 30-90 cm high with wiry branches. Stems stellate-puberulent, the hairs less than 1 mm long. Leaves alternate, simple, 2-8 x 4 cm, lanceolate to rhombic-oblong, acute at the apex, narrowed or cordate at the base, margins serrate-dentate, blades discolorous, puberulent above and below; flowers pedicillate, solitary in axils, disperse along the stem, corolla, 7-10 mm yellow-orange, becoming pinkish; fruit with 9-14 glabrous carpels, 3-4 mm long including spine and 4-5 mm in diameter. Regiones tropicales y subtropicales. Régions tropicales et subtropicales. Tropical and subtropical regions. http://www.tramil.net/fototeca/plant322 | Partager Voir aussi |
![]() | Coffea arabica ; arabica coffee ; café ; kafé Résumé : Arbusto de hasta 7 m de altura, tronco delgado, recto. Hojas corto-pecioladas, elípticas a oblongas, brillantes, subcoriáceas, de 7 a 15 cm. Flores en grupos axilares, fragantes, generalmente sésiles; cáliz truncado; pétalos blancos. Baya oblonga a globosa, de 10 a 16 mm, de color rojo al madurar. Arbuste pouvant atteindre 7 m de haut, tronc mince, droit. Feuilles à petit pétiole, elliptiques à oblongues, brillantes, épaisses, de 7 à 15 cm. Fleurs en groupes axillaires, odorantes, généralement sessiles; calice tronqué; pétales blancs. Baie oblongue à arrondie,de 10 à 16 mm, de couleur rouge une fois parvenue à maturité. Shrub, up to 7 m tall with stem branching; leaves opposite, petiole ca. 1 cm long, leaf blade dark green, shiny, obovate, oblanceolate or broadly elliptical, 10-40cm x 5-15 cm; inflorescence in axillary clusters, flowers white, fragrant, generally sessile; fruit a berry, oblong to globose 12-25 mm long, red when ripe. Originaria de Africa, cultivada en las regiones tropicales. Originaire d';Afrique, cultivée dans les régions tropicales. Native to Africa, cultivated in tropical regions. http://www.tramil.net/fototeca/plant138 | Partager Voir aussi |
![]() | Piper auritum ; bullhoof ; cowfoot ; hoja de Santa María ; ké (a) rat Résumé : Arbusto de 2 a 3 m, aromático, de madera suave. Hojas ovadas u oblongo-ovadas de hasta 60 cm de largo, agudas a corto acuminadas en el ápice, cordadas en la base, lóbulos basales redondeados, marcadamente desiguales. Espigas de color verde pálido, de 10 a 20 cm de largo; brácteas redondeadas y densamente ciliadas. Frutos pequeños agrupados en las espigas. Arbuste pouvant atteindre 2 à 3 m, aromatique, bois tendre. Feuilles ovées ou oblongues-ovées, pouvant avoir 60 cm de long, à l’extrémité aiguë à terminée en pointe courte, cordées à la base, lobes à base arrondie, fortement inégaux. Epis de couleur vert pâle, de 10 à 20 cm de long; bractées arrondies et pourvues de cils denses. Petits fruits groupés sur les épis. Soft-wooded aromatic shrub or tree 1-6m high. Leaves ovate or ovate-elliptical, 20-40 x 12-25 cm, acute to short acuminate at the apex, deeply and unequally cordate-auriculate at base, margins densely white-ciliate, petiole winged to the apex; inflorescence a spike, whitish to light yellow, pendulous, 10-20 cm x 3-5 mm; fruit, small, three-angled. Nativa del sureste de México y Centroamérica, cultivada y naturalizada en Cuba y Florida. Originaire du sud-est du Mexique et de l;Amérique Centrale, cultivée et naturalisée à Cuba et en Floride. Native to southeast Mexico and Central America http://www.tramil.net/fototeca/plant283 | Partager Voir aussi |
![]() | Catharanthus roseus ; =Vinca rosea ; guajaca ; kaka poul ; karaktè ; dezosm blan ; old maid ; periwinkle ; vicaria ; vicaria blanca ; zè ; b sosyé Résumé : Herbácea o subarbusto de hasta 80 cm, con látex blanco lechoso. Hojas opuestas abovadas, elípticas u oblongas de 3 a 7 cm de largo. Flores sésiles, blancas o rosadas, con 5 pétalos unidos por la base formando un tubo con lóbulos libres, solitarias o en grupos en las axilas de las hojas. Fruto trilobular, pubescente, conteniendo de 2 a 3 semillas de color negro, de aprox. 0.5 cm de diámetro. Plante herbacée ou sous-arbrisseau pouvant atteindre 80 cm de haut, avec un latex blanc laiteux. Feuilles opposées ovées, elliptiques ou oblongues de 3 à 7 cm de longueur. Fleurs sessiles, blanches ou rosées, avec 5 pétales unis par la base et formant un tube aux lobes libres, solitaires ou en groupe sur l';axe des feuilles. Fruit trilobulaire, pubescent, contenant de 2 à 3 graines de couleur noire, dont le diamètre est approximativement de 0.5 cm. Herb or subshrub, up to 80 cm tall, with white milky latex. Leaves opposite, elliptic or oblong 2-7 cm x 1.5cm; Flowers in 2-3 clusters or solitary, with 5 petals, ranging from white to greenish-yellow to rose-pink to reddish purple, and corolla tube inflated below the limb; fruit a follicle, cylindrical, 1.5-3.5 cm long. Nativa de Madagascar, ampliamente cultivada y naturalizada en las regiones tropicales. Originaire de Madagascar, très cultivée et naturalisée dans les régions tropicales. Native to Madagascar, widely cultivated and naturalized in tropical regions http://www.tramil.net/fototeca/plant114 | Partager Voir aussi |
![]() | Conodont biostratigraphy and palaeoenvironmental trends during the Famennian (Late Devonian) in the Thuringian Buschteich section (Germany) Auteur(s) : Girard, Catherine CORNEE, Jean-jacques Charruault, Anne-lise Corradini, C. Weyer, D. Bartzsch, K. Joachimski, M. Feist, R. Auteurs secondaires : Institut des Sciences de l'Evolution [Montpellier] (ISEM) ; Université de Montpellier (UM) - Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR226 - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Geologie des Reservoirs et Ressources ; Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) University of Cagliari Museum fur Naturkunde, Berlin University of Erlangen-Nuremberg Éditeur(s) : HAL CCSD Borntraeger Science Publishers Résumé : This study characterizes the stratigraphical context as well as the palaeoenvironmental and sealevel trends during the Late Frasnian and Famennian in the Buschteich section (Thuringia, Germany). An integrated approach combines conodont biostratigraphy, chemostratigraphy based on carbon and oxygen isotopes, conodont biofacies analyses and investigations of the morphotypes of foraminifera that occur in the section was applied. Conodonts provided a fine-scale biostratigraphical framework. All the Famennian conodont biozones were identified, with the exception of the three lowest. The Frasnian – Famennian transition was further identified by a positive carbon isotope excursion. This continuous Famennian record is developed in a condensed limestone succession. The reddish Griotte facies, typical of strata of this period, were not documented. Black shales were not developed except for an interval of dark colored mud rocks corresponding to the Hangenberg event at the top of the section. The carbonate succession of Buschteich was deposited in an outer ramp environment, pelagic organisms are the dominant fauna. This is corroborated by the overall dominance of the deep-water conodont genus Palmatolepis. Microfacies, conodont biofacies and foramini fera indicated a deepening trend from the Lower crepida to the Lower rhomboidea Zone, followed by a shallowing trend from the Upper rhomboidea to the praesulcata Zone. This sequence overall matches the sea level reference curve for Euramerica. The timing of maximum water depth at Buschteich, as well as the general sea-level reference record, differs from the Col des Tribes (Montagne Noire, France). Differential uplift or overprinting of the long-term eustatic changes may be the cause of the discrepancy in the local sea-level records. ISSN: 0078-0421 hal-01623111 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01623111 DOI : 10.1127/nos/2016/0318 | Partager |
![]() | Chamissoa altissima ; =Achyranthes altissima ; basket withe ; lyann panye Résumé : Trepadora leñosa. Hojas aovadas a lanceoladas, acuminadas o agudas, de 6 a 18 cm. Inflorescencias axilares o terminales de hasta 20 cm; flores de 3 a 4 mm; sépalos blancos o verdosos, ovales a oblongos. Utrículo globoso a ovoideo de 4 a 5 mm de longitud; semilla lenticular o reniforme de color negro. Plante grimpante ligneuse. Feuilles ovalées à lancéolées, acuminées ou en pointe, de 6 à 18 cm. Inflorescences axillaires ou terminales pouvant atteindre 20 cm; fleurs de 3 à 4 mm; sépales blancs ou verdâtres, ovales à oblongs. Fruit : utricule globuleux à ovoïde de 4 à 5 mm de longueur; graine lenticulaire ou réniforme de couleur noire. Low weedy shrub or climbing vine up to 25 m with stem ca. 3 cm thick, older stems ribbed. Leaves alternate, elliptical to lanceolate 6-14 cm x 8 cm; inflorescence a panicle; flowers, greenish-yellow, 3-4 mm.; fruit a 1-seeded utricle (bladder- like), seeds black, discoid, enveloped in a blue translucent aril. América tropical. Amérique tropicale. Tropical America. http://www.tramil.net/fototeca/plant119 | Partager Voir aussi |
![]() | Prosopis juliflora ; bayawond blan ; cashaw ; mesquite Résumé : Arbusto o arbolito de hasta 12 m, ramas armadas con espinas rectas. Hojas pecioladas, compuestas, glabras; 1 a 3 pares de pinas; con folíolos de 12 a 20 pares por pinna, sésiles, linear-oblongos. Flores verde-amarillentas, sésiles, en espigas cilíndricas, densas, de 5 a 10 cm de longitud, pedunculadas. Vaina comprimida, falcada, coriácea indehiscente; semillas aplanadas, ovales de color café. Arbuste ou petit arbre pouvant atteindre 12 m, branches armées d’épines droites. Feuilles pétiolées glabres, bipennées ou tripennées, dont chaque élément porte 12 à 20 paires de folioles, sessiles, linéaires-oblongues.Fleurs vert-jaunâtres, sessiles, en épis cylindriques, denses, de 5 à 10 cm de longueur, pédonculées. Gousse comprimée, en forme de lame de faucille, coriace indéhiscente; graines plates, ovales, couleur café. Shrub or small tree, up to 12 m high with spreading branches armed with straight spines 0.6-2.5 cm. Leaves, petiolate 1-4 cm, bipinnate with glands between pairs of pinnae, pinnae 1 pair rarely 2, leaflets 12-20 pairs linear-oblong, 7-16 x 1.5-3.2 mm, apex obtuse or short abrupt point; inflorescence axillary in spikelike racemes, 5-10 cm long; flowers densely packed with pale yellow corolla 2.5 mm long; pod compressed, 7-20 cm x 1-1.6 cm, slightly curved, pale yellow; seeds brown 6 mm embedded in white sweet pulp. Nativa de América tropical. Originaire d;Amérique tropicale. Native to tropical America. http://www.tramil.net/fototeca/plant259 | Partager Voir aussi |
![]() | Momordica charantia ; asorosi ; bitter cucumber ; bitter pear melon ; bittergourd ; calaica ; cerasee ; corailee ; cundeamor ; kokouli ; maiden blush ; manjé kouli ; pawoka ; ponm zendyen ; popololo ; sorosí ; sorrow seed ; i konkonb kouli ; wild balsam-apple Résumé : Hierba trepadora de hasta 6 m, usualmente muy ramificada. Hojas alternas de 4 a 12 cm, 5-7 lobadas; lóbulos obtusos o mucronulados con márgenes dentados o crenados. Corola amarilla, segmentos obtusos o emarginados de 1.5 a 2 cm. Fruto elipsoide, tuberculado, dehiscente, de 5 a 15 cm de diámetro, de amarillo a anaranjado, con 3 valvas; pulpa de color rojo; semillas elípticas, planas, de 10 a 16 mm. Herbe grimpante pouvant atteindre 6 m, habituellement très ramifiée. Feuilles alternes de 4 à 12 cm, avec 5-7 lobes; lobes obtus ou mucronés, bords dentés ou crénelés. Corolle jaune, segments obtus ou émargés de 1,5 à 2 cm. Fruit ellipsoïdal, tuberculé, déhiscent, de 5 à 15 cm de diamètre, jaune à orangé, avec 3 valves; pulpe de couleur rouge; graines ellipsoïdales, aplaties, de 10 à 16 mm. Climbing dioecious herb 6 m or more, usually densely branchedwith tendrils. Leaves alternate, simple 4-12 cm long, deeply5-7 lobed,sinuate with mucronate tips; inflorescence a raceme; female and male flowers yellow, peduncle shorter on female flower, bracts on male peduncle reniform to rounded-cordate; fruit cylindrical, narrowed at both ends, 8-15 cm long, prominent tubercles on the ribs, orange when ripe containing pendulous seeds covered in a red pulp; seed oblong 12-16 mm x 5-9 mm and 3-4 mm thick. Originaria del Viejo Mundo y naturalizada en todos los trópicos. Originaire de l;Ancien Monde et naturalisée sous tous les tropiques. Native to the Old World and naturalized in all tropical regions. http://www.tramil.net/fototeca/plant232 | Partager Voir aussi |
![]() | Crescentia cujete ; =Crescentia acuminata ; calabash tree ; gourd ; higüero, güira ; kalbas Résumé : Arbol de 4-5 (raras veces 8) metros de altura, tronco de hasta 20 cm de diámetro y ramas extendidas. Hojas corto-pecioladas, espatuladas, fasciculadas, de 5 a 20 cm. Flores solitarias, amarillentas con venas de color púrpura, de 5 a 6 cm; lóbulos lacerados. Fruto globoso o elipsoideo, liso, lustroso, de 10 a 30 cm de diámetro, de cáscara dura. Petit arbre de 8 m ou moins, tronc pouvant avoir jusqu’à 20 cm de diamètre et branches allongées. Feuilles à court pétiole, spatulées, fasciculées, de 5 à 20 cm. Fleurs solitaires, jaunâtres avec des veines pourpres, de 5 à 6 cm; lobes très découpés. Fruit arrondi ou ellipsoïdal, lisse, brillant, de 10 à 30 cm de diamètre, à l’écorce dure. Small tree, up to 8 m tall with shorttrunk up to 20 cm in diameter with long spreading branches; leaves short-petiolate, spatulate, fasciculate, 5-20 cm long; flowers bell-shaped, born on the trunk in clusters, 5-6 cm long, greenish- white to greenish-yellowish with purple markings, foul smelling; fruit globose to ellipsoid, smooth, shiny, 10-30 cm in diameter, with hard shell. Nativa de América tropical continental, cultivada y naturalizada en los trópicos. Originaire de l’;Amérique tropicale continentale, cultivée et acclimatée sous les tropiques. Native to tropical continental America, cultivated and naturalized http://www.tramil.net/fototeca/plant150 | Partager Voir aussi |
![]() | Lantana camara ; =Lantana armata ; bwa jenou ; cariaquillo ; cariaquito ; graterwood ; guanatel ; kayakeet ; mabizou ; marikrab ; milflè ; red sage ; siete negritos ; vèvèn ; wild sage ; red sagebrush ; zèb piten Résumé : Arbusto de hasta 2 m de alto, con o sin espinas recurvadas, tallos híspidos, cuadrados en sección. Hojas opuestas o ternadas, ovadas a oblongo-ovadas, lámina rugosa, márgenes crenados o aserrados. Inflorescencia con brácteas inferiores subuladas; corola de color variable desde rojo a anaranjado o amarillo y lila o morado claro. Bayas morado oscuras. Arbuste pouvant atteindre 2 m de haut, avec ou sans épines incurvées, tiges hispides, à section carrée. Feuilles opposées ou alternes, ovées ou oblongues-ovées, surface rugueuse, bords crénés ou en dents de scie. Inflorescences avec bractées inférieures subulées; corolle de couleur variable de rouge à orangé ou jaune et mauve ou violet clair. Baies violet sombre. Shrub erect or scrambling, aromatic, 1-6 m high, square stems hairy, sometimes prickly. Leaves simple, opposite, occasionally in whorls of three, ovate, margins crenate-serrate; inflorescence a capitate spike; flower tube 6-9 mm and limb 5-7 mm across, ranging from red, orange or yellow; fruit a drupe, ca. 4 mm diameter, ripens dark purple. Originario de América tropical y subtropical, introducida y naturalizada a las áreas tropicales y subtropicales del viejo mundo. Originaire d;Amérique tropicale et subtropicale, introduite et naturalisée dans les zones tropicales et subtropicale http://www.tramil.net/fototecaplant206 | Partager Voir aussi |
![]() | Un marché á Saint-Domingue : Auteur(s) : La cais chie ( Engraver ) Éditeur(s) : Delloye? Delloye? ( Paris? ) Résumé : Digital image. 2005. 58 M tif. Prints. Box 36. Hand colored, ca. 2002. Illustration, probably from France militaire / Abel Hugo. -- Paris : Delloye, 1838. -- 5 v. : plates, ports., maps ; 28 cm. All rights reserved by the source institution. Haiti Droits : All rights reserved by the source institution. 2003-263-5 http://ufdc.ufl.edu/AA00010860/00001 | Partager |
![]() | Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
![]() | Tourisme de masse et tourisme responsable en période de crise paysagère : le canal du Midi (France) Auteur(s) : Ballester, Patrice Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Depuis le xviie siècle, le canal du Midi connaît des conflits d’usage et des paysages forts différents. Actuellement, les Voies Navigables de France (VNF) comme la population locale et les touristes se confrontent à une crise paysagère et environnementale majeure. La disparition des platanes centenaires à cause du champignon et de l’épidémie du chancre coloré est inéluctable. Cette crise bouleverse les niveaux d’information et de perception d’un espace touristique de première importance pour la France avec une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco en 1996. Les arbres sont un marqueur d’une identité paysagère et de représentations touristiques très fortes. À partir d’une recherche archivistique inédite portant sur l’évolution du paysage et de l’action des acteurs, couplée à une enquête de terrain entre 2008 et 2013 sur le comportement des touristes et des promeneurs, nos résultats montrent que l’action de protection et de conservation de ce paysage rentrent dans une alliance renouvelée entre le tourisme de masse et le tourisme responsable, ils en deviennent interdépendants. La communication et la pédagogie environnementale auprès du grand public sur le degré de nature de ce site rentrent aussi dans une action à son tour résiliente et de développement durable, les ambivalences des comportements des usagers dans leur vision d’un site touristique hybride s’observent. Since the seventeenth century, the canal du Midi known conflicts of use and a variety of landscapes. Currently, Waterways of France (VNF) as the local population and tourists are confronted with a major landscape and environmental crisis. The disappearance of the old plane because of the fungus and the epidemic of colored canker is inevitable. This crisis disrupts levels of information and perception of a tourist area of prime importance for France with an inscription on the World Heritage by UNESCO in 1996. Trees are a marker of landscape identity and tourist representations very strong. From unprecedented archival research on the changing landscape and action actors, coupled with fieldwork between 2008 and 2013 on the behavior of tourists and walkers, our results show that the action of protection and conservation of the landscape fit into a renewed relationship between mass tourism and alternative tourism alliance, they become interdependent. Communication and environmental education to the public on the state of nature of this site are also included in an action to turn its resilient and sustainable development, the ambivalences of user behavior in their vision of a hybrid attraction are observed. Desde el siglo XVII, el canal du Midi conocido conflictos de usar y varios paisajes. Actualmente, Vías Navegables de Francia (VNF) como la población local y los turistas se enfrentan a una crisis ambiental y paisaje. La desaparición de los plátanos por el champiñón y la epidemia del cancro colorido es inevitable. Esta crisis altera los niveles de información y la percepción de una zona turística de gran importancia para Francia con una inscripción en el Patrimonio de la Humanidad por la UNESCO en 1996. Los árboles son un marcador de la identidad del paisaje y representaciones turísticas muy fuertes. De investigación de archivo original sobre la evolución del paisaje y la acción de los actores, junto con el trabajo de campo entre 2008 y 2013 en el comportamiento de los turistas y caminantes locales, nuestros resultados muestran que la acción de protección y conservación de la forma del paisaje en una renovada relación y la alianza entre el turismo de masas y el turismo alternativo, se vuelven interdependientes. Comunicación y educación ambiental al público sobre el estado de la naturaleza de este sitio se incluyen en una acción para activar su desarrollo resiliente y sostenible, las ambivalencias de comportamiento de los usuarios en su visión de un sitio turístico híbrido se observan. France Canal du Midi Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7566 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7566 | Partager |
![]() | Spatial and temporal coherence between Amazon River discharge, salinity, and light absorption by colored organic carbon in western tropical Atlantic surface waters Auteur(s) : Salisbury, J. Vandemark, D. Campbell, J. Hunt, C. Wisser, D. Reul, Nicolas Chapron, Bertrand Éditeur(s) : Amer Geophysical Union Résumé : The temporal evolution and spatial distribution of surface salinity and colored detrital matter (cdm) were evaluated within and adjacent to the Amazon River Plume. Study objectives were as follows: first, to document the spatial coherence between Amazon discharge, salinity, cdm, and the nature of the salinity-cdm relationship; second, to document the temporal and spatial variability of cdm along the trajectory of the low-salinity Amazon Plume, and third, to explore the departure of cdm from conservative mixing behavior along the plume trajectory into the open ocean. Time series (2003-2007) of surface salinity estimated using the Advanced Microwave Scanning Radiometer-Earth Observing System and corresponding satellite cdm absorption (acdm) data documented a plume of freshened, colored water emanating from the Amazon. Salinity and acdm were generally coherent, but there were regions in which spatial patterns of salinity and acdm did not coincide. Salinity was oppositely phased with discharge, whereas acdm was in phase but lagged discharge and typically remained high after maximum discharge. Along the river plume trajectory, acdm was inversely correlated with salinity, yet there was considerable deviation from conservative mixing behavior during all seasons. Positive anomalies in a linear relationship between salinity and acdm corresponded to areas of enhanced satellite-retrieved net primary productivity, suggesting the importance of phytoplankton biomass or its subsequent remineralization as a source of cdm. Negative anomalies tended to predominate at the distal sections of the plume trajectories, an observation consistent with the process of photo-oxidation of cdm over observed time scales of days to weeks. Journal Of Geophysical Research-oceans (0148-0227) (Amer Geophysical Union), 2011-07 , Vol. 116 , N. C00H02 , P. 14 p. Droits : 2011 American Geophysical Union. All Rights Reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00041/15218/12593.pdf DOI:10.1029/2011JC006989 http://archimer.ifremer.fr/doc/00041/15218/ | Partager |
![]() | Canavalia ensiformis ; =Dolichos ensiformis ; haba ; pwa kochon ; pwa maldjók ; pwa sab Résumé : Planta anual erecta de hasta 2 m de altura. Hojas de 3 folíolos membranáceos, oval a ovados de 6 a 12 cm de longitud. Flores de 10 a 20, color rosa en pedúnculos. Legumbre (fruto) linear, ligeramente curva de hasta 30 cm, con 3 costillas longitudinales en cada valva. Semillas elipsoidales, de unos 2 cm, blancas con una marca parda. Plante annuelle arbustive, dressée, pouvant atteindre 2 m de haut. Feuilles à 3 folioles membraneuses, de forme ovale à ovée pouvant avoir de 6 à 12 cm de longueur. Fleurs au nombre de 10 à 20, de couleur rose, sur pédoncules. Fruit linéaire, légèrement incurvé pouvant atteindre 30 cm, avec 3 côtes longitudinales sur chaque valve. Graines ellipsoïdales, de 2 cm approximativement, blanches avec une petite tache brune. Annual erect plant, up to 2 m in height. Leaf with three membranous leaflets, oval to ovate, 6 to 12 cm in length. Flowers, 10 to 20 in number, pink, in peduncles. Pod (fruit) linear, slightly curved, up to 30 cm in length, with three longitudinal ribs in each valve. Ellipsoid seeds, approx. 2 cm in length, white with a brown mark. Plant a climber or a bushy shrub, up to 2 m high. Leaf compound with three leaflets, oval to ovate, 6 to 12 cm long. Inflorescence a raceme, flowers pink-purple; pod (fruit) linear, slightly curved, ca. 30 cm x 2.5-3.5cm, with three longitudinal ribs in each valve; seeds ca. 2 cm x 1.5 cm x 1 mm, white or ivory with a brown mark. América tropical. Cultivada en regiones templadas y tropicales. Amérique tropicale. Cultivée dans les régions tempérées et tropicales. Tropical America. Cultivated in regions with tropical and moderate climates. http://www.tramil.net/fototeca/plant92 | Partager Voir aussi |