People on an urban street in Ocho Rios Square ; The Bryant Slides Collection ; The Bryant Slides Collection, Jamaica Auteur(s) : Unknown ( Photographer ) Résumé : The slides were taken on collecting trips sponsored by the William L. Bryant Foundation, where books, music and art indigenous to the regions were gathered. The are organized by geographical location. Two older women engaged in conversation while a man and woman with a child step up sidewalk stairs. In the background of the image, on the left, is a Texaco service station. A car can be seen with a "L", for learner driver, on the windshield. Slide labeled Ocho Rios Square. Jamaica -- Caribbean region -- Ocho Rios, Saint Ann Droits : All rights to images are held by the respective holding institution. This image is posted publicly for non-profit educational uses, excluding printed publication. For permission to reproduce images and/or for copyright information contact Special Collections & University Archives, University of Central Florida Libraries, Orlando, FL 32816 phone (407) 823-2576, email: speccoll@mail.ucf.edu CFM1972_01a http://ufdc.ufl.edu/AA00031111/00001 | Partager |
L'immigration indienne en Guadeloupe (1848-1923) : Coolies, planteurs et administration coloniale Auteur(s) : Schnakenbourg, Christian Éditeur(s) : Université de Provence Université de Provence Résumé : Cette thèse est un document de référence sur l'histoire des indiens d'Inde en Guadeloupe. Elle retrace en 1250 pages le contexte de la mise en place de la politique migratoire, les conditions de la traversée des indiens vers la Guadeloupe, leur installation et conditions de vie dans une société coloniale et la question du retour ou de l'implantation à la fin de l'engagement. Inde Guadeloupe 19 20 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:T14002 | Partager |
The Anthropology of Survival in Post-Earthquake Haiti: Institutional Predators, Individual Maneuver Auteur(s) : Murray, Gerald Éditeur(s) : Center for the Humanities and the Public Sphere, University of Florida Center for the Humanities and the Public Sphere, University of Florida ( Gainesville, FL ) Résumé : (Biographical) Professor Emeritus Gerald Murray has done extended fieldwork in Haiti and the Dominican Republic, and has engaged in applied contract assignments in 15 countries for 27 public and private agencies. In Haiti, he designed and directed an agroforestry project that facilitated trees to over a quarter of a million farm families during a 20 year period. He has also worked with Save the Children (since the earthquake), USAID, and other NGOs on projects related to Haiti and the Dominican Republic. Recent applied research assignments include child slavery in Haiti and the Dominican Republic, potential conflicts surrounding planned dam construction that would flood out farming communities near the Panama Canal, and a month of fieldwork on the Gaza Strip among Hebrew-speaking farmers being shelled by Hamas and Islamic Jihad in the turbulent weeks immediately preceding their planned expulsion and involuntary relocation by the Israeli government. He has written three books, 27 articles and book chapters, and 59 applied anthropological reports. He has studied fifteen languages (some extinct) and have interviewed and/or conversed in eight. (Funding) Sponsored by the Caleb and Michele Grimes Fund in the CLAS Dean's Office and organized by the Center for the Humanities and the Public Sphere. Droits : All rights reserved by the source institution. | Partager Voir aussi |
L'immigration indienne en Guadeloupe (1848-1923) : Coolies, planteurs et administration coloniale Auteur(s) : Schnakenbourg, Christian Année de publication : Date de publication : 2014-9-3 Éditeur(s) : Université de Provence Description : Cette thèse est un document de référence sur l'histoire des indiens d'Inde en Guadeloupe. Elle retrace en 1250 pages le contexte de la mise en place de la politique migratoire, les conditions de la traversée des indiens vers la Guadeloupe, leur installation et conditions de vie dans une société coloniale et la question du retour ou de l'implantation à la fin de l'engagement. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T14002 T14002 | Partager |
Obeah Histories : Researching Prosecution for Religious Practice in the Caribbean Auteur(s) : Paton, Diana Romain, Gemma Forde, Maarit Éditeur(s) : Diana Paton Diana Paton ( United Kingdom ) Résumé : From: http://obeahhistories.org/project/ The website is part of the project ‘Spiritual Politics in Caribbean History’, led by Diana Paton and funded by the Arts and Humanities Research Council, which ran from January 2012 to January 2013. Diana Paton is Reader in Caribbean History at the School of History, Classics and Archaeology at Newcastle University. She is the author of No Bond but the Law: Punishment, Race, and Gender in Jamaican State Formation, 1780-1870 (Durham: Duke University Press, 2004), and co-editor, with Pamela Scully, of Gender and Slave Emancipation in the Atlantic World (Durham: Duke University Press 2005). For her publications on obeah and Caribbean religion, please see the publications page. Gemma Romain specialises in researching Caribbean and Black British history. She currently works as a Research Associate for The Equiano Centre, Department of Geography, UCL and also undertakes freelance historical research and public engagement. She was Vera Douie Fellow at the Women’s Library during 2011, documenting interwar Black histories within the collections of the Women’s Library and was previously Leverhulme Early Career fellowship at Newcastle University. Her publications include Connecting Histories: A Comparative Exploration of African-Caribbean and Jewish History and Memory in Modern Britain (Kegan Paul, 2006) and co-edited with David Cesarani, Jews and Ports Cities, 1590-1990: Commerce, Community and Cosmopolitanism (Vallentine Mitchell, 2006). Gemma wrote the initial drafts of most of the text on the website. Maarit Forde worked with Diana on an earlier phase of this project, funded by the Leverhulme Trust. She researched obeah prosecutions and prosecutions under the Shouters Prohibition Ordinance in the Port of Spain Gazette, co-organized the conference that led to the publication of Obeah and Other Powers, and co-edited the book. Previous research on this project has also been funded by Newcastle University and the British Academy. Droits : Applicable rights reserved. http://ufdc.ufl.edu/AA00013897/00001 | Partager Voir aussi |
Les Libres de couleur de la Martinique sous la Révolution, entre suivisme et activisme Auteur(s) : Cousseau, Vincent Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Hommage au Professeur Léo Elisabeth" : conférence, le 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Vincent Cousseau, maître de conférences à l'Université de Limoges, explique que la Martinique du long XVIIIe siècle a été le champ d'étude de prédilection de Léo Elisabeth. Son vif intérêt pour l'île l'a incité à mobiliser l'histoire sociale et démographique pour la réalisation de sa thèse, en prenant soin de les adapter aux spécificités des sources antillaises. Il a ainsi tracé la genèse et les contours des Libres de couleur martiniquais, groupe intermédiaire discriminé, mais en pleine ascension lorsque la Révolution franchit l'Atlantique. À la lumière des nouvelles études qui font écho à ses travaux et de sources récemment exhumées, Vincent Cousseau réexamine le rôle des Libres de couleur de la Martinique dans la Révolution. Loin d'être univoque, leur engagement a connu une remarquable diversité, passant de l'engagement auprès des planteurs à la mobilisation pour la République, parfois jusqu'au sacrifice. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18174 V18174 | Partager |
Anne-Marie Javouhey et l'esclavage : le paradoxe Auteur(s) : Cornuel, Pascale Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Anne-Marie Javouhey fonde Mana en 1828, elle voulait contribuer à l'émancipation des noirs, mais elle en possède elle-même dans son établissement. Bien que présentée comme une partisane abolitionniste, elle n'affranchit pas d'esclaves en 1836, elle les libère après un engagement de 7 ans. Elle est partisane d'une émancipation graduelle et croit que sous un maître éclairé un esclave est heureux. Pour elle, un bon maître sait créer un attachement profond de la part de l'esclave qui alors consent à son statut de serviteur libre. Son entreprise n'est pas le prototype d'une plantation esclavagiste puisque les soeurs vivent comme les esclaves et ils travaillent pour eux-mêmes. De plus, Mère Javouhey ne souhaite pas libérer ses esclaves avant qu'ils ne soient christianisés. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11070 V11070 | Partager |
Aimé Césaire : défendeur infatigable de l'identité culturelle Auteur(s) : CCEE : Conseil de la culture de l'éducation et de l'environnement Année de publication : Éditeur(s) : CCEE : Conseil de la Culture, de l'Education et de l'Environnement de Martinique Description : Cette brochure porte sur l'engagement d'Aimé Césaire à défendre l'identité culturelle en paroles et en actes. Elle a été réalisée à l'occasion de la célébration des trente ans des CCEE, institution chère à Aimé Césaire, qui dans son discours à l'Assemblée Nationale en 1981, affirmait la nécessité de prendre en compte dans un statut particulier nos spécificités et notamment la dimension culturelle. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T16015 T16015 | Partager |
La SARA, une entreprise dans son intégration régionale Auteur(s) : Marion, David Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation IESG : Institut d'Enseignement Supérieur de la Guyane Extrait de : Journées de l'entreprise 2012. "L'industrie pétrolière et la Guyane : croissance économique et développement durable", le 29 mars 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le directeur général de la SARA revient l'historique de l'implantation de la société, de son modèle économique ainsi que sur sa politique d'engagement sociétale notamment le concept de développement durable. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15149 V15149 | Partager |
La Martinique et la Guadeloupe, terres d'immigration et d'émigration Auteur(s) : Sylaire, Rudolf Giraud, Michel Milia-Marie-Luce, Monique Dubost, Isabelle Auteurs secondaires : Widad, Amra Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Université des Antilles et de la Guyane CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : Les jeudis de l'Université. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les jeudis de l'Université nous propose quatre communications portant sur le thème de l'immigration et de l'émigration en Martinique et en Guadeloupe. L'historienne Monique Milia Marie-Luce nous présente : "L'engagement aux Antilles au regard du droit et de l'histoire". Le sociologue Michel Giraud : "L'émigration antillaise: partir, mourir (un peu), renaître (peut-être)". André Calmont, "L'immigration africaine et haïtienne", et Isabelle Dubost : "Entre nécessité et chimère, les "Chinois" et les "Syriens" à la Martinique". Un récit familial mis en scène par Rudolf Sylaire intitulé "L'immigration se raconte" illustre ces communications. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12156 V12156 | Partager Voir aussi Insertion Migration Iconographie Identité Immigration Emigration Discrimination Colonisation Esclavage Bumidom Sénégal Martinique Guadeloupe Haïti France Cameroun Bénin Côte d'Ivoire ; Télécharger |
Raymond Honorien Auteur(s) : Marie-Louise, Jean Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Tropiques Atrium Scène national - Martinique Extrait de : "Rendre hommage à l'Atelier 45" : conférence, le 15 octobre 2016. Université des Antilles Description : Jean Marie-Louise a été conseiller pédagogique départemental en Arts Visuels. Commissaire d'exposition et plasticien photographe, il expose depuis 1980. Il ouvre la réflexion sur l'oeuvre de Raymond Honorien qui a incarné la naissance en Martinique d'une peinture novatrice. Il lui a proposé une voie et une direction, il lui a conféré une tonalité propre, une portée neuve et une vitalité inédite. Le trajet accompli, de la curiosité de départ à la maturation de son art, est marqué à la fois par l'originalité de l'apprentissage, la frénésie d'apprendre, un sincère attachement au réel, une fièvre créatrice, l'engagement pictural. Il a réalisé une oeuvre personnelle en cachant son génie créateur derrière l'humilité et la discrétion. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16296 V16296 | Partager |
31e Congrès mondial du Conseil International d'Études Francophones. Discussions Auteur(s) : Bénac-Giroux, Karine Radar, Emmanuelle Poel, Van Der Poel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CIEF: Conseil International d'Études Francophones Extrait de : 31e congrès mondial du Conseil international d'études francophones, du 26 juin au 2 juillet 2017. Université des Antilles Description : Discussions Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17179 V17179 | Partager |
Duo-danse-Hommage à Jean-François Colombo. Cri de mes racines Auteur(s) : Boulange, Ina Antourel, Josiane Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2016-2017. Université des Antilles Description : "Cri de mes racines" (Work in Progress). Le duo-danse Josiane Antourel et Yna Boulangé revisite ce spectacle composé par Jean-François Colombo, et conçu à l'origine sous la forme d'un solo pour J. Antourel. Ce travail de création et de réadaptation, expliquent les artistes, "puise ses forces dans les gestes quotidiens et traditionnels de la Martinique". Ceux-ci se conjuguent ici avec "l'image d'Haïti, celle de son relief sinueux, qui renvoie le reflet de la morphologie de la femme caribéenne. Ce chant du corps en évoque les combats, les révoltes et les douleurs : porte-parole de l'île, elle tient « debout » en lutte contre elle-même. Une métaphore poétique pour rappeler un système social et politique hostile, celui de nos contrées... celui d'Haïti en particulier". Le duo Boulangé-Antourel prolonge et poursuit, à la manière d'un hommage, l'engagement artistique du chorégraphe martiniquais Jean-François Colombo, décédé en 1996. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17012 V17012 | Partager |
Volcano tourism in St. Lucia and Dominica: Combining Science and Community Auteur(s) : Joseph, Erouscilla Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AREBio Groupe de recherche BIOSPHERES : BIOlogie, Sciences Physiques & Humaines pour les énergies Renouvelables, l Extrait de : 1er colloque international BIOSPHERES, du 18 au 20 juin 2019. Université des Antilles Description : Volcano tourism plays an important role in the economies of volcanic islands in the Lesser Antilles. On islands like St. Lucia and Dominica these volcanoes have been utilized as geoparks and the areas even being designated as World Heritage Sites. In many of these islands, farming communities also live on the slopes to these volcanoes and with the increased pursuit of geothermal energy the siting of geothermal operations are also located in close proximity. Volcanic activity, therefore, has a significant impact on these islands at a local and national level. Many volcanomonitoring institutions face the financial and human resources challenge of providing ongoing monitoring services to economically burdened small island states. This has often led to the exploration of alternative low-cost monitoring options and strategies to be adopted by monitoring agencies. One such strategy is the adoption of a volcanic risk reduction approach to research and monitoring activities, which integrates the social and physical sciences through the engagement of local communities as partners with scientists in disaster risk reduction. We present a recent approach adopted using this type of strategy in St. Lucia and lessons learnt from this approach with implications for volcano tourism on island. The potential use of this strategy in Dominica is also presented, given the economic challenges the island currently faces during its ongoing recovery efforts from Hurricane Maria in 2017. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19086 V19086 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Urban growth and natural hazards, in particular in mountainous areas of developing countries ; Croissance urbaine et risques naturels dans les montagnes des pays en développement Auteur(s) : Thouret, Jean-Claude D'Ercole, Robert Auteurs secondaires : Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Association des Géographes Français Association de la Revue de Géographie Alpine (ARGA, Grenoble I) Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) Université Blaise Pascal (Clermont II) Université des Antilles et de la Guyane CERAMAC (Centre d'Etudes et de Recherches Appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles) Éditeur(s) : HAL CCSD Institut de Géographie Alpine Résumé : International audience The international symposium on «Urban Growth and Natural Hazards, in particular in Developing Countries» was held in the University Blaise Pascal, Clermont-Ferrand (France) on December 2 and 3, 1994. This meeting brought together about 70 research people, Ph.D. students, and professionals from France and 12 countries, representing universities, research agencies, as well as government and private companies. The symposium aimed to gather specialized people who are engaged and acting in programmes on hazard appraisal, risk prevention and urban management in city environment. These people aimed to compare experiences acquired in two different fields: on the one hand urban growth and its consequences, and on the other hand, natural hazards and effects, in particular in Developing Countries.Half-way through the International Decade for Natural Hazard Disaster Reduction, we strove to reconcile two points of view usually distincts: nature-oriented research and society-oriented research on hazards. These convergent approaches should merge, not only to improve knowledge of natural hazards and risks, but also to cope with hazard and risk situation on a day-basis in a city. We also choose to study both approaches in Developing Countries (DC) because most of the large cities of the world already are or will be located there in near future. In addition, city location in DC coincides with tropical areas where natural hazards are most frequent threats to life, in particular in mountains, on seashores, and on active convergent plate margins. We stress the fact that the 3 following topics are often lacking in studies which have been carried out on natural hazard appraisal and management. 1) How should we include social and economical factors, and particularly a sound analysis of vulnerability of people and values at risk ? 2) How should we cope with hazard management in large cities of Developing Countries ? 3) What is the specific task of research people in hazard case studies engaged in urban environment and management?Three themes correspond to the three sessions of the symposium. (1) Natural hazards and environmental factors : inventory, diagnostic and classification, (2) Vulnerability of urban society and environment : concepts, approaches, and classification, (3) Tools for urban risk prevention and risk management in case of crisis and catastrophes. Ce numéro de la Revue de Géographie Alpine reprend une dizaine parmi les 41 contributions exposées par des chercheurs français et étrangers lors du colloque international « Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement » qui s'est déroulé à l'Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, les 2 et 3 décembre 1994. L'objectif général du colloque était de rassembler les diverses compétences existant en France et à l'étranger dans le domaine de l'évaluation et de la gestion des risques naturels et de confronter les expériences acquises à l'interface entre les villes en croissance et le champ d'action des phénomènes naturels créateurs de risques. Le colloque a donc réuni des chercheurs, des doctorants et des praticiens français et leurs collègues étrangers chargés de prévention, de gestion des risques naturels et de gestion urbaine, principalement dans les grandes villes des pays en développement (P.E.D.).Parvenus à mi-chemin de la Décennie Internationale pour la Prévention des Catastrophes Naturelles, nous avons porté des regards croisés sur les approches naturalistes et sociologiques des risques naturels. Il est maintenant nécessaire de faire converger ces approches, non seulement dans la connaissance des menaces et des risques, mais dans la gestion du risque quotidien en milieu urbain. Nous avons concentré ces approches dans les pays en développement ; en effet, le site de leurs grandes villes coïncide souvent avec le champ d'action des phénomènes naturels générateurs de risques, notamment dans la zone intertropicale et en particulier dans les marges continent ales actives (par exemple autour du Pacifique).Nous avons porté l'accent sur 3 points principaux, qui semblent en partie faire défaut dans les études et les méthodes actuellement mises en oeuvre dans la gestion des risques naturels : 1) comment prendre en compte les aspects socio-économiques, en particulier les types d'analyse des vulnérabilités ? 2) comment aborder la gestion des risques en milieu urbain dans les P.E.D. ? 3) quel rôle doit jouer le chercheur en Sciences de l'Homme, de la Société et de la Terre dans les analyses, les expertises consacrées aux risques et surtout dans leur gestion globale, à la charnière des sociétés citadines précaires et des milieux « naturels » contraignants ?Les contributions ont été regroupées, exposées et discutées lors du colloque sous forme de 3 thèmes. (1) Les phénomènes naturels créateurs de dommages (= menaces) : diagnostic, inventaire et typologie, (2) Les vulnérabilités des sociétés et des espaces urbanisés : concepts, typologie et modes d'analyse, (3) Les outils d'aide à la prévention et à la gestion du risque en milieu urbain. Colloque international : "Croissance urbaine et risques naturels dans les pays en développement" Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, France ISBN : 0035-1121 hal-01165252 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01165252 | Partager |
Determining the Role of Hand Feeding Practices in Accidental Shark Bites on Scuba Divers Auteur(s) : Clua, E. E. Torrente, F. Auteurs secondaires : Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (CRIOBE) ; Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) - École pratique des hautes études (EPHE) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Laboratoire d'Excellence CORAIL (LabEX CORAIL) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - École pratique des hautes études (EPHE) - Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) - Université de la Réunion (UR) - Université de la Polynésie Française (UPF) - Université de Nouvelle Calédonie - Institut d'écologie et environnement Éditeur(s) : HAL CCSD Annex Publishers Résumé : International audience Introduction: Shark-based ecotourism is significantly developing around the world, often without appropriate management of risk. This activity involves a risk of accidental bites on divers that can be quite severe or even fatal. Objectives: To determine if ecotourism companies' liability can be engaged in the context of bites on scuba divers in presence of hand-feeding practices, supporting the legitimacy of financial compensation for the victims. Methods: We analyzed the development from the mid-eighties to 2010 of shark-based ecotourism through artificial provisioning practices in Moorea Island (French Polynesia) and more specifically the features and motivation of two bites on divers by Sicklefin Lemon sharks. Results: The specific practice of hand-feeding can be considered as a facilitating factor for accidental bites on divers, potentially involving the diving operator's responsibility. Conclusions: Our findings should support the technical work of experts that might be called in such cases. ISSN: 2348-9804 hal-01238771 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01238771 https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01238771/document https://hal-univ-perp.archives-ouvertes.fr/hal-01238771/file/3502-Determining-the-Role-of-Hand-Feeding-Practices-in-Accidental-Shark-Bites-on-Scuba-Divers.pdf | Partager |
An overview of the FADs fishery in the Mediterranean Sea Auteur(s) : Morales-nin, B Cannizzaro, L Massuti, E Potoschi, A Andaloro, F Éditeur(s) : Pêche thonière et dispositifs de concentration de poissons, Caribbean-Martinique, 15-19 Oct 1999 15-19 octobre 1999 Résumé : The Mediterranean small-scale fleet is highly adaptive, showing a dynamic fishing intensity and strategy, and exploiting seasonal abundant resources. In this area, the aggregatory behaviour under floats of juvenile fish has been used since ancient times to exploit oceanic migratory species such as dolphinfish (Coryphaena hippurus), using Fish Aggregating anchored Devices (fads). A total of 2 300 boats are engaged in this fishery from August to December, the main fishing areas being those around Malta, Tunisia, Sicily and Majorca. The fads ( arrow right m2) are made of different cheap floating materials, and are moored in fixed places, ranging from shore waters to areas 60 miles off the coast (1 500 m depth). Each boat deploys an average of 20 to 100 fads. The gears used are special surrounding nets without purse line, and traditional purse seine nets. The fishery exploits young-of-the-year dolphinfish (<6 months old), originated by a pre-spawning migration of adults from Atlantic waters. Their catches show high annual and monthly variability, depending on the recruitment and the accessibility of recruits to the fishery. Pilotfish (Naucrates ductor) and greater amberjack (Seriola dumerili) are also exploited in this fishery as by-catch. A total of about 1 000 metric tons of dolphinfish are yearly caught mainly in September-October. The fads are historically laid in August. Recently, the fads fishing period has increased in Sicily, and the fads are laid in July, so as to catch pilotfish and greater amberjak juveniles. In recent years, the interest for this fishing method and the study of these fisheries has increased in the Mediterranean. Though the market and its seasonality limit this exploitation, this fishery is economically profitable with good revenue. Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15286/12672.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00042/15286/ | Partager |