Comment les identités sociales communes améliorent les relations entre groupes sociaux minoritaires et majoritaires chez les enfants d'âge scolaire ? ; Comment les identités sociales communes améliorent les relations entre groupes sociaux minoritaires et majoritaires chez les enfants d'âge scolaire ? Auteur(s) : Popa Roch, Maria Popa Roch, Maria Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ESPE de Martinique : Ecoles Supérieures du Professorat et de l'Education ESPE de Martinique : Ecoles Supérieures du Professorat et de l'Education Extrait de : "Lutte contre les discriminations dans l'éducation" : journée d'étude, le 4 juin 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette communication présente les résultats d'une expérience de terrain qui teste l'effet des représentations cognitives des relations inter-groupales des enfants sur l'interprétation des situations sociales et sur la qualité des rapports de type minorité-majorité sociale. Des groupes d'enfants portugais Blancs et Noirs, âgés de 8 à 10 ans ont pris part à la recherche. Les enfants ont participé à des situations intergroupales qui accentuaient des représentations de type « un seul groupe » (le groupe national), de type « identité double » (groupe national comprenant deux sous-groupes) ou encore « deux groupes entièrement distincts » (Blanc vs. Noir). Les deux premières représentations ont amélioré les relations entre les groupes, pour les deux, le groupe majoritaire et le groupe minoritaire. Néanmoins, pour le groupe majoritaire, la représentation « un seul groupe », mais non pas celle de l'identité double, a amélioré les intentions comportementales. L'inverse était vrai pour le groupe minoritaire mais via la représentation d'identité double. Les implications éducatives de cette recherche seront discutées. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15186 V15186 V15186 | Partager Voir aussi Catégorisation Enfant Identité double Intergroupe Catégorisation Enfant Identité double Intergroupe Télécharger |
Barthélemy le portuguais Année de publication : Extrait de : Les aventuriers et les boucaniers d'Amérique (Page 91) Résumé : Portrait de Barthélémy le Portugais flibustier portugais (mort à Cuba, probablement en 1672). Il vécut sept ans à Saint-Domingue parmi les boucaniers. Selon le journal américain Le Mercure, son véritable nom était Bartolomé de La Cueva. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/PAP110470099i1 PAP110470099i1 | Partager |
Les variétés dans le monde lusophone Auteur(s) : Mingote, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Association YES YOU CAN Formations Extrait de : "La variation linguistique" : journée d'étude, le 27 avril 2018. Université des Antilles Description : Michel Mingote, Professeur à l'Université des Antilles, dresse un panorama du portugais dans le monde lusophone. L'essentiel de son intervention porte sur les variétés linguistiques qui existent entre le portugais brésilien, européen et africain. Toutefois, le Professeur indique également que l'utilisation de cette langue varie d'une région à l'autre en ce sens qu'elle peut être considérée comme langue maternelle ou langue officielle ou administrative ou langue des communautés minoritaires lusophones ou encore créole à base portugaise. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18152 V18152 | Partager |
Jaee Auteur(s) : Marggraf, Georg (1610-1644) Année de publication : Éditeur(s) : Elzeviers Extrait de : Historia naturalis Brasiliae (p. 22) Résumé : Balancia (portugais) ou melon d'eau, famille des Cucurbitacées Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/images/BBX17010-0170i1 BBX17010-0170i1 | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Regards sur l'histoire. Rencontre-débat avec l'historien Gérard Noiriel Auteur(s) : Milia-Marie-Luce, Monique Noiriel, Gérard Auteurs secondaires : Gradel, Alice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2011-2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'historien Gérard Noiriel nous présente l'histoire peu connue du clown Chocolat, alias Rafael, jeune esclave cubain vendu à un marchand portugais. Valet de ferme, groom puis mineur à Bilbao, le jeune Rafael arrive à Paris en 1886 et devient un artiste de cirque. Au côté de Foottit, le clown blanc, il sera l'un des personnages populaires de la scène parisienne pendant 20 ans. Quelles sont les causes de son succès ? Et les raisons de son oubli ? Retrouvez l'histoire de Rafael dans l'ouvrage de Gérard Noiriel intitulé : "Chocolat clown nègre : l'histoire oubliée du premier artiste noir de la scène française", aux éditions Bayard. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12198 V12198 | Partager Voir aussi Emigration Presse Colonialisme Esclavage Danse Discrimination Mémoire Couleur de peau Immigration Racisme ; Cuba France ; Télécharger |
[Article sur l'histoire monétaire des colonies françaises] Année de publication : Éditeur(s) : Pointe-à-Pitre : Imprimerie Moderne Extrait de : L'Antillaise. Petite revue littéraire et scientifique paraissant tous les mois n°1 - Juillet 1904 (p. 24) Résumé : Monnaie appelée Moëde (du portugais moeda, monnaie). Bustes de rois et reines du Portugal et armes du Portugal. Buste de Joseph Ier, 1759. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/images/FCL18010-0110i2 FCL18010-0110i2 | Partager |
Des vieux mondes au nouveau monde : mise en perspective des traités modernes, XIVe au XVIIe siècle Auteur(s) : Almeida Mendes, Antonio de Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le processus esclavagiste atlantique est un mécanisme mis en place petit à petit à partir du 14e siècle. Le Portugal est à l'initiative de ce mouvement en envahissant le Maroc, à l'époque coloniser veut dire exterminer puis déporter. Puis, les portugais découvrent que la culture du sucre est possible sur les Iles Canaries, du Cap-vert.. ce qui entraine par l'apport massif d'esclave noir, la création de sociétés créoles. C'est durant cette période qu'est élaboré le concept d'affranchissement et des libres, mais surtout l'association de la couleur noir à celui d'esclave. Lors de la découverte de l'Amérique, l'Europe va exporter ce modèle économique en le massifiant et le "perfectionnant". Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11051 V11051 | Partager Voir aussi Esclavage Colonisation Expansionisme Culture du sucre Société créole République dominicaine Portugal Maroc ; Télécharger |
Riot of Mexico city (From the Dutch Edition of 1700) Extrait de : The English-American : A New Survey of the West Indies, 1648 - édition de 1928 (incluant des illustrations de l'édition hollandaise de 1700), (p. 106) Résumé : Gravure représentant des émeutes entre les espagnols les indiens et les mulâtres à Mexico au 17e siècle Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : Domaine public Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/images/HASH34c2250aa4f898e13d9b7a HASH34c2250aa4f898e13d9b7a | Partager Documents liés :
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De Francisco Lisboa à Adriana Varajoa, incidences spécifiques du conflit entre réalisme et baroque dans les arts plastiques brésiliens Auteur(s) : Henri, Hugues Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux et baroque (I) : des notions propres aux cultures caribéennes créoles, distinctes d'un "magical realism" dorénavant galvaudé dans une "world literature" ?, le 16 mai 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Hugues Henri effectue une approche plasticienne de la question du réalisme et du baroque. Il commence par évoquer la relation qu'il qualifie de spécifique, entre le baroque et le brésil. La première période baroque au Brésil émerge sous le signe de la croix et du sucre (XVIe et XVIIe). Suite à la découverte de l'or, on passe au fur et à mesure d'artistes exclusivement portugais, à des artistes métissés. C'est à partir de là qu'apparaît une esthétique donnant naissance au baroque brésilien. Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13205 V13205 | Partager |
[Article sur l'histoire monétaire des colonies françaises] Année de publication : Éditeur(s) : Pointe-à-Pitre : Imprimerie Moderne Extrait de : L'Antillaise. Petite revue littéraire et scientifique paraissant tous les mois n°1 - Juillet 1904 (p. 24) Résumé : Monnaie appelée Moëde (du portugais moeda, monnaie). Bustes de rois et reines du Portugal et armes du Portugal. Buste de Jean V, 1747. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/images/FCL18010-0110i1 FCL18010-0110i1 | Partager |
Gestus et habitus tam civium que militum Lusitanorum in oriente agentium, cum publicum prodeunt - Constenancijen ent habyten der Portugeesers so burgers als Soldaten in oost Indien als se op die straten comen Auteur(s) : Van Doetichum, Jan (1530?-1605?) Extrait de : Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linschot, Hollandois aux Indes orientales. Contenant diverses descriptions des lieux jusqu'à présent descouverts par les Portugais : Observations des coutumes & singularitez de delà, & autres déclarations (entre p. 58 et p. 59) Résumé : Portugais allans à pied [légende de l'auteur]. Gravure sur bois Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16127-1-0114i1 MMC16127-1-0114i1 | Partager |
Les portugais demeurèrent maître de la baie, et fondèrent la ville de Rio de Janeiro Extrait de : L'Empire du Brésil souvenirs de voyage par N. X. (front.) Résumé : Gravure représentant la conquête portugaise de la baie de Rio de Janeiro Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/images/HASH01a57d3254c533f1ed6e278e HASH01a57d3254c533f1ed6e278e | Partager Documents liés :
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Hoc habitu, qui e Lusitanis Nobilitate aut dignitate clariores in India sere conspiciuntur per plateas obquitant - Op dese manière rÿden gemeenlick over stracten die Portugeesche Edellieden Regierders ent Raetscheeren Auteur(s) : Van Doetichum, Jan (1530?-1605?) Extrait de : Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linschot, Hollandois aux Indes orientales. Contenant diverses descriptions des lieux jusqu'à présent descouverts par les Portugais : Observations des coutumes & singularitez de delà, & autres déclarations (entre p. 58 et p. 59) Résumé : Portugais allans a cheval [légende de l'auteur]. Gravure sur bois Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16127-1-0111i1 MMC16127-1-0111i1 | Partager |
Naves celoces seu biremes, quibus Bello et transportandis mercibus utuntur Lusitani, et corum hostes Malabares - Fustes welcke die Portugeesen ent haer vianden die Malabaren gebruÿcken ter oorloch, ent om coopmanschap voeren Auteur(s) : Van Doetichum, Baptista (1570-1611) Extrait de : Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linschot, Hollandois aux Indes orientales. Contenant diverses descriptions des lieux jusqu'à présent descouverts par les Portugais : Observations des coutumes & singularitez de delà, & autres déclarations (entre p. 60 et p. 61) Résumé : Navire de Portugais & de Malabres [légende de l'auteur]. Gravure sur bois Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16127-1-0122i1 MMC16127-1-0122i1 | Partager |
Hac forma Lusitanorum nobiliores et qui opulentiores se gestari jubent - Op dese manière laeten haer die Portugeesen draegen die van affcomtste ent vermoegen zÿn Auteur(s) : Van Doetichum, Jan (1530?-1605?) Extrait de : Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linschot, Hollandois aux Indes orientales. Contenant diverses descriptions des lieux jusqu'à présent descouverts par les Portugais : Observations des coutumes & singularitez de delà, & autres déclarations (entre p. 58 et p. 59) Résumé : Portugais portez en leurs palanquins [légende de l'auteur]. Gravure sur bois Siècle(s) traité(s) : 16 Droits : Domaine public Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16127-1-0117i1 MMC16127-1-0117i1 | Partager |
Luiz Leopoldo Flores Année de publication : Éditeur(s) : Rio grande do Sul : s. n. Extrait de : A nacionalidade dos filhos de pae portuguez nascidos no Brazil : estudo comparado das legislações portugueza e brazileira sobre este assumpto (frontispice) Résumé : Vice-consul chancellier du consulat portugais de Rio Grande du Sud Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/images/TLS17018-0005i1 TLS17018-0005i1 | Partager |
Posséder une langue, posséder la culture d'une langue, quelle efficience ? (Les cas de l'anglais, du portugais et du japonais) Auteur(s) : Siganos, André Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Multilinguisme et management interculturel" : table ronde, le 20 avril 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Monsieur le recteur de l'Académie Martinique, André Siganos, nous présente sa thématique : "Posséder une langue, posséder la culture d'une langue, quelle efficience ?", en prenant les exemples de l'anglais, du portugais et du japonais. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11082 V11082 | Partager |