La Guyane fut-elle un jour prospère ? Idéologie et propagande coloniale au XIXe siècle Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe-XIXe siècle" : colloque international, du 16 au 19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Après une présentation de la colonie guyanaise au début du XIXe siècle, il est abordé la période prospère des années 1830. Suite à la chute du cours du roucou, de la girofle et du coton, il ne reste comme production agricole à forte valeur ajoutée que le sucre. En quelques années, la superficie sucrière est triplée, les habitations sont équipées de machine à vapeur... La balance commerciale devient alors pour la première et unique fois positive. Pour autant l'économie coloniale et esclavagiste ne fût pas prospère mais il fallait justifier la colonisation, rendre viable l'expansionnisme territorial. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11062 V11062 | Partager |
Aux origines du mouvement syndical guadeloupéen (1889-1912) Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Nous publions ici le texte d'une communication faite par Jean-Pierre Sainton, historien, le 16 janvier 1993, dans le cadre d'un séminaire organisé par l'UGTG (Union Générale des Travailleurs de la Guadeloupe) sur le thème « Histoire du mouvement ouvrier et du syndicalisme en Guadeloupe ». Le mouvement syndical en Guadeloupe n'apparaît qu'à la fin du 19ème siècle dans le cadre d'une société libérée des rapports sociaux esclavagistes qui avaient caractérisé la formation sociale guadeloupéenne deux siècles durant. Pourtant ce mouvement syndical va très rapidement, en l'espace d'une dizaine d'années, couvrir le pays noir, ouvrier et prolétarien, (pour reprendre l'expression de Légitimus) d'organisations collectives du monde du travail, un développement somme toute en phase avec le mouvement mondial de structuration d'organisations ouvrières, qui en Europe, en Amérique et dans le reste du monde verront l'éclosion du syndicalisme ouvrier. De ce point de vue le mouvement syndical de Guadeloupe était loin d'être en retard. Il sera même pour une colonie essentiellement agricole, particulièrement précoce et dynamique si l'on le compare à nombre de pays apparemment plus évolués, où les rapports capitalistes et les luttes ouvrières s'inscrivaient depuis un certain temps déjà dans la réalité sociale. Là, n'est pas le seul caractère original du mouvement syndical de la Guadeloupe. Cette précocité et ce dynamisme s'expliquent pour une grande part par la forte volonté associative des descendants d'esclaves, à une génération près, qui dans le cadre de la société post-esclavagiste chercheront et trouveront des formes spécifiques d'organisation pour, à la fois, mieux résister à la misère et par-achever le mouvement d'émancipation entamé en 1848 par l'abolition de l'esclavage. 141 Aux sources du mouvement syndical Trois facteurs nous semblent conditionner et expliquer [apparition et les caractères propres du mouvement syndical en Guadeloupe ; C ' est d ' une part l'impératif besoin d ' organisation de la niasse (les travailleurs, plus exactement des « petits » dans le cadre d'une société achevant sa mutation économique et sociale. C'est aussi la vivacité et la persistance des traditions des confréries nègres, héritées de la période esclavagiste comme source d'inspiration culturelle et seule expérience concrète de formes tolérées de regroupement collectif. C'est enfin, de façon plus précise, la loi de 1884 rendant possible et légale l'apparition des syndicats et l'influence concomitante du mouvement associatif venu d'Europe. Considérons de façon plus détaillée, ces trois facteurs. Les années 1860 vont marquer le tournant technologique de l'économie sucrière ; l'échec des tentatives de modernisation de l'habitation-sucrerie a favorisé l'accélération du mouvement de centralisation de la production sucrière et la constitution d'usines centrales. Ce mouvement de concentration est favorisé par la baisse des prix du sucre à partir de 1873, conséquence de la surproduction sur le marché en Europe et sur le marché français. Malgré l'ouverture du marché américain aux sucres bruts guadeloupéens qui prolonge de quelques années la survie du système de l'habitation, ce système traditionnel asphyxié financièrement, incapable de se moderniser et d'être concurrentiel en maintenant ses cadres traditionnels, ne survit pas à la grande crise sucrière de surproduction qui commence en 1884. Dès 1895, on note que le sucre brut d'habitation n'est plus côté sur la place de Pointe à Pitre. Le sucre brut d'habitation traditionnelle ne sera plus guère produit qu'à Marie-Galante. En Guadeloupe et en Grande-Terre, les dernières habitations-sucreries qui avaient résisté au premier mouvement de concentration foncière de la période post-esclavagiste finissent par être absorbées à leur tour ou se transforment en distilleries. La mort de l'habitation-sucrerie, coeur, symbole et raison d'être du système signifiait par là-même, dès cette époque, la mort du système colonial d'exploitation tel qu'il avait fonctionné deux siècles durant. Dès cette époque également, on peut noter que le colonialisme français, occupé à la conquête coloniale et à la mise en valeur de vastes espaces qu'il s'octroie en Afrique en Asie, ne semble plus être en mesure de proposer une politique coloniale de substitution suivie et cohérente pour une colonie par ailleurs largement intégrée à son propre système politique. Le nouveau paysage économique de la fin du 19"' e siècle se st r ucture donc en quatre espaces différenciés ; 142 L Etudes guadeloupéennes Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01613970/file/Aux%20origines%20du%20mouvement%20syndical%20guadeloup%C3%A9en%20%281889-1912%29.pdf | Partager |
Affirmation identitaire dans une famille Congo de Cambrefort-Moravie (Guadeloupe, Antilles françaises) Auteur(s) : Gandoulou, Justin-Daniel Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Dans la période post-abolitionniste - entre 1848 et 1861 - des milliers de Kongos arrivèrent en Guadeloupe avec le statut d’immigrés pour relancer la production sucrière. Méprisés, ils eurent beaucoup de mal à s'intégrer dans la société créole et ne le firent qu'au prix d'un abandon progressif de leurs traditions, de leur langue, de leur culture et de leur identité. La famille Massembo, malgré un coût social et psychologique, avait conservé et perpétué ses traditions culturelles kongos à travers la cérémonie du « grapp a kongo ». Aujourd’hui, elle est quasiment sortie des ténèbres et son identité affirmée et reconnue. In the post-abolitionist - between 1848 and 1861 - thousands of Kongos arrived in Guadeloupe with the status of immigrants to boost sugar production. Despised, they had great difficulty integrating into society Creole and did not at the cost of a move away from their traditions, language, culture and identity. Massembo family, despite a high social and psychological had preserved and perpetuated cultural traditions Kongos through the ceremony of "cluster has Kongo". Today it is virtually out of the darkness and identity affirmed and recognized. Guadeloupe Congo Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5795 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5795 | Partager |
Mémoire sur l'état économique de la Martinique Auteur(s) : Saint-Mauris, Charles-Emmanuel-Xavier de (17..-1787 ; comte) Auteurs secondaires : Fournier, Joseph (1872-1949) Année de publication : Éditeur(s) : Paris : Imprimerie nationale Résumé : Retranscription d'un mémoire écrit en 1765 par le chevalier de Saint-Mauris. Contient des informations sur la production agricole, la société, les murs, la production agricole, l'industrie, etc. Introduction de Joseph Fournier. Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : Domaine public Provenance : Fondation Clément Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/FCL15012 FCL15012 | Partager |
Examen impartial et solution de toutes les questions qui se rattachent à la loi des sucres Auteur(s) : Forbin-Janson, Charles-Théodore-Alexandre-Palamède, (1783-1849 ; marquis de) Hamon, Amédée Année de publication : Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/HASH01bc793dfde8b605e8fe0cab HASH01bc793dfde8b605e8fe0cab | Partager |
Considérations sur le système colonial et la tarification des sucres Auteur(s) : Brunet, Sully Jacques (1794-1858) Année de publication : Éditeur(s) : Paris : Imprimerie de Selligue Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/FRA11222-9 FRA11222-9 | Partager Voir aussi Colonisation Production sucrière Commerce Esclavage Pouvoir législatif France Pays-Bas Brésil Porto Rico Guadeloupe Martinique La Réunion Belgique ; Télécharger |