Nitrogenous and phosphorous waste production in a flow-through land-based farm of European seabass (Dicentrarchus labrax) Auteur(s) : Lemarie, Gilles Martin, Jean-louis Dutto, Gilbert Garidou, C Éditeur(s) : Edp Sciences S A Résumé : A study on nitrogenous and phosphorous waste production in European seabass (Dicentrarchus labrax) was carried out in a flow-through land-based farm. The main objectives were (i) to calculate nitrogenous (N) and phosphorous (P) waste production (particulate and dissolved) from in situ measurements for different rearing ponds with specific fish biomasses, fish sizes and flow rates, (ii) to establish nitrogenous and phosphorous waste production budgets, ratios and equations, and (iii) to compare, for the whole farm, in situ measurements to estimate N and P waste production from waste equations. Waste production was manifest by an increase in concentrations of total ammonia nitrogen, total Kjeldhal nitrogen, particulate nitrogen, dissolved phosphorus and total phosphorus concentrations in the outlet water compared to the inlet water for both batches and whole farm. However, no production of nitrite or nitrate was observed. In our budgets, the N and P amounts from biomass gains and wastes were explained by the N and P derived from feed over the range 83.9-105.2 % and 66.5-104.6 % respectively, depending on the fish batch. Values were respectively 103.4 and 87.5 % for the same calculations in the farm. When the whole-farm waste production was calculated from previous equations derived from batches, and then compared with the measured data, the percentages of recovery (estimated by the ratio predicted data/measured data) were 88 and 94 % for total-N and total-P respectively. L'étude de la production des déchets (azote et phosphore) d'une ferme de production de bars (Dicentrarchus labrax) est réalisée. Cette étude à pour objectif (i) de mesurer in situ la production des déchets azotés et phosphores sous forme particulaire et soluble, pour différents bassins d'élevage présentant des caractéristiques variables en terme de biomasse de poisson, de taille des poissons, de débit de l'eau de renouvellement, (ii) d'établir des équations de production de déchets à partir des données précédemment acquises, (iii) de comparer, pour l'ensemble des rejets au niveau de la ferme, les résultats obtenus par des mesures in situ, d'une part, et à l'aide des équations, d'autre part. La production de déchets se traduit par une augmentation des concentrations de l'azote particulaire, de l'azote ammoniacal, de l'azote organique dissous, ainsi que du phosphore particulaire et dissous. Aucune augmentation des nitrates et nitrites n'est observée. L'établissement des budgets d'azote et de phosphore permettent de rendre compte, selon les bassins, du devenir de 88,2 à 105,2 % de l'azote et de 66,2 à 104,6 % du phosphore introduits dans les bassins sous forme de nourriture en granulés. L'étude des budgets réalisée par les deux méthodes (mesures in situ et utilisation des équations) montre que les budgets établis à l'aide des équations rendent compte respectivement de 88 et 94 % de récupération de l'azote et du phosphore. Ces résultats sont respectivement de 103,4 et 87,5 % lorsqu'ils sont établis par des mesures in situ. Aquatic Living Resources (0990-7440) (Edp Sciences S A), 1998-07 , Vol. 11 , N. 4 , P. 247-254 Droits : 1998 Published by Elsevier SAS http://archimer.ifremer.fr/doc/1998/publication-872.pdf DOI:10.1016/S0990-7440(98)89007-4 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/872/ | Partager |
Évaluation des rejets sur la pêcherie de langoustine de Mer celtique Auteur(s) : Charuau, Anatole Résumé : If Sea Bass fish farming (Dicentrarchus labrax L.) is currently experiencing an increase in Southern Europe, it is vital, in order to better reflect raising structures, to control its wastes. In order to do so, quantifying this species' wastes is essential to be able to present simple excretion ratios, easily useable by the farmer. Those ratios have been based on nitrogen, phosphorus and carbon masses established on intensive farming and 4 batches belonging to his stock (averaging 24, 5 to 362, 5 g). Each batch was followed up during the course of 1 month and fish farming in its entirety for 2 months. Mass assessments for nitrogen and phosphorus were level ((intrants = extrants) but never precise, contrary to what can be found in bibliography. The main wastes defined were linked to the biomasses found as well as the food quantity fed. Sea Bass carbon excretion could not be clearly defined. According to these follow ups, phosphorus would be the element better utilized by Sea Bass considering nutritional provision. Nitrogen, phosphorus and carbon quantities rejected through farming are very high since for nitrogen and carbon, 90% of the ingestion would be rejected in the environment. INTRODUCTION : Les pêcheries de langoustine de Mer Celtique se situent essentiellement dans les subdivisions Vllg et Vllh. La réglementation communautaire sur les maillages à langoustine y a été appliquée à partir de 1978. L'emploi d'un maillage dérogataire pour la pêche de la langoustine n'est possible que si le pourcentage d'espèces protégées par une taille marchande pêchées en même temps que la langoustine est inférieur à un seuil déterminé en relation avec le maillage en vigueur. L'application de cette réglementation s'est effectuée suivant un calendrier particulier Avec un pourcentage d'espèces protégées supérieur à 60 %, la pêche est considérée comme dirigée vers le poisson et le maillage est celui de la réglementation générale, soit 80 mm. En fait, comme cela a été mentionné à maintes reprises, sous la pression de cette réglementation contraignante, les flottilles et les techniques de pêche ont évolué très rapidement si bien que le pouvoir de capture de ces navires, aussi bien sur la langoustine que sur le poisson, a considérablement augmenté. Dans la majorité des cas, la flexibilité est devenue la règle et l'adoption du maillage de 80 mm tend à se généraliser. Ces navires s'orientent toujours momentanément vers la pêche la plus rentable, la langoustine demeurant l'espèce-cible, même si elle ne constitue pas toujours pondéralement l'essentiel des captures. Un des reproches majeurs fait aux langoustiniers de Mer Celtique était la destruction possible d'immatures de poissons. Une évaluation de ces rejets a été réalisée en 1980, soit donc avec un maillage situé entre 55 et 60 mm. Pour la plupart des espèces, les rejets sont anecdotiques en raison vraisemblablement d'une distribution spatiale différente des immatures et des adultes. Dans le cas du merlan, les immatures sont concentrés dans les zones côtières en hiver et ne sont capturés que si les langoustiniers sont amenés à abandonner la zone des bancs centraux en raison, en particulier, du mauvais temps. Seuls le merlu et la cardine présentent des pourcentages de rejets très importants car ils sont inféodés aux mêmes fonds vaseux que la langoustine, et leurs migrations trophiques, s'il en existe, ont lieu dans ces aires de dépôts sédimentaires au pied des hauts fonds. Dans ces premières évaluations, le volume observé des rejets de merlu étaient pour le moins inquiétant et laissait supposer, soit qu'il existait sur le fond au moment du recrutement des quantités énormes d'immatures soit que la sélectivité du chalut était abaissée par la présence de la langoustine. Ce deuxième point a été vérifié depuis et il semble que la sélectivité du merlu avec ou sans chalut à langoustine soit strictement la même. Les rejets de langoustine n'ont pas été comptabilisés car les valeurs auraient été inexploitables en raison de la différence entre la taille marchande communautaire, soit 25 mm de longueur céphalothoracique et la taille française soit 34, 5 mm. Ils seraient respectivement de 1, 75 % en nombre dans le premier cas contre 55 % dans le deuxième. En raison des modifications importantes intervenues dans l'aménagement des pêches dans cette zone, il était indispensable de refaire une évaluation pondérale des rejets : Pour obtenir des compositions en taille des espèces ne se prêtant pas aux analyses habituelles sur les âges. Pour calculer des courbes de tri manuel sur les espèces dont il est difficile d'évaluer les rejets en routine, mais seulement dans la mesure où les rejets se superposent à la fraction commerciale de la capture. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/1985/rapport-1753.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/1753/ | Partager |
Effluents from land based marine farms: nature, treatment, valorisation, modelisation. Applications to fish and shrimp rearing Auteur(s) : Hussenot, Jerome Lefebvre, Sebastien Martin, Jean-louis Éditeur(s) : Man and Coastal Areas – Towards a sustainable Aquaculture, May 2000 Résumé : Fish culture (seabass, turbot...) on the French metropolitan coast, and shrimp culture in the overseas territories (essentially New Caledonia and Tahiti) are subject to a regular development through land based farms. Three thematic of research on aquaculture ponds are carried out in CREMA-L’Houmeau, in collaboration with producers. The aim of the first one is to determine the optimal rearing conditions (stocking density, water renewal rate, input of oxygen, rate of feeding...) which allow to minimise the quantity of wastes for a similar final biomass. The second part aims to reduce the nutrient loading in the effluent, through open-air treatments: sedimentation ponds, foam fractionation, mass production of phytoplankton, and rearing of molluscs on the produced phytoplankton. The third part concerns research aiming to model the “ production - treatment - valorisation ” relationships. Droits : 2000 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12728/9650.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00016/12728/ | Partager |