Le rôle des entités sub-étatiques dans les processus d'intégration continentale et sub-continentale : les paramètres de comparaison dans cinq espaces géopolitiques ; Le rôle des entités sub-étatiques dans les processus d'intégration continentale et sub-continentale : les paramètres de comparaison dans cinq espaces géopolitiques Auteur(s) : Pasquier, Romain Pasquier, Romain Pasquier, Romain Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : « A partir d'une récente étude pour la DG Regio, cette communication analysera tout d'abord le panorama très contrasté du rôle des autorités sub-étatiques dans cinq aires géopolitiques d'intégration que sont l'Europe (UE), l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) l'Amérique du Nord (ALENA), l'Amérique du Sud (Mercosur) et l'Asie du Sud-Est (ASEAN) autour des enjeux du développement régional et de la cohésion territoriale. Elle proposera ensuite une série de paramètres de comparaison qui permette d'expliquer la variété des modes de participation des autorités sub-étatiques aux organisations d'intégration régionale. » Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13121 V13121 V13121 V13121 | Partager Voir aussi Etat Politique Intégration Géopolitique Etat Politique Intégration Géopolitique Etat Politique Télécharger |
Les entités infra-étatiques, facteurs d'enrichissement du droit des organisations européennes Union européenne et Conseil de l'Europe Auteur(s) : Vestris, Isabelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Après avoir fait rapidement état de la situation des entités infra-étatiques au sein des organisations européennes, Isabelle Vestris axe son intervention autour de trois questionnements centraux. Elle s'interroge sur la façon dont l'Union Européenne et le Conseil de l'Europe ont appréhendé la diversité des entités infra-étatiques. Il est également question de voir comment se traduit concrètement la prise en compte de ces entités au sein de ces organisations. Il est enfin question de se demander dans quelles mesures l'appréhension de la diversité de ces entités contribue-t-elle à enrichir le droit de ces organisations régionales. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13122 V13122 | Partager |
Quelle promotion pour les entités infra-étatiques dans les organisations d'intégration et de coopération régionales ? : Les enseignements de la politique de cohésion de l'Union européenne Auteur(s) : Michea, Frédérique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : « Les partisans d'un régionalisme politique à l'échelle de l'Europe considèrent en général que la valorisation des entités régionales et locales est un phénomène mécaniquement induit par la dynamique d'intégration régionale, et qu'une forte connivence lie les collectivités infra-étatiques et l'organisation régionale du fait de leurs intérêts convergents. A ce titre, la politique de cohésion de l'Union est sans doute la mieux qualifiée pour éprouver la pertinence de ce postulat et renseigner sur le rôle attribué plus spécialement aux entités infra-étatiques dans le cadre des organisations d'intégration et/ou de coopération régionales (OICR). Au fil des réformes des instruments financiers de la politique structurelle, le degré de maturité atteint par cette politique permet d'apprécier si le processus d'intégration européenne, qui a engendré cette politique régionale, a favorisé la promotion effective des acteurs locaux et régionaux et leur affranchissement relatif de la tutelle de l'Etat membre. » Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13131 V13131 | Partager |
Les modalités d'implication des autorités infra-étatiques dans les processus d'intégration régionale en Afrique de l'ouest ; Les modalités d'implication des autorités infra-étatiques dans les processus d'intégration régionale en Afrique de l'ouest ; Les modalités d'implication des autorités infra-étatiques dans les processus d'intégration régionale en Afrique de l'ouest Auteur(s) : Tahirou, Mamane Tahirou, Mamane Tahirou, Mamane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : Au cours de son intervention, Mamane Tahirou explique que « la décentralisation est aujourd'hui perçue comme une opportunité pour faire jouer un rôle aux collectivités territoriales dans les processus d'intégration régionale, notamment en impliquant dans les processus décisionnels et la mise en oeuvre des politiques communautaires. Pour assurer cette implication des autorités infra-étatiques au niveau des organisations d'intégration et de coopération transfrontalière est la plus répandue grâce au « Programme Frontière de l'Union Africaine ». Cependant, l'avenir de la coopération transfrontalière risque d'être hypothéqué en raison principalement du manque de financement adéquat. » Au cours de son intervention, Mamane Tahirou explique que « la décentralisation est aujourd'hui perçue comme une opportunité pour faire jouer un rôle aux collectivités territoriales dans les processus d'intégration régionale, notamment en impliquant dans les processus décisionnels et la mise en oeuvre des politiques communautaires. Pour assurer cette implication des autorités infra-étatiques au niveau des organisations d'intégration et de coopération transfrontalière est la plus répandue grâce au « Programme Frontière de l'Union Africaine ». Cependant, l'avenir de la coopération transfrontalière risque d'être hypothéqué en raison principalement du manque de financement adéquat. » Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13123 V13123 V13123 V13123 | Partager |
Ouverture : Qu'est-ce que la pensée postcoloniale ? ; Ouverture : Qu'est-ce que la pensée postcoloniale ? Auteur(s) : Aurélia, Dominique Mencé-Caster, Corinne Joachim, Jean-Louis Alaric, Alexandre Aurélia, Dominique Mencé-Caster, Corinne Joachim, Jean-Louis Alaric, Alexandre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Qu'est-ce que la pensée postcoloniale ?" : colloque, du 23 au 25 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dominique AURELIA introduit ce colloque transdisciplinaire qui se propose d'analyser ce que signifie la pensée postcoloniale aujourd'hui, dans le monde et, plus particulièrement, dans le champ du savoir français et antillais, faisant le constat de la rareté des études postcoloniales aujourd'hui dans la recherche universitaire française. Corinne MENCE-CASTER, Présidente de l'Université des Antilles insiste sur la portée politique de cet événement et rappelle combien il est important de cerner les dimensions du contexte économique, social et culturel dans lequel évoluent les Antilles pour comprendre comment l'enseignement a été pensé, organisé. Interviennent ensuite la représentante de la Ville de Schoelcher et Jean-Louis Joachim qui représente du doyen de la Faculté des Lettres. L'absence de la Rectrice est excusée. Enfin, Alexandre ALARIC, l'organisateur principal de cette rencontre scientifique, ouvre la réflexion sur ce moment privilégié de relecture, soulignant l'ensemble de malentendus qui doivent être repensés tels les réparations, l'enseignement, la valeur du patrimoine ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16029 V16029 V16029 | Partager |
Histoire et mémoires des quartiers de Saint-Laurent du Maroni Auteur(s) : Léobal, Clémence Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Après un rapide historique de l'arrivée massive des Bushinengués surinamais à Saint-Laurent du Maroni (raisons économiques et politiques : guerre civile). Clémence Léobal nous explique comment cette population s?organise à Saint-Laurent du Maroni (logement, création de quartiers, emplois ?). Aujourd?hui comment valoriser ce patrimoine marron ? Différents outils sont mis à disposition : des animations sur le patrimoine (scolaire, touristique, visites guidées de quartiers marrons ?), la collecte de témoignages (formation de bénévoles pour réaliser les collectes : sauvegarde de la mémoire, valoriser les langues locales, et les différents patrimoines) et la création d?un centre de la culture et du patrimoine (recherche sur l?histoire du Maroni). Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12150 V12150 | Partager Voir aussi Noir-Marron Valorisation Bushinengués Patrimoine Patrimonialisation Guyane Française|Saint-Laurent-du-Maroni Suriname Télécharger |
Entités infra-étatiques et aide publique au développement : entre coopération internationale décentralisée et intégration régionale en Afrique de l'ouest Auteur(s) : Fialaire, Jacques Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : « En Afrique de l'ouest, la notion d' « entités infra-étatiques » peut renvoyer à deux visions du concept de décentralisation : la vision anglo-saxonne et celle des pays de culture administrative française. Le concept de coopération appliquée au développement trouve un espace large d'application, visant à rendre effectif le droit au développement. La figure de la « coopération-intégration », si elle est moins avancée que dans le système communautaire européen, progresse en Afrique, s'appuyant d'une part sur l'approfondissement du système de protection des droits de l'homme lié à l'Union africaine et d'autre part sur la mise en place d'organisations internationales régionales spécialisées. » Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13140 V13140 | Partager Voir aussi Coopération régionale Coopération transfrontalière Décentralisation Intégration Etat Politique Télécharger |
Quel(le) président(e) pour quelle université ? Auteur(s) : Janky, Eustase Mencé-Caster, Corinne Montauban, Jean-Gabriel Méril, Alex Primerose, Antoine Auteurs secondaires : Réno, Fred Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Description : Débat organisé par le CAGI (pôle Guadeloupe du CRPLC) avec les candidats à la présidence de l'Université des Antilles et de la Guyane. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13005 V13005 | Partager Voir aussi Gouvernance locale LRU Politique Responsabilités et compétences élargies (RCE) Formation Universités Martinique Guyane Française Guadeloupe ; Télécharger |
"Britain's Black Debt" d'Hilary Beckles : la recherche caribéenne du XXIème siècle pour une transformation sociale réparatrice Auteur(s) : Solbiac, Rodolphe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ADJC : Ansanm Doctorants Jeunes Chercheurs Extrait de : 1ère journée d'études scientifiques des jeunes doctorants. "S'engager dans la recherche, un atout pour la Caraïbe", le 15 avril 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : La réflexion entreprend de démontrer que Britain's Black Debt contribue et participe à un processus que l'on peut appeler « transformation sociale réparatrice. » Elle analyse le projet d'écriture de ce livre pour mettre en évidence les relations qu'il entretient avec les orientations prises par la recherche au sein de l'Université des West Indies, durant les décennies 2000 et 2010. . Elle met en exergue une collaboration entre cette université entre, d'une part, les actions de citoyenneté culturelle transnationale conduites par des organisations constituant le mouvement pour les réparations dans la Caraïbe, et d'autre part l'action politique à l'initiative de gouvernements ou d'une institution telle que la C.A.R.I.C.O.M en vue d'une transformation sociale de la Caraïbe des décennies à venir. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15169 V15169 | Partager |
M. Jules Charles-Roux, ancien député, délégué des ministres des affaires étrangères et des colonies Extrait de : Notice sur la Guyane (En début d'ouvrage) Résumé : Portrait de Jules Charles-Roux, né à Marseille le 14 novembre 1841 et mort à Paris le 6 mars 1918, industriel, armateur et homme politique français. Ardent promoteur de la colonisation, il en fut aussi un des acteurs essentiels. Président de l'Union coloniale française à partir de 1903, il soutient l'expansion française en Tunisie, au Dahomey et à Madagascar. Il fut le fondateur de plusieurs comités coloniaux, président de la Société de géographie de Marseille, ami de Gallieni et Lyautey dont il favorisa la carrière. À l'Exposition universelle de 1900, il créa une section des colonies et organisa en 1906 l’extraordinaire Exposition coloniale de Marseille dont il fut le commissaire général et Édouard Heckel son adjoint. Il est l'ami de l'explorateur français Aimé Olivier de Sanderval1. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA110670011i1 FRA110670011i1 | Partager |
La guyanité de René Maran Auteur(s) : Ladouceur, René Résumé : Conférence donnée dans le cadre du cycle de conférences sur René Maran, « l’éveilleur des consciences », organisé par l'association Z’abitan de Bonhomme (Cayenne) dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l’esclavage. L'article retrace de façon synthétique le parcours politique et les idées de René Maran. Guyane Française 20 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits recherch:T11008 | Partager |
La guyanité de René Maran Auteur(s) : Ladouceur, René Année de publication : Description : Conférence donnée dans le cadre du cycle de conférences sur René Maran, « l'éveilleur des consciences », organisé par l'association Z'abitan de Bonhomme (Cayenne) dans le cadre de la commémoration de l'abolition de l'esclavage. L'article retrace de façon synthétique le parcours politique et les idées de René Maran. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T11008 T11008 | Partager |
Quelle place et quel rôle pour le représentant local de l'Etat ? Auteur(s) : Kada, Nicolas Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Les entités infra-étatiques et les organisations de coopération et d'intégration régionales" : colloque international, les 25 et 26 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : « Entre soutien, bienveillance, vigilance, méfiance ou parfois même réticence, les représentants locaux de l'Etat occupent ainsi une place et jouent un rôle variable selon les périodes, les conceptions de l'Etat et les organisations régionales concernées. En adoptant une démarche comparatiste sans pour autant négliger la question préfectorale dans le cas français, nous tenterons ainsi de modéliser le rôle assigné à ces représentants locaux des Etats centraux, partagés entre le seul respect de la légalité nationale et la promotion de coopérations internationales décentralisées. » Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13119 V13119 | Partager |
1981/2003 : les enseignants martiniquais et l'adaptation des programmes scolaires Auteur(s) : Zou, Renée-Laure Auteurs secondaires : Begot, Danielle Bruneaud, Jean-François Année de publication : Éditeur(s) : Université des Antilles Description : Dans les années 1970, l'échec scolaire est particulièrement élevé en Martinique comparativement à la France hexagonale. Le système scolaire est de plus en plus ouvertement qualifié d'inadapté, de colonialiste et assimilationniste. A partir des années 1980, des intellectuels, des organisations de parents d'élèves, des enseignants, des syndicats, des partis politiques et des associations vont revendiquer d'abord l'adaptation des programmes d'enseignement au vécu et à l'environnement des jeunes Martiniquais puis, assez rapidement, l'introduction de la langue créole à l?école. Ce mémoire de DEA retrace ces mouvements puis s'intéresse en particulier à la position des enseignants martiniquais face à la question de l?adaptation des programmes, aux demandes d'adaptations, aux revendications. La méthodologie s'appuie sur le dépouillement de sources complété par une série d'entretiens. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T20029 T20029 | Partager Voir aussi Education Pédagogie Enquêtes Créole Enseignants Enseignement Programmes scolaires Antillanité Créolité Martinique Télécharger |
Diagnostic Study for the DIPECHO Action Plan for Central America and the Caribbean ; Diagnóstico previo al Plan de Acción para América Central y El Caribe ; Diagnostic préalable aux plans d'action DIPECHO en Amérique Centrale et dans les Caraïbes Auteur(s) : D'Ercole, Robert Lesales, Thierry Pigeon, Patrick Misson, Claudine Napias, Jean-Claude Giri, Jacques Orlyk, Sylvie Auteurs secondaires : Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry]) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de Recherche sur l’Épidémiologie des Désastres - CRED CIFEG ECHO CIFEG (Centre International pour la Formation et les Echanges Géologiques) Programme ECHO de prévention d'atténuation et de préparation aux catastrophes Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In 1996 the European Commission Humanitarian Office (ECHO) launched a regional approach for disaster preparedness, focusing in its first phase on Central America, Caribbean and Southeast Asia (including Bangladesh). The first step in this process was the preparation of a «diagnostic study» that involved a situation review of the countries in these regions with regard to their vulnerabilities, disaster preparedness capacities and national plans or policies for disaster management.The Centre for Research on the Epidemiology of Disasters of the Université Catholique de Louvain (UCL) served as ECHO’s principal technical support with the collaboration of other institutions in Europe and the regions.The present «diagnostic report», covering Central America and the Caribbean, has been carried out by the Centre International pour la Formation et les Echanges en Géosciences (CIFEG) under the supervision of Professor Robert D’Ercole (Université de Savoie, Chambéry).Mr. Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participated closely in the drafting of this report and was actively involved in the field missions with Mr D’Ercole where they met and interviewed numerous national officials, non-governmental organisations and regional and international bodies. Further assistance was provided by Claudine Misson (CRED) for the interviews and information collected in the Dominican Republic. The report also draws from an earlier mission undertaken by Dr. Philippe Masure (BRGM, France), Christian Bugnion (CRED) and Alexandra Angulo (CRED) who undertook some of the preparatory work for the diagnostic study.This report presents an analysis of the disaster preparedness situation in Central America and the Caribbean and provides some preliminary recommendations regarding priorities and future programme direction. As such it remains primarily a descriptive study. It is expected to form the basis for the formulation of the ECHO Disaster Preparedness Action Plan. En 1996, la Oficina Humanitaria de la Comunidad Europea (ECHO) lanzó la iniciativa de un enfoque regional en materia de preparación a los desastres, concentrándose inicialmente en las regiones de América Central, Caribe y Asia del Sureste (incluyendo a Bangladesh). La primera fase de este proceso fue la preparación de un « diagnóstico» que implicaba un examen de la situación de los países de cada una de estas regiones en relación a la vulnerabilidad, la capacidad de preparación a los desastres y las políticas y planes nacionales en materia de gestión de desastres.El Centre for Research on the Epidemiology of Disasters (CRED), de la Université Catholique de Louvain (UCL), ha sido el principal apoyo técnico de ECHO para esta iniciativa, con la colaboración y asistencia de otras instituciones en Europa y en las regiones arriba mencionadasEl presente informe que cubre América Central y el Caribe, fue realizado por el International Centre for Training and Exchanges in Geosciences (CIFEG), bajo la dirección del Profesor Robert D'Ercole (Université de Savoie).Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participó de cerca a la realización de este documento y estuvo activamente implicado junto al Profesor D'Ercole en las misiones que se realizaron en varios países. En el curso de estas misiones, se entrevistaron con numerosos representantes de gobiernos nacionales, de ONGs y de organizaciones regionales e internacionales Se contó igualmente con la asistencia de Claudine Misson (CRED), quien realizó la misión en República Dominicana. El informe se basa igualmente en una misión anterior llevada a cabo por Philippe Masure (BRGM, France), Alexandra Angulo (CRED) y Christian Bugnion (CRED), la cual realizó parte del trabajo preparatorio para el diagnóstico.El informe presenta un análisis de la situación en América Central y el Caribe y provee recomendaciones preliminares para las prioridades y dirección del futuro programa. En el marco de la segunda fase, está destinado a servir de base para la formulación del Plan de Acción de Preparación a los Desastres de ECHO. Depuis 1994, ECHO (Office Humanitaire de la Commission Européenne, devenu le service de la Commission européenne à l’aide humanitaire et à la protection civile) a financé, à l'échelle mondiale, de nombreuses opérations pour la prévention et la préparation aux catastrophes (catastrophes naturelles principalement) Ces financements ont répondu aux demandes d'ONG et d'organisations internationales qui ont-elles-mêmes mis en oeuvre les projets correspondants. Les évaluations de ces opérations ont donné des appréciations positives. Cependant, ECHO souhaite s'impliquer davantage dans la prévention et la préparation aux catastrophes et mieux cibler ses actions pour une plus grande cohérence d'ensemble.Au cours de la réunion du 16 juillet 1996, le Comité d'Aide Humanitaire a approuvé la nouvelle approche régionale proposée par ECHO pour son programme de prévention, d'atténuation et de préparation aux catastrophes, le DIPECHO (Dlsaster Preparedness ECHO), pour la période 1996—1998. Ce programme doit s'appliquer dans un cadre régional en concentrant d'abord ses financements sur des plans d'action dans les Caraïbes, en Amérique Centrale, en Asie du Sud-Est et au Bangladesh. Par ailleurs, au lieu de répondre exclusivement aux demandes de financements spécifiques d'ONG, d'organisations internationales et de gouvernements, ECHO souhaite préparer des plans d'action et déterminer les partenaires les plus appropriés pour une mise en oeuvre dirigée par ECHO même. En outre, le DIPECHO a pour objet de rendre plus efficace l'action de l'ensemble de l'Union Européenne, par une étroite coordination de son action avec celles de la Commission et des Etats Membres. Il est enfin prévu de faire précéder la préparation des plans d'action par une phase de diagnostic au cours de laquelle seront identifiés, pour chaque région, les risques, les structures et politiques de prévention existantes aux niveaux communautaire, national et régional, ainsi que les appuis extérieurs en cours et à venir. L'objectif est non seulement de déterminer les lacunes, mais également d'évaluer la cohérence et l'efficacité des systèmes de réponse dans leur ensemble......Dans ce contexte, une première mission exploratoire a été réalisée du 30 septembre au 12 octobre 1996 dans les Caraïbes et l'Amérique Centrale (quatre pays visités) et a débouché sur un premier rapport (A. Angulo, Ch. Bugnion, Ph. Masure, "Rapport de mission exploratoire dans les Caraïbes ct en Amérique Centrale pour DIPECHO").Ce rapport apporte de nombreuses informations et en particulier:(1) il définit le cadre conceptuel, insistant, à juste titre, sur le fait que la prévention et la préparation doivent être distinguées de l'aide d'urgence et qu'elles font partie d'un processus continu au même titre que le développement ;(2) il présente les principales organisations régionales et internationales, et leurs activités dans le domaine de la prévention et de la préparation;(3) il met en évidence les grands types de besoins et fournit les premières orientations pour le programme DIPECHO......Le présent rapport, constituant le diagnostic proprement dit, fait suite à une deuxième série de missions effectuées dans la même région. Il vise à compléter les apports de la mission exploratoire, notamment par:(a) une analyse des catastrophes et de leurs conséquences:(b) une évaluation comparée des risques dans la région;(c) une analyse détaillée des réalisations et des besoins en matière de réduction des risques et des conséquences des catastrophes naturelles ;(d) un examen des conditions actuelles pour un programme DIPECHO cohérent, réalisable et efficace, avec, en particulier, la prise en compte de l’organisation actuelle de la prévention et de la préparation dans la région et un état des appuis extérieurs ;- des propositions de lignes d'actions prioritaires pour le DIPECHO......Le diagnostic s'est appuyé sur une importante documentation : travaux scientifiques, études et rapports recueillis auprès du CRED-Université Catholique de Louvain, du CIFEG, du DHA, de l’IDNDR, de divers organismes sur le terrain (notamment le centre de documentation de San José au Costa Rica), et d'universités européennes (Université de Savoie. Chambéry, Université de Lausanne). Mais ce sont avant tout les nombreux entretiens menés lors des missions (près de 200) qui ont donné corps au diagnostic.Treize pays Ont été visités entre le 22/01 et le 07/03/1997 :- République Dominicaine (C Misson);- Costa Rica, Guatemala, Nicaragua et Cuba (R. D'Ercole) ;- Antigua, Barbade, Haïti, Jamaïque, Ste-Lucie, St-Maarten, St-Vincent et le Guyana (Th. Lesales).Leur choix a été déterminé en concertation avec ECHO, le CRED-UCL et le CIFEG. Ils ne recouvrent pas l'ensemble des pays qu'il aurait été théoriquement possible de visiter. Cependant, le choix de pays-clés, les contacts établis avec de nombreux organismes de portée régionale et la documentation consultée, ont permis de bâtir un diagnostic d'ensemble......L'étude comporte trois parties.La 1e partie constitue une analyse des catastrophes en termes de bilan et de risque. Il s'agit, à l'aide de cartes, notamment, de montrer les effets des catastrophes naturelles en Amérique Centrale et dans les Caraïbes, de présenter la répartition et la fréquence des aléas naturels et de procéder à une analyse de critères de vulnérabilité. L'objectif est, enfin, de déterminer des niveaux de risque, à l'échelle de la région, compte tenu des dangers naturels et des critères de vulnérabilité.La 2° partie est l'étude des actions entreprises dans la région, ces dernières années, afin de réduire les risques et les conséquences des catastrophes. Cette étude permet de dégager des lacunes et des besoins. Les différentes composantes entrant dans le processus de réduction des catastrophes sont retenues : recherche scientifique et technique, prévention stricto sensu, préparation, information / formation. L'accent est également placé sur les modes actuels d'application des politiques de réduction des risques : de l'approche sectorielle à l'approche intégrée.La 3e partie traite des conditions actuelles pour la mise en oeuvre d'un programme DIPECHO cohérent et efficace. Quatre aspects fondamentaux sont analysés: les particularités régionales et nationales (l'hétérogénéité et ses conséquences); les faiblesses et qualités institutionnelles aux différents échelons géographiques: les caractéristiques des organismes susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre du DIPECHO; le rôle actuel et en perspective de la Communauté Européenne et des Etats Membres.Chaque partie comporte une conclusion partielle La conclusion générale reprend les idées force des conclusions intermédiaires ct débouche sur des lignes d'actions prioritaires recommandées pour le DIPECHO......L'étude confiée au CIFEG par le CRED-UCL et ECHO a été coordonnée par Robert D'Ercole (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Elle a bénéficié de la collaboration de Thierry Lesales (Département de Géographie, Université des Antilles et de la Guyane, Martinique, France) et de Patrick Pigeon (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Ont également contribué à la réalisation de celle étude: Claudine Misson (CRED-UCL, Belgique), Jean-Claude Napias (CIFEG, directeur), Jacques Giri (CIFEG, président), Sylvie Orlyk (CIFEG, secrétariat). https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496 hal-01196496 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496/file/D%27Ercole%20et%20al%201997%20Diagnostic%20DIPECHO%20Caraibes%20compressed.pdf | Partager |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
La crise sociale aux Antilles françaises Auteur(s) : Daniel, Justin Auteurs secondaires : LC2S - Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Université des Antilles (Pôle Martinique) ; Université des Antilles (UA) - Université des Antilles (UA) Éditeur(s) : HAL CCSD Pôle de Recherche pour l'Organisation et la diffusion de l'Information Géographique Résumé : International audience La crise sociale qui a récemment secoué les Antilles françaises consacre le retour de la « question sociale » sur les scènes politiques insulaires. Elle s’est également traduite par un dessaisissement du personnel politique dont la parole est devenue inaudible, et une montée en puissance de la société civile. Loin d’avoir réglé les problèmes structurels, elle témoigne cependant d’une évolution significative des rapports entre l’outre-mer et l’Hexagone. ISSN: 1963-1197 hal-01675566 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01675566 DOI : 10.4000/echogeo.11117 | Partager |
Présentation de l'ouvrage "L'art caribéen, le penser pour le dire : réflexions autour de la littérature, des arts visuels, de la musique et de la danse" Auteur(s) : Donatien-Yssa, Patricia Auteurs secondaires : Solbiac, Rodolphe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire Description : Patricia Donatien, maître de conférences, présente son ouvrage "L'art caribéen, le penser pour le dire : réflexions autour de la littérature, des arts visuels, de la musique et de la danse " publié chez l'Harmattan en 2018. Cet ouvrage s'inscrit dans une perspective plus large, aux croisements de la culture, du social et du politique. Né du colloque interdisciplinaire " Qu'est-ce que la pensée postcoloniale ? " organisé par l'Université des Antilles en 2015, cet ensemble de contributions présente quelques approches contemporaines de la situation postcoloniale dans le Monde Atlantique, dans une perspective essentiellement - mais non exclusivement - caribéenne et américaine. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18184 V18184 | Partager |
Sommaire des actes du Premier colloque franco-mexicain des sciences de la communication, 8-10 avril 2002, Mexico ; : Primer coloquio en Ciencias de la Comunicación, 8-10 de abril del 2002, México D.F. Auteur(s) : Giménez, Gilberto Gómez Mont, Carmen Jacquinot-Delaunay, Geneviève Lochard, Guy Maldonado, Patricia Martín-Barbero, Jesús Miège, Bernard Mier, Raymundo Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) G. Giménez , C.Gómez Mont , G. Jacquinot , G. Lochard , P. Maldonado , J. Martín-Barbero, B. Miège, R. Mier , B. Ollivier, R. Rieffel Éditeur(s) : HAL CCSD Cerimes Résumé : L'ensemble des articles est archivé sur ArchiveTémaTice. Les actes sont aussi accessibles sur le site du colloque http://www.cerimes.fr/colloquefrancomexicain Les textes qui composent ces actes ont été présentés à l'occasion du premier colloque franco-mexicain en sciences de la communication, organisé par la Asociación mexicana en Ciencias de la comunicación (AMIC) et la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication (SFSIC), à Mexico, du 8 au 10 avril 2002. Les médias classiques: radio, télévision (8 avril 2002) Introduction . La coopération scientifique bilatérale et l'interculturel dans l'activité de recherche, Bruno Ollivier La recherche française sur le média et les discours télévisuels: éléments pour un bilan prospectif, Guy Lochard Parcours de la programmation télévisée au Mexique, Florence Toussaint El regimen de la television hertziana en Mexico, Claudia I. Garcia Rubio La question de l'éthos et du genre en communication politique, Simone Bonnafous L'exposition de la vie privée dans les médias, André Vitalis Identités, culture, communication (9 avril 2002) Reconfiguraciones cimunicativas de la socialidad y reencantamientos de la communication identidad, Jesus Martin-Barbero Identité, culture et communication, Jean François Tetu Las organizaciones civiles en las radiodifusoras comerciales, Dr. José Cisneros E. Les SIC et l'altérité: démarches d'une recherche sur la Chine. réflexions épitstémologiques sur les analyses de corpus à base communicationnelles de langue et de culture non-maternelles, Dominique Colomb Transicion, reforma del estado y medios de comunicacion en Mexico, Dr. Javier Esteinou Madrid Medios masivos y formacion psicosocial, Enrique Guinsberg Technologies d'information et de communication ( 10 avril 2002) Quoi de nouveau dans la recherche française en informatique et communication ? Bernard Miege Convergencia tecnologica: perspectivas de investigacion en Mexico, Delia Crovi Druetta Medias, technologies et public: la notion de projet au cœur d'une éventuelle médiation, Claire Noy La formacion de profesores de educacion superior en el uso de la computadora y la internet. reflexioànes sobre el tema, Luz Maria Garay Cruz Vers un retour à une lecture non linéaire, Schmidt C. T, Roxin I.(), Mercier D, Hufschmitt B. & Cotten J.-P NTIC et éducation à distance. Le cas d'Edusat au Mexique face au cas français, Norma Veronica Fernandez Arriaga. Les sciences de l'éducation et les sciences de la communication en dialogue: à propos des médias et des technologies éducatives, Geneviève Jacquinot-Delaunay Internet et Intranet dans les organisations "un scénario récurrent", Jean-Antoine Corbalan De l'université virtuelle au campus numérique : simple effet de traduction ou changement de paradigme, Françoise Thibault Competencias mediacionales de los sujetos en programas educativos en entornos digitales, Maria Elena Chan Nunez Le journal quotidien sur le Web. L'identité éditoriale au risque du formatage, Annelise Touboul Conclusion, Carmen Gomez-Mont Premier colloque franco-mexicain de sciences de la communication Mexico, France Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess ISBN : http://www.cerimes.education.fr edutice-00000362 https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362 https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362/document https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000362/file/actes.pdf | Partager |