L'intégration animale et végétale comme facteur favorisant les performances des systèmes polyculture élevage ; Mixed farming systems assessment according to crop livestock integration : case studies in Guadeloupe (FWI) Auteur(s) : Franchone, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : In the new context of the agro-ecological transition, present agricultural systems will have to produce more and better in a more constraint world. Mixed crop livestock systems (MCLS) represent sound alternative ways to progressively achieve these goals through crop-livestock integration (CLI). CLI exploits the synergies between cropping and livestock systems through organic fertilization with manure or plant association, use of crop residues to feed livestock, .... It offers many opportunities to improve productivity, as well as to increase resource use efficiency and improve the resilience of the whole farming system. In the scientific literature, authors advocate the interest of MLCS and CLI, based on theoretical considerations, modelling and empirical evidence from local case studies. But these studies do not clearly identify the respective roles of diversity of activities and CLI management practices in improving performances at the level of the whole farming system. Our aim was thus to assess CLI at farm scale in a range of MCLS and to explain farm performances by analyzing the combination of activities and the level of integration. We conducted our analyses in Guadeloupe, (French West Indies), where MCLS and CLI are complex but important challenges for local agricultural. In order to analyze CLI in a holistic and systemic way, we applied a method traditionally used in ecology, ecological network analysis, to study the structure, functioning and performance of agrosystems. This method was implemented on a range of Guadeloupian MCLS where CLI practices where identified. Nitrogen was retained to conduct the analysis due to its central role for both animal and vegetal productions. The ENA method allows an estimation of productivity, resilience, efficiency, productivity and self- sufficiency of the flows network. Our results show that 1/ efficiency and resilience appear correlated to the complexity and intensity of the network of flows; 2/ efficiency and resiliency are positively correlated when we consider them in terms of N flows; 3/ in the Guadeloupian context, CLI concerns mainly specific practices, as feeding pigs with a wide range of crop residues and organic fertilization of small market gardens and plots used to grow tubers. But at whole system level, CLI remains rare and mainly depends on conventional management practices as mineral fertilization and animal complementation of some farming activities as sugar cane, cattle breeding and banana. Moreover, the combination of productions implemented determines the potential of CLI and related performances linked to relative N efficiency of each production. Consequently, performance and especially efficiency and self-sufficiency depend more on the nature of the activity than on CLI management practices. There is still a gap between theoretical studies and CLI in practice, even though CLI is more complicated than simple flows and provides other services and functions. Dans le nouveau contexte de la transition agro-écologique, les systèmes agricoles actuels devront produire plus et les améliorer dans plus de monde de contrainte. Les systèmes mélangés de bétail de culture (MCLS) représentent des manières alternatives saines d'atteindre progressivement ces buts par l'intégration de culture-bétail (CLI). Le CLI exploite les synergies entre l'emblavage et les systèmes de bétail par la fertilisation organique avec l'association d'engrais ou d'usine, utilisation des résidus de culture d'alimenter le bétail,?. Il donne beaucoup d'occasions d'améliorer la productivité, aussi bien que d'augmenter l'efficacité d'utilisation de ressource et d'améliorer la résilience du système d'exploitation agricole entier. Dans la littérature scientifique, les auteurs préconisent l'intérêt de MLCS et de CLI, basé sur des considérations théoriques, modeler et des preuves empiriques des études de cas locales. Mais ces études n'identifient pas clairement les rôles respectifs de la diversité des activités et des pratiques de gestion de CLI en améliorant des interprétations au niveau du système d'exploitation agricole entier. Notre but était ainsi d'évaluer le CLI à l'échelle de ferme dans une gamme de MCLS et d'expliquer des interprétations de ferme en analysant la combinaison des activités et du niveau de l'intégration. Nous avons réalisé nos analyses en Guadeloupe, (des Antilles françaises), où MCLS et le CLI sont des défis complexes mais importants pour agricole local. Afin d'analyser le CLI d'une manière holistique et systémique, nous avons appliqué une méthode traditionnellement employée en écologie, analyse réseau écologique, pour étudier la structure, le fonctionnement et l'interprétation des agrosystems. Cette méthode a été appliquée sur une chaîne de Guadeloupian MCLS où des pratiques en matière de CLI où identifiée. L'azote a été maintenu pour réaliser l'analyse due à son rôle central pour les productions animales et végétales. La méthode d'ENA permet une évaluation de la productivité, de la résilience, de l'efficacité, de la productivité et de l'autosuffisance du réseau d'écoulements. Nos résultats prouvent que 1 efficacités et résiliences semblent corrélées avec la complexité et l'intensité du réseau des écoulements ; 2 efficacité et élasticité sont franchement corrélés quand nous les considérons en termes d'écoulements de N ; 3 dans le contexte de Guadeloupian, CLI concerne principalement des pratiques spécifiques, en tant que les porcs de alimentation par un large éventail de résidus de culture et de fertilisation organique de petits jardins du marché et complots employés pour cultiver des tubercules. Mais à au niveau système entier, le CLI demeure rare et dépend principalement des pratiques de gestion conventionnelles en tant que complémentation minérale de fertilisation et d'animal de quelques activités agricoles comme canne à sucre, élevage et banane. D'ailleurs, la combinaison des productions mises en application détermine le potentiel du CLI et des interprétations relatives liés à l'efficacité relative de N de chaque production. En conséquence, l'interprétation et particulièrement l'efficacité et l'autosuffisance dépendent davantage de la nature de l'activité que sur des pratiques de gestion de CLI. Il y a toujours un espace entre les études et le CLI théoriques dans la pratique, quoique le CLI soit plus compliqué que des écoulements simples et fournisse d'autres services et fonctions. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16247 V16247 | Partager |
Unicity of the relations between representations and value systems in the teaching of biologyand geology ; DE L'UNICITÉ DES RELATIONS ENTRE REPRÉSENTATION ET SYSTÈME DE VALEUR DANS L'ENSEIGNEMENT DES SVT Auteur(s) : Forissier, Thomas Mazabraud, Yves Auteurs secondaires : Centre de recherches et de ressources en éducation et formation (CRREF) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience A cross-analysis of the transposition (analysis of official instructions and textbooks) of the concepts of “agrosystem” and “biological identity” in French secondary school on is presented here. The relationship between the teaching of these knowledges and some ideologies (productivism, determinism) are highlighted. Finally, the uniqueness of the relationship between conceptions, value systems and scien- tific paradigms is discussed. Une analyse croisée de la transposition interne des concepts d'agrosystème en première L et d'identité biologique en première S s'appuyant sur des analyses de programmes et de manuels scolaires est ici présentée. Les rapports entre l'enseignement de ces connaissances et certaines idéologies (produc-tivisme, déterminisme) sont mis en évidence. Enfin, l'unicité des liens entre représentations, systèmes de valeurs et paradigmes scientifiques est discutée. ISSN: 2551-6116 hal-01537722 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537722 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537722/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01537722/file/Forissier-et-Mazabraud-2007.pdf | Partager |
Agroecology Theory, Controversy and Governance Auteur(s) : Angeon, Valérie Ozier-Lafontaine, Harry Lesueur-Jannoyer, Magalie LARADE, Arnaud Auteurs secondaires : Unité de Recherches Zootechniques (URZ) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Agrosystèmes tropicaux (ASTRO) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) UR HortSys, Campus agro-environnemental Caraïbe ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement UR HortSys ; Campus agro-environnemental Caraïbe (CAEC) Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (METAFORT) ; AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Absent Éditeur(s) : HAL CCSD Springer International Publishing Résumé : Industrial agriculture has clearly reached its limits. Industrial agriculture is not able anymore to satisfy the basic needs of the growing worldwide population while ensuring the conditions of reproduction of natural assets. New production models have to be designed to protect and reclame polluted and degraded agricultural areas. Agroecology is considered as a promising way to achieve ecologically-intensive agrosystems, since the seminal contribution of Altieri in 1995. Nevertheless agroecology has not fully emerged as a scientific discipline yet. Agroecology is more that a traditional scientific discipline because agroecology breaks the frontiers between biophysical sciences and social sciences. This chapter reviews the roots and evolution of agroecology in the first section. Here we propose a mathematical theory of viability to handle uncertainty and complexity within agrosystems. This theory allows to define a kern of viability in which the agrosystem stay viable in the long term (section “Scientific stakes: New frontiers”). However, agroecological innovations create new uncertainties and controversies that must be solved. Some solutions can be found individually while other solutions must by co-constructed using innovative collective actions and hydrid forums (Callon et al. 2001, section “Scientific controversy and uncertainty”). Such collective knowledge makes agroecology as the starting point of a representative democracy by setting up adaptive governance on territories (section “How to manage agrosystems in the context of global changes?”). Sustainable Agriculture Reviews 14 ISBN : 978-3-319-06015-6 hal-01195372 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01195372 DOI : 10.1007/978-3-319-06016-3_1 PRODINRA : 270790 | Partager |
Modélisation spatiale des systèmes de productions multi-espèces aux Antilles Françaises Auteur(s) : Mantran, Murielle Auteurs secondaires : CEREGMIA ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : L’agriculture aux Antilles, depuis la période coloniale, est orientée vers quelques monocultures, de la canne à sucre à la banane en passant par le coton et le café (Lasserre, 1961). Aux côtés de cette agriculture exportatrice, les agrosystèmes multi-espèces sont aussi très anciens mais ont longtemps fonctionné de façon isolée et sur une base empirique notamment à travers les jardins familiaux ou "jardin créole" (Degras, 2005). De plus en plus, l'intérêt, voire la nécessité d'une diversification professionnelle de l'activité agricole aux Antilles est admise, reconnue voire soutenue compte tenu des impasses agronomiques, environnementales ou économiques L’insularité d’un territoire entraine de nombreux conflits d’usage dans la gestion du capital foncier. La nécessité de terres à bâtir dans un contexte d’augmentation de la population, la nécessité de protection de la forêt tropicale, des forêts marécageuses de mangroves et des zones à proximité des rivières amènent de nombreuses questions en matière d’aménagement et de gestion des territoires surtout lorsqu’ils sont exigus. L’agriculture est un secteur consommateur d’espace et ce pour l’ensemble des productions agricoles Aux Antilles, l’agriculture connaît de lourds héritages avec la prépondérance des cultures destinées à l’exportation et gourmandes en surfaces, la canne à sucre et la banane. La gestion des territoires mais aussi des pratiques agricoles sont très clairement remises en cause depuis la crise médiatique de la chlordécone en 2002 et les années suivantes par les successives interdictions prononcées par arrêtés préfectoraux depuis la crise sociale de 2009 décriant les cultures d’exportation pour leur caractère polluant et intensif et appelant à un retour aux productions locales plus respectueuses de l’environnement. Les systèmes productifs sont sans cesse en évolution. Ces changements sont le reflet des choix productifs effectués par les exploitants et par des pratiques agricoles mises en œuvre. L’analyse du système se fera de manière à identifier les spéculations initiales et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. La diffusion spatiale de ces pratiques agricoles ne s’effectue pas linéairement car, dans les systèmes productifs, le phénomène est bien plus complexe dont la compréhension nécessite la prise en compte (i) des interactions entre les acteurs et (ii) de l’aspect temporel. L’émission d’un message informatif évolue dans le temps ainsi que les acteurs et leurs interactions sur le territoire. Même si les agriculteurs sont soumis à des facteurs exogènes communs à l’ensemble de leur exploitation, ils sont tout de même concernés par des influences provenant des réseaux au sein desquels ils sont insérés. Le processus classique de diffusion des pratiques agricoles est résumé par la courbe logistique (Hägerstrand, 1967). Sur le territoire, la situation d’adoption de pratiques n’est pas homogène. Pour une compréhension et une anticipation quant à l’évolution du territoire, l’ensemble des DOM antillais sera sujet à étude. Dans un premier temps, l’analyse des spéculations des systèmes multi-espèces à travers une analyse exploratoire des données permettra de mieux appréhender les dynamiques spatiales perceptibles sur le territoire et ce en fonction du type de production agricole. Pour modéliser la dynamique spatiale de diffusion des choix, il faudra envisager une combinaison de plusieurs approches géographiques pour une meilleure compréhension de la situation et ce en fonction de la complexité du système multi-espèces proposé au sein d’une même exploitation. Il s’agit par la géographie historique de s’intéresser aux changements survenus dans les modèles agricoles au cours du temps en d’étudier l'utilisation des terres agricoles au cours de la dernière décennie (approche diachronique) et la photographie du paysage agricole aux Antilles Françaises (approche synchronique). Ces deux approches synchroniques et diachroniques, révèlent respectivement les corrélations entre plusieurs éléments qui se trouvent dans un même lieu à une période donnée et met l'accent sur les processus de l'activité agricole qui sous-tendent les changements dans les modèles géographiques. La diffusion d’une pratique peut être analysée tout d’abord temporellement (Rogers, 1983) en estimant qu’il n’existe pas de différenciation spatiale dans le phénomène. Dans un deuxième temps, la considération de la dimension spatiale (Hägerstrand, 1967) dans l’étude de la diffusion devient primordiale pour l’étude de diffusion d’une pratique agricole dans des territoires diversifiés même s’ils sont insulaires et exigus. Les processus de diffusion spatiale sont perceptibles à différentes échelles spatiales (Aber, 1972) et il s’agit de déterminer les échelles d’études les plus pertinentes pour clarifier le phénomène : de l’échelle régionale à l’échelle locale (Morrill, 1970). La difficulté est de sélectionner la meilleure échelle pour établir un modèle de diffusion spatio-temporelle (Morrill, 1970). Il s’agira, dans la présente étude, d’opter pour une analyse en « time-geography » (Chardonnel, 2001) à savoir une analyse des réactions des individus dans le temps et l’espace : le comportement des agriculteurs face à leur pratique de 2000 à aujourd’hui et la diffusion spatio-temporelle de ces pratiques agricoles sur le territoire. L’objectif principal de la thèse est de comprendre et de modéliser les processus de diffusion spatiale des pratiques agricoles dans les systèmes productifs multi-espèces aux Antilles françaises. Il s’agira de retracer l’apparition des pratiques agricoles de la dernière décennie des agriculteurs n’ayant pas de mono-spéculation mais développant des systèmes productifs multi-espèces et touchant par conséquent différents secteurs agricoles (banane, canne, élevage, maraîchage…) et tout cela dans une même exploitation agricole. L’enjeu sera d'identifier les différents évènements significatifs survenus et subis par les différentes filières agricoles concernées et les producteurs, évènements marquants intervenus au cours de la période, tant climatiques, parasitaires, qu'organisationnels, structurels, réglementaires, marchands ou sociaux. Chaque agriculteur souhaite faire converger son système de production vers ses objectifs productifs en tenant compte des évolutions contextuelles d’exercice de son activité et ce, en fonction de l’offre technologique disponible dans la période correspondante. Il s’agira d’établir un modèle spatio-temporel de diffusion d’pratiques agricoles en tenant compte des facteurs moteurs et facteurs barrières à l’adoption et en donnant des poids différents aux différents facteurs d’influence. L’adoption de pratiques agricoles dépend de la situation géographique de l’exploitation, de la distance par rapport à l’innovateur : le principal déterminant spatial de l’adoption dans les filières de diversification, moins sujettes à un message technique unilatéral prodigué pour des filières très structurées, est l’effet de « mimétisme » (Girard, 1961). Cette adoption dépend également de l’interconnexion entre les différents acteurs de filière. Ce lien n’est peut-être pas nécessairement lié à la proximité géographique des individus mais à une proximité sociale résultant de l’appartenance à un ou plusieurs réseaux sociaux (Granovetter, 1983). L’accessibilité à l’information et la réaction de l’agriculteur face aux changements de pratiques dépend de son appartenance à un groupe social. Dans des filières très bien structurées (canne à sucre et banane), le message technique diffusé est homogène à toute la population et est influencé grandement par des facteurs exogènes à l’exploitant. La dimension spatiale et les réseaux sociaux sont des facteurs influençant les choix des exploitants et ce selon le type d’exploitations (monoculture ou multi-espèces). Actuellement, il semblerait que ce soit le type d’exploitation (taille et localisation) qui influence le choix de l’exploitation dans l’adoption d’innovation en milieu bananier (Mantran, 2011). A partir des techniques d’exploration des données, on pourra aboutir à la mise au point d’un modèle explicatif de la diffusion d’informations et ce probablement par type de production. Cette étude permettra une meilleure connaissance du territoire et de ses dynamiques spatiales agricoles. Doctoriales du CEREGMIA Cayenne, Guyane, France hal-01458425 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01458425 PRODINRA : 384817 | Partager |
La petite agriculture saint-lucienne et martiniquaise face aux défis de la modernisation Auteur(s) : Miatekela, Jean Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Burac, Maurice Résumé : L’importance du rôle des petites agricultures dans les processus de sécurité alimentaire et de souveraineté alimentaire est de plus en plus reconnue. A Sainte-Lucie comme en Martinique, un certain nombre d’acteurs s’engagent officiellement pour une agriculture diversifiée s’appuyant sur les préceptes du développement durable. C’est en tenant compte de ce contexte qu’en partie l’idée de réaliser une étude sur la petite agriculture de Sainte-Lucie et de la Martinique a germé. Aussi, le présent travail se veut-il avant tout une contribution au diagnostic de la petite agriculture face à la modernisation des systèmes agricoles intensifs dans chacune de ces deux îles. Il s’agit de mettre à l’évidence les richesses et les insuffisances de cette petite agriculture, mais aussi les atouts et les contraintes de l’environnement. En grande partie elle prend appui sur le jardin créole, système agricole considéré par bien d’acteurs comme un fondement culturel et une base culturale. Dans chacune des deux îles, beaucoup de petits agriculteurs font de la biodiversité une composante primordiale de la gestion de leurs systèmes agricoles. Les enjeux visés ici portent sur la contribution d’une gestion optimale de cette biodiversité à la promotion des agrosystèmes paysans durables à différentes échelles spatio-temporelles. Dès lors, tout dépend des méthodes d’accompagnement des agriculteurs à mettre en œuvre. Va-t-on poursuivre avec des approches descendantes basées sur la logique de transfert ? Si non, le moment n’est-il pas venu de réunir les conditions pouvant permettre la mise en œuvre des véritables démarches de co-construction ? The important role of small farmers in the process in food security and of food sovereignty is increasingly recognized. In St. Lucia as in Martinique, a number of actors officially committed to a diverse agriculture based on the precepts of sustainable development. It is in the light on this context that partially, the idea of a study on small holder St Lucia and Martinique germinated. Also, the present work is first and foremost a contribution to the diagnosis of small-scale agriculture to modernization of the intensive agricultural systems in each of these two islands. It is put clearly the richness and the inadequacies of this small scale-agriculture, but also the advantages and constraints of the environment. In large part it builds on the creole garden, agricultural system considered by many actors as a cultural foundation and a base of farming practices. In each of the two islands, many small farmers make biodiversity an essential component of management of their farm systems. The stakes referred here relate to the optimal management contribution of biodiversity to promote sustainable peasant agro-ecosystems at different spatial and temporal scales. Therefore, everything depends on farmer coaching methods to set up. Will we continue with down approaches based on logic of transfer ? Otherwise, isn’t time to create the conditions that could allow the development of real co-construction steps ? http://www.theses.fr/2015AGUY0866/document | Partager |