Les établissements français de l'Océanie Extrait de : La Géologie et les mines de la France d'outre-mer (p. 476-477) Droits : Domaine public Permalien : http://www.manioc.org/images/FRA120070019i1 FRA120070019i1 | Partager |
Le phénomène pionnier agro-céramiste antillais : vers une vision archipélique Auteur(s) : Berard, Benoit Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Maison des Sciences de l'Homme Résumé : National audience Il y a deux millénaires et demi, quelques canots quittent les côtes du delta de l'Orénoque et partent à la conquête de l'archipel antillais. Leurs occupants et leurs descendants progressant d'îles en îles y fondent, dans un espace géographiquement morcelé, une société originale marquée par une insularisation progressive visible entre autres dans le passage d'une économie de type "forestier" à une économie "maritime". Cette vision "traditionnelle" du phénomène pionnier agro-céramiste antillais est fortement marquée par l'importance de l'effet de fondation, rendant difficile la reconnaissance d'une diversité culturelle au sein de ces premiers groupes agro-céramistes, et, comme toute l'archéologie antillaise, par une attention toute particulière attachée à la notion d'insularité liée a une vision très terrienne de l'espace antillais au détriment d'une vision plus maritime. C'est autour de la remise en question de cette vision sans doute un peu trop simple que s'articulent les débats actuels autour du phénomène pionnier agro-céramiste antillais. Les travaux que nous avons conduits depuis une dizaine d'année en Martinique puis en Dominique avaient pour objectif d'aborder un certain nombre de ces questions. Il s'agissait d'évaluer les mécanismes socio-économiques liés à ce phénomène pionnier et de tenter d'aborder la notion de territoire afin d'être à même de discuter des liens ayant existé entre les différentes composantes de l'ensemble culturel fruit de cette migration. Les Nouvelles de l'archéologie hal-00967102 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-00967102/file/NDA108-berard.pdf | Partager |
La problématique du développement durable dans les Petites Antilles (quelques enseignements généraux) Auteur(s) : Joseph, Philippe Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Juin 2003 Dans le contexte actuel de mondialisation, de changement climatique et de forte anthropisation de la biosphère, les Petites Antilles s'érigent en monde marginal ou encore en anti-monde. Fracturées du point de vue politique, économique, linguistique et à certains égards culturel, ces territoires insulaires du Bassin caraïbe recèlent de richesses environnementales (physiques, écosystèmiques et paysagères). Comme partout ailleurs dans le monde humanisé, la survie de ces sociétés implique le rétablissement des grands équilibres écologiques consubstantiels à une articulation efficiente entre le naturel, l'urbain et l'agricole. Compte tenu de la pression démographique, variable d'une île à l'autre, la pérennité des écosystèmes en covariance avec un développement économique profitant au plus grand nombre ne peut se concevoir à l'échelle insulaire. Il semble judicieux d'imaginer un développement à l'échelle de l'archipel basé sur la complémentarité, puisque au sein de chaque composante les diverses ressources biologiques terrestres et marines sont insuffisantes pour assurer une autosuffisance en termes de produits de premières nécessités et d'énergie. Le développement des Petites Antilles s'il doit être durable et prendre comme ossature les directives de Rio (Brésil, 1992) et de Johannesburg (Afrique du Sud, 2002), il devra s'inscrire dans une gestion administrative, scientifique, technique et agricole commune dans le cadre d'une Caraïbe fonctionnellement unifiée. A l'unité floristique, faunistique et biocénotique doivent correspondre des stratégies et donc des politiques, similaires mais diversifiées, d'utilisation des ressources abiotiques (énergie éolienne, hydroélectrique et photovoltaïque) et biotiques (écosystèmes terrestres et marins, flore, faune, sols). Malheureusement dans le présent, la compartimentation économique et politique de la Caraïbe rend ces propos profondément utopiques. Néanmoins dans le futur la survie des peuples des Petites Antilles, impliquera un développement durable signifié par des rapports équilibrés entre hommes et milieux. ––––– In the nowadays context of "globalization", climatic variation and great anthropization of the biosphere, the Lesser Antilles appear as a marginal world. In a political point of view, those islands offer a greatly distinct and fractured image. The same fact can also be observed in an economic, linguistic and, in a certain measure, cultural perspective. Despite of such a statement, those territories of the Caribbean basin keep economic and landscape resources whom survival depends on the re-establishment of the great ecologic structures implying a productive articulation between the natural, the urban and the agricultural. It seems pertinent to imagine a development on the level of the archipelago based upon complementarity since each constituent presents a limited number of earth and marine biologic reserves which do not guarantee an autosubsistance in energy and first nessecity productivity. A lasting development of the Lesser Antilles supposes a necessary and commun administrative, scientific, technical and agricultural management within the setting of a Caribbean functionally unified. Facing the biocenotic unity, a useful strategy, based on a similar and diversified organization in the exploitation of biophisic resources, must be erected. Such statements could be considered as utopic, regarding the situation of politic and economic division in the Caribbean nowadays. However, in the future, the survival of those insular societies will imply a lasting development lying upon an efficient relationship between Man and environment. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess halshs-00003054 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054/document https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003054/file/Devpt-durable_JOSEPH-PHILIPPE.pdf | Partager |
Religion on the plantation : quakers and the enslaved in the 18th century British Virgin Islands Auteur(s) : Kelly, Kenneth G. Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIAC : Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe Association Ouacabou Conseil général de la Martinique Musée Départemental d'Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire Extrait de : 24e congrès international de l'Association internationale d'archéologie de la Caraïbe, du 24 au 29 juillet 2011. Université des Antilles et de la Guyane" Description : Cette communication nous présente une étude intéressante sur la vie d'une famille habitant sur la petite île de l'archipel des îles Vierges britanniques Jost Van Dyke. Une recherche originale car cette famille appartient au mouvement religieux des Quakers (Société religieuse des Amis). Quelle était la relation entre les quakers et leurs esclaves ? Comment vivaient-ils sur l'île ? Siècle(s) traité(s) : 18 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12093 V12093 | Partager |
Bitation, archéologie des habitations/plantations des Petites Antilles ; Bitation, archéologie des habitations/plantations des Petites Antilles : Lesser Antilles Plantation Archaeology Auteur(s) : Kenneth, Kelly Berard, Benoit Auteurs secondaires : Department of Anthropology ; University of South Carolina [Columbia] Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Kenneth Kelly et Benoit Bérard Benoit Bérard Éditeur(s) : HAL CCSD Sidestone Press Résumé : International audience Les habitations-plantations constituent le creuset historique et symbolique où fut fondu l'alliage original que sont les cultures antillaises. Elles sont le berceau des sociétés créoles contemporaines qui y ont puisé tant leur forte parenté que leur diversité. Leur étude a été précocement le terrain de prédilection des historiens. Les archéologues antillanistes se consacraient alors plus volontiers à l'étude des sociétés précolombiennes. Ainsi, en dehors des travaux pionniers de J. Handler et F. Lange à la Barbade, c'est surtout depuis la fin des années 1980 qu'un véritable développement de l'archéologie des habitations-plantations antillaises a pu être observé. Les questions pouvant être traitées par l'archéologie des habitations-plantations sont extrêmement riches et multiples et ne sauraient être épuisées par la publication d'un unique ouvrage. Les différents chapitres qui composent ce livre dirigé par K. Kelly et B. Bérard n'ont pas vocation à tendre à l'exhaustivité. Ils nous semblent, par contre, être représentatifs, par la variété des questions abordée et la diversité des angles d'approche, de la dynamique actuelle de ce champ de la recherche. Cette diversité est évidemment liée à celle des espaces concernés: les habitations-plantations de cinq îles des Petites Antilles : Antigua, la Guadeloupe, la Dominique, la Martinique et la Barbade sont ici étudiées. Elle est aussi, au sein d'un même espace, due à la cohabitation de différentes pratiques universitaires. Nous espérons que cet ouvrage, tout en diffusant une information jusqu'à présent trop dispersée, sera le point de départ de nouveaux travaux. Ce développement de la recherche est une nécessité scientifique mais aussi sociale pour les populations antillaises. L'archéologie historique est une voie d'accès privilégiée aux interstices de l'histoire coloniale (contact précoloniaux, commerce interlope, marronnage physique et moral, nécessaires concessions fruits de la négociation permanente entre la norme coloniale et réalité quotidienne, etc.). En fouillant la terre antillaise, les archéologues ne peuvent que conter la quotidienneté de la vie au sein de l'archipel. Or c'est aussi (beaucoup ?) de ces interstices, s'inscrivant le plus souvent dans des échelles micro-locales, locales ou régionales, qu'ont émergé les cultures antillaises. https://hal.univ-antilles.fr/hal-00973942 ISBN : 9789088901942 hal-00973942 https://hal.univ-antilles.fr/hal-00973942 | Partager |