La communauté amérindienne kali'na d'Awala-Yalimapo, en Guyane française : développement local et gestion durable en matière de forêt et de tourisme Auteur(s) : Paillereau, Didier Auteurs secondaires : Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG) ; Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts Catherine Latreille Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diplôme : Diplôme d'Ingénieur Forestier il s'agit d'un type de produit dont les métadonnées ne correspondent pas aux métadonnées attendues dans les autres types de produit : DISSERTATION Les Amérindiens de Guyane française revendiquent depuis dix ans leur statut de peuple autochtone et leur intégration raisonnée à la société française. Par une connaissance approfondie des coutumes et modes de gestion des ressources naturelles des Amérindiens galibi d'Awala-Yalimapo, il a été possible de dégager un cadre dans lequel un développement harmonieux pourrait naître. Ce développement a été envisagé pour deux pôles : le tourisme lié à la célébrité croissante de la plage pour ses tortues luth, et la forêt de droit d'usage allouée à la communauté par l'Etat. Ces projets autour d'un développement local constituent une contribution à l'émergence d'une gestion communautaire, affirmée et responsable. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189481 hal-01189481 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01189481 PRODINRA : 41488 | Partager |
La concession d'une stratégie éco-touristique pour le développement des territoires et la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel ? L'espace colombien du parc amazonien Amacayacu Auteur(s) : Sierra Jimenez, Maria Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : En Colombie, il y a actuellement 56 parcs nationaux dont 24 sont à vocation touristique. Le parc Amacayacu est ouvert au tourisme national et international depuis 2002, il est par ailleurs frontalier avec le Brésil et le Pérou. Le titre de propriété du parc est communautaire, et doit permettre de sauvegarder le patrimoine culturel et naturel des locaux. Seulement les différentes communautés du parc sont hétérogènes, ce qui pose de nombreux problèmes de redistribution des bénéfices liés au tourisme. Depuis peu, le parc à un partenaire privé dans le cadre du développement du tourisme, ce nouvel interlocuteur a encore accentué les rivalités entre les communautés. Ainsi, loin d'être une valorisation culturelle, le parc doit essayer de trouver une gestion plus unifiée et redistributive des ressources liées au tourisme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12115 V12115 | Partager Voir aussi Tourisme Patrimoine culturel Patrimoine naturel Patrimonialisation Parc naturel Colombie ; Télécharger |
Création d’une aire protégée et logiques d’action de l’état et du milieu : analyse d’une irréconciabilité constructive à l’œuvre Auteur(s) : Lequin, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les interactions socioculturelles d’acteurs multiples ayant des intérêts divergents en regard de la reconnaissance d’un espace naturel à titre d’aire protégée, plus particulièrement le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL), situé au Québec à l’embouchure de la rivière Saguenay. Compris dans le sens d’espace socialisé et investi de valeurs parfois contradictoires, ce territoire constitue le cas empirique sur lequel repose l’analyse des logiques d’acteurs. La perspective ici mise de l’avant repose à la fois sur une décision de l’État de créer et de mettre en valeur une aire marine ainsi que sur la participation active des collectivités territoriales dans la gestion du patrimoine environnemental et culturel lié à leur identité propre. Si la participation des communautés locales apparaît comme un élément essentiel et démocratique dans la reconnaissance d’un espace naturel protégé, il apparaît tout aussi capital de bien saisir la logique qui sous-tend les actions de l’État et du milieu. Les résultats empiriques montrent deux logiques d’action distinctes à l’œuvre, une logique classique de planification et implantation stratégiques de l’état réservant une espace de participation programmée pour la communauté et une logique stratégique communautaire à caractère émergent, de portée moins englobante, mais adaptable aux nouvelles réalités et contraintes gouvernementales. Les résultats peuvent être représentés sous forme d’un processus de gouvernance à l’œuvre, un caractérisé par une participation de base, mais un qui suggère qu’un processus plus hautement démocratique nécessiterait un plus haut degré de vigilance dans la perspective communautaire, suffisante pour produire une meilleure symétrie de pouvoir démocratique entre l’État. This paper analyzes the socio-cultural dynamic between multiple stakeholders with divergent interests concerning the formalization of the status of a natural area into a protected area. The empirical case under analysis is the creation of the Saguenay Marine Park located at the confluence of the St-lawrence and Saguenay rivers in Québec, a rural region represented by different localities showing some contradictions in socio-economic values and agendas. The dual perspective put forth is, first, the governmental decision one to create and promote a marine protected area, and second, the regional community one to participate in the process and adapt the management of their cultural and environmental heritage to their own perception of their socio-economic identity. The objective of analysis is to identify the logics of action underlying both processes. The empirical results show two distinct logics at work, a government logic of classic managerial planning and implementation into which the community has a programmed role and a community logic of emergent planning, less comprehensive in scope, but adaptable to the emerging realities and limitations of the governmnent one. They can be seen in tandem as representing a governance process at work, one with a basic participative character, but one which suggests that an enhanced democratic process entails a higher vigilance level from a community perspective, such as to produce a more even democratic symmetry of powers between the State and the regional community. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3565 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3565 | Partager Voir aussi aire protégée gestion participative des ressource environnementale développement touristique durable développement touristique durable viable région ultra-périphérique protected area joint management of environment resource tourism sustainable development tourism viable development overseas region |
Contingent à l'importation et formation du prix des droits à importer en concurrence imparfaite : le cas de l'Organisation Commune de Marché de la banane dans l'Union européenne Auteur(s) : Guyomard, Hervé LAROCHE, CATHERINE Le Mouel, Chantal Université des Antilles et de la Guyane,LEAD. Laboratoire d'Economie Appliquée au Développement,Pointe-à-Pitre (FRA), . Auteurs secondaires : Unité d'Économie et sociologie rurales de Rennes ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) ESR, Rennes ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales rue Adolphe Bobierre CS 61103 35011 Rennes Cedex (FRA) Dans le cadre de l'Organisation commune de marché de la banane (OCMB) instituée dans l'Union européenne (UE) en 1993, celle-ci impose un contingent tarifaire contraignant à ses importations de bananes en provenance d'Amérique latine (bananes "dollar"). Le système de gestion des certificats d'importation (ou droits à importer) lié à ce contingent présente la particularité d'allouer 30 % des droits à des firmes importatrices de bananes en provenance d'origines non soumises au contingent, i. e., les zones ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) et communautaires. Cet article développe un cadre d'analyse théorique du fonctionnement du marché des certificats d'importation verticalement lié au marché contingenté de la banane dans l'UE. Le modèle développé permet d'analyser l'impact d'éventuels comportements non concurrentiels des firmes importatrices de bananes "dollar" sur la détermination du prix d'équilibre des certificats d'importation et sur le partage de la rente associée au contingent tarifaire entre les différents opérateurs de la filière. 15. Journées de microéconomie appliquée Pointe-à-Pitre, France hal-01594045 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01594045 PRODINRA : 151943 | Partager |
Gestion communautaire des ressources naturelles au Bénin (Afrique de l’Ouest) : le cas de la vallée du Sitatunga Auteur(s) : Dovonou-Vinagbè, Pricette Chouinard, Omer Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le Bénin, pays de l’Afrique de l’Ouest est confronté à la destruction des terres humides particulièrement dans la partie sud du pays. Les terres humides riches biodiversité sont importantes tant pour les humains que pour milieu naturel. La menace la plus importante est la pression de l’anthropique. Même si ce territoire est reconnu par la Convention Ramsar, la destruction continue. En 1995 le gouvernement a décidé de créer une aire de gestion communautaire pour ces territoires. L’objectif de cette recherche est de comprendre les grands défis liés à la mise en œuvre de la gestion communautaire des milieux humides à travers une étude de cas, en l’occurrence celui de la vallée du Sitatunga. Pour atteindre cet objectif, un séjour de 3 mois a été effectué sur le site. Des entrevues semi-dirigées ont été alors réalisées. Les résultats montrent que la vallée du Sitatunga est considérée comme inutile, voire nuisible, par les populations riveraines rencontrées dans le cadre de l’étude, qui sont davantage préoccupées à se sortir de leur état de pauvreté. Les traditions et valeurs autrefois attribuées à la conservation des milieux humides ont quasiment disparu et l’individualisme est grandissant. Il importe de tenir compte de tous ces facteurs pour espérer véritablement préserver ces milieux. D’un autre côté, parlant de gestion de l’environnement et plus particulièrement de gestion des milieux humides à l’échelle béninoise, le constat n’est pas reluisant. En effet, l’État étant donné son état de sous-développement et donc de manque de ressources, à du mal à coordonner ces activités. Il est de même pour les ONG. La situation est accentuée par l’état des relations entre ONG et structures de l’État qui se considèrent davantage comme des adversaires que comme des partenaires ce qui affecte l’efficacité des activités menées. Pour que la gestion communautaire devienne une réalité, il importe qu’un partenariat soit établi entre les différents acteurs liés à la gestion de la vallée du Sitatunga en particulier et des milieux humides en général : les ONG, l’État et les communautés locales. Bénin, a country in West Africa is actually facing the destruction of its wetlands, especially those in the southern part of the country. The wetlands which their richness in natural resources are important for both human and wildlife are also threatened by many factors. The most important threat is population pressure. Although recognised as Ramsar sites, the destruction continues. In 1995, the Government has decided to create community protected areas in this part of the country. The objective of this research is to understand the main challenges around the community management of wetlands. The case of the Sitatunga valley, in south Bénin has been studied. The methodology used consisted on interviews with stakeholders during a period of 3 months. The results show that, although the good intentions of community management, its practical application is not easy, and reveal many difficulties in its practical application. The site although rich in biodiversity and used as refuge for several species, is regarded as useless even harmful by the bordering populations, which are more worried by their poverty state. The traditions and values formerly allotted to the wetlands almost disappeared and individualism is growing. It is important to take into account all these factors to truly hope to preserve these wetlands. The study shows that management of the wetlands on a Beninese scale is also difficult. Indeed, the government through its structures struggles to coordinate its activities. It is the same for NGOs. The situation is accentuated by the poor relations between NGOs and government institutions which consider each other more as adversaries than as partners. This affects the effectiveness of the undertaken activities. It is then important for all the stakeholders (NGOs, Government and local communities) to install a partnership to help achieve community management objectives. Bénin Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3630 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3630 | Partager |
Diagnostic Study for the DIPECHO Action Plan for Central America and the Caribbean ; Diagnóstico previo al Plan de Acción para América Central y El Caribe ; Diagnostic préalable aux plans d'action DIPECHO en Amérique Centrale et dans les Caraïbes Auteur(s) : D'Ercole, Robert Lesales, Thierry Pigeon, Patrick Misson, Claudine Napias, Jean-Claude Giri, Jacques Orlyk, Sylvie Auteurs secondaires : Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry]) Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Centre de Recherche sur l’Épidémiologie des Désastres - CRED CIFEG ECHO CIFEG (Centre International pour la Formation et les Echanges Géologiques) Programme ECHO de prévention d'atténuation et de préparation aux catastrophes Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : In 1996 the European Commission Humanitarian Office (ECHO) launched a regional approach for disaster preparedness, focusing in its first phase on Central America, Caribbean and Southeast Asia (including Bangladesh). The first step in this process was the preparation of a «diagnostic study» that involved a situation review of the countries in these regions with regard to their vulnerabilities, disaster preparedness capacities and national plans or policies for disaster management.The Centre for Research on the Epidemiology of Disasters of the Université Catholique de Louvain (UCL) served as ECHO’s principal technical support with the collaboration of other institutions in Europe and the regions.The present «diagnostic report», covering Central America and the Caribbean, has been carried out by the Centre International pour la Formation et les Echanges en Géosciences (CIFEG) under the supervision of Professor Robert D’Ercole (Université de Savoie, Chambéry).Mr. Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participated closely in the drafting of this report and was actively involved in the field missions with Mr D’Ercole where they met and interviewed numerous national officials, non-governmental organisations and regional and international bodies. Further assistance was provided by Claudine Misson (CRED) for the interviews and information collected in the Dominican Republic. The report also draws from an earlier mission undertaken by Dr. Philippe Masure (BRGM, France), Christian Bugnion (CRED) and Alexandra Angulo (CRED) who undertook some of the preparatory work for the diagnostic study.This report presents an analysis of the disaster preparedness situation in Central America and the Caribbean and provides some preliminary recommendations regarding priorities and future programme direction. As such it remains primarily a descriptive study. It is expected to form the basis for the formulation of the ECHO Disaster Preparedness Action Plan. En 1996, la Oficina Humanitaria de la Comunidad Europea (ECHO) lanzó la iniciativa de un enfoque regional en materia de preparación a los desastres, concentrándose inicialmente en las regiones de América Central, Caribe y Asia del Sureste (incluyendo a Bangladesh). La primera fase de este proceso fue la preparación de un « diagnóstico» que implicaba un examen de la situación de los países de cada una de estas regiones en relación a la vulnerabilidad, la capacidad de preparación a los desastres y las políticas y planes nacionales en materia de gestión de desastres.El Centre for Research on the Epidemiology of Disasters (CRED), de la Université Catholique de Louvain (UCL), ha sido el principal apoyo técnico de ECHO para esta iniciativa, con la colaboración y asistencia de otras instituciones en Europa y en las regiones arriba mencionadasEl presente informe que cubre América Central y el Caribe, fue realizado por el International Centre for Training and Exchanges in Geosciences (CIFEG), bajo la dirección del Profesor Robert D'Ercole (Université de Savoie).Thierry Lesales (Université des Antilles et de la Guyane) participó de cerca a la realización de este documento y estuvo activamente implicado junto al Profesor D'Ercole en las misiones que se realizaron en varios países. En el curso de estas misiones, se entrevistaron con numerosos representantes de gobiernos nacionales, de ONGs y de organizaciones regionales e internacionales Se contó igualmente con la asistencia de Claudine Misson (CRED), quien realizó la misión en República Dominicana. El informe se basa igualmente en una misión anterior llevada a cabo por Philippe Masure (BRGM, France), Alexandra Angulo (CRED) y Christian Bugnion (CRED), la cual realizó parte del trabajo preparatorio para el diagnóstico.El informe presenta un análisis de la situación en América Central y el Caribe y provee recomendaciones preliminares para las prioridades y dirección del futuro programa. En el marco de la segunda fase, está destinado a servir de base para la formulación del Plan de Acción de Preparación a los Desastres de ECHO. Depuis 1994, ECHO (Office Humanitaire de la Commission Européenne, devenu le service de la Commission européenne à l’aide humanitaire et à la protection civile) a financé, à l'échelle mondiale, de nombreuses opérations pour la prévention et la préparation aux catastrophes (catastrophes naturelles principalement) Ces financements ont répondu aux demandes d'ONG et d'organisations internationales qui ont-elles-mêmes mis en oeuvre les projets correspondants. Les évaluations de ces opérations ont donné des appréciations positives. Cependant, ECHO souhaite s'impliquer davantage dans la prévention et la préparation aux catastrophes et mieux cibler ses actions pour une plus grande cohérence d'ensemble.Au cours de la réunion du 16 juillet 1996, le Comité d'Aide Humanitaire a approuvé la nouvelle approche régionale proposée par ECHO pour son programme de prévention, d'atténuation et de préparation aux catastrophes, le DIPECHO (Dlsaster Preparedness ECHO), pour la période 1996—1998. Ce programme doit s'appliquer dans un cadre régional en concentrant d'abord ses financements sur des plans d'action dans les Caraïbes, en Amérique Centrale, en Asie du Sud-Est et au Bangladesh. Par ailleurs, au lieu de répondre exclusivement aux demandes de financements spécifiques d'ONG, d'organisations internationales et de gouvernements, ECHO souhaite préparer des plans d'action et déterminer les partenaires les plus appropriés pour une mise en oeuvre dirigée par ECHO même. En outre, le DIPECHO a pour objet de rendre plus efficace l'action de l'ensemble de l'Union Européenne, par une étroite coordination de son action avec celles de la Commission et des Etats Membres. Il est enfin prévu de faire précéder la préparation des plans d'action par une phase de diagnostic au cours de laquelle seront identifiés, pour chaque région, les risques, les structures et politiques de prévention existantes aux niveaux communautaire, national et régional, ainsi que les appuis extérieurs en cours et à venir. L'objectif est non seulement de déterminer les lacunes, mais également d'évaluer la cohérence et l'efficacité des systèmes de réponse dans leur ensemble......Dans ce contexte, une première mission exploratoire a été réalisée du 30 septembre au 12 octobre 1996 dans les Caraïbes et l'Amérique Centrale (quatre pays visités) et a débouché sur un premier rapport (A. Angulo, Ch. Bugnion, Ph. Masure, "Rapport de mission exploratoire dans les Caraïbes ct en Amérique Centrale pour DIPECHO").Ce rapport apporte de nombreuses informations et en particulier:(1) il définit le cadre conceptuel, insistant, à juste titre, sur le fait que la prévention et la préparation doivent être distinguées de l'aide d'urgence et qu'elles font partie d'un processus continu au même titre que le développement ;(2) il présente les principales organisations régionales et internationales, et leurs activités dans le domaine de la prévention et de la préparation;(3) il met en évidence les grands types de besoins et fournit les premières orientations pour le programme DIPECHO......Le présent rapport, constituant le diagnostic proprement dit, fait suite à une deuxième série de missions effectuées dans la même région. Il vise à compléter les apports de la mission exploratoire, notamment par:(a) une analyse des catastrophes et de leurs conséquences:(b) une évaluation comparée des risques dans la région;(c) une analyse détaillée des réalisations et des besoins en matière de réduction des risques et des conséquences des catastrophes naturelles ;(d) un examen des conditions actuelles pour un programme DIPECHO cohérent, réalisable et efficace, avec, en particulier, la prise en compte de l’organisation actuelle de la prévention et de la préparation dans la région et un état des appuis extérieurs ;- des propositions de lignes d'actions prioritaires pour le DIPECHO......Le diagnostic s'est appuyé sur une importante documentation : travaux scientifiques, études et rapports recueillis auprès du CRED-Université Catholique de Louvain, du CIFEG, du DHA, de l’IDNDR, de divers organismes sur le terrain (notamment le centre de documentation de San José au Costa Rica), et d'universités européennes (Université de Savoie. Chambéry, Université de Lausanne). Mais ce sont avant tout les nombreux entretiens menés lors des missions (près de 200) qui ont donné corps au diagnostic.Treize pays Ont été visités entre le 22/01 et le 07/03/1997 :- République Dominicaine (C Misson);- Costa Rica, Guatemala, Nicaragua et Cuba (R. D'Ercole) ;- Antigua, Barbade, Haïti, Jamaïque, Ste-Lucie, St-Maarten, St-Vincent et le Guyana (Th. Lesales).Leur choix a été déterminé en concertation avec ECHO, le CRED-UCL et le CIFEG. Ils ne recouvrent pas l'ensemble des pays qu'il aurait été théoriquement possible de visiter. Cependant, le choix de pays-clés, les contacts établis avec de nombreux organismes de portée régionale et la documentation consultée, ont permis de bâtir un diagnostic d'ensemble......L'étude comporte trois parties.La 1e partie constitue une analyse des catastrophes en termes de bilan et de risque. Il s'agit, à l'aide de cartes, notamment, de montrer les effets des catastrophes naturelles en Amérique Centrale et dans les Caraïbes, de présenter la répartition et la fréquence des aléas naturels et de procéder à une analyse de critères de vulnérabilité. L'objectif est, enfin, de déterminer des niveaux de risque, à l'échelle de la région, compte tenu des dangers naturels et des critères de vulnérabilité.La 2° partie est l'étude des actions entreprises dans la région, ces dernières années, afin de réduire les risques et les conséquences des catastrophes. Cette étude permet de dégager des lacunes et des besoins. Les différentes composantes entrant dans le processus de réduction des catastrophes sont retenues : recherche scientifique et technique, prévention stricto sensu, préparation, information / formation. L'accent est également placé sur les modes actuels d'application des politiques de réduction des risques : de l'approche sectorielle à l'approche intégrée.La 3e partie traite des conditions actuelles pour la mise en oeuvre d'un programme DIPECHO cohérent et efficace. Quatre aspects fondamentaux sont analysés: les particularités régionales et nationales (l'hétérogénéité et ses conséquences); les faiblesses et qualités institutionnelles aux différents échelons géographiques: les caractéristiques des organismes susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre du DIPECHO; le rôle actuel et en perspective de la Communauté Européenne et des Etats Membres.Chaque partie comporte une conclusion partielle La conclusion générale reprend les idées force des conclusions intermédiaires ct débouche sur des lignes d'actions prioritaires recommandées pour le DIPECHO......L'étude confiée au CIFEG par le CRED-UCL et ECHO a été coordonnée par Robert D'Ercole (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Elle a bénéficié de la collaboration de Thierry Lesales (Département de Géographie, Université des Antilles et de la Guyane, Martinique, France) et de Patrick Pigeon (Département de Géographie, Université de Savoie, Chambéry, France). Ont également contribué à la réalisation de celle étude: Claudine Misson (CRED-UCL, Belgique), Jean-Claude Napias (CIFEG, directeur), Jacques Giri (CIFEG, président), Sylvie Orlyk (CIFEG, secrétariat). https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496 hal-01196496 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01196496/file/D%27Ercole%20et%20al%201997%20Diagnostic%20DIPECHO%20Caraibes%20compressed.pdf | Partager |
Tourisme de masse vs. tourisme alternatif Auteur(s) : Alonso Estrella Carrillo, Carlos Andrés Pardo, Juan Argaillot, Janice Arroyo Arcos, Lucinda Ávila Romero, Agustín Ballester, Patrice Carrausse, Séverine Daghri, Taoufik Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Etudes Caribéennes consacré au tourisme vise à poser les bases d’une réflexion sur le fonctionnement des lieux touristiques, les programmes d’aménagement touristique et les différents enjeux pour les territoires. Lieu ouvert ou lieu fermé, flux concentré ou flux diffus, la nature du lieu touristique, avec ses pratiques, classiques ou originales, oriente les types d’impacts potentiels. Les choix opérés en matière d’aménagement touristique sont donc primordiaux : dans quelles conditions opte-t-on pour un tourisme balnéaire classique, massif, ou pour une approche touristique alternative ? Ces différentes déclinaisons sont-elles attachées à des territoires spécifiques ? Faut-il opposer ces deux approches ou les considérer complémentaires dans leurs environnements respectifs, peuvent-elles partager un même espace ? L’objectif de ce numéro thématique est de réunir des approches diverses et renouvelées qui développent des analyses sous l’angle de l’économie, de l’aménagement du territoire, de la sociologie, de la géographie… Les articles pourront proposer une réflexion théorique ou privilégier des études de cas, traitant des relations tourisme de masse – tourisme alternatif ou s’attachant à illustrer l’une de ces deux aspects. Les terrains privilégiés ne seront pas exclusivement caribéens et américains, ils pourront relever de n’importe quelle région du monde et illustrer des situations présentes et/ou passées. Les thématiques privilégiées seront : 1. Les concepts de tourisme de masse et de tourisme alternatif (identification, caractéristiques, logiques spatiales, enjeux économiques, sociaux, environnementaux). 2. Les lieux du tourisme masse (stations balnéaires, villes historiques, formes spécifiques d’aménagement des lieux et les types de structures d’accueil) 3. Alter-tourismes et renouvellement des pratiques touristiques (écotourisme, tourisme communautaire, agrotourisme …) 4. L’aménagement des lieux touristiques et les modalités de gestion des environnements protégés (conservation, protection et pratiques touristiques et récréatives) 5. Les enjeux économiques, sociaux, environnementaux autour de différents types de lieux touristiques. This issue of the Revue Etudes Caribéennes, devoted to tourism, aims to lay the foundations of a reflection on the functioning tourist places, their development programs and the different challenges presented to them. Exposed/Open or closed location, concentrated or diffused flows, the nature of these tourist places with their traditional or original customs, orientate different types of potential impacts. The choices made in tourism development are essential: in which conditions should be opted for the traditional seaside tourism, or for mass tourism, or for alternative tourism? Are certain properties linked to specific territories? Should we oppose these two approaches or consider them as complementary in their environments and can they share the same place? The objective of this thematic issue is to call for various and renewed approaches which develop analysis in terms of the economy, regional planning, sociology, geography etc. Articles may propose a theoretical reflection or focus on case studies, dealing with the relations of mass tourism, alternative tourism, or to illustrate one of these two aspects. Priorities fields will not exclusively be Caribbean and American but can come from any part of the world and can illustrate post and/or present situations. The prioritized analysis will include: 1. The concepts of mass tourism and alternative tourism (identification, characteristics, spatial logics, and economic, social and environmental issues). 2. Places of mass tourism (resorts, historic cities, specific forms of site layout and reception facilities) 3. Alter-tourism and the renewal of tourism practices (ecotourism, community tourism, agrotourism) 4. The development of tourist spots and of management methods concerning protected environments (conservation, protection, tourism practices and recreational practices) 5. Economic, social, and environmental issues surrounding different types of tourist places. Este número de la Revista Estudios Caribeños consagrado al turismo apunta a poner las bases de una reflexión sobre el funcionamiento de los lugares turísticos, los programas de ordenación turística y las diferentes apuestas para los territorios. Lugar abierto o cerrado, flujos concentrados o flujos difusos, la naturaleza del lugar turístico, con sus prácticas, clásicas u originales, orienta los tipos de impactos potenciales. Las elecciones operadas en materia de ordenación turística son primordiales: ¿en qué condiciones se opta por un turismo balneario clásico, masivo, o por un enfoque turístico alternativo? ¿Estas diferentes declinaciones están relacionadas a territorios específicos? ¿Se debe oponer estos dos enfoques o considerarlos complementarios en sus ambientes respectivos, pueden compartir el mismo espacio? El objetivo de este número temático es de reunir los diversos y renovados enfoques que desarrollan los análisis sobre el ángulo de la economía, la ordenación del territorio, la sociología, la geografía… Los artículos podrán proponer una reflexión teórica o privilegiar los estudios prácticos, tratando las relaciones turismo de masa-turismo alternativo o dirigirse a ilustrar uno de estos dos aspectos. Los terrenos privilegiados no serán exclusivamente caribeños y americanos, podrán hacer frente a cualquier región del mundo e ilustrar situaciones presentes y/o pasadas. Los temas privilegiados serán: 1. Los conceptos de turismo de masa y de turismo alternativo (identificación, características, lógicas espaciales, apuestas económicas, sociales, ambientales). 2. Los lugares de turismo de masa (estaciones balnearias, ciudades históricas, formas específicas de ordenación de lugares y de tipos de estructuras de recepción). 3. Alter-turismos y renovación de las prácticas turísticas (ecoturismo, turismo comunitario, agroturismo...). 4. La ordenación de lugares turísticos y las modalidades de gestión de los ambientes protegidos (conservación, protección y prácticas turísticas y recreativas). 5. Las apuestas económicas, sociales, ambientales alrededor de diferentes tipos de lugares turísticos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7521 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7521 | Partager Voir aussi |
Perspectives d'exploitation d'espèces nouvelles : la pêche au vivaneau Auteur(s) : Tous, Philippe Résumé : La pêche au poisson rouge connaît un essor spectaculaire en Guyane depuis quelques années, parallèlement à une demande croissante du marché antillais pour ce produit, L'appellation vivaneau ou poisson rouge, regroupe un certain nombre de genres et d'espèces de la famille des Lutjanidés, présents dans toute la région des Caraïbes. Il semble que le plateau guyanais, pour avoir depuis longtemps attiré des pêcheurs étrangers, soit particulièrement intéressant par ses rendements élevés en ces espèces et également par l'absence de ciguatera, Actuellement, cette
ressource est exploitée en Guyane dans le cadre des règlements communautaires et notamment sous le régime de licences délivrées aux pays tiers par 26 unités, à savoir 25 navires vénézuéliens travaillant à la ligne, la nasse ou la palangre, et 1 chalutier martiniquais.
Depuis le début des années 80, les tonnages mis à terre en Guyane augmentent et font du vivaneau la seconde ressource halieutique hauturière du département, après la crevette. Dans le cadre du développement régional , l'Ifremer a donc entrepris un programme de recherche sur les potentialités réelles en poisson rouge de la zone Economique Exclusjve (ZEE) de manière à proposer rapidement des mesures appropriées de gestion des stocks et d'aménagement de la pêcherie.
Dans un premier temps, ce rapport qui finalise une convention conclue entre le Conseil Régional de la Guyane et I'IFREMER, vise à faire un état des connaissances biologiques et un bilan de la situation actuelle de la pêcherie. Droits : 1988 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00087/19811/17452.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00087/19811/ | Partager |
FRONTIERES : LIMITES OU ESPACES INNOVANTS DANS LA LUTTE CONTRE LE VIH ? EXEMPLE PRATIQUE EN GUYANE Auteur(s) : Mosnier, E Brousse, P Carrera, C Milan, A Guiraud, Noé Gadio, G Bidaud, B Epelboin, Loïc Auteurs secondaires : Écosystèmes amazoniens et pathologie tropicale ; Université de Guyane (UG) Département des Centres Délocalisés de Prévention et de Soins ; Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon Unité des Maladies Infectieuses et Tropicales [Cayenne, Guyanne Française] ; Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon Groupement de Recherche en Économie Quantitative d'Aix-Marseille (GREQAM) ; École des hautes études en sciences sociales (EHESS) - Aix Marseille Université (AMU) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - Ecole Centrale de Marseille (ECM) Centre d'Investigation Clinique Antilles-Guyane (CIC - Antilles Guyane) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - CHU de Pointe-à-Pitre - Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon - CHU de Fort de France Écosystèmes amazoniens et pathologie tropicale [Cayenne, Guyanne Française] ; Université de Guyane (UG) Coordination Régionale de la lutte contre le Virus de L'Immunodéficience Humaine (COREVIH) ; Centre Hospitalier de Cayenne Andrée Rosemon Développement Accompagnement Animation Coopération Guyane Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : National audience A l'aire des stratégies d'accès aux traitements antirétroviraux mondialisées, la question des inégalités territoriales, questionne leur mise en place. Si les PVVIH sont particulièrement fragiles face aux violences structurelles, sociales et économiques, leur prise en charge aux frontières est souvent oubliée. Ce travail entend donc mettre en exergue une analyse de l'impact des frontières sur les PVVIH en Guyane mais aussi d'interroger de nouveaux modèles de pratiques médicales d'interface. En Guyane française, les configurations territoriales génèrent une situation singulière dans la mesure où les populations gravitent/évoluent entre une instabilité géographique (barrages policiers routiers et fluviaux, nomadisme et mobilité des populations) et des logiques d'intégration. De là, apparaît, un renforcement des vulnérabilités (psychologique, socio-économique, sanitaire, spatiale, (…) etc.), notamment chez les PVVIH. Afin d'améliorer la prise en charge de ces patients un relais avancé a été mis en place au sein du centre de santé à la frontière avec le Brésil à S t Gorges de l'Oyapock. Des médiateurs communautaires en santé sont au centre du dispositif avec les soignants du dispensaire local et un système de délocalisation des examens biologiques et avis spécialisés a été réalisé. En un an la file active de PVVIH suivis a été multipliée par 4. Cette action a permis de diminuer les délais de prise en charge des patients, réduisant également le nombre de perdus de vus. Il a été rendus possible pour exemple une prise en charge « familiale » du dépistage et des traitements impossible jusqu'à alors. Sur le plan médico-social des « staffs » transfrontaliers ont réalisés améliorant la gestion des patients dans leur globalité. Cet exemple de coopération inter-culturelle renforcée avec valorisation de l'espace comme carrefour géographique de différents flux migratoires que constitue la frontière Franco-Brésilienne fait de cet espace un lieu privilégié de médiation médicale. Congrès 2016 de la Société française de lutte contre le sida Montpellier, France inserm-01475951 http://www.hal.inserm.fr/inserm-01475951 http://www.hal.inserm.fr/inserm-01475951/document http://www.hal.inserm.fr/inserm-01475951/file/2016%2C%20Mosnier%20-%20Fronti%C3%A8res%20%20limites%20ou%20espaces%20innovants%20dans%20la%20lutte%20contre%20le%20VIH.pdf | Partager |