Priorités de réduction dans le secteur de l'agriculture de quelques nations caraïbes. ; Mitigation priorities in the agricultural sector of some caribbean nations Auteur(s) : Gob, Rosaire Gouveia, Grégory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : In this study the greenhouse gas emission (GHGE) profiles in the agriculture sector of some Caribbean nations are reviewed and strategies proposed to mitigate climate change are assessed. Twenty-four (24) Caribbean nations were included in an initial assessment to determine their mean GHG emissions in CO2eq over the period 1990-2011 and then ranked according to a range of emission metrics into the highest and lowest emitters. While Caribbean nations have extremely low absolute emissions compared to most other countries/regions, relative to human population, land area and agricultural production, values in the region are comparable to the rest of the world including some of the most populated and largest countries. Eight (8) of the highest emitters were then selected and their National Communications (NC) to the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) were reviewed (and other sources in the case of Guadeloupe and Puerto Rico) to determine their mitigation priorities. Of the eight, only Guyana, Guadeloupe and Puerto Rico have documented any significant intent to mitigate GHG in agriculture. None however, reviewed their GHG emissions other than in absolute terms. Emissions relative to production (emission/production ratio or intensity ratio) can be particularly useful in providing a better understanding of the areas where mitigation should be prioritized. These mitigation priorities are also more likely to enhance food security goals and also contribute to climate change adaptation. Dans cette étude les profils de l'émission de gaz participant à l'effet de serre (GHGE) dans le secteur d'agriculture de quelques nations des Caraïbes sont passés en revue et des stratégies proposées pour atténuer le changement climatique sont évaluées. Vingt-quatre (24) nations des Caraïbes ont été incluses dans une première évaluation pour déterminer leurs émissions moyennes de GHG dans CO2eq au cours de la période 1990-2011 et puis rangées selon une gamme de la métrique d'émission dans les plus hauts et plus bas émetteurs. Tandis que les nations des Caraïbes ont extrêmement - les basses émissions absolues comparées à la plupart des autres pays/régions, relativement à la population humaine, la région terrestre et la production agricole, valeurs dans la région sont comparables au reste du monde comprenant certains des pays les plus peuplés et les plus grands. Huit (8) des plus hauts émetteurs ont été alors sélectionnés et leurs communications nationales (OR) à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC) ont été passées en revue (et d'autres sources dans le cas de la Guadeloupe et du Porto Rico) pour déterminer leurs priorités de réduction. Des huit, seulement la Guyane, la Guadeloupe et le Porto Rico ont documenté n'importe quelle intention significative pour atténuer GHG dans l'agriculture. Aucun cependant, passé en revue leurs émissions de GHG autres qu'en des termes absolus. À production relative d'émissions (rapport d'émission/production ou rapport d'intensité) peut être particulièrement utile en fournissant une meilleure compréhension des secteurs où la réduction devrait être donnée la priorité. Ces priorités de réduction sont également pour augmenter des buts de sécurité de nourriture et pour contribuer également à l'adaptation de changement climatique. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16246 V16246 | Partager Voir aussi Agriculture biologique Système de culture (agriculture) Agriculture Trinité-et-Tobago Etats-Unis d'Amérique ; Télécharger |
L'empreinte carbone : ka sa yé menm ? Auteur(s) : Flower, Jean-Marie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CAGI : Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale Extrait de : "Klima en boulvès. Changement climatique : conséquences, causes et alternatives" : conférences, le 18 avril 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : M. Flower, écologue, nous propose une étude sur "L'empreinte carbone : ka sa yé menm ?". L'empreinte carbone mesure le volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par la combustion d'énergies fossiles, par les entreprises ou les êtres vivants. Comment nos comportements individuels sont-ils chargés en carbone ? Et comment réduire ses effets ? Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15234 V15234 | Partager |
Futur empoisonné, quels défis ? Quels remèdes ? Auteur(s) : Nicolas, Adolphe Auteurs secondaires : Géosciences Montpellier ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS) - Université de Montpellier (UM) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Belin Résumé : Réchauffement climatique, inflation de l'effet de serre, gaz carbonique : ces mots appartiennent désormais à notre vocabulaire courant. Mais sait-on qu'ils vont nous accompagner pendant encore des dizaines de milliers d'années ? Cette perspective d'un futur empoisonné est au coeur de ce nouvel ouvrage d'Adolphe Nicolas. Un véritable défi pour l'humanité, auquel viendra s'ajouter une crise pétrolière dont tout porte à croire qu'elle frappe à notre porte. Alors, quels remèdes ? Pourrait-on reclure dans les profondeurs de la Terre le gaz carbonique issu de notre usage immodéré des combustibles fossiles ? Les recherches à ce sujet sont actives et prometteuses. Mais cela ne nous dispense pas de nous préparer activement au sevrage de la drogue pétrole. Un sevrage qui s'annonce douloureux, mais permettra à l'homme de jeter, peut-être, les bases d'une société nouvelle, respectueuse de l'autre et de l'environnement. Plus soucieuse d'être que d'avoir. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00408303 hal-00408303 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00408303 | Partager |
Quelle sera la réponse des forêts tropicales humides à l’augmentation des températures et aux changements de pluviométrie ? : Modéliser la dynamique forestière pour identifier les processus sensibles en Guyane française ; What will be the response of the tropical rainforest to temperature rising ans pluviometry changes ? : Modeling forest dynamics to identity the sensitive processes Auteur(s) : Aubry-Kientz, Mélaine Auteurs secondaires : Antilles-Guyane Hérault, Bruno Résumé : En 2013, Le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) publie son cinquième rapport concernant les changements climatiques. Il y est souligné que le réchauffement climatique est sans équivoque, et que de nouvelles émissions de gaz à effet de serre impliqueront une poursuite du réchauffement et des changements affectant toutes les composantes du système climatique. En région tropicale, une hausse de la température, ainsi qu'une intensification des événements de sécheresse et de pluviométrie extrêmes sont à prévoir. C'est dans ce contexte que s'inscrit ce travail, dont le but est d'étudier la réponse de la forêt tropicale à ces changements climatiques prédits en Guyane Française. Pour ce faire, j'ai utilisé les données du dispositif de suivi forestier de Paracou pour construire un modèle de dynamique individuel basé sur les traits fonctionnels des arbres. Un modèle de mortalité a d'abord été réalisé puis couplé à un modèle de croissance.Le modèle couplé ainsi construit permet de modéliser la croissance et la mortalité des arbres sur un pas de temps de 2 ans tout en tenant compte de leur ontogénie et de leurs traits fonctionnels. Ce modèle a d'abord été appliqué aux essences commerciales de Guyane Française en forêt naturelle et exploitée en y ajoutant un indice de stress hydrique. Ceci permet de montrer que le stress hydrique fait baisser la croissance et augmenter la mortalité, tandis que l'exploitation a l'effet inverse. Malgré le signal commun, différentes réponses sont observées selon les espèces. Le modèle a ensuite été appliqué à la communauté en forêt naturelle pour identifier les drivers climatiques et les processus impactés. Il ressort que la croissance est impactée par le stress hydrique et la température, et que la mortalité est impactée par le stress hydrique et la pluviométrie totale.Ces résultats ont enfin permis de construire un modèle complet de dynamique forestière climat dépendant, et de simuler l'évolution d'une communauté pendant un siècle selon différents scénarios correspondant aux prédictions du GIEC. Les simulations mettent en évidence une très forte diminution de la croissance, ainsi qu'une plus faible diminution de la mortalité. Ceci entraine une diminution notable de la surface terrière, du diamètre quadratique et de la biomasse fraiche. Une analyse de sensibilité montre que ces changements sont principalement dus à l'augmentation sévère des températures prédites pour le siècle à venir. Des pistes de réflexion sur les enjeux de modélisation et les échelles considérées sont proposées en discussion de ce travail. In 2013 the intergovernmental panel on climate change (ipcc) publishes its fifth report. This report underlines that an increase of temperature and a strengthening of drought and extreme rainfall are expected in tropical regions. This work was made in this context of climate changes, and aimed to study the response of the rainforest to predicted climate changes. To do this, i used the data from the study site of Paracou French Guiana to build an individual based dynamics model based on the functional traits of trees. This model was first applied to species with a commercial interest in French Guiana, in natural and logged forest and adding a water stress index as predictor. Water stress decreases growth and increases mortality, while logging had the opposite effect. The model was then applied to the community in natural forest for identifying potential climate drivers and impacted processes. Growth is impacted by the water stress and temperature and mortality is imp acted by the water stress and the total rainfall. These results allowed us to build a climate dependent model of forest dynamics and to run simulations of the evolution of a community under different scenarios for the next century. Simulations showed a decrease of growth and a small decrease of mortality. This resulted in a substantial decrease of basal area, squared diameter and fresh biomass. http://www.theses.fr/2014AGUY0802/document | Partager |