Kijan ou pé sèvi épi kréyol adan on pratik awtistik Auteur(s) : Timalo Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire Description : La BU du campus de Schoelcher a reçu le poète, slameur, romancier guadeloupéen Timalo, le mardi 19 novembre 2019. 10 ans après les événements sociaux de 2009 qui ont secoué et marqué les Antilles françaises, Timalo a proposé une conférence-performance intitulée Kijan ou pé sèvi épi kréyol adan on pratik awtistik (Comment on peut utiliser le créole dans une pratique artistique), à partir de "Dé Moun". Dans ce recueil en créole, chronique d'un mouvement social inédit, réunissant 19 textes poétiques, se déroule sous une forme narrative originale, « l'histoire d'un couple qui, à l'aube d'une nouvelle étape - l'engagement dans la vie commune - se trouve confronté aux tumultes des sentiments, provoqués par les événements liés au LKP ». Au fil de ses propos et de ses réponses aux questions du public, Timalo aborde notamment la relation entre la réalité sociale de 2009 et la création de "Dé Moun", l'actualité de cette relation 10 ans après les mouvements sociaux et sa contribution d'auteur à la littérature créolophone. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19116 V19116 | Partager |
Mobilisations sociales, usages du passé et identités (2009-2019) : mouvement social aux Antilles, afroféminisme et gilets jaunes Auteur(s) : Zancarini-Fournel, Michelle Année de publication : Éditeur(s) : Université des Antilles Description : L'article analyse trois mouvements sociaux : le mouvement social de 2009 aux Antilles, les mobilisations afroféministes en France hexagonale et les gilets jaunes. L'historienne examine la généalogie de ces mouvements, le rôle des usages du passé et les revendications identitaires. Elle relève des modalités communes, souligne l'importance des héritages et de leur mobilisation tout en montrant la spécificité de chaque mouvement. Le texte est issu de l'intervention présentée à la Bibliothèque universitaire de Fouillole le 17 janvier 2020. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T20006 T20006 | Partager |
Regards sur l'histoire. Les mouvements de janvier-mars 2009 Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Pulvar, Olivier Nicolas, Thierry Duranty, Malik Daniel, Justin Auteurs secondaires : Gradel, Alice Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2010-2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La bibliothèque de l'Université des Antilles et de la Guyane a organisé le 10 mai 2011, une réflexion autour des mouvements de grèves survenus de janvier à mars 2009 en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et à la Réunion. 38 jours de grèves en Martinique, 44 jours en Guadeloupe, accompagnés de cortèges de plusieurs milliers de manifestants dans les rues de Fort-de-France et de Pointe-à-Pitre pour dénoncer la vie chère et les bas salaires au rythme d'un chant de contestation. Chaque intervenant présente son analyse géographique, historique, sociologique et politique des évènements de 2009. Et que reste-t-il aujourd'hui de ces mouvements sociaux ? Un débat intéressant suit ces interventions. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12001 V12001 | Partager Voir aussi Mémoire Médias Grève Presse Identité Militantisme Guadeloupe Martinique La Réunion Guyane Française Télécharger |
LKP : Jamais vu, déjà vu ou reja vu ? Hétérotopologie d’une utopie régressive à caractère historique Auteur(s) : Lasserre, Dimitri A. Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Au début de l’année 2009, la Guadeloupe a connu un mouvement social et politique d’ampleur : quarante-quatre jours de grève générale. Le but de cette recherche est de parvenir à classer cet événement récent en recourant à une méthode hétérotopologique, tout en reconnaissant sa qualité de mouvement contestataire dans la théorie des nouveaux mouvements sociaux. En saisissant l’épistémè du Lyinnaj Kont Pwofitasyon, il deviendra possible de mieux comprendre, outre les propos journalistiques, son sens et son essence. Mouvement de masses, syndicalisme révolutionnaire et appel à l’unité nationale, tels sont les outils dont use le collectif en vue de la lutte contre les « pwofitans » ; outils qui, contrairement à ce que l’on entend çà et là dans les médias et autres travaux de recherche, ne relève guère du jamais vu, mais bien du déjà vu et, sans doute, du reja vu. Il est donc question de relativiser ici l’impact idéologique du LKP, en saisissant la spécificité de son utopie régressive à contenu historique, tout en le resituant à la même hauteur que les autres mouvements du même type, dans de nombreux pays, que l’histoire a vu se développer au cours des xixe et xxe siècles. At the beginning of 2009, a large social movement hit the island of Guadeloupe: a forty-four-day general strike. The point of this study is to historically position this recent event. It is suggested that identifying the episteme from which the LKP operates helps make sense of this social movement. Mass movements, nationalism, propaganda are the tools the group uses to fight the “pwofitans” – the capitalists. And these tools cannot be considered as jamais vu but indeed as déjà vu and, probably, reja vu. I propose here to reinsert the ideological impact of LKP in its own context and history and to compare it to many similar movements in the 19th and 20th centuries. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7238 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7238 | Partager |
Les mouvements sociaux en Martinique dans les années 1960 et la réaction des pouvoirs publics Auteur(s) : Jalabert, Laurent Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le conflit social aux Antilles en 2009 a été très médiatisé en métropole où il est apparu exceptionnel, première épreuve dans le champ social susceptible de faire vaciller l’autorité d’un gouvernement jusqu’alors inflexible dans ce domaine. Au regard de l’historien, le conflit social antillais n’a rien de bien neuf. Il se glisse dans une histoire du mouvement social antillais qui reste encore un champ bien peu traité par l’histoire la plus contemporaine. Un rapide retour en arrière sur deux conflits sociaux majeurs, en 1959 et 1961, permet de resituer l’impact des pulsions sociales sur les politiques françaises pour l’outre-mer. Le regard de l’historien ici porté vient nuancer le caractère « exceptionnel » du moment 2009 et rappelle que les sorties de crise trouvées en 2009 rappellent étrangement celles retenues un demi-siècle plus tôt ! Social conflict in the West Indies in 2009 was highly publicized in France where it seemed exceptional, as a first event in the social field likely to shake the authority of a government previously inflexible in this area. In view of the historian, social conflict Caribbean has nothing new. He slips into a West Indian social history of the movement which is still a field little studied by the more contemporary history. A quick look back at two major social conflicts in 1959 and 1961 can relocate the impact of the social instincts of the French policy for overseas. The eye of the historian here has brought nuance to the "exceptional" at the time and recalls that out of the crisis in 2009 found strangely reminiscent of those used half a century ago! Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4881 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4881 | Partager |