La crevette profonde (pandalus borealis) dans la région du nord-ouest atlantique Auteur(s) : Fontaine, Bernard Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Introduction. L'exploitation commerciale des crustacés, et en particulier des crevettes, a connu un développement considérable à partir de 1950. L'augmentation constante des apports est liée à une demande croissante sur les marchés et l'intérêt s'est porté vers de nombreuses espèces qui ne subissaient à l'origine qu'une exploitation locale. Parmi ces espèces, Pandalus borealis, caractérisée par sa vaste distribution dans l'Atlantique nord, a reçu plusieurs noms vernaculaires. Elle est appelée "pink shrimp" ou "crevette rose" aux Etats-Unis, alors que ce terme désigne aussi bien une grande crevette du golfe du Mexique et de Guyane qu'une espèce des fonds rocheux côtiers européens. L'appellation "northern shrimp" ou "crevette nordique" est quelquefois employée dans la littérature ; ce terme très vague pourrait s'appliquer à d'autres espèces, Le nom "deep-sea prawn" ou "crevette profonde" vient de la distribution bathymétrique. En réalité, les fonds fréquentés par cette crevette sont quelquefois peu profonds, mais ce nom généralisé dans le langage scientifique international sera employé dans ce texte. La crevette profonde se présente comme un animal de plus grande taille que la "crevette rose" ou "bouquet" des côtes rocheuses européennes. Elle est armée d'un long rostre épineux mesurant près de la moitié de la longueur du corps du crustacé et sa couleur varie du rose au rouge sombre. Le caractère qui permet de la distinguer très rapidement des autres crevettes de l'Atlantique nord, est situé sur le troisième segment de l'abdomen. Ce troisième segment qui détermine la courbure de la queue porte un tubercule très visible qui ressort sur le profil supérieur, cela est très net en contre-jour (fig. 1). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1970-11 , Vol. 197 , P. 1-14 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1970/publication-7003.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7003/ | Partager |
Reproductive performance, biochemical composition and fatty acid profile of wild-caught and 2nd generation domesticated Farfantepenaeus duorarum (Burkenroad, 1939) broodstock Auteur(s) : Emerenciano, Mauricio Cuzon, Gerard Mascaro, Maite Arevalo, Miguel Norena-barroso, Elsa Jeronimo, Gilberto Racotta, Ilie Gaxiola, Gabriela Éditeur(s) : Elsevier Science Bv Résumé : A 30-day trial was performed to evaluate the reproductive performance of wild and 2nd generation domesticated Farfantepenaeus duorarum broodstock. Changes in biochemical composition and fatty acids (FA) profile in the 1st and 4th spawn order females were used as indicators of nutritional condition. Wild population of F. duorarum presented significantly better reproductive outcomes as compared to domesticated ones. Wild spawners achieved significantly higher number of eggs per spawn, number of egg per spawn per g of spawner's body weight and number of nauplii per spawn (P<0.05). Latency period was significantly shorter (P<0.05) for wild than for domesticated females (11 vs 17 days). Wild spawners also presented less mortality (6 vs 12%), higher number of total spawns (51 vs 33), spawns per ablated and per spawning females as well as higher total eggs and nauplii production. On the other hand, domesticated females presented higher number of females that spawned at least once (89 vs 76%). The higher spawning activity was reflected in lower levels of acylglycerides (AG) and cholesterol content in wild hepatopancreas (HP) and ovary (OV) (P<0.05). FA profile, mainly represented by ARA, EPA and sum of n-3 were higher in hepatopancreas and ovary of wild females, however lower levels were detected in eggs as a result of a high spawning activity. Multivariate analysis performed to detected simultaneous variation in biochemical variables indicated AG as variation pattern's responsive. (c) 2012 Elsevier B.V. All rights reserved. Aquaculture (0044-8486) (Elsevier Science Bv), 2012-05 , Vol. 344 , P. 194-204 Droits : 2012 Elsevier B.V. All rights reserved. http://archimer.ifremer.fr/doc/00079/19042/17214.pdf DOI:10.1016/j.aquaculture.2012.03.014 http://archimer.ifremer.fr/doc/00079/19042/ | Partager |