Les gisements huîtriers de Crassostrea Rhizophorae en Martinique Auteur(s) : Saint-felix, Christian Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Le présent rapport est le résultat d'un travail de prospection mené sur tout le littoral martiniquais depuis février 1971. Cet inventaire des gisements naturels, de leur importance et de leur exploitation sur le plan local est le premier pas vers une extension éventuelle de l'ostréiculture dans ce département d'outre-mer (1). Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1972-05 , Vol. 214 , P. 1-19 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1972/publication-7084.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7084/ | Partager |
Etude des fonds de pêche du littoral atlantique martiniquais : ressources, exploitation, prospectives Auteur(s) : Farrugio, Henri Saint-felix, Christian Éditeur(s) : ISTPM Résumé : The Atlantic coast of Martinique shows the typical characteristics of the tropical regions with a coral facies, and especially: a) a wide variety of sedentary animal species, especially coral fishes, of smaller sizes and numbers, thus forming smaller populations than those living under other latitudes ; b) the presence, between the shore and the reef barrier, of a shallow strip of soft bottoms, without any natural shelter, well protected, but with difficult access for off-shore species, and with a poor fauna. It is the major explanation for the weakness of the performances on this restricted continental shelf where, in addition, the fishing effort keeps growing. The complex relief of the reef makes the use of the trawl nets impossible and very difficult that of filtering nets, like bottom gillnets, which proved difficult to handle on the reef areas, as observed through this campaign. For these reasons, the Atlantic coast of Martinique is bound to an artisanal exploitation, whose expansion is very limited by the natural ecologic conditions. [...] La côte atlantique martiniquaise présente les caractéristiques typiques des régions tropicales à faciès corallien et essentiellement: a) une grande variété d'espèces animales sédentaires, et en particulier de poissons récifaux, de tailles généralement réduites et de faible abondance numérique, constituant des populations bien moins denses que celles qui existent sous d'autres latitudes; b) la présence, entre le rivage et la barrière corallienne, d'une bande peu profonde de fonds doux, dépourvue d'abris naturels, bien protégée, mais peu accessible aux espèces du large et où le règne animal est pauvre. C'est là l'explication majeure de la faiblesse des rendements obtenus sur ce plateau continental restreint sur lequel, en outre, l'effort de pêche ne cesse d'augmenter. Le relief complexe du récif y rend impossible l'utilisation des arts traînants et très difficile celle des engins filtrants comme les filets calés, dont cette campagne nous a montré le peu de maniabilité sur les secteurs coralliens. Pour ces raisons, la zone littorale atlantique martiniquaise est vouée exclusivement à une exploitation de type artisanal, dont les possibilités d'expansion sont très limitées par les conditions écologiques naturelles. D'après l'examen des données recueillies, l'état des stocks halieutiques littoraux, tant en poissons qu'en crustacés semble encore assez satisfaisant dans l'ensemble. Cependant, il faut souligner le fait que l'accroissement de l'effort et du nombre des pêcheurs « occasionnels », et l'exploitation en général encore très anarchique des ressources, auxquels on assiste à l'heure actuelle en dépit de la législation existante, risquent, si l'on n'y prend garde, de conduire à brève échéance à une surexploitation des fonds côtiers. Il est facile, pour les professionnels, d'éviter l'appauvrissement qui menace ces lieux de pêche, s'ils prennent conscience, dès à présent, de la nécessité d'appliquer spontanément et sans contraintes un certain nombre de mesures de protection indispensables. Enfin, de premières observations nous laissent supposer que les conditions de milieu, existant au-delà de la barrière corallienne, sont favorables à la prolifération d'une faune benthique, mais surtout pélagique, abondante et de bonne qualité. C'est donc vers le large, ou, dans un premier temps, le semi-large qu'il convient d'orienter les actions en vue d'assurer l'essor de la pêche atlantique martiniquaise. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1975-10 , Vol. 251 , P. 1-17 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1975/publication-6668.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6668/ | Partager |
Les fonds de pêche sur la bordure caraïbe de la Martinique - Exploitation actuelle, première prospection Auteur(s) : Saint-felix, Christian Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Jusqu'à 1974, il n'existait pas pour le département de la Martinique d'études approfondies sur les ressources halieutiques de ses côtes, notamment en ce qui concerne leur potentialité, leur cartographie et leur niveau d'exploitation. L'Institut des Pêches maritimes a donc tenté de satisfaire ce besoin et c'est ainsi qu'un programme de prospections systématiques a été mis à l'étude. Les premiers résultats qui concernaient la partie centrale et orientale du littoral atlantique, ont été publiés en 1975 (Science et Pêche, n° 251). Dans le présent rapport, deuxième étape de cette série de recherches, il a été choisi de présenter non seulement les résultats de la prospection de la frange côtière caraïbe, mais aussi le niveau actuel de son exploitation. Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1979-03 , Vol. 289 , P. 1-12 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1979/publication-7156.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/7156/ | Partager |
Possibilité de développement de la conchyliculture aux Antilles - Acclimatation de l'huitre CRASSOSTREA GIGAS Auteur(s) : Saint-félix, Christian Résumé : Il existe à l'état sauvage deux espèces d'huîtres aux Antilles, Ostrea frons et Crassostrea rhizophorae. Toutes deux se reproduisent tout au long de l'année et constituent en différents endroits des gisements d'importance variable. La première appartient à la catégorie des "plates" et vit dans la zone infralittorale mais sa taille excessivement réduite, 4 cm de diamètre au plus, ne permet pas de l'exploiter. La seconde que l'on range parmi les "creuses", constitue d'importants gisements dans la zone de balancement des marées, principalement au niveau des racines-échasses des palétuviers d'où son nom d'huître de palétuvier. Sa taille, son aspect et son goût font qu'élle est cueillie et consommée depuis longtemps. En 1971, des recherches ont été entreprises par le laboratoire ISTPM de la Martinique en vue de créer une activité ostréicole aux Antilles. Les premières études menées jusqu'en 1975 sur l'huître de palétuvier locale ont permis de constater la médiocrité persistante des résultats des élevages expérimentaux ; ceci a conduit à orienter les travaux sur l'implantation d'espèces étrangères, en commençant par l'huître japonaise Crassostrea gigas. En 1976 les essais d'acclimatation ont intéressé l'huître plate Ostrea edulis, importée de Bretagne, l'huître de palétuvier Crassostrea rhizophorae provenant de Guyane, ainsi qué les moules Mytilus edulis et Mytilus galloprovincialis. Après avoir rappelé brièvementquelques caractéristiques de l'huître de palétuvier des Antilles,nous décrirons les essais d'élevage réalisés avec ce coquillage local puis ceux effectués avec des espèces étrangères. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess http://archimer.ifremer.fr/doc/00046/15699/13101.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00046/15699/ | Partager |