Recherche de moyens de dépistage et de prévention de la nodavirose du bar Auteur(s) : Coeurdacier, Jean-luc Breuil, Gilles Pepin, Jean-francois Mouchel, Olivier Fauvel, Christian Laporte, Florent Thiery, Richard Castric, J Résumé : Ce rapport clôture une collaboration, entreprise courant 97, entre l’Agence Nationale pour la Valorisation de la Recherche (ANVAR), l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments(AFSSA), le Syndicat National des Aquaculteurs Marins (SFAM) et l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER).
Deux lignées de nodavirus infectant le bar ont été mises en évidence avec une pathogénie variable selon l'âge et les facteurs extérieurs. Ce virus s’est montré d’une résistance exceptionnelle aux facteurs tant physiques que chimiques. Les diagnostics existants ont été adaptés ou réabordés sous un angle différent. Une étude épidémiologique a été réalisée chez les producteurs. La vaccination par peptides synthétiques a permis de sélectionner un peptide potentiellement protecteur et des essais de vaccin par injection des plasmides directement chez le poisson ont été réalisés. La désinfection et l’inactivation du virus ont donné des bons résultats. Droits : 2002 Ifremer, Afssa, Anvar http://archimer.ifremer.fr/doc/00167/27874/26120.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00167/27874/26121.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00167/27874/ | Partager |
Contamination chimique du milieu marin : de la mesure à l'évaluation des risques Auteur(s) : Abarnou, Alain Éditeur(s) : Université de Bretagne Occidentale Résumé : This activity report entitled (“Chemical contamination of the marine environment: from measurement to risk assessment”) summarizes the main stages my career at Ifremer from November 1975 to june 2013. The first chapter deals with the seawater chlorination and chlorinated waters released into the sea, the identification and the conditions of the formation of various by-product of these processes. The second chapter concerns PCBs, their nature, their chemical analysis in environmental matrices. PCBs are considered as the best examples of persistant and bioaccumulable compounds and therefore, in all this report they are flagship contaminants to which other groups of studied substances are compared. The third chapter refers to studies performed within marine pollution monitoring programme RNO (Réseau National d’Observation de la qualité de l’environnement marin - National observation network on the quality of the marine environnment) and well as other more limited studies like a first assessement on the presence of dioxins and dioxin-like PCBs in the French coastal marine environment and last, on the use of zebra mussel (Dresseinia polymorpha) as sentinelle species of the chemical contamination in the Seine estuary. The next two chapters are about bioaccumulation and about the distribution of organic contaminants (PCBs, dioxins, PAHs, PBDEs) in marine organisms and in marine foodwebs. These studies aim at a better knowledge of the presence and fate of these compounds in fish and marine organisms eitheir in an environmental perspective (chapter IV) or in order to contribute to the assessment of their health impact, or more precisely to estimate therelative part of fish and seafood to the human exposure to chemical residues (chapter V). To conclude, the chapter VI concerns the PCB and dioxin fingerprints in the various studied marine matrices ; analytical and environmental interpretations of the observed differences are suggested as well as possible applications. Ce bilan d’activité intitulé « Contamination chimique du milieu marin : de la mesure à l’évaluation des risques » retrace les étapes essentielles de mon parcours à Ifremer entre novembre 1975 et juin 2013. Le premier chapitre traite de la chloration dans l’eau de mer et les rejets chlorés en mer, l’identification des sous-produits formés lors de ces traitements, les conditions de leur formation. Le second chapitre concerne la nature des PCB et leur analyse dans les matrices environnementales. Les PCB considérés comme les meilleurs exemples de composés persistants bioaccumulables constituent les « contaminants phares » de l’ensemble de ce travail et c’est par rapport aux PCB que sont comparés et évalués les autres groupes de contaminants étudiés. Le troisième chapitre se rapporte aux travaux réalisés dans le cadre de la surveillance RNO (Réseau National d’Observation de la qualité de l’environnement marin) ainsi que dans des études ponctuelles comme un premier inventaire sur les niveaux de présence des dioxines (PCDD et PCDF) dans l’environnement marin littoral ou sur l’utilisation de la moule zébrée (Dresseinia polymorpha) comme espèce indicatrice de la contamination de l’estuaire de la Seine. Les deux chapitres suivants sont consacrés aux travaux sur la bioaccumulation et aux contaminants organiques (PCB, dioxines, HAP, PBDE) dans les organismes et les réseaux trophiques marins soit dans une perspective environnementale sur le devenir des contaminants dans le vivant (chapitre IV) soit dans le cadre de l’évaluation des risques sanitaires ou, plus précisément, de l’estimation de la contribution de la consommation des produits de la mer à l’exposition de l’homme aux résidus chimiques (chapitre V). Pour terminer, le chapitre VI concerne les empreintes de PCB et de dioxines dans les différentes matrices étudiées ; une interprétation analytique et environnementale des différences observées est proposée ainsi que de possibles applications. Droits : 2013 UBO http://archimer.ifremer.fr/doc/00168/27946/26237.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00168/27946/ | Partager |
Analyse physicochimique et microbiologique de la Qualité de l’Air Intérieur dans les établissements HOSPitaliers : l’étude QAIHOSP Auteur(s) : Gangneux, J. Belaz, S. Rivier, A. Le Cann, P. Guillaso, M. Donnio, P. BLANCHARD, O. Mercier, F. Auteurs secondaires : CHU Pontchaillou [Rennes] Institut de recherche, santé, environnement et travail [Rennes] (Irset) ; Université d'Angers (UA) - Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Université de Rennes 1 (UR1) - École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP) - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ) Laboratoire de Parasitologie-Mycologie ; Centre Hospitalier Universitaire de Rennes Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Masson Résumé : National audience Introduction L’objectif de cette étude est de disposer de données qualitatives et quantitatives sur la contamination de l’environnement intérieur hospitalier, microbiologique et chimique, afin d’évaluer l’exposition du personnel, des visiteurs et des patients et la variabilité spatio-temporelle de la contamination. Méthodes L’étude s’est déroulée dans différents lieux des CHU de Rennes et de Nancy : hall d’accueil, salle de soins infirmiers, salle de réveil post-opératoire, chambre d’un patient, unité de désinfection des endoscopes, laboratoire de parasitologie et salle de découpe de plâtres. Deux campagnes de prélèvement ont eu lieu en été 2014 et en hiver 2015. Les méthodes de prélèvement étaient nombreuses et complémentaires (Fig. 1). L’analyse des données a été réalisée sous IBM SPSS grâce au test de Mann-Whitney et le coefficient de corrélation de Pearson. Résultats Les concentrations d’aldéhydes, de composés organiques volatils (COV) et semi-volatils étaient faibles à très faibles dans les 2 établissements. Étaient détectables, mais sans différences globales entre les 2 établissements : la contamination fongique (m = 226 UFC/m3 ; p = 0,97) ou bactérienne (m = 352 UFC/m3 ; p = 0,14), les particules PM2,5 (m = 2,1 μg/m3 ; p = 0,97) et PM10 (m = 6,6 μg/m3 ; p = 0,84). Sur le plan saisonnier, la contamination fongique était plus importante en été pour les 2 établissements (p = 0,002). La contamination bactérienne ne varie pas significativement entre les locaux (p = 0,14) contrairement à la contamination fongique (p = 0,02) et particulaires PM2,5 (p = 0,01) ou PM10 (p = 0,01). Cette dernière est plus importante dans le hall (m = 879 UFC/m3), le laboratoire de parasitologie (m = 333 UFC/m3) et la salle de plâtre (m = 310 UFC/m3). Nous ne retrouvons pas de corrélation significative entre le nombre de personnes, le taux de CO2, l’humidité relative et le dénombrement bactérien ou fongique. Néanmoins nous retrouvons une relation forte entre la température du local et la contamination bactérienne (r = 0,7, p = 0,008) ou la contamination fongique (r = 0,56, p = 0,045) d’une part, et entre la contamination fongique et les PM10 (r = 0,52, p = 0,022) d’autre part. Conclusion Notre étude montre une très faible contamination par les aldéhydes, COV et sCOV comparativement à d’autres lieux publics. La forte variabilité spatio-temporelle de la contamination fongique et particulaire est liée à la saison, à l’activité et à la ventilation ISSN: 1156-5233 hal-01334070 https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01334070 DOI : 10.1016/j.mycmed.2016.04.026 | Partager |