La concession d'une stratégie éco-touristique pour le développement des territoires et la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel ? L'espace colombien du parc amazonien Amacayacu Auteur(s) : Sierra Jimenez, Maria Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : En Colombie, il y a actuellement 56 parcs nationaux dont 24 sont à vocation touristique. Le parc Amacayacu est ouvert au tourisme national et international depuis 2002, il est par ailleurs frontalier avec le Brésil et le Pérou. Le titre de propriété du parc est communautaire, et doit permettre de sauvegarder le patrimoine culturel et naturel des locaux. Seulement les différentes communautés du parc sont hétérogènes, ce qui pose de nombreux problèmes de redistribution des bénéfices liés au tourisme. Depuis peu, le parc à un partenaire privé dans le cadre du développement du tourisme, ce nouvel interlocuteur a encore accentué les rivalités entre les communautés. Ainsi, loin d'être une valorisation culturelle, le parc doit essayer de trouver une gestion plus unifiée et redistributive des ressources liées au tourisme. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12115 V12115 | Partager Voir aussi Tourisme Patrimoine culturel Patrimoine naturel Patrimonialisation Parc naturel Colombie ; Télécharger |
De la richesse de Saint-Pierre à sa ruine : deux facettes d’un tourisme patrimonial martiniquais Auteur(s) : Desse, Michel Hartog, Thierry Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) patrice Cosaert et François Bart patrice Cosaert et François Bart François Bart Éditeur(s) : HAL CCSD PUB Résumé : International audience The rich capital of the French Antilles, Saint-Pierre, was destroyed by the Pelée mountain eruption wich killed about 30 000 people on 8th May 1902. This town still nowadays looks overwhelmed by that tragedy despite the diversity of its natural and marine, religious and military, commercial and administrative heritage. Space was filled again without taking into account the sites and buildings which had existed previously, and efforts in favour of tourism have been limited. The authors first analyse the diversity of these patrimonies, then examine the views and purposes which have divided the people : preservation, development or ignorance. Ancienne et riche capitale, des Antilles françaises, Saint-Pierre fut détruite le 8 mai 1902 par l’éruption de la montagne Pelée, qui fit près de 30 000 morts. Cette commune donne toujours aujourd’hui l’impression d’être écrasée par cette tragédie, malgré la variété et la richesse de son patrimoine, naturel et marin, religieux et militaire, commercial et administratif. La réappropriation spatiale, s’est faite sans mémoire des lieux ; la mise en valeur touristique et restée limitée. Après avoir analysé la diversité de ces héritages, les auteurs s’interrogent ici sur les logiques qui ont opposé les acteurs, entre préservation, exploitation et ignorance. DESSE M, HARTOG T (2003). De la richesse de Saint-Pierre à sa ruine : deux facettes d’un tourisme patrimonial martiniquais. IXè journées de géographie tropicale, Patrimoines et développement dans les pays tropicaux. Sous la direction de P Cosaert et F Bart, Espaces tropicaux n°18, Pessac, pp 689-696. La Rochelle, France hal-01203474 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474/file/Saint-Pierre%20Patrimoine.pdf | Partager |
Aires protégées, gestion participative des ressources environnementales et développement touristique durable et viable dans les régions ultra-périphériques Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le tourisme est souvent présenté comme l’un des instruments d’un développement durable, même s’il connaît une expansion difficilement maîtrisable, au détriment du patrimoine environnemental, insulaire et littoral en particulier, comme dans les DOM-TOM.Le tourisme a des impacts, culturels et sociaux notamment, sur l’environnement. Les ressources du patrimoine alimentent de leur côté la demande et l’offre touristiques. Un tourisme assis sur une gestion ad hoc des ressources du patrimoine constitue un facteur puissant de durabilité du développement local. La soumission de l’activité touristique aux exigences de protection, de conservation et de gestion reproductible de la biodiversité et du patrimoine naturel, dans les aires protégées de la Caraïbe française en particulier, génère des approches, des stratégies et des comportements nouveaux. La démarche écotouristique appelle une gestion participative et intégrée des ressources et des espaces, et constitue un défi pour les opérateurs du tourisme comme pour les acteurs de l’environnement, et une opportunité de « réappropriation » de leur milieu de vie par les populations locales. Il faut alors en clarifier le concept et les implications ; puis en analyser les objectifs et les enjeux dans une perspective de développement durable. Tourism often appears as one a tool for a sustainable development, even if it is not easy to control, in the détriment of island and costal environment heritage, as in French overseas regions. Besides the cultural and social impacts of tourism upon environment, the heritage resources nuture the touristic request and offer. If based on an appropriate management of those resources, it may be a strong incentive for local sustainable development. The respect of protection, conservation and sustainable management of biodiversity and natural resources by tourism, especially in the overseas regions of French West Indies, produces new approaches, strategies and behaviours. The ecotourism approach, calling for a joint and integrated management of resources and areas, is a challenge for tour operators as for environment actors, and brings local population an opportunity to reappropriate their life environment. Its concept and implications must then be clarified, before analysing its aims and stakes regarding sustainable development Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3560 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3560 | Partager |
Ressources patrimoniales et perspectives touristiques dans l’Est-Cameroun : potentialités et limites actuelles Auteur(s) : Moussa, Meirama Garba Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le patrimoine et le tourisme sont des facteurs avérés de développement. De leur bonne exploitation peut contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des populations locales. L’Est-Cameroun est le fief de ressources naturelles et culturelles d’une étonnante diversité pouvant impulser une forte activité touristique. Cependant, même si cette région reçoit chaque année des touristes nationaux et étrangers, elle ne peut pas se targuer de faire profiter sa population des effets directs, indirects et induits qu’engendrerait une activité touristique convenablement menée. Le présent article expose, dans une perspective historique (1980-2010), les raisons pour lesquelles, le tourisme et le développement de l’Est-Cameroun piétinent en dépit de ses nombreuses ressources patrimoniales.La collecte des données (écrites, orales, iconographiques, électroniques) sur le terrain de recherche associée à l’observation permet de constater que le tourisme fut très vite relégué au second plan. L’exploitation minière et forestière intensive, au lieu de faciliter l’émergence de la région, a plutôt hypothéquée son avenir. Le rôle des agences chargées de la gestion du tourisme à l’Est-Cameroun s’est limité à l’inventaire des sites touristiques, l’aménagement sporadique de quelques-uns et la mise en œuvre d’actions promotionnelles approximatives. La négligence du tourisme par les autorités camerounaises n’est pas une nouveauté ; elle a pour corollaire l’apparition de difficultés diverses (braconnage, manque de personnel, insécurité…). Heritage and tourism are recognized factors of development. Their good exploitation can contribute to the improvement of the conditions of existence of local populations. East-Cameroon is the fief of natural and cultural resources which can stimulate tourism. Although even if this region receives every year domestic and foreign tourists, its population cannot profit from direct, indirect and induced effects which would engender a suitably led tourist activity. The present article exposes, in a historical perspective (1980-2010), reasons why, tourism and development of East-Cameroon tramples in spite of its numerous heritage resources. The data collection (written, oral, iconographic, electronic…) on the research filed and personal observation allow to notice that tourism was very fast relegated in East-Cameroon. The intensive mining and forest exploitation have hypothecated the future of this area instead of developing it. Moreover, the role of tourism agencies in eastern Cameroon is limited itself to inventory of places of interest, sporadic development and approximate promotional actions. The negligence of tourism by the Cameroon authorities is not novelty; it has for corollary appearance of difficulties (as poaching, lack of personal, insecurity). Cameroun Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9453 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9453 | Partager |
Création d’une aire protégée et logiques d’action de l’état et du milieu : analyse d’une irréconciabilité constructive à l’œuvre Auteur(s) : Lequin, Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article analyse les interactions socioculturelles d’acteurs multiples ayant des intérêts divergents en regard de la reconnaissance d’un espace naturel à titre d’aire protégée, plus particulièrement le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL), situé au Québec à l’embouchure de la rivière Saguenay. Compris dans le sens d’espace socialisé et investi de valeurs parfois contradictoires, ce territoire constitue le cas empirique sur lequel repose l’analyse des logiques d’acteurs. La perspective ici mise de l’avant repose à la fois sur une décision de l’État de créer et de mettre en valeur une aire marine ainsi que sur la participation active des collectivités territoriales dans la gestion du patrimoine environnemental et culturel lié à leur identité propre. Si la participation des communautés locales apparaît comme un élément essentiel et démocratique dans la reconnaissance d’un espace naturel protégé, il apparaît tout aussi capital de bien saisir la logique qui sous-tend les actions de l’État et du milieu. Les résultats empiriques montrent deux logiques d’action distinctes à l’œuvre, une logique classique de planification et implantation stratégiques de l’état réservant une espace de participation programmée pour la communauté et une logique stratégique communautaire à caractère émergent, de portée moins englobante, mais adaptable aux nouvelles réalités et contraintes gouvernementales. Les résultats peuvent être représentés sous forme d’un processus de gouvernance à l’œuvre, un caractérisé par une participation de base, mais un qui suggère qu’un processus plus hautement démocratique nécessiterait un plus haut degré de vigilance dans la perspective communautaire, suffisante pour produire une meilleure symétrie de pouvoir démocratique entre l’État. This paper analyzes the socio-cultural dynamic between multiple stakeholders with divergent interests concerning the formalization of the status of a natural area into a protected area. The empirical case under analysis is the creation of the Saguenay Marine Park located at the confluence of the St-lawrence and Saguenay rivers in Québec, a rural region represented by different localities showing some contradictions in socio-economic values and agendas. The dual perspective put forth is, first, the governmental decision one to create and promote a marine protected area, and second, the regional community one to participate in the process and adapt the management of their cultural and environmental heritage to their own perception of their socio-economic identity. The objective of analysis is to identify the logics of action underlying both processes. The empirical results show two distinct logics at work, a government logic of classic managerial planning and implementation into which the community has a programmed role and a community logic of emergent planning, less comprehensive in scope, but adaptable to the emerging realities and limitations of the governmnent one. They can be seen in tandem as representing a governance process at work, one with a basic participative character, but one which suggests that an enhanced democratic process entails a higher vigilance level from a community perspective, such as to produce a more even democratic symmetry of powers between the State and the regional community. Québec Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.3565 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/3565 | Partager Voir aussi aire protégée gestion participative des ressource environnementale développement touristique durable développement touristique durable viable région ultra-périphérique protected area joint management of environment resource tourism sustainable development tourism viable development overseas region |
La marque "Parc naturel régional". Un outil au service d'un développement local durable et un modèle pour les pays du Sud ? Auteur(s) : Angeon, Valérie Boisvert, Valérie Caron, Armelle Auteurs secondaires : Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Institut de géographie et durabilité ; Université de Lausanne (UNIL) CFort ; Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (METAFORT) ; AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) - AgroParisTech - AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) - VetAgro Sup - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Éditeur(s) : HAL CCSD La Documentation Francaise Résumé : International audience Les Parcs naturels Régionaux (PNR) français créés en 1967 constituent des laboratoires pour la mise en œuvre d'un développement durable avant la lettre. Ils ont en effet expérimenté divers modes de valorisation et de conservation des patrimoines naturel et culturel de leurs territoires, dont le marquage de produits et de services territorialement ancrés. À ce titre, ils sont l'objet d'un intérêt renouvelé au niveau international et apparaissent comme un modèle possible de gestion des aires protégées et de valorisation de la biodiversité, notamment pour les pays du Sud. Nous étudions les impacts en termes de développement local durable de la mise en œuvre des marques " Parc Naturel régional ", à partir de l'exemple du PNR des Grands-Causses, un territoire rural de moyenne montagne situé au Sud de la France. Notre ancrage analytique - l'économie de proximités - nous conduit à privilégier la dimension " sociale " de la durabilité en nous intéressant tout particulièrement aux impacts du marquage en termes d'action collective. Il nous permet d'identifier des éléments clés de la réussite d'une telle politique et de son applicabilité dans des contextes différents, en particulier dans des pays en développement. ISSN: 0002-0478 hal-00982857 https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-00982857 DOI : 10.3917/afco.222.0149 | Partager |
L’intégration du secteur privé dans l’exploitation écotouristique des parcs nationaux colombiens. L’exemple du Parc amazonien Amacayacu Auteur(s) : Sierra Jiménez, Mara Puyo, Jean-Yves Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le marché de services écotouristiques se dévoile aujourd'hui comme un des principaux défis de gestion dans certains territoires protégés. Le parc amazonien Amacayacu, en Amazonie colombienne, appartient à l’un de ces territoires où le besoin d’amélioration des infrastructures de gestion et des services écotouristiques devient indispensable pour garantir la continuité de ce territoire protégé et la survie économique des groupes humains locaux. Pour cela, depuis 2005, le dispositif mis en place par le gouvernement colombien a consisté à donner en concession la gestion des services écotouristiques de ce parc au secteur privé. En premier lieu, cette recherche cherche à identifier, à tous les niveaux scalaires (local, régional, national), les étapes et les dispositifs mis en place dans ce processus de concession. En second lieu, il s’agira de mettre en évidence les impacts de ce nouveau modèle de cogestion territoriale sur les patrimoines naturels et culturels ainsi que sur les populations amérindiennes qui habitent le territoire. Enfin, nous questionnerons l’efficacité du dispositif de concession du parc Amacayacu et de ses zones de confluence, en nous attachant plus particulièrement à l’étude de la communauté Ticuna de Mocagua. The market of ecotourism services comes to light as one of the main challenges of management in certain protected territories today. The Amazonian park Amacayacu, in Colombian Amazonia, belongs to one of these territories where the need of improvement of the infrastructures of management and the ecotourism services becomes indispensable to guarantee the continuity of management of this protected territory and the economic survival of the local human groups. For that purpose, since 2005, the device set up by the Colombian government consisted in giving in concession the management of the ecotourism services of this park to the private sector. First of all, this research tries to identify, at every level (local, regional, national), the stages and the devices set up in this process of concession. Secondly, it will be a question of bringing to light the impacts of this new model of territorial joint management on the natural and cultural heritages as well as on the Amerindian populations which live in the territory. Finally, we shall question the efficiency of the device of concession of the management of the park Amacayacu and its zones of confluence, by attaching us more particularly to the study of the community Ticuna de Mocagua. Colombie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5414 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5414 | Partager |
Les célèbres rizières de Jatiluwih, les subak et l’Unesco à Bali Auteur(s) : Michel, Franck Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Sur l'île de Bali, en Indonésie, paradis touristique et culturel, aujourd'hui en proie à un développement trop rapide, les rizières en terrasses constituent une véritable marque de fabrique du paysage local. La campagne autour de Jatiluwih est désormais le site naturel phare récemment reconnu par l'Unesco. Ses fameuses rizières représentent aussi un parfait exemple du fonctionnement des subak balinais, ces systèmes d’irrigation et de gestion de l’eau qui sont traditionnellement ancrés dans la culture balinaise. Ici, culture et agriculture sont intrinsèquement liées, et de plus en plus menacées. Cet article traite du présent et du devenir de la riziculture, patrimonialisée ou non, face à un essor du tourisme qui tous les jours s'affirme plus massif que culturel. Un défi majeur pour les Balinais qui souhaiteraient que leur paradis ne soit pas perdu mais préservé. On the island of Bali, in Indonesia, a touristic and cultural heaven, nowadays confronted with a too fast development, the typical rice fields form a real distinguishable brand of the local landscape. The countryside around Jatiluwih become now the main natural site recently approved by UNESCO. Its famous rice fields also represent a perfect case of the Balinese system named Subak, a traditional water network deeply rooted in the local culture. Here, culture and agriculture are strongly tied together, but always more threatened these days. This contribution discuss the present and the future of the rice culture, whether put in heritage or not, in the context of a tourism growth which everyday looks more mass than cultural oriented. A major challenge for the Balinese who would prefer to see their paradise not lost but better preserved. Bali Indonésie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6957 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6957 | Partager |
Représentations et usages du territoire, exemple de dialogue entre héritage culturel marron et politique patrimoniale européenne : le cas des abattis Kotika, commune de Papaïchton (Guyane française) Auteur(s) : Barone Visigalli, Egle Sarge, Kristen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce travail interroge le processus d’inscription à l’inventaire des sites et monuments naturels protégés au titre de l’environnement. Quelles protections offre véritablement cet outil notamment dans l’outre-mer ? Comment concilier protection de l’environnement, patrimonialisation et développement économique ? Les critères d’inscription, définis en 1930 et qui comportent une vision « universelle » — et occidentale — de la valeur, de l’environnement, n’ont-ils jamais été discutés et soumis à l’approbation et à la sensibilité des populations issues d’autres cultures, dans ce cas précis les Bushinengé de Guyane ? Et, surtout qu’entendons-nous exactement par « site patrimonial » ? This article questions the registration process in the inventory of natural sites and monuments protected under the environment. What protections truly offer this tool, especially in the French territories “overseas”? How to reconcile environmental protection, heritage creation and economic development? The listing criteria, defined in 1930 and which have a vision "universal" – a western view – of the environment, have they ever been discussed and submitted for approval and to the sensitivity of the populations concerned, in this case the Bushinenge people? And what do we mean exactly by "heritage site"? Papaïchton Guyane française Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10369 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10369 | Partager |