Bilan des connaissances sur la contamination de la faune marine par la chlordécone en Guadeloupe et en Martinique Auteur(s) : Dromard, Charlotte Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le projet Chlohal, intitulé « Consolidation des connaissances sur la contamination de la faune halieutique par la chlordécone » a été mis en place grâce à une collaboration entre l'IFREMER et l'Université des Antilles et de la Guyane. Le premier objectif de ce projet est de compléter les connaissances actuelles sur le niveau de contamination des espèces et leur distribution géographique. Le second objectif a pour but de comprendre le mode de transfert de la molécule au sein des milieux marins (mangrove, herbiers, récifs coralliens) en analysant la contamination des différents compartiments trophiques, des producteurs primaires aux prédateurs. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14181 V14181 | Partager Voir aussi Faune Chlordécone Produits phytosanitaires Pesticide Ecologie contamination Environnement Milieu marin Eau de mer Guadeloupe Martinique ; Télécharger |
Innovation et biodiversité Auteur(s) : Gestel, Gilles Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AREBio Groupe de recherche BIOSPHERES : BIOlogie, Sciences Physiques & Humaines pour les énergies Renouvelables, l Extrait de : 1er colloque international BIOSPHERES, du 18 au 20 juin 2019. Université des Antilles Description : Les ressources naturelles de la Martinique sont sans égales au niveau européen. La Martinique figure parmi les 35 Hot Spots mondiaux de biodiversité pour la richesse de ses espèces végétales et animales terrestres comme des trésors à ce jour très peu défrichés du domaine maritime. Un marqueur fort de cette richesse de la biodiversité du territoire est le taux d'endémisme important. La Martinique jouit également d'un écosystème marins exceptionnels. (mangroves, herbiers, récifs coralliens). Cette situation a généré des filières économiques à fort potentiel de développement : énergie, économie verte, économie bleue, tourisme... Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19090 V19090 | Partager |
Valeur économique totale des récifs coralliens, mangroves et herbiers de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Martinique possède 55 km2 de récifs coralliens, 50 d’herbiers et 20 de mangroves. Ces trois écosystèmes produisent des biens et services dont la valeur est estimée à quelque 250 millions d’euros par an. Près de 60 % de cette valeur est issue des usages directs liés aux activités récréatives (plongée, excursion, récréation balnéaire) induites pour l’essentiel par le tourisme et celles liées à la pêche (professionnelle et de plaisancière). Les services écosystémiques (assimilés aux usages indirects) tels que la protection des côtes, l’absorption/séquestration de carbone, la production de biomasse de poissons et l’épuration de l’eau sont conséquents puisque leur valeur annuelle s’élève à 94 millions € soit 38 % de la valeur totale. La valeur de ce qui a trait au non-usage des récifs, herbiers et mangroves (lié à la volonté de transmettre un patrimoine écologique pour l’essentiel ou encore à la satisfaction de savoir que les récifs sont en bon état) se traduit par une création de valeur de l’ordre de 10 millions €/an. Les herbiers et les mangroves contribuent le plus (par km2) à la création de valeur (respectivement 2,16 millions €/km2, 1,87 million €/km2 contre 1,78 million €/km2 pour les récifs). Ils doivent donc bénéficier de mesures de protection et surtout de valorisation au même titre que les récifs coralliens qui font déjà l’objet d’une attention particulière. Martinique possesses 55 km2 of coral reefs, 50 of sea grass and 20 of mangroves. These three ecosystems produce services for a value estimated at 250 millions € per year. About 60% of this value originates from directs uses such as recreational activities (diving, excursions, beach activities, etc.) induce by tourism and fishery. Ecosystem services (indirect uses) such as coastal protection, carbon sequestration, biomass production and water purification are significant since their sum value reaches annually 94 millions € (38% of the total economic value). Non-use value links to the improvement of the health of coastal ecosystem is estimated to 10 millions € per year. At the ecosystem level, sea grass and mangrove contribute the more (per km2) to the wealth creation (respectively 2,16 millions €/km2, 1,87 million €/km2 against 1,78 million €/km2 for the reefs). They need therefore to benefit from protection and management measures in the same magnitude than the reefs already received. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4410 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4410 | Partager |
Aerial and snorkelling census techniques for estimating green turtle abundance on foraging areas: A pilot study in Mayotte Island (Indian Ocean) Auteur(s) : Roos, David Pelletier, Dominique Ciccione, Stéphane Taquet, Marc Hughes, George Éditeur(s) : EDP Sciences Résumé : Monitoring the abundance of green turtles (Chelonia mydas) is necessary to assess population trends and risks of collapse. This note presents a study aimed at comparing three techniques for the direct estimation of green turtle numbers in their foraging habitats (seagrass beds and reef flats). The experiment was carried out at Mayotte Island, Western Indian Ocean. The techniques involved were surveys by snorkel, and aerial surveys using a microlight aircraft and a paramotor. Each technique had shortcomings and advantages. While each technique provided estimations of turtle numbers only surveys by snorkel permitted identification of species and sex, whenever visibility and turtle behaviour permitted. Along the shorelines, and over foraging areas, the paramotor was found to be most suitable for direct estimations of turtle numbers. The major advantage of this technique lied in its capability to obtain a synoptic snapshot of turtle distribution over foraging areas. Linear surveys from a microlight aircraft are better suited to monitor foraging areas located further away from the shore. Le suivi de l'abondance de tortues vertes (Chelonia mydas) est nécessaire pour évaluer l'évolution et éventuellement, le risque d'extinction des populations. L'objectif de cette expérience est de comparer trois techniques d'observation permettant l'évaluation directe de l'abondance totale de tortues vertes sur les aires d'alimentation (herbiers et platiers récifaux). L'étude a été conduite à l'île de Mayotte (ouest de l'océan Indien). Les techniques testées sont le comptage sous-marin et les comptages aériens à partir d'un ultra léger motorisé (ULM) et d'un paramoteur. Les limites de chaque technique utilisée ont été mises en évidence. L'abondance totale des tortues a été estimée par les trois techniques. Seuls, les comptages sous-marins ont permis de préciser des caractéristiques biologiques tels que l'espèce et le sexe, lorsque les conditions de visibilité et le comportement des tortues le permettaient. Le paramoteur paraît le plus adapté pour une estimation directe de l'abondance sur les aires d'alimentation situées à proximité immédiate de la côte. Cette technique permet de disposer d'un état de la répartition des tortues sur les aires d'alimentation à un moment donné. Pour les zones d'alimentation plus éloignées de la côte, l'usage de l'ULM est nécessaire pour réaliser les comptages à partir de transects linéaires. Aquatic Living Resources (0990-7440) (EDP Sciences), 2005-04 , Vol. 18 , N. 2 , P. 193-198 Droits : EDP Sciences, IFREMER, IRD 2005 http://archimer.ifremer.fr/doc/2005/publication-432.pdf DOI:10.1051/alr:2005021 http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/432/ | Partager Voir aussi Foraging habitats Snorkelling survey Aerial survey Abundance estimation Chelonia mydas Green turtle Télécharger |
Les écosystèmes marins de la Caraïbe : identification, diffusion et modes de gestion Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Le milieu marin de la Mer des Caraïbes est composé de trois écosystèmes principaux : les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers, qui abritent une faune et une flore exceptionnelles. Mais l’équilibre fragile de ces espaces est menacé par les nombreuses activités humaines qui les dégradent progressivement. Face aux enjeux socio-économiques qu’ils représentent pour les pays caribéens, ces derniers ont établi un cadre juridique à l’échelle régionale pour la protection et la gestion de leur ressource marine, la Convention de Carthagène. Après avoir dressé un tableau de la situation environnementale des principaux écosystèmes marins caribéens, il convient de faire un point sur les modes de gestion mis en œuvre pour les préserver. The marine environment of the Caribbean Sea is composed primarily of three main ecosystems: coral reefs, mangroves and seagrasses, home to fauna and flora. But the delicate balance of these areas is threatened by many human activities that deteriorate gradually deteriorated them. Deal with socio-economic issues around these resources, Caribbean countries have established a legal framework at the regional level to ensure the protection and management of marine resources (the Cartagena Convention). After drawing up an overview of the environmental situation of the main Caribbean marine ecosystems, it should present the management mode adopted to preserve them. Caraïbes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4343 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4343 | Partager |
Devenir de la chlordécone dans les réseaux trophiques des espèces marines consommées aux Antilles (CHLORETRO) Auteur(s) : Bodiguel, Xavier Bertrand, Jacques Fremery, Juliette Résumé : La chlordécone est un insecticide organochloré qui a été utilisé aux Antilles de 1972 à 1993 afin de combattre un charançon s’attaquant aux racines des bananiers. Très persistant dans le milieu, la molécule est véhiculée des terres contaminées vers les systèmes aquatiques par le biais des matières particulaires fines, contaminant ainsi le milieu marin côtier. L’objectif de l'étude était de caractériser le devenir de la chlordécone dans les réseaux trophiques de la macrofaune côtière. Il s'agissait en particulier de tenter d’identifier ses voies d’entrée à partir des apports terrigènes et sa propagation au sein de ces réseaux. Le modèle d'étude est une baie de la Martinique, avec les herbiers à phanérogamme comme système de production primaire.
Les résultats obtenus ont montré que les apports terrigènes ont une influence sur les niveaux de contamination de la faune marine, les individus d’une même espèce et aux caractéristiques comparables apparaissant plus contaminés lorsqu’ils sont proches des exutoires des rivières que lorsqu’ils en sont plus éloignés. Cette contamination présente une bioamplification le long des réseaux trophiques, depuis les producteurs primaires jusqu’aux espèces de rang trophique élevé tels que les carnivores de deuxième ordre (facteur de bioamplification trophique estimé entre 1,4 et 1,9). Le lieu de vie et le mode d’alimentation ont ainsi été identifiés comme jouant une rôle important sur les niveaux de contamination.
Des phénomènes de bioaccumulation ont été avérés chez deux espèces pour lesquelles le niveau de contamination par la chlordécone est élevé, Chloroscombrus chrysurus et Callinectes danae. Mais cette caractéristique ne s’applique pas à toutes les espèces étudiées. Une diminution des niveaux de contamination a même été observée au cours de la vie de la langouste blanche Panulirus argus. Elle est principalement attribuée à une migration de l’espèce vers le large entre les phases juvéniles et adultes.
Le présent rapport apporte ainsi des connaissances nouvelles sur les modalité de transfert de la chlordécone en milieu marin, en particulier sur la capacité de transfert de la molécule dans les réseaux trophiques, sur la capacité des organismes à la bioaccumuler ainsi que sur l'influence du mode de vie et de l’alimentation des espèces sur leurs niveaux de contamination. Il met en évidence le rôle de l’écologie des espèces dans les niveaux de contamination. Malgré les progrès accomplis, ces résultats restent encore fragmentaires. Droits : 2011 Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14684/11986.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14684/ | Partager |
Valeur économique totale des écosystèmes marins et côtiers de la future aire marine protégée régionale du Prêcheur (Martinique) Auteur(s) : Binet, Thomas Battisti, Adeline Borot de Failler, Pierre Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La création d’une réserve marine au nord de la Martinique, dans la commune du Prêcheur, a donné lieu à une évaluation de la valeur économique des écosystèmes marins et côtiers (EMC) de la zone d’étude. La valeur économique totale (VET) obtenue est de l’ordre de 58 millions d’euros, soit près de 12 millions d’euros par km2. Cette valeur correspond à la somme des valeurs liées aux différents usages directs (pêche, excursion et plongée encadrée, pour l’essentiel), soit près de 3 millions d’euros, aux usages indirects provenant des services écologiques (protection côtière, séquestration carbone, production de biomasse et épuration des eaux, pour l’essentiel), soit environ 200 000 euros, et, à la valeur de non-usage associée à l’existence des écosystèmes et à la transmission de ce patrimoine naturel aux générations futures en dehors d’un quelconque usage présent et futur, soit près de 55 millions d’euros. La création de la réserve devrait engendrer une augmentation de cette valeur en améliorant les services écologiques et les usages ludiques. The creation of a marine reserve in the north-western part of Martinique, located in the area of Prêcheur, has led to an economic valuation of marine and coastal ecosystems. The total economic value (TEV) has been estimated to about 58 million Euros annually, almost 12 million Euros by km². This value stands for the sum of values associated to: i) direct uses (fishing, diving, beach leisure, etc.) for almost 3 million Euros; ii) indirect uses originating from ecological services (water treatment and nutrient cycling, biomass productivity, carbon sequestration) for 200,000 Euros; and iii) non-uses associated to the existence and bequest to next generation of the natural capital without any consideration of use for about 55 million Euros. The creation of the marine reserve should lead to an increase of this value through an enhancement of ecological services of ecosystems and the non-extractive uses such as tourism and marine leisure. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6620 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6620 | Partager |
Les touristes sont-ils plus exigeants que les résidents en matière de protection du littoral ? Le cas de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Borot de Battisti, Adeline Binet, Thomas Violas, Laura Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article présente les différences de perception entre les touristes et les résidents en matière de protection de l’environnement marin et côtier. Il s’appuie sur les résultats des études menées à l’échelle de la Martinique en 2010 dans le cadre de l’évaluation de la valeur économique et sociale des récifs coralliens et écosystèmes associés et à celle de la commune du Prêcheur en 2011 dans le cadre de la mise en place de la réserve marine régionale. Il met en exergue les éléments qui composent les disparités de perception et de souhaits quant aux mesures de gestion des espaces littoraux. Il montre toutefois que la création d’une aire marine protégée dans la commune du Prêcheur emporte l’adhésion de tous. The article presents the differences in perception between the tourists and residents regarding the protection of the marine and coastal environment. It is based on the results of studies conducted across Martinique in 2010, in the framework of the evaluation of the economic and social value of coral reefs and associated ecosystems, and at the level of the rural community of le Prêcheur in 2011, in the context of the implementation of the regional marine reserve. It highlights the elements that compose the disparities of perception and wishes with respect to coastal areas management measures. It shows, however, that the creation of a marine protected area in the commune of le Prêcheur has the unanimous support of all. Martinique Prêcheur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9351 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9351 | Partager |
Patrimoine marin caribéen et perspectives écotouristiques : vers un développement durable des petites îles ? Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La mer des Caraïbes abrite une diversité de biotopes littoraux qui favorisent l’installation de trois écosystèmes - les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers – riches et complexes. On y trouve également d’autres formations uniques tels les stromatolithes ou les trous bleus. Des conditions climatiques et océanographiques homogènes permettent à l’ensemble du bassin Caraïbe de constituer une unité sur les plans floristique et faunistique. Cette unité n’exclut pas une diversité biologique exceptionnelle avec notamment des espèces endémiques à la zone ; ce qui confère aux côtes des pays caribéens un intérêt écologique, paysager et scientifique certain. La reconnaissance sur le plan international et régional de l’importance de la Mer des Caraïbes mais aussi de sa fragilité a permis au milieu marin caribéen d’acquérir son statut de patrimoine naturel.En plus des services écosystémiques qu’elle rend (ressources halieutiques, protection des littoraux…), la Mer des Caraïbes constitue un atout indéniable dans le cadre du développement touristique de la zone aussi bien par le balnéaire que, plus récemment, par l’écotourisme. Ce dernier s’appuie généralement sur des aires marines protégées et doit permettre un développement durable des îles.A partir d’une étude de cas, le parc marin de Saba, l’objectif de cette étude est d’analyser les rapports entre patrimoine naturel marin et l’écotourisme, ainsi que les impacts économiques, sociaux et environnementaux de la mise en valeur de ces ressources. The Caribbean Sea is home to a diversity of coastal habitats that support the installation of three rich and complex ecosystems - coral reefs, mangroves and seagrasses -. There are also other unique formations such as stromatolites or blue holes. Oceanographic and climatic conditions allow homogeneous throughout the Caribbean basin to form a unit in terms of flora and fauna. This unit does not exclude an exceptional biological diversity, including species endemic to the area, which give the coasts of the Caribbean countries an ecological, landscape and some science. Recognition on the international and regional importance of the Caribbean Sea but also its fragile marine environment has allowed the Caribbean to gain its status as a natural heritage.In addition to the ecosystem services it render (fisheries, coastal protection ...), the Caribbean Sea is a definite asset in the development of tourism in the area by the seaside as well as, more recently, ecotourism. The latter is generally based on marine protected areas and should facilitate the sustainable development of islands.From a case study, the Saba Marine Park, the objective of this study is to analyze the relationship between natural heritage and marine ecotourism, as well as economic, social and environmental development of these resources. Saba Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5487 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5487 | Partager |