La question haïtienne en Guyane. Constructions identitaires et usages des identités Auteur(s) : Laëthier, Maud Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Description : L'intervention portera sur la présence haïtienne en Guyane. La réflexion sera orientée sur le contexte dans lequel se vit une « identité de migrant » afin de saisir la manière dont les individus y mobilisent des traits identitaires et y puisent des éléments d'identification. Nous verrons d'abord dans quelle situation s'inscrit la migration haïtienne au regard des processus d'affirmation culturelle et politique en Guyane qui, depuis les années soixante-dix, posent d'une manière spécifique la question de l'immigration dans la configuration sociale. Ensuite, après avoir décrit la mise en place des réseaux migratoires vers la Guyane, on s'intéressera à la manière dont les représentations des migrants se sont progressivement élaborées. De là, seront présentées les situations vécues et les appartenances identitaires revendiquées. Nous irons des modalités à travers lesquelles la catégorisation en tant qu'étrangers est construite à la manière dont les migrants la perçoivent en montrant, d'une part, comment elle est élaborée collectivement, c'est-à-dire dans la revendication d'une appartenance nationale haïtienne, et d'autre part, comment elle se décline différemment à un niveau individuel. Les données éclaireront la compréhension du contexte guyanais, dont la dimension multiculturelle fait aujourd'hui la singularité. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16118 V16118 | Partager |
Gouvernance territoriale : quels types d'innovations pour mettre en place la transition agroécologique ? Cas d'étude en Amerique Latine, Caraïbes Auteur(s) : Chia, Eduardo Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : INRA : Institut National de la Recherche Agronomique Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Cette communication vise à introduire le concept de gouvernance territoriale pour être débattu dans le cadre des travaux qui seront conduits dans la session 3 de la CFCS 2016 « Potentialities of agroecological farming systems for mitigation and sustainable adaptation of farms to global change in Caribbean small islands ». L'objectif de la session est d'échanger sur les modalités de transformation de l'agriculture en tenant compte des pratiques (techniques et organisationnelles) individuelles et collectives des agriculteurs. Un regard particulier sera porté aux échelles et niveaux d'organisation facilitant la mise en ?uvre de la transition agroécologique dans les petites économies insulaires (principalement celles de l'espace Caraïbes) et dans les États d'Amérique Latine. Nous partons de l'idée que dans le travail de (re)définition technique et organisationnelle dans lequel les acteurs du développement rural sont engagés, pour faire face aux incertitudes politiques, climatiques, économiques, ils doivent mettre en place des outils, instruments et dispositifs qui leur permettent de se coordonner pour se mettre d'accord sur ce qu'il convient de faire, comment et avec qui le faire et comment l'évaluer, en mobilisant l'ensemble des acteurs publics et privés. C'est- à-dire une gouvernance territoriale. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16245 V16245 | Partager |
Care in Postcolonial Environment: Emancipation and Identity Claim of Disabled People in Guadeloupe ; Care en milieu postcolonial : émancipation et revendication identitaire des personnes handicapées en Guadeloupe Auteur(s) : Villoing, Gaël Ruffié, Sébastien Ferez, Sylvain Auteurs secondaires : Adaptations au Climat Tropical, Exercice et Santé (ACTES) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Santé, Education et Situations de Handicap (SantESiH) ; Université de Montpellier (UM) Éditeur(s) : HAL CCSD Elsevier Masson Résumé : International audience This article studies the associative movement of people with a motor disability in Guadeloupe (FWI), which has contributed to the development of the care activities on the island. The first self-regulated associations, initiated at the beginning of the 1980s, were to influence the structuration of the new social and medico-social sector. From the analysis of the main actors’ interviews and archival materials, we can notice a double identity claim: a disabled people identity and a Guadelupian identity. This double identity claim will influence the care activities. While at first, the adjustment with the mainland France is looked for, the actors also provide an anti-authority speech, which puts forward Guadelupian specificities about the care activities. Cet article étudie le mouvement associatif de personnes présentant une déficience motrice en Guadeloupe, département français d’outre-mer (DOM), qui a contribué au développement de la prise en charge du handicap sur l’île. Les premières associations autogérées, émergeantes au début des années 1980 vont influencer la structuration du jeune secteur social et médico-social. Sur la base d’une analyse des témoignages des acteurs de ce mouvement et d’archives associatives, nous avons pu relever que l’identité mobilisatrice est double : celle de personne ayant des incapacités et celle de Guadeloupéen. Cette double identité aura pour conséquence de donner une coloration particulière aux activités du care. Alors que dans un premier temps, le « rattrapage » avec la métropole est souhaité, les acteurs mobilisent également un discours contestataire en mettant en avant les spécificités guadeloupéennes dans la prise en charge des personnes handicapées. ISSN: 1875-0672 Droits : info:eu-repo/semantics/OpenAccess hal-01679051 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679051 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679051v1/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01679051/file/care%20et%20postcolonialisme-%20villoing%20et%20al.%20.pdf DOI : 10.1016/j.alter.2014.11.002 | Partager |
Des limites de la mémoire historique française de l'esclavage Auteur(s) : PULVAR, Olivier Auteurs secondaires : Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone et Francophone (GEREC-F) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Presses Universitaires de France- PUF Résumé : International audience Le débat sur la reconnaissance de l'histoire de l'esclavage colonial en France illustre les conflits de mémoire qui émaillent un projet qui se veut unanime. La question de la ritualisation officielle de cette reconnaissance souligne le rôle d'instauration du groupe que joue le travail de mémoire. Dès lors que l'Etat sollicite des figures et mises en scène d'événements présentés comme fondateurs, cherche-t-il moins à légitimer la communauté nationale sur une base idéologique qu'à l'édifier sur le respect de la diversité culturelle ? La conscience d'appartenance commune que présente toute commémoration se heurte souvent à des lectures différentes de l'histoire officielle. Etudier les tensions qui alimentent une représentation du passé à vocation collective, observer les usages de cette représentation dans la sphère publique, indiquent précisément ce qui pose problème. Entre amnésie collective et devoir de mémoire La commémoration de l'abolition de l'esclavage en France établit d'emblée une hiérarchisation des mémoires par les groupes qui les portent à travers le traitement du thème de la reconnaissance. Les premiers mettent en avant l'acquis républicain de l'abolition pour se faire reconnaître dans le respect des principes fondateurs de la République. Les seconds se réfèrent au crime fondateur de peuples ayant droit à réparation pour se reconnaître dans une identité propre. Lorsqu'en 1998, la R épublique commémore le cent cinquantenaire de l'abolition définitive de l'esclavage en France, l'événement vante les vertus de la patrie des droits de l'Homme qui a montré l'exemple au reste du monde. A contrario, depuis les années 1960 dans les Outre-mers comme dans l'Hexagone, nombre de mobilisations collectives insistent sur les actes, les lieux et les acteurs des révoltes d'esclaves. ISSN: 1299-5495 hal-01152967 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152967 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152967/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01152967/file/Memoire_francaise_esclavage.pdf DOI : 10.3917/cite.025.0186 | Partager |