Bordeaux colonial, 1850-1940 ; Bordeaux colonial, 1850-1940 : Préface Dominique Jarrassé Auteur(s) : Christelle, Lozère Jarrassé, Dominique Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : Résumé de l'ouvrage With the constitution of the colonial empire, at the end of the nineteenth century, Bordeaux, whose the traded tradition was already well established dreams of becoming the “colonial capital city of France” in competition with the cities of Paris, Marseille and Lyon. Faced with the ignorance of French people on these countries and on these peoples with the strange and primitive customs, the Elite from Bordeaux tried to promote the products coming from colonies and, at the same time, to spread the idea and the taste of colonial cultures. The commercial, industrial and artistic exhibitions will prove to be a festive, theatrical and didactic mean of popularization. Bordeaux, pioneer city, will organize more than forty exhibitions and the colonial fairs at the Quinconces place between 1850 and 1940. The Philomathic Society of Bordeaux will set up the most prestigious ones, in 1895 and 1907. Staged in real colonial palace, Bordeaux sold “colonial dream”. With these private colonial pavilions, Bordeaux will be crowned, in 1923, first colonial fair of France. In these same educational and paternalistic spirit, Bordeaux will open five museum rooms for the French colonies. During several decades, Bordeaux will proudly affirm its colonial identity though its cultural demonstrations and the dynamism of its port activities. Avec la constitution de l'empire colonial, à la fin du XIXe siècle, Bordeaux, dont la tradition commerçante était déjà bien établie, rêve de devenir la « capitale coloniale de la France » en concurrence avec les villes de Paris, Marseille et Lyon. Face à la méconnaissance des Français sur ces pays et ces peuples aux « moeurs curieuses et sauvages », les élites bordelaises cherchèrent à promouvoir les produits en provenance des colonies et, en même temps, à diffuser l'idée et le goût des cultures coloniales. Les expositions commerciales, industrielles et artistiques se révéleront comme un moyen festif, théâtral et didactique de vulgarisation populaire. Bordeaux, ville pionnière, organisera plus d'une quarantaine d'expositions et de foires coloniales sur les Quinconces entre 1850 et 1940. Les plus prestigieuses seront celles organisées par la Société Philomathique de Bordeaux, en 1895 et 1907. Mis en scènes dans de véritables palais coloniaux, Bordeaux vend du « rêve colonial ». Avec ses pavillons coloniaux particuliers, Bordeaux sera consacré, en 1923, première « foire coloniale de France ». Dans ce même esprit pédagogique et paternaliste, Bordeaux ouvrira cinq salles de musées aux colonies françaises. Pendant plusieurs décennies, Bordeaux affirmera fièrement son identité coloniale à travers ses manifestations culturelles et le dynamisme de ses activités portuaires. L'élan colonisateur ne s'est pas arrêté à une simple propagande politique et mercantile : ce fut avant tout la mobilisation d'énergies humaines qui, dans la passion de l'histoire en marche, ont mis en scène leurs convictions à travers d'ambitieuses démonstrations. Aujourd'hui, les fonds artistiques et ethnographiques des musées bordelais et l'abondance des collections privées témoignent aussi d'un véritable goût pour l'ailleurs et pour la différence. Pour le meilleur comme pour le pire, la richesse incontestable des faits historiques révèle que l'histoire des outre-mers a toujours été liée à la ville de Bordeaux. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01091926 hal-01091926 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01091926 | Partager |
Passé, Présent et Couleurs de l'authenticité ... Mas, Ka et Rad ! Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Dahan, Agnès Chulem-Rousseau, Charles Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD le factotum Résumé : International audience Article accompagnant un ouvrage de photographies d'art sur le carnaval guadeloupéen Mi Mas Gwadloup hal-01618478 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01618478 | Partager |
Vue des ruines du château de Christophe Colomb à Santo-Domingo Extrait de : Précis historique des derniers événements de la partie de l'est de Saint-Domingue depuis le 10 août 1808 jusqu'à la capitulation de Santo-Domingo, avec des notes... sur cette partie, des réflexions sur l'Amérique septentrionale et des considérations sur l'Amérique méridionale et sur la restauration de Saint-Domingue... par M. Gilbert Guillermin,... (entre p. 20 et p. 21) Résumé : La ville de Saint-Domingue, fondée en 1498 suite à la découverte de l'île par Christophe Colomb en 1492, est le plus vieux site de peuplement européen des Amériques habité sans discontinuité et fut le premier siège du pouvoir espagnol dans le Nouveau Monde. Ville des premières fois, Saint-Domingue a été le siège des premières institutions dans les Amériques (pouvoir ecclésiastique, judiciaire, universitaire, médical). Elle est aussi la première ville fortifiée et le premier siège du pouvoir espagnol avec l'Alcázar de Colón (ou château de Colomb). Construit sous Diego Colón, fils de Christophe Colomb et 4e gouverneur des Indes (1509-1518), il est de style architectural gothique mudéjar typique du début du XVIe siècle. Le palais est une construction impressionnante de blocs coralliens qui abritait autrefois une cinquantaine de pièces entourées de jardins et de cours. Au début de la période coloniale espagnole, c'est de là que de nombreuses expéditions de conquêtes et d'exploration ont été planifiées. En 1586, le palais a été saccagé par Sir Francis Drake et ses forces. A mesure que l'influence de Saint-Domingue diminuait, le palais tomba en ruine avant d'être, vers le milieu du XVIIIe siècle, abandonnée. Il a été sauvé et restauré de manière exhaustive entre 1955 et 1957, rempli de meubles d'époque, d'objets d'art et d'autres accessoires et abrite depuis un musée Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Communauté d'agglomération de La Rochelle. Médiathèque Michel-Crépeau Permalien : http://www.manioc.org/images/MMC16053-0034i1 MMC16053-0034i1 | Partager |
Regards sur l'histoire. Autour de la question coloniale Auteur(s) : Maragne, Alain Placide, Louis-Georges Milia-Marie-Luce, Monique Stora, Benjamin Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2016-2017. Université des Antilles Description : Professeur des Universités, spécialiste de la guerre d'Algérie, auteur notamment de "Les mémoires dangereuses" (2016), Benjamin Stora enseigne l'histoire du Maghreb contemporain et les guerres de décolonisation à l'Inalco et à Paris 13. Depuis 2014, il est Président du Conseil d'orientation du Musée de l'histoire de l'immigration. En premier lieu, l'échange est mené par Monique Millia-Marie-Luce, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université des Antilles. Le débat questionnera notamment la pratique du métier d'historien, la place de ce dernier dans les débats de société, les enjeux de la mémoire coloniale. En lien avec l'histoire récente de nos territoires, un autre point de la discussion portera sur les travaux de la " Commission d'information et de recherche historique sur les événements de décembre 1959 en Martinique, de juin 1962 en Guadeloupe et en Guyane, et de mai 1967 en Guadeloupe" que Benjamin Stora a présidé de 2014 à 2016 et dont le rapport est disponible sur le site de la Documentation française. Membre de cette même commission, Louis-Georges Placide apportera sa contribution au propos. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17028 V17028 | Partager |