Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis ; Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis : Tourism and Poverty Alleviation: Opportunities and Challenge Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Auteurs secondaires : Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA) ; Université Pascal Paoli (UPP) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD Université des Antilles Résumé : International audience Develop tourism as a tool in the fight against poverty requires first to agree on the meaning of the word poverty and to clarify the political intentions of the project. Reflection on the reduction of poverty through the tourism can be synthesized in three steps: first, the beneficial effects of runoff from tourist revenues in host societies, then the collateral damage resulting from tourism and, finally, to define the conditions necessary to integrate positively tourism project in the host territories.In the end, it is indispensable to develop a proactive policy, because the poorest will not benefit from famous income runoff. Taking into account complex and contradictory impact of international tourism (including inflation, revenue leakage, deconstruction accelerated of local societies), it is necessary to include it in a sustained and coherent territorial project by local communities to identify real benefits. Concevoir le tourisme comme un outil de lutte contre la pauvreté nécessite en premier lieu de s’entendre sur le sens du mot pauvreté et de clarifier les intentions politiques d’un tel projet. La réflexion sur la réduction de la pauvreté grâce au tourisme peut être synthétisée en trois temps : tout d’abord, les effets bénéfiques du ruissellement des revenus touristiques dans les sociétés d’accueil, ensuite les dommages collatéraux qui résultent du tourisme et, finalement, définir les conditions nécessaires pour intégrer favorablement le projet touristique dans les territoires hôtes. Au final, il apparaît indispensable de développer une politique volontariste, car le fameux ruissellement de revenus ne va pas naturellement profiter aux plus démunis. Compte tenu des impacts complexes et contradictoires du tourisme international (notamment en matière d’inflation, de fuites des revenus, de déstructuration accélérée des sociétés locales), il faut l’inscrire dans un projet d’un territorial cohérent et soutenu par les communautés locales afin de dégager de réels bénéfices. ISSN: 1779-0980 Droits : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ hal-01368491 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491/document https://hal.univ-antilles.fr/hal-01368491/file/tourisme-et-lutte-contre-la-pauvrete-opportunites-et-defis.pdf DOI : 10.4000/etudescaribeennes.6601 | Partager |
Tourisme pro-pauvre dans les Petites Antilles : éléments de réflexion à partir de l’exemple d’île de Trinidad Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La République de Trinidad-et-Tobago, située à l’extrême sud de l’arc des Petites Antilles fait figure d’exception dans la région Caraïbe. En effet, l’économie de l’île dépend presque exclusivement du secteur industriel et gazier, alors que le tourisme et l’agriculture participent peu au produit intérieur brut du pays, au contraire des autres îles caribéennes. Profitant d’un contexte international favorable, Trinidad connaît depuis deux décennies une croissance économique continue qui lui permet d’afficher des indices sociaux élevés, mais son économie garde les caractéristiques d’un Petit État Insulaire en Développement et elle doit faire face à des problèmes persistants de chômage et de pauvreté. C’est dans ce contexte que le gouvernement a initié une politique de diversification économique identifiant plusieurs domaines d’intervention, dont le tourisme, susceptible de réduire la pauvreté. L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’actions touristiques pro-pauvres dans un petit état insulaire au travers d’une expérience menée dans le village de Matura, au nord-est de Trinidad. The Republic of Trinidad and Tobago, located in the extreme south of the Lesser Antilles, is an exception in the Caribbean region. Indeed, unlike other Caribbean islands, the economy of Trinidad and Tobago depends almost exclusively on industrial and gas sector, while tourism and agriculture involved a small share of gross domestic product of the country.Taking advantage of a favorable international context, Trinidad known for two decades continued economic growth that allows it to display high social indices, but its economy keeps the characteristics of a Small State Islander Developing and faces problems of unemployment and poverty. It’s in this context that the government has initiated a policy of economic diversification identifying several areas of activity, including tourism, likely to reduce poverty. The objective of this study is to analyze the impacts and limitations of pro-poor tourism actions in a small island state through an experiment conducted in the village of Matura in the Northeast of Trinidad. Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6535 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6535 | Partager |
Tourisme et pauvreté dans les petites îles indépendantes en développement : l’exemple de Sainte-Lucie (Petites Antilles) Auteur(s) : Augier, Dominique Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’objectif de cette étude est d’analyser les impacts et les limites d’une expérience de lutte contre la pauvreté par le tourisme au travers d’une étude de cas dans le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.Depuis son indépendance en 1979, Sainte-Lucie a tenté de diversifier la structure économique héritée de son passé colonial, en développant notamment des sources alternatives de recettes. Au début, il y a eu un certain succès avec l'industrie de confection et le tourisme qui ont émergé comme des activités viables en dehors de l'agriculture d'exportation.À la fin des années 1980, le pays avait même atteint un taux de croissance qui aurait été considéré comme raisonnable. Sainte-Lucie a d’ailleurs été l’île ayant connu la plus grande croissance économique des Etats du CARICOM. L’exportation de la banane a contribué pour beaucoup à ces résultats, et les nouveaux secteurs ont permis la création d’emplois ainsi que des revenus et des recettes d'exportation supplémentaires.Mais comme tous les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), Sainte-Lucie est caractérisée par sa vulnérabilité économique face aux catastrophes naturelles et crises extérieures. Ainsi, deux des secteurs principaux de son économie se sont affaiblis ces dernières années (l’agriculture et l’industrie), avec pour résultat principal une aggravation de la pauvreté à Sainte-Lucie malgré les bons résultats du secteur touristique devenu le pilier principal de l’économie de l’île.Dans ce contexte de faible croissance économique, le gouvernement et les partenaires sociaux se sont rassemblés pour identifier les politiques susceptibles d’accélérer la croissance économique de Sainte-Lucie. Ainsi, trois axes principaux ont été retenus : l’augmentation de la production locale, la réduction du crime et la réduction de la pauvreté. Dans ce dernier cadre, le gouvernement a lancé plusieurs stratégies de lutte contre la pauvreté notamment l’aide au développement d’activités touristiques.L’étude s’intéresse plus particulièrement au village d’Anse-la-Raye et à une expérience de tourisme pro-pauvre qui y a été développé en 2000 : l’Anse-la-Raye Seafood Friday, une sorte de festival qui permet aux visiteurs de déguster les produits de la mer tous les vendredis. Ce festival a-t-il eu réellement des répercussions sur la population pauvre de la communauté d’Anse-la-Raye ? Est-il viable? Quel est son devenir? The objective of this study is to analyse the impacts and limitations of attempts to combat poverty using tourism through a case study in the village of Anse-la-Raye, in St. Lucia.Since its independence in 1979, St. Lucia has attempted to diversify the economic structure it inherited from its colonial past, in particular developing alternative sources of revenue. Initially there was some success with the clothing industry and tourism, which emerged as viable business activities outside of agricultural exports.At the end of the 1980s, the country had reached a growth which was considered reasonable. Of all the states of CARICOM, St. Lucia has moreover experienced the greatest economic growth. Banana exports have contributed significantly to these results, and new sectors have led to the creation of jobs and income to supplement export income.But like all Small Island Developing States (SIDS), St. Lucia is characterized by vulnerability to natural disasters and external economic shocks. Two major sectors of the economy have weakened in recent years (agriculture and industry), resulting in an increase in poverty in St. Lucia despite favourable outcomes in the tourism sector, which became the primary pillar of the island.In the context of low economic growth the government and social partners gathered together to identify policies and accelerate economic growth in St. Lucia. Three main themes were identified: Increasing local production; reducing crime and reducing poverty. In this context, the government launched several strategies to combat poverty including assistance for the development of tourism.The study focuses on the village of Anse-la-Raye and the experiences of pro-poor tourism that was developed in 2000: Anse-la-Raye Seafood Friday, a kind of festival that allows visitors to taste the seafood on Fridays. Has this festival really had an impact on the poor of the community of Anse-la-Raye? Is it viable? And what is its future? Sainte-Lucie Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6525 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6525 | Partager |
Tourisme et lutte contre la pauvreté : opportunités et défis Auteur(s) : Dehoorne, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Concevoir le tourisme comme un outil de lutte contre la pauvreté nécessite en premier lieu de s’entendre sur le sens du mot pauvreté et de clarifier les intentions politiques d’un tel projet. La réflexion sur la réduction de la pauvreté grâce au tourisme peut être synthétisée en trois temps : tout d’abord, les effets bénéfiques du ruissellement des revenus touristiques dans les sociétés d’accueil, ensuite les dommages collatéraux qui résultent du tourisme et, finalement, définir les conditions nécessaires pour intégrer favorablement le projet touristique dans les territoires hôtes. Au final, il apparaît indispensable de développer une politique volontariste, car le fameux ruissellement de revenus ne va pas naturellement profiter aux plus démunis. Compte tenu des impacts complexes et contradictoires du tourisme international (notamment en matière d’inflation, de fuites des revenus, de déstructuration accélérée des sociétés locales), il faut l’inscrire dans un projet d’un territorial cohérent et soutenu par les communautés locales afin de dégager de réels bénéfices. Develop tourism as a tool in the fight against poverty requires first to agree on the meaning of the word poverty and to clarify the political intentions of the project. Reflection on the reduction of poverty through the tourism can be synthesized in three steps: first, the beneficial effects of runoff from tourist revenues in host societies, then the collateral damage resulting from tourism and, finally, to define the conditions necessary to integrate positively tourism project in the host territories.In the end, it is indispensable to develop a proactive policy, because the poorest will not benefit from famous income runoff. Taking into account complex and contradictory impact of international tourism (including inflation, revenue leakage, deconstruction accelerated of local societies), it is necessary to include it in a sustained and coherent territorial project by local communities to identify real benefits. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6601 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6601 | Partager |
Géographie de la ségrégation ethnique et géopolitique des drogues illicites. L'exemple de la Caraïbe indo-créole Auteur(s) : Figueira, Daurius Cruse, Romain Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Cet article discute du lien entre racisme, ségrégation ethnique et trafic de drogues illicites dans trois territoires caribéens caractérisés par une forte représentation des populations d'origine indienne et africaine : Trinidad, le Suriname et le Guyana. Pour des raisons historiques, ces territoires ont connu l'apparition relativement récente d'une classe d'entrepreneurs indo-caribéen prospère. D'un autre côté, pour les mêmes raisons, les populations d'origine afro-caribéennes y représentent l'essentiel de la classe pauvre urbaine. C'est sur cette base que s'est développé, à partir des années 1980, le trafic de cocaïne colombienne. D'où, dans la majorité des cas, une spécialisation ethnique des activités liées au trafic. A la base de la pyramide sociale, les jeunes Afro-caribéens des bidonvilles de Buxton (Guyana) ou de Laventille (Trinidad), par exemple, se retrouvent sur-représentés parmi les coupables de crimes commandités liés au trafic. Et émerge un discours raciste présentant les « noirs » comme plus enclin au crime... This paper focus on an analysis of the relationship between racism, segregation and the illicit drug trade inside three Caribbean territories known for their large share of population of Indian and African origin: Trinidad, Suriname and Guyana. Because of historical reasons, those territories have known the recent growth of a wealthy Indo-Caribbean business class. On the other hand, for similar reasons, Afro-Caribbeans today represent most of the urban poor lower class. From the 1980's Colombian cocaine trafficking affected those territories; hence a drug trafficking activities' ethnical specialization. At the bottom of the pyramid, young Afro-Caribbeans are today overwhelmingly represented amongst perpetrators of crime linked to the traffic. Progressively a racist discourse tends here to present « blacks » as more prone to crime... Guyana Suriname Trinité Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.5334 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/5334 | Partager |