De l'archéologie précolombienne au patrimoine antillais Auteur(s) : Bérard, Benoît (1972-....) Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'intérêt pour l'héritage amérindien porté au début surtout sur les roches gravées, puis après des fouilles archéologiques sur des expositions d'objets précolombiens. Les années 60-70 marque un réel engouement pour ce patrimoine avec l'organisation du 1er congrès d'archéologie des petites Antilles en Guadeloupe, l'ouverture du parc des rôches gravées, d'un musée... Par ailleurs, la mémoire amérindienne est moins polémique et permet de revitaliser le tourisme local comme avec la création d'un village amérindien reconstitué. Aujourd'hui avec le Musée des civilisations amérindiennes des petites Antilles en Martinique, l'identité amérindienne est au coeur du processus de patrimonialisation. Enfin, la connaissance et la valorisation de l'histoire amérindienne permet aux Antilles françaises de se réintégrer dans l'espace de la caraïbe. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12131 V12131 | Partager |
De la richesse de Saint-Pierre à sa ruine : deux facettes d’un tourisme patrimonial martiniquais Auteur(s) : Desse, Michel Hartog, Thierry Auteurs secondaires : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine- Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [EA 929] (AIHP-GEODE) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) patrice Cosaert et François Bart patrice Cosaert et François Bart François Bart Éditeur(s) : HAL CCSD PUB Résumé : International audience The rich capital of the French Antilles, Saint-Pierre, was destroyed by the Pelée mountain eruption wich killed about 30 000 people on 8th May 1902. This town still nowadays looks overwhelmed by that tragedy despite the diversity of its natural and marine, religious and military, commercial and administrative heritage. Space was filled again without taking into account the sites and buildings which had existed previously, and efforts in favour of tourism have been limited. The authors first analyse the diversity of these patrimonies, then examine the views and purposes which have divided the people : preservation, development or ignorance. Ancienne et riche capitale, des Antilles françaises, Saint-Pierre fut détruite le 8 mai 1902 par l’éruption de la montagne Pelée, qui fit près de 30 000 morts. Cette commune donne toujours aujourd’hui l’impression d’être écrasée par cette tragédie, malgré la variété et la richesse de son patrimoine, naturel et marin, religieux et militaire, commercial et administratif. La réappropriation spatiale, s’est faite sans mémoire des lieux ; la mise en valeur touristique et restée limitée. Après avoir analysé la diversité de ces héritages, les auteurs s’interrogent ici sur les logiques qui ont opposé les acteurs, entre préservation, exploitation et ignorance. DESSE M, HARTOG T (2003). De la richesse de Saint-Pierre à sa ruine : deux facettes d’un tourisme patrimonial martiniquais. IXè journées de géographie tropicale, Patrimoines et développement dans les pays tropicaux. Sous la direction de P Cosaert et F Bart, Espaces tropicaux n°18, Pessac, pp 689-696. La Rochelle, France hal-01203474 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474/document https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01203474/file/Saint-Pierre%20Patrimoine.pdf | Partager |
Récit de voyage et tourisme de mémoire : The Island Martinique de John Wideman Auteur(s) : Duboin, Corinne Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’écrivain africain-américain John Edgar Wideman publie en 2003 un récit de voyage commandité par la National Geographic Society. L’écrivain choisit pour destination la Martinique. Etranger dans cette île de la Caraïbe francophone, mais lui-même héritier d’une Histoire coloniale transatlantique douloureuse, il retranscrit son expérience sensible d’un espace insulaire revisité, guidant ses lecteurs dans un périple touristique et scriptural qui se transforme en un questionnement sur soi et son rapport à l’Autre. Notre analyse de l’écriture viatique de Wideman vise à interroger le regard que l’auteur porte sur l’île, dans sa dimension touristique, historique et culturelle. The African American writer John Edgar Wideman published in 2003 a travel memoir commissioned by the National Geographic Society. As an heir to a painful transatlantic History of colonialism, the writer chooses Martinique as his destination. Unfamiliar with this French-speaking Caribbean Island, Wideman transcribes his intimate experience of Martinique and guides his readers through a touristic and literary journey that becomes a reflection on the self in relation to others. Our analysis of Wideman’s travel writing aims to explore the author’s perception of the island as a touristic, historical, and cultural site. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6898 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6898 | Partager |
Tourisme « patrimonial » et mémoire : les sites industriel et agricole de Beauport et la Grivelière (Guadeloupe) Auteur(s) : Breton, Jean-Marie Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La préservation et l’exploitation durable du patrimoine culturel, en particulier du patrimoine historique (et, accessoirement, scientifique), et sa mise en tourisme au service d’activités de loisirs et de découverte, suscitent de nouvelles formes et alimentent de nouvelles offres de tourismes, dites « alternatives », sur lesquelles elle s’appuie en retour.Le patrimoine historique de la Guadeloupe, tant agricole qu’industriel, longtemps délaissé et aujourd’hui redécouvert et remis en valeur, en constitue un exemple significatif, comme il en va dans d’autres territoires et pays de la Caraïbe. Il en illustre les potentialités tout en justifiant les attentes qui s’y attachent en matière de développement local tant touristique que plus général.La reconnaissance de la valeur patrimoniale et de l’intérêt culturel des sites concernés constitue toutefois un phénomène relativement récent, à travers leur sauvegarde et leur réhabilitation. Leur valorisation et leur ouverture au public vont de pair avec leur exploitation au profit d’un tourisme de mémoire marqué par une forte connotation pédagogique. The preservation and sustainable use of cultural heritage, especially historical (and, incidentally, scientific) heritage, and its introduction into tourism for the benefit of leisure and discovery activities, give rise to new forms and fuel new offers of tourism, called “alternatives”, on which they rely in return.The historical heritage of Guadeloupe, both agricultural and industrial, which has long been untouched and now being rediscovered and restored, is a significant example of this, as it is in other Caribbean territories and countries. It illustrates their potentialities while justifying the expectations that are attached to them in terms of local development both tourism and more general.Recognition of the heritage value and cultural interest of the sites concerned, however, is a relatively recent phenomenon, through their safeguarding and rehabilitation. Their valorisation and their opening to the public go hand in hand with their exploitation in favor of a tourism of memory marked by a strong pedagogical connotation. La conservación y el uso sostenible del patrimonio cultural, especialmente del patrimonio histórico (y, de paso, científico), y su asignacion al turismo en el servicio de la recreación y del descubrimiento, dan lugar a nuevas formas y nuevos acuerdos de suministro turismo "alternativo", en los que se basa en el rendimiento.El patrimonio histórico de Guadalupe, tanto agrícolas como industriales, y hoy a largo redescuidado y redescubierto, constituye un ejemplo significativo, como es el caso en otros territorios y países del Caribe. Esto ilustra sus potencialidades y justifica las expectativas para uno desarrollo local turistico como mas general.El reconocimiento de la valor patrimonial y de la importancia cultural de los sitios considerados, sin embargo, es un fenómeno relativamente reciente, a través de su protección y rehabilitación. Su desarrollo y su apertura al público van mano a mano con su explotación en beneficio de un turismo de memoria marcada por una fuerte connotación educativa. Guadeloupe Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.11137 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/11137 | Partager |
Postcolonial heritage in the Caribbean ; Patrimoine postcolonial dans la Caraïbe Auteur(s) : Pajard, Anne Auteurs secondaires : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraibe (CRPLC) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Éditeur(s) : HAL CCSD Résumé : International audience Until the end of the 20th century, heritage was mainly defined in the Caribbean, as in the entire world, by an european conception (linked with the formation of national identities), founded on the value of tangible heritage (rare, ancient objects, monuments and materials) as an historic proof of the value of cultures and peoples. Poets in the Caribbean hardly criticize this evidence that contributed to inferiorized people. Memory and imagination played a central role in the building of a Caribbean cultural identity. Poets tried to show how the common could rise from different patterns, diversity instead of unity, creation instead of fixity. Nevertheless, In the 21st century, frameworks are not available to deal with Caribbean heritage in its diversity (monuments, material, natural and intangible...) and complexity whereas it constitute a challenge for a sustainable society and can play a fundamental role in education as in tourism. Jusqu'à la fin du XXe siècle, le patrimoine dans la Caraïbe comme ailleurs dans le monde, répondait principalement à une conception européenne (liée à la formation des identités nationales) fondée sur la valeur positive du patrimoine matériel comme preuve historique de la valeur des cultures et des peuples. Les poètes caribéens ont déconstruit ce cadre, instrument de l'infériorisation des individus. La mémoire et l'imagination ont joué un rôle central dans la construction d'une identité culturelle caribéenne. Ils ont tenté de montrer que le commun pouvait émerger de modèles différents, opposant à l'unique, le divers et à la fixité, la création. Cependant, au XXIe siècle, la Caraïbe ne dispose pas d'un cadre pour traiter son patrimoine dans sa diversité (patrimoine matériel, immatériel, naturel) et sa complexité alors que le patrimoine constitue un défi pour le développement durable des sociétés et peut jouer un rôle fondamental dans l'éducation et le tourisme. Caribbean Studies Association annual conference Port-au-Prince, Haiti hal-01612909 https://hal.univ-antilles.fr/hal-01612909 | Partager |
Le tourisme : un luxe réinventé ? Auteur(s) : Onghena, Yolanda Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : « Là, tout n’est qu’ordre et beauté,Luxe, calme et volupté. »C. Baudelaire Introduction Le tourisme, comme objet d’étude pluridisciplinaire, a besoin de la vision d’économistes, d’urbanistes, de géographes, d’archéologues, de sociologues d’anthropologues, d’historiens, etc. Tous peuvent apporter des données pour l’analyse des causes et des effets multiples de cette activité. Par contre, dans la réalité, les discours sur le tourisme se font trop souvent à partir de l’« offre touristique » et s... Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7475 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7475 | Partager |