Détour de Guyane : déperdition, dépossession ou prémices d'une démarche créatrice Auteur(s) : Debibakas, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Conseil Régional de la Guyane Extrait de : "Léon-Gontran Damas : poète, écrivain patrimonial et postcolonial. Quels héritiers, quels héritages au seuil du XXIème siècle ?" : colloque international, les 19 et 20 avril 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Colloque international Léon-Gontran Damas : Session "Quête de l'ailleurs" : " 'Détour' de Guyane : déperdition, dépossession ou prémices d'une démarche créatrice " Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14004 V14004 | Partager |
Negritud, sororidad y memoria: poéticas y políticas de la diferencia en la narrativa de Maryse Condé Auteur(s) : Alonso Moreno, Marta Asunciòn Auteurs secondaires : Picazo González, Dolores Année de publication : Éditeur(s) : Universidad complutense de Madrid. Facultad de filología. Departamento de filología Francesa Description : Cette thèse propose une lecture critique de l'oeuvre narrative de l'écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé, du point de vue esthétique (poétique) et idéologique (politique). À partir de la notion plurielle de « différence » en tant qu'unique singularité identitaire en (re)construction, l'auteure entreprend dans ce travail l'exégèse esthétique et idéologique des ouvrages narratifs publiés par Maryse Condé depuis ses débuts. Par ailleurs, l'auteure montre les rapports de sororité entre l'oeuvre condéenne et celles de la guadeloupéenne Gisèle Pineau, d'une part; et des martiniquaises Simone Schwarz-Bart, Françoise Ega, Michèle Maillet et Suzanne Dracius-Pinalie, d'autre part. Droits : Ce document est protégé par le droit d'auteur. Il ne peut en aucun cas être utilisé sans l'autorisation de l'auteur et des ayant droits Permalien : http://www.manioc.org/recherch/T19003 T19003 | Partager |
Le statut très particulier des Noirs libres et affranchis des îles de France et de la Réunion dans l'arrêté supplémentaire au Code civil du 1er brumaire an XIV - 23 octobre 1805 ; Le statut très particulier des Noirs libres et affranchis des îles de France et de la Réunion dans l'arrêté supplémentaire au Code civil du 1er brumaire an XIV - 23 octobre 1805 Auteur(s) : Maillard, Bruno Maillard, Bruno Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Université de Paris I Panthéon-Sorbonne IHRF-IHMC : Institut d Extrait de : "La révolution française et les colonies. Couleur de peau dans l'espace colonial français (1777-1815)" : grand séminaire, les 17 et 18 mai 2016. Université des Antilles Description : Le 1er brumaire an XIV (23 octobre 1805), le capitaine général Claude Decaen adoptait un arrêté complémentaire au Code civil, promulgué le 25 vendémiaire (15 octobre) dans l'archipel des Mascareignes. Réaffirmant le régime esclavagiste, le texte normatif, d'une légalité pour le moins douteuse, distingue par ailleurs nettement l'exercice des droits civils des « Blancs » de ceux des « Noirs libres et affranchis ». Doit-on y voir l'influence des mesures coloniales discriminatoires impulsées par le pouvoir métropolitain depuis l'avènement du Consulat et du Premier Empire ou/et la conséquence des politiques locales relatives au statut des gens libres de couleur développées dans les îles de France et de Bourbon depuis l'Ancien Régime ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16107 V16107 V16107 | Partager Voir aussi Esclavage Gens de couleur Révolution Noirs libre Esclavage Gens de couleur Révolution Noirs libre Télécharger |
Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel L'exemple plurilingue de la Guyane. Le primaire ; : Volume I Auteur(s) : Ailincai, Rodica Crouzier, Marie-Françoise Auteurs secondaires : Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo) ; Université Paris Nanterre (UPN) - Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Centre de Recherche Interdisciplinaire en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (CRILLASH) ; Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Éditeur(s) : HAL CCSD CRDP de Guyane : ISBN : 978-2-35793-010-0 Résumé : Cet ouvrage collectif rédigé sous la direction de Rodica AILINCAI et Marie-Françoise CROUZIER arrive à un moment important de la vie du système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants. Les missions dévolues aux personnels enseignants de Guyane sont, comme sur le reste du territoire national, multiples et variées mais de plus, s'inscrivent dans un contexte territorial d'une certaine complexité. Le caractère exceptionnel de ce contexte d'enseignement mérite d'être souligné. La réalité sociologique, culturelle et linguistique dans laquelle bon nombre d'enseignants de cette académie sont amenés à exercer est à la fois source de défi et facteur d'enrichissement professionnel. Il est vrai que dans un tel contexte nos enseignants rencontrent des difficultés récurrentes dans la mise en œuvre de leurs apprentissages et dès lors peuvent se sentir en situation d'échec. Il apparaît donc important qu'une aide pertinente puisse leur être apportée à travers des éléments de réponse adaptés à la situation. Ainsi un tel ouvrage est de nature à aider bon nombre d'entre eux, aussi bien ceux en formation initiale que ceux déjà en poste. Quant aux étudiants en formation à l'université et qui aspirent à exercer ce noble métier, ils peuvent y trouver une source de réflexion et de données pertinente. Cet ouvrage apporte des éclairages intéressants sur beaucoup de questionnements qui ont ja- lonné et jalonnent encore la vie quotidienne de notre institution. Le questionnement sur un enseignement en contexte guyanais est important et il faut prendre la précaution de pas d'aborder cette question sous la simple forme d'une cartographie socio-culturelle et linguis- tique. Il s'agit bien de s'approprier toutes les données propres à cette société guyanaise pluri- lingue et multiculturelle, validée entre autre par une démarche scientifique, afin de pouvoir les intégrer dans des démarches d'apprentissages réfléchies au centre desquelles on place l'enfant-apprenant. Les formateurs ont apporté une contribution significative à la rédaction de cet ouvrage, c'est un moment important à travers lequel ils font partager à d'autres collègues leur expérience et leur réflexion sur une démarche de formation d'enseignants en Guyane. Une pluralité d'activités est décrite avec bien souvent une approche de la pluridisciplinarité qui semble tel- lement nécessaire mais qui a si souvent du mal à se mettre concrètement en place au sein des établissements. Je les encourage à continuer ce type de productions car elles ne peuvent qu'être bénéfiques aux collègues qui sont souvent faces à leur quotidien et n'ont pas ou peu de temps pour appro- fondir la réflexion sur leur pratique. Le système éducatif en Guyane a besoin de données et d'approches complémentaires pour l'amélioration de la formation des enseignants et ceci au profit des élèves de l'académie. La rédaction de cet ouvrage me semble être par ailleurs un signe fort de la maturité acquise dans la professionnalité de l'équipe pédagogique de l'IUFM. Que tous les auteurs de cet ouvrage soient remerciés pour leurs contributions et plus particu- lièrement Rodica et Marie-Françoise pour leur implication dans la direction de ce premier ouvrage. Antoine PRIMEROSE, Directeur de l'IUFM de la Guyane Enseigner en Guyane : comment faire, quand on commence ? Et comment tirer profit de l'expérience d'un professeur des écoles à Cayenne ou à Saint-Laurent-du-Maroni si l'on tra-vaille ailleurs ? La situation guyanaise L'Académie de la Guyane présente depuis longtemps des résultats qui la placent au dernier rang, DOM compris (Durand et Guyard, 1999). Même si ceux-ci se sont nettement améliorés au cours des dernières années comme le montre l'évolution des taux de réussite aux examens, ils restent insatisfaisants. La proportion de bacheliers d'une génération selon le lieu de rési-dence, toutes séries confondues, est encore loin de la moyenne nationale. À la session 2004, elle était de 33 ,1 % (61,6 % en France métropolitaine + DOM). Conjointement, le nombre de sorties sans qualification du système scolaire s'avère préoccupant. En 2004, au niveau V , il était de 36 % (25 % en France métropolitaine + DOM) ; au niveau V bis et IV de 21 % (7% en France métropolitaine + DOM). Ces chiffres indiquent l'insuffisance de formation d'une partie de la population, à corréler avec le taux de chômage (22,7 % contre 9,6 en France mé-tropolitaine + DOM en 2005). Plus que jamais, l'urgence est de faire acquérir au minimum à chaque élève un " socle commun de connaissances et de compétences " pour que chacun puisse exercer son rôle de citoyen dans le monde du XXIe siècle et poursuivre sa formation tout au long de la vie. L'enjeu est politique, démocratique mais aussi économique : les retom-bées de l'amélioration générale des qualifications d'une population en matière de développe-ment d'un territoire ne sont plus à démontrer. Les réformes récentes du système éducatif fran-çais tracent une voie générale pour y parvenir. Cependant, les particularités locales du dépar-tement de la Guyane, qui peuvent constituer intrinsèquement des obstacles à la réussite de certains élèves , méritent d'être étudiées avec attention. Quelques aspects territoriaux sont à préciser. Le pourcentage de communes n'ayant pas d'écoles est très bas (4,5 %), comparati-vement à ce qui peut être observé ailleurs (France métropolitaine + DOM : 32,2 %). Dans un espace globalement peu peuplé (2 habitants au km2 en moyenne), les écoles sont donc disper-sées et, en raison de la difficulté fréquente des déplacements, souvent isolées les unes des au-tres . Elles ont aussi pour caractéristique de constituer des groupes scolaires plus importants en moyenne que dans d'autres départements. Selon les données ministérielles de 2004 , le pourcentage d'écoles de plus de huit classes est de 58, 4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles de 3 classes et moins : 14,4 % (44,9 % en France métropolitaine + DOM), d'écoles à classe unique : 6,4 % (13,1 % en France métropolitaine + DOM). Or, la taille d'un groupe scolaire n'est pas sans influence sur la vie qui s'y développe. Plus le nombre de clas-ses est élevé, moins la structure favorise les relations individualisées et personnalisantes. Au delà des aspects sociogéographiques, la situation plurilingue et pluriculturelle présente un caractère exceptionnel. Multiforme, elle s'inscrit entre deux pôles (Goury, 2002 ; Goury, Launey, Lescure et Puren, 2005) : un pôle où les élèves d'une classe partagent une même culture et langue maternelle, situation typique des sites isolés de l'intérieur du pays (Bushi-nenge et amérindiens sur les fleuves Maroni et Oyapock), et un pôle linguistiquement et cultu-rellement hétérogène, situation rencontrée plutôt sur le littoral, dans les sites urbains. De nombreuses publications portent déjà sur la situation sociolinguistique guyanaise , et un cer-tain nombre d'entre elles sur la relation que l'école entretient avec ce plurilinguisme . Elles mettent toutes en évidence la spécificité du contexte guyanais de ce point de vue : " On dénombre plus d'une trentaine de langues en Guyane. Les unes et les autres pesant un poids - numérique, économique, symbolique, etc. - plus ou moins important. Sur cette trentaine de langues, [...] une vingtaine est parlée par des groupes de locuteurs - 'natifs' ou non - représentant plus de 1 % de la population " Léglise (2007, p. 39). Ainsi, parmi les langues parlées par plus de 1 % de la population, distingue-t-on selon cet auteur : - six langues amérindiennes parlées par un peu moins de 5 % de la population ; - cinq langues créoles à base française ; le créole guyanais serait la langue première (L1) d'un tiers de la population, il est langue véhiculaire d'une partie du territoire ; le créole haïtien se-rait parlé par 10 % ou 20 % de la population , les créoles martiniquais et guadeloupéen se-raient parlés par environ 5 % de la population et le créole saint-lucien) ; - quatre créoles à base anglaise avec trois variétés de nenge(e) (aluku, ndyuka, pamaka, parlés par plus d'un tiers de la population) et le sranan tongo (utilisé essentiellement comme véhicu-laire) ; - un créole à base anglaise partiellement relexifié en portugais, le saramaka ; - cinq variétés de langues européennes : outre le français, le portugais du Brésil (5% à 10%), l'anglais du Guyana (2% environ), le néerlandais et l'espagnol ; - trois langues originaires d'Asie (le hmong et des langues de Chine du Sud, le hakka et le can-tonais). Une bonne partie de cette " non-francophonie ", parfois non scolarisée, se définit non seule-ment par son caractère étranger (28 % d'élèves sont issus de l'immigration) mais aussi large-ment par son caractère autochtone (de nombreux élèves sont nés français et alloglottes). Les caractéristiques professionnelles du personnel enseignant représentent également une donnée non négligeable à prendre en compte. Les enseignants du premier degré sont nettement plus jeunes que dans d'autres départements, et la tendance s'accentue au fil des ans. Par exemple, en 2003 les professeurs de plus de 50 ans représentaient 11,4 % de la cohorte. En 2005 ils ne sont plus que 10,6 %, alors qu'en métropole le taux est de 21,6 % du corps. Le nombre de non-titulaires, qui décroît nettement (en 2003 17,6 % ; en 2005 11,6 %) est cependant plus de quatre fois supérieur à celui de la France métropolitaine plus DOM (2,5 %). À cette inexpé-rience s'ajoute une formation institutionnelle très " nationale ", peu ou pas assez en prise avec les réalités locales. La très insuffisante préparation des professeurs, majoritairement métropo-litains, à enseigner dans un contexte marqué par une très forte proportion d'élèves alloglottes (Puren 2005, Alby et Launey, 2007) et souvent par d'importantes difficultés matérielles liées à la dispersion des écoles, pourrait être un facteur explicatif du taux d'échec scolaire en Guyane. Par conséquent, l'enseignement dans cette Académie constitue un terrain de recher-che d'une importance majeure. Nombre de recherches universitaires ont déjà été conduites. Celles concernant la réussite scolaire soulignent depuis longtemps l'importance des représen-tations que le sujet se construit autour de l'école. Ces représentations chez l'enfant "primo-arrivant" qui aborde l'apprentissage initial, viennent de la famille, mais aussi de l'école, des pairs, des médias. En référence à un modèle écologique et culturel du développement proposé par Ogbu (1981), il est possible de considérer qu'elles jouent un rôle sur la manière dont les familles et les enfants vont investir les activités scolaires. Ces conceptions préliminaires et implicites colorent aussi largement les attitudes spontanées des professionnels qui découvrent le département ou qui entrent dans le métier. Le domaine éducatif restant largement à explo-rer, de nouvelles voies ont fait l'objet de recherches fondamentales, recherches appliquées et activités pratiques ayant fait leur preuve. Notre ouvrage Enseigner en contexte guyanais ne va pas de soi. Ce sera notre première partie. Le dé-paysement, en termes géographique et culturel, peut être source d'inquiétudes ou de déstabili-sation. Être nommé dans une école des fleuves, par exemple, est une expérience qui, pour être bien vécue et pour éviter le choc de l'inconnu, nécessite informations et adaptation prospecti-ve. Que faut-il savoir et à quoi faut-il se préparer ? Rejoindre un poste caractérisé par l'enseignement bilingue français/créole peut tout autant désorienter. La connaissance des ca-ractéristiques socioculturelles et sociolinguistiques d'un lieu, la familiarisation avec des pro-jets et organisations spécifiques qui en découlent font partie de l'équipement professionnel des impétrants. Mais la centration sur une commune, une école ou une classe ne suffit pas. Le contexte culturel au sens large, riche et parfois très éloigné des références européennes, gagne à être appréhendé par différentes entrées. L'étude de l'" oraliture " et son utilisation réflé-chie en classe, souvent considérées comme une approche incontournable, méritent d'être questionnées. Quels en sont les bénéfices pour les élèves ? Faut-il privilégier l'utilisation du conte en dehors des constructions pédagogiques traditionnelles ou au contraire la rattacher aux pratiques d'écriture ? À quelles conditions la mise en valeur du patrimoine local, oral, peut-elle jeter des passerelles entres les modes de pensées des cultures d'origine et ceux de la culture scolaire en langue française ? Une voie d'exploitation de la culture environnante peut aussi passer par les visites de musées ou par diverses expositions. L'enjeu est de faire de l'élève un visiteur acteur, de le mettre en situation d'apprentissage hors de l'enceinte de la classe et de modifier la place de l'adulte, enseignant ou accompagnateur, à ses côtés. N'est-ce pas là actualiser une démarche préconisée depuis longtemps par de célèbres pédagogues tel Comenius ? Une autre exploration du contexte peut se centrer sur les espaces d'apprentissage informels, c'est-à-dire non encadrés par l'école. Les jeux en cour de récréation, la musique et la danse en pratiques locales sont autant d'objets et d'expériences métissées qui permettent de plonger dans la tradition orale et d'appréhender des modalités de transmissions déroutantes. Quelle est la place de l'individu face au groupe et vice-versa ? Quelles leçons en tirer pour le positionnement du maître et de l'élève, pour les nécessaires consensus à accepter en vue d'une plus grande efficacité de notre système éducatif ? Si les pratiques d'enseignement peuvent être améliorées par l'observation du contexte, l'introduction de supports particuliers - qui constitue notre deuxième partie - peut également favoriser la cohérence des pratiques éducatives tout en ouvrant à des valeurs universelles. Il s'agit de diversifier les activités d'apprentissage qui ont pour objectif le développement de compétences stratégiques susceptibles de neutraliser rapidement les lacunes engendrées par la spirale de l'échec. Plusieurs exemples nous en montrent le chemin. Les situations d'apprentissage collaboratif soutenu par ordinateur, et notamment les activités de débat argu-menté, sont-elles susceptibles de favoriser les interactions langagières entre élèves primo-arrivants ? Le scrabble, au-delà de la maîtrise du calcul mental et du vocabulaire en langue française, permet de conjuguer coopération et compétition. Peut-il devenir un outil privilégié de construction de la citoyenneté ? L'interrogation vaut aussi pour le jeu d'échecs. Celui-ci, plus complexe, s'il facilite la compréhension de base de concepts mathématiques et le raison-nement lors de situations problèmes, entraîne aussi l'acquisition de bien d'autres compétences transversales... L'apprentissage de la numération dès l'école maternelle, à partir de collec-tions de comptines numériques et d'activités de dénombrement, montre que la manipulation, la mise en action à la fois individuelle et négociée en groupe sont partie prenante de la cons-truction d'une identité singulière et multiple. Face à des élèves parfois difficiles ou apparemment différents, il convient de parfaire sa pra-tique enseignante. Ce point formera la troisième partie de notre ouvrage. L'indiscipline constitue la première hantise des débutants. Par delà les techniques voire les ficelles toujours très appréciées par leur pouvoir de réassurance, la question est de trouver les moyens d'installer profondément chez les élèves les valeurs de respect et de dignité humaine. Le pluri-linguisme n'est pas sans effrayer non plus. Or la langue inconnue de l'autre, loin d'être un obstacle, est un atout pour celui qui la maîtrise. Comment prendre en compte la compétence plurilingue existante ? Comment la développer chez les élèves ? Ce parti pris modifie le rap-port de l'enseignant à l'élève et au savoir, et vivifie par conséquent le désir d'apprendre et l'engagement dans les apprentissages. Le handicap et la méconnaissance dont il s'accompagne parfois suscite également des mouvements de recul. Quels en sont les méca-nismes ? Est-il possible d'accompagner efficacement les élèves handicapés ? Avec qui et de quelle façon ? Autant d'interrogations qui trouvent des réponses à travers les dispositifs exis-tants et le témoignage d'une expérience particulière. Favoriser l'interculturel, - dernière partie de notre ouvrage - met en lumière le principe vital à développer à brève échéance. Paradoxalement, dans de nombreuses enquêtes de terrain, la Guyane est présentée comme une société multiculturelle harmonieuse tout en étant composée de groupes socioculturels repliés sur eux-mêmes. Qu'en est-il réellement dans les écoles ? Quelle place les enseignants accordent-ils aux cultures et langues maternelles au sein de la classe ? Quelle pédagogie peut-on proposer pour lutter contre le racisme insidieux qui s'installe dans les classes ? La description des structures spécifiques pour élèves non franco-phones, CLIN et CRI, et l'analyse de la politique éducative contextualisée qui en découle il-lustrent autrement la nécessité d'une pédagogie spécifique. Enseigner dans un contexte pluri-culturel ne s'improvise pas. L'objectif n'est pas d'éradiquer préjugés et stéréotypes mais de construire une démarche permettant de prévenir les conflits. L'observation des interactions en situation d'hétérogénéité culturelle peut-elle mettre au jour des invariants ? Elle questionne l'éducation interculturelle qui, pour certains, semble être une perspective positive, voire la réponse à privilégier. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 halshs-00640248 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00640248 | Partager |
Autour de l'identité noire Auteur(s) : Soumahoro, Maboula Gadet, Steve Auteurs secondaires : Célestine, Laurette Nguirane, Cheikh Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Bibliothèque Universitaire Description : La BU Martinique, en coordination avec Cheikh Nguirane et Laurette Célestine, enseignants-chercheurs à l'INSPE de Fort-de-France, a organisé le Mardi 13 avril 2021, une rencontre croisée autour de la question de l'identité noire avec Maboula Soumahoro et Steve Gadet, auteurs respectifs de Le Triangle et L'Hexagone. Réflexions sur une identité noire (2020) et Les intellectuels ? On les préfère morts ou étrangers ! (2019). Comment la question de l'identité noire se pose t-elle en France et ailleurs ? Un essai de définition serait-il à même d'intégrer, restituer, articuler la diversité de tant d'origines, d'expériences individuelles ou collectives et de trajectoires de vie ? Comment appréhender la notion de "communauté noire" ? Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V22002 V22002 | Partager |
Le patrimoine archéologique du territoire Wayana Auteur(s) : Migeon, Gérald Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : En Guyane, il n'y a pas de sociétés savantes d'archéologie ni de site véritablement patrimonialisé. Mr Migeon s'intéresse tout particulièrement au territoire des Wayana, il déplore d'ailleurs le peu d'intérêt porté à ce ce sujet et souhaite démontrer le fort potentiel patrimonialisable amérindien. Il raconte d'abord l'histoire du territoire de la période des origines suivi des guerres puis du héros rassembleur Kailawa pour atteindre ces dernières décennies avec la francisation. Pour ensuite présenter des sites sacrés Wayanna : Crique et inselberg comprenant des peintures et gravures, pierres dressées, polissoirs et plusieurs complexes archéologiques avec des objets dont des céramiques. Siècle(s) traité(s) : 10 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12133 V12133 | Partager |
Les littératures hispanophones caribéennes vues par une anglo-caribéenne : débat Auteur(s) : Roberts, Nicole Bertin-Elisabeth, Cécile Auteurs secondaires : Ureña Rib, Pedro Charaudeau, Patrick Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines CRILLASH : Centre de recherches interdisciplinaires en lettres, langues, arts et sciences humaines Résumé : La création de nations dans le bassin caribéen a été un processus complexe. En effet, pour les premiers états indépendants, la nationalité n’était pas rattachée à des revendications noires comme pour les états créés à la suite de la décolonisation. Il y a eu par ailleurs, de nombreuses discussions quant à l’apport de l’africanité dans l’identité nationale. Mais aussi une construction identitaire s’opposant à la montée en puissance des Etats-Unis… Cuba Haïti République dominicaine Martinique 19 Caraïbe Droits : Document protégé par le droit d'auteur fichiers:HASH0173554107c6d06b16c88fbd | Partager |
Léo Elisabeth, un pionnier de l'Histoire antillaise Auteur(s) : Celma, Cécile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : "Hommage au Professeur Léo Elisabeth" : conférence, le 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Cécile Celma, Conservateur en chef honoraire du musée départemental d'archéologie et de préhistoire de la Martinique indique que son but n?est pas de faire une étude exhaustive sur les publications de Léo Elisabeth. L'objectif est d'essayer de montrer, à travers quelques exemples significatifs, son apport à l'Histoire antillaise, pourquoi et en quoi il a été le pionnier de cette histoire. Léo Elisabeth a en effet cultivé plusieurs territoires de l'Histoire. Par ailleurs, son travail s'étale sur une période allant du XVIIe siècle aux années 1960. Il était un érudit de l'Histoire en général, mais aussi un véritable érudit de l'Histoire antillaise, et surtout comme il aimait à le dire « d'une histoire martiniquaise, libre, autonome et décomplexée ». C'est ce « credo » qui a habité sa vie durant et qui a fait de lui « un passeur », qui partageait et diffusait au plus grand nombre les connaissances acquises pendant de longues heures dans les bibliothèques et les services d'archives. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18181 V18181 | Partager |
Les littératures hispanophones caribéennes vues par une anglo-caribéenne : débat Auteur(s) : Bertin-Elisabeth, Cécile Roberts, Nicole Auteurs secondaires : Charaudeau, Patrick Ureña Rib, Pedro Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Regards croisés dans la Caraïbe", le 5 mars 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : La création de nations dans le bassin caribéen a été un processus complexe. En effet, pour les premiers états indépendants, la nationalité n'était pas rattachée à des revendications noires comme pour les états créés à la suite de la décolonisation. Il y a eu par ailleurs, de nombreuses discussions quant à l'apport de l'africanité dans l'identité nationale. Mais aussi une construction identitaire s'opposant à la montée en puissance des Etats-Unis. Siècle(s) traité(s) : 19 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Provenance : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/HASH0173554107c6d06b16c88fbd HASH0173554107c6d06b16c88fbd | Partager |
Savoirs ethnobiologiques : comment préserver ces patrimoines immatériels en danger ? Auteur(s) : Fleury, Marie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : La Guyane est un territoire particulièrement intéressant pour l'ethnobiologie, discipline de la connaissance de la nature en relation avec les cultures. Ainsi, l'utilisation des plantes médicinales pour des remèdes en automédication est une pratique en diminution selon l'âge. Cet état est dû notamment à l'érosion des savoirs, la mondialisation, la scolarisation, la sédentarisation, l'occidentalisation... Ce qui peut laisser présager une disparition de ces remèdes traditionnels. C'est pourquoi, un inventaire général est en cours, seulement les travaux ne sont pas par la suite communiqué, ainsi est né l'idée d'un ouvrage grand public traduit en wayanna. Ce projet a d'ailleurs recueilli un large intérêt participatif et un engouement local pour la transcription. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12098 V12098 | Partager Voir aussi Patrimoine immatériel Patrimonialisation Plante médicinale Transmission Conservation Guyane Française Télécharger |
La reconquête de l'identité indienne en Martinique : "un exemple de patrimondialisation par la mondialisation" Auteur(s) : Voisset, Renuga devi Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les engagés indiens sont présents depuis 150 ans en Martinique avec une occultation totale de leurs racines indiennes, qualifié par l'intervenante d'invisibilité sociologique et culturelle. Le patrimoine architectural des coulis se limite à une douzaine de temple hindou dans les plantations. Quant au patrimoine culturel longtemps renié et rejeté, il y a aujourd'hui deux processus en marche : L'un recherchant à retrouver l'Inde des ancêtres et l'autre se tournant vers l'Inde actuel comme avec la culture bollywood. Par ailleurs, en martinique, il existe actuellement une reconnaissance d'intellectuels et il est organisé des festivals et des cérémonies pour commémorer et revendiquer cette identité indienne. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12151 V12151 | Partager |
Développement touristique et imprégnation touristique Auteur(s) : Raboteur, Joël Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Mr Raboteur propose une définition de l'identité caribéenne par sa dimension patrimoniale englobant l'artisanat, les langues, les traditions, la gastronomie, les arts, l'histoire, l'architecture... Puis, il essaye d'appréhender le poids économique de la culture, en s'appuyant sur la méthode d'évaluation contingente. Ainsi, le patrimoine culturel à une valeur économique qui par ailleurs contribue aussi à sa sauvegarde. Ensuite, il tente de percer les liens contradictoires qui perdurent suite au phénomène d'acculturation puis d'assimilation, que n'a pu gommer totalement cette forme de syncrétisme culturel dont émerge une culture propre. Enfin, il présente le cas concret du musée du rhum en Guadeloupe ayant réussi la conversion économique de producteur à écomusée. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12113 V12113 | Partager |
La littérature antillo-guyanaise et le défi de l'exotisme. Conférence Auteur(s) : Pépin, Ernest Auteurs secondaires : Belrose, Maurice Létang, Gerry Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Description : Monsieur Ernest Pépin nous propose une thématique sur la littérature antillo-guyanaise et le défi de l'exotisme. Qu'est-ce qui se cache derrière le mot "exotisme" ? Un exotisme imprégné dans les récits des voyageurs, des conteurs et des chroniqueurs. L'exotisme à travers le rêve, le paysage, le "Beau" et l'ailleurs. Les relations entre l'exotisme et le colonialisme. Siècle(s) traité(s) : 17 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11087 V11087 | Partager Voir aussi Utopie Insularité Exotisme Littérature antillo-guyanaise ; Martinique Guadeloupe Guyane Française Télécharger |
De l'archéologie précolombienne au patrimoine antillais Auteur(s) : Bérard, Benoît (1972-....) Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'intérêt pour l'héritage amérindien porté au début surtout sur les roches gravées, puis après des fouilles archéologiques sur des expositions d'objets précolombiens. Les années 60-70 marque un réel engouement pour ce patrimoine avec l'organisation du 1er congrès d'archéologie des petites Antilles en Guadeloupe, l'ouverture du parc des rôches gravées, d'un musée... Par ailleurs, la mémoire amérindienne est moins polémique et permet de revitaliser le tourisme local comme avec la création d'un village amérindien reconstitué. Aujourd'hui avec le Musée des civilisations amérindiennes des petites Antilles en Martinique, l'identité amérindienne est au coeur du processus de patrimonialisation. Enfin, la connaissance et la valorisation de l'histoire amérindienne permet aux Antilles françaises de se réintégrer dans l'espace de la caraïbe. Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12131 V12131 | Partager |
Colloque Léon-Gontran Damas Discussion autour du thème de "Quête de l'ailleurs" Auteur(s) : Chemla, Yves Debibakas, Audrey Pestre de Almeida, Liliane Lepelletier, Catherine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Conseil Régional de la Guyane Extrait de : "Léon-Gontran Damas : poète, écrivain patrimonial et postcolonial. Quels héritiers, quels héritages au seuil du XXIème siècle ?" : colloque international, les 19 et 20 avril 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Discussion lors de la 2e session du colloque internationale Léon-Gontran Damas autour du thème de "Quête d'ailleurs" Siècle(s) traité(s) : 20 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14007 V14007 | Partager |
La Grande Dérive des esprits de Gisèle Pineau : un réalisme merveilleux guadeloupéen ? Auteur(s) : Miram-Marthe-Rose, Sandrine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Le roman de Gisèle Pineau La Grande Drive des esprits (1993) a été abordé sous divers angles. Celui de l'écriture féminine est le plus souvent relevé, mais on trouve également une pluralité d'aspects qui en découle. Ainsi, nous pourrons faire référence à des thèmes récurrents aussi chez des écrivaines guadeloupéennes connues, comme Simone Schwartz-Bart et Maryse Condé. D'ailleurs l'influence de ces deux parraines semble se profiler aussi dans le style de Gisèle Pineau et dans la façon de traiter certains de ces thèmes, notamment l'irruption de faits insolites parmi des faits qui semblent plus vraisemblables, phénomènes souvent associés dans la critique à la notion de réalisme merveilleux. Celle-ci a été défendue par Jacques Stephen Alexis dans un manifeste très engagé idéologiquement pour une esthétique « Du Réalisme merveilleux des Haïtiens ». Nous préférons retenir une approche plus spécifiquement littéraire, qui définit le réalisme merveilleux en le distinguant du réalisme magique en tant modes narratifs de la fiction (Scheel, 2005). Une telle approche aborde ces deux notions en se focalisant davantage sur la position du narrateur lors de la narration des événements insolites en particulier. La Grande Drive des esprits est une oeuvre de fiction intéressante en tant qu'illustration de cet aspect discursif, qui est loin d'être simple. Ainsi, une oeuvre à dominante réaliste merveilleuse n'exclut pas la présence de passages réalistes magiques. Mais la mise en relief de la perception de l'insolite dans le réel, que pratique parfois la narratrice, renforce-t-elle le réalisme merveilleux, ou le remet-elle en question ? A partir de là, nous tâcherons de répondre à la question si l'on peut parler d'un réalisme merveilleux spécifiquement guadeloupéen. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15204 V15204 | Partager |
Langues, variétés et représentations des enseignants et des directeurs d'école à la Dominique : état des lieux et enjeux Auteur(s) : Royer, Zephrine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Association YES YOU CAN Formations Extrait de : "La variation linguistique" : journée d'étude, le 27 avril 2018. Université des Antilles Description : Zephrine Royer, Docteure en sciences de l'éducation, se propose de donner un aperçu du contexte socio-linguistique de la Dominique et la situation actuelle des langues locales à l'école. Par ailleurs, elle présente une analyse du discours des Enseignants et des Directeurs d'école pour comprendre l'influence que ces derniers exercent sur la place des langues vivantes locales à l'école. Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18151 V18151 | Partager |
Les espèces d'huîtres vivant actuellement dans le monde, définies par leurs coquilles larvaires ou prodissoconques - Etude des collections de quelques-uns des grands musées d'histoire naturelle Auteur(s) : Ranson, Gilbert Éditeur(s) : ISTPM Résumé : Shell is the basis of the distinction between the different species of molluscs. But the elements defining the shape and colour of the shell can vary according to the environmental conditions. So much so that, in numerous cases, a whole range of intermediates can be found between two species. Among molluscs, oysters are considered as a particularly confused group. Their shells are indeed extremely variable. All sorts of intermediates can be found. They usually attach themselves using their bottom valve, and, depending on the shape of the substrate, salinity conditions, temperature, outside environment, they present a wide range of individual variations. I had the opportunity to examine the larval shells of some of our coastal species. I noticed that each species had a specific prodissoconch, with a constant shape and no fundamental individual variations, an understandable fact given their planktonic life. The hinge and the position of the ligament in the hinge enable the definition of their genus. During the study of the collections of oysters from some of the world's most renowned museum (1), I tried to isolate the prodissoconches of the different species. I found them attached to the adult shells, making sure that all the prodissoconches attached to the top of the adult shells showed the same morphological characteristics. (unverified OCR) LAMARCK, en 1806, dans l'ouverture de son Cours sur les «Animaux sans Vertèbres», s'exprimait ainsi : «En attendant, souvenons-nous que rien de tout cela n'est dans la nature, qu'elle ne connaît ni Classes, ni Ordres, ni Genres, ni Espèces, malgré le fondement que paraissent leur donner les portions de la série naturelle que nous offrent nos collections et que parmi les corps organisés, il n'y a réellement que des individus et des races diverses qui se nuancent dans tous les degrés de l'organisation. » Ainsi, pour LAMARCK, les cadres de la Classification zoologique seraient artificiels, ce seraient des créations de l'esprit, ayant seulement pour but de faciliter l'étude du monde vivant. Effectivement lorsqu'on consulte, comme je l'ai fait, les «Collections Lamarck» des Musées de Paris et de Genève. on s'aperçoit que, pour LAMARCK, le moindre caractère morphologique qui différencie une coquille de Mollusque d'une autre est une entité. Il multipliait le nombre des espèces et créait des variétés. Pour CUVIER (2) : «Le travail des nomenclatures, besogne facile, qui ne demande aucune intelligence a fait négliger la science véritable.» Et dit-il, ailleurs (:1) : «Après tout je n'ai pas jeté cette esquisse de division pour servir aux commençans à trouver les noms des espèces; qu'ils emploient pour cela tel système artificiel qu'ils trouveront le plus facile; cela est juste... » Les systèmes en question ne seraient donc que jeux de l'esprit, pour CUVIER également. Notre pensée a beaucoup évolué depuis cette époque. Nous pouvons dire maintenant que la Vie est la manière d'être des protéines et qu'il existe autant de protéines que d'espèces. Dès 1912, Jacques LOEB disait (4) : «Qu'en toute certitude, chaque animal a des substances germinatives spécifiques et que les substances germinatives diffèrent chimiquement d'un animal à l'autre, Les qualités chimiques d'un oeuf de poulet font qu'il ne peut donner naissance qu'à un poulet.» La notion d'espèce chimique vivante nous entraîne, par ailleurs, vers une nouvelle conception des autres groupes de la classification. L'individu porteur de caractères particuliers par lesquels il peut seulement être défini, est aussi porteur d'un noyau protoplasmique spécifique et enfin d'autres, propres successivement à la famille, à l'ordre, à la classe et à l'embranchement dont il fait partie. Cela est très important, car toutes ces catégories de la classification zoologique ne nous apparaissent plus alors comme de simples entités, subjectives, formelles, mais comme ayant effectivement une réalité précise dans le monde extérieur. La recherche et la définition correcte des espèces apparaissent alors comme un travail de première importance. Lorsqu'on poursuit des recherches embryologiques, physiologiques, biologiques ou autres sur un organisme, il est indispensable de savoir d'une manière précise en présence de quelle espèce on se trouve. Par ailleurs, comment parler de l'évolution des espèces si leur existence objective n'est pas admise et si elles ne sont pas correctement définies? Toute l'histoire de la Zoologie est marquée par l'effort constant de préciser les caractères de l'espèce et d'en faire une réalité objective. Chez les Mollusques, la coquille a servi de base essentielle pour la distinction des espèces. Mais les éléments de la forme et de la couleur de la coquille varient avec les conditions du milieu de telle sorte qu'on trouve dans de nombreux cas, tous les intermédiaires entre deux espèces. Parmi les Mollusques, les Huîtres constituaient un groupe particulièrement confus. En effet, leurs coquilles sont extrêmement variables. On rencontre tous les intermédiaires. Elles se fixent le plus souvent sur un support par la valve inférieure et là selon la forme du support, selon les conditions de la salinité, de la température, du milieu extérieur, elles présentent une immense gamme de variations individuelles. J'ai été amené à examiner les coquilles larvaires de quelques espèces de nos côtes. J'ai constaté que chaque espèce avait une prodissoconque particulière, d'une forme constante et sans variations individuelles fondamentales ce qui se conçoit aisément, étant donné leur vie planctonique. Leur charnière et la position du ligament par rapport à cette dernière, permettent de définir les genres, En étudiant les collections d'Huîtres des grands musées du monde (1), j'ai cherché à isoler les prodissoconques des diverses espèces. Je les ai trouvées sur les coquilles adultes où elles s'étaient fixées. m'assurant chaque fois que les prodissoconques conservées au sommet des coquilles adultes présentaient les mêmes caractéristiques morphologiques. J'ai microphotographié la plupart des coquilles larvaires étudiées. Ce sont les épreuves qui sont reproduites ici. J'en ai fait faire des dessins au trait et pour quelques-unes dont les microphotographies manquent, on trouvera les dessins au trait réalisé à la chambre claire. Chaque espèce est bien définie par sa coquille larvaire. La meilleure démonstration en est fournie par les deux espèces. si voisines par leurs coquilles adultes, Ostrea edulis et Ostrea chilensis; leurs prodissoconques sont spectaculairement différentes. Je remercie Monsieur le Directeur de l'Institut scientifique et technique des Pêches maritimes qui a bien voulu accepter de publier le résultat de ces recherches dans la belle Revue des Travaux de son Institut. (OCR non contrôlé) Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1967-06 , Vol. 31 , N. 2 , P. 127-199 Droits : Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/1967/publication-3761.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3761/ | Partager |
Le développement environnemental, une valorisation du patrimoine pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants Auteur(s) : Maneschy, Cristina Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Intervention portant sur l'étude de l'émergence de nouveaux territoires au Brésil appelées "réserves de conservation" ou "unités de conservation". Elles sont étroitement liées aux populations qui exploitent les ressources naturelles en commun sur ces territoires. Les réserves associent ainsi la conservation de l'environnement et les droits des populations traditionnelles. Elles sont le résultat d'importants mouvements sociaux des populations en réaction à l'industrie du bois et à l'agriculture intensive. Ces espaces reconnaissent par ailleurs la rationalité de ces populations par rapport à l'environnement et assure la sécurité de la terre, l'accès à l'eau et le respect des coutumes traditionnelles. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12045 V12045 | Partager |
La valorisation touristique du patrimoine rural Auteur(s) : Tafani, Caroline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'agriculture est en Corse sous une pression foncière et une forte demande touristique de terroir. Le tourisme permet outre une opportunité de développement local de rendre aussi viable économiquement une certaine forme d'exploitation agricole. Cette activité touristique agricole peut représenter alors le double du revenu agricole des exploitants. Par ailleurs, elle s'accompagne souvent d'une durabilité environnementale puisqu'elle vante de meilleures pratiques agricoles. Ce diagnostic territorial est tiré d'une analyse systémique qui a été menée pour rendre compte des acteurs territoriaux. Enfin, l'agriculture bien que marginale structure l'espace pour le tourisme, ainsi, il existe un patrimoine rural comme les paysages agraires ou les produits du terroir. Siècle(s) traité(s) : 21 Droits : CC-BY-NC-ND - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12129 V12129 | Partager |